La journée du 3 juin 2014 restera sans doute dans l'histoire de Bretagne une date clé même si la confusion a régné au plus haut sommet de l'Etat. A 17 heures, Jacques Auxiette, président de la région Pays-de-la-Loire annonce sa victoire à Ouest-France. Son projet de fusion de sa région avec le Poitou-Charentes était à ce moment retenu. C 'était sans compter sur l'ancien Premier ministre et ancien maire de Nantes, qui avait déjà fait capoter la réunification de la Bretagne historique, proposée dans le rapport Balladur, il y a quelques années.
En fin de journée, Jean-Marc Ayrault appelle alors François Hollande et tweete sa colère. Il aurait gagné sa fusion Pays-de-la-Loire-Bretagne si Jean-Yves Le Drian n'avait pas menacé de démissionner si cette fusion était retenue. En voyage à Singapour, le ministre de la défense était effectivement absent lundi quand les options pour la Bretagne avaient été débattues lors du Conseil des ministres. D'après une autre source, deux des ministres bretons, Madame Le Branchu et Stephane Le Foll, avaient alors accepté l'idée d'une fusion Bretagne Pays-de-la-Loire.
Pour le chef de l'Etat, dont la rare qualité, même reconnue par ses adversaires, est de savoir trouver des compromis, conserver le statu quo devenait la seule porte de sortie, d'où la carte proposée à 21heures 30, hier au soir.
Jacques Auxiette semble battu pour de bon, mais Jean-Marc Ayrault prévoit de reproposer sa fusion lors des débats au parlement en juillet prochain. (voir le site) du JDD du 3 juin.
Philippe Argouarch
■Y'en a quand même marre de voir comme ça tirer la couverture, c'est toujours les mêmes d'ailleurs.
Seul le résultat final compte et il n'y a que là-dessus que l'on pourra juger.
Les médias ne servent pas du tout à informer, particulièrement sur cette question...les médias régionaux mènent campagne de désinformation et de conditionnement en ce moment. Les médias nationaux eux, sont richement alimentés en «fuites»
Quand les caprices d'un baron valent plus que 15 siècles d'histoire humaine et l'avis de 4,5 millions de personne, il est difficile de ne pas en conclure que la démocratie n'a plus cours.
C'est dramatique, alors même que l'on organise dans 2 jours la célébration du débarquement du 6 juin 44 où des milliers de personnes ont donné leur vie pour permettre aux peuples de vivre libre.
Le combat continue (pacifiquement parlant)
Tan dei !
Les Land allemands sont des Etats qui ont le pouvoir de lever les impôts et d'avoir leur propre législation, c'est de là que vient leur force, pas de leur taille. Hambourg est un Land très puissant et minuscule, ces comparaisons sont ridicules. La politique économique de la France n'est pas régionalisée et la taille des régions n'a donc aucune importance.
La Bretagne n'a pas vocation à continuer éternellement dans l'agroalimentaire, la crise du secteur oblige à une reconversion. Dans cette optique un rapprochement avec une autre région agricole n'a pas de sens.
«Il faut penser d'abord à la FRANCE et par la même à L'EUROPE, nous ne sommes plus à l'époque des gaulois.»
L'Europe conseille à ses Etats membres de respecter les dimensions historiques de ses régions pour des raisons culturelles et d'efficacité économique.
le manque d'identité fait au contraire le jeu du Front National. Quand vous êtes sûr de votre identité, vous n'avez pas peur des autres et vous ne voter pas front national.
En Bretagne, le FN ne perce pas parce qu'ils sont fiers de leur identité.
- d'abord le principe de réalité : on ne peut pas ne pas traiter le cas de Laval qui est de plus en plus tourné vers Rennes. D'ailleurs LAVAL = LAnn+tudvVal, et St Tugdual est en effet patron de la cathédrale.
- même chose pour une bonne partie de la Vendée : on laisserait Les Sables d'olonne décider de leur orientation vers le sud, je pense, mais laisser les Vendéens du Nord se tourner vers Nantes et devenir Bretons,
- ces gens là sont bretons par certains aspects importants : la mayenne et la Vendée se sont opposés à l'absolutisme comme les chouans bretons, et ils appartiennent au massif armoricain, ce qui veut dire par exemple une agriculture similaire... Enfin il y a une sorte de communauté d'intérêt pour eux à contribuer à un pôle économique sur la péninsule pour ne pas être vampirisés eux aussi par Paris.
C'est un des enseignements de cet essai de redécoupage : il faut reconnaitre qu'il y a un tas de régions actuelles qui, vampirisées par la force d'attraction de Paris ou de Lyon ne peuvent plus tenir la route.
Ma proposition ne fait qu'élargir la Bretagne à une zone occupée par nos rois au Xième sc. Angers et Le Mans peuvent se tourner vers Tours.
Du coup Nantes est moins décentrée dans cet ensemble qui gagne en cohérence et unifie la Bretagne. Du fait que la société est très urbanisée on doit forcément raisonner en terme d'équilibre entre les grandes villes et l'on nous brandit la possible concurence entre Rennes et Nantes pour le leadershio.
Il me semble que Nantes est bien placée. C'est évident pour qui connaît les deux villes. MAIS on peut aussi décider de déplacer certaines compétence à Rennes, par exemple le siège du parlement, et même Vannes pour la justice ou inversement. (du temps des Ducs, ils résidaient habituellement à Nantes, le Parlement- justice) était à Rennes et les états se sont réunis plusieurs fois à Vannes. Il n'est pas défendu d'innover ?
44 ok, 53 à la rigueur car il faut prendre en compte que ce département est actuellement peuplé d'énormément de bretons.
Donc tout ceci pour arriver au résultat de pousser un peu plus les Bretons dans leur retranchement et fatalement ces derniers se poseront sérieusement la question de savoir si la France est une chance ou un poids pour la Bretagne...
Ne laissez pas la Loire-Atlantique végéter identitairement encore 40 ans sans la Bretagne. Bougez un peu les lignes . Ne vous basez pas toujours sur le même catéchisme «Emsavien».
Ecoutez les Loire-Atlanticais.
Sinon et bien ça restera en l'état . est ce cela que vous désirez ?
Lille et Strasbourg sont des villes bien plus frontalières que Nantes, plus grandes, et leur agglomération déborde sur des Etats reconnus internationalement.
Londres est-elle au centre de l'Angleterre ? Dublin est-elle au centre de l'Irlande ?, Berlin est-elle au centre de l'Allemagne ? Bucarest est-elle au centre de la Roumanie ?
Peut-etre que nous aurions du le faire depuis longtemps.
Il a maintenant depuis hier officiellement, une Bretagne de l'Ouest et une autre: La Bretagne de L'Est, identité qui doit être utilisée en lieu et place de Loire Atlantique! Partout et dans chaque revendication ! Jusqu'à la Réunification finale!!!
Les bretons votent pour des élus qui sont contre toute fusion avec les Pays-de-la-Loire.
La maire de Rennes n'a été élue que par des renno-rennais (résidents de la ville de Rennes) et n'a jamais fait état de son désir de fusionner Bretagne et Pays-de-la-Loire...l'élection est toute récente qui plus est et le débat sur les régions était déjà ouvert. Son point de vue n'a donc pas de valeur démocratique. Elle ne représente pas les bretons. Les bretons sont représentés par le Conseil Régional de Bretagne et elle n'a pas été élue sur cette orientation à Rennes.
Poignant a été éjecté des municipales à Quimper sans coup férir. Pour précision Quimper a revoté à gauche aux dernières européennes.
Par ailleurs cette carte n'a que pour unique but de faire peur aux bretons (on dirait que la Bretagne est un voisin dangereux vu la défiance ahurissante de cette carte) et d'essayer de les contraindre par la pression psychologique à intérioriser l'inacceptable.
Moi je suis prêt à parier que la région machin Centre-Poitou et son illusion d'optique disparaitra rapidement dans le débat parlementaire. Le gouvernement pouvait facilement redécouper les régions, sans respecter les limites existantes. On voit bien que c'est ridicule de rester focalisé sur les limites des régions actuelles. Même les frontières françaises semblent plus évolutives que celle des régions ! Incroyable.
@ aux nantais qui défendent cette fusion : vous ne semblez pas vous rendre compte que cette fusion entérinerait en réalité à jamais la partition. Les bretons n'en veulent pas en grande majorité. Donc si ils en veulent pas et que cette fusion est imposée, la fracture sera immense.
Il n'existe, et je suis catégorique, aucun militant de la culture bretonne, sympathisant breton qui ne voit dans l'hypothèse d'une fusion BZH/PDL une «chance» pour s'unifier «entre bretons +les autres».
Le Grand-Ouest, c'est aucun statut particulier pour la Bretagne, y compris dans le domaine de la culture. C'est la fin du soutien politique et financier à la culture bretonne (pourquoi des angevins et des sarthois accepteraient-ils de payer pour une signalisation bilingue par exemple?), c'est la fin de la promotion touristique de la Bretagne, sa disparition de la scène internationale au profit d'un «Ouest» qui ne dit rien à l'étranger qui regarde la France de loin.
Renoncer à la région Bretagne est une idée folle défendue par des technocrates à la vue courte. Personne ne peut défendre un tel projet et prétendre défendre les intérêts de la Bretagne en même temps. Les régions du monde qui marchent le mieux sont celles qui sont identifiées à l'international. La Bretagne s'en sortira bien mieux dans la concurrence mondiale avec son nom et son image que mélangée à un espace informe et sans nom.
Personnellement, je prendrai beaucoup de pincettes, de recul car toutes cette opération sent quand même très fortement l'enfumage.
Souvenez-vous les premières cartes dans Challenges avec la Bretagne historique, le Val-de-Loire etc c'était quasi du Bretagne Réunie.
Puis on est passé aux fusions autour de la Bretagne, puis à la fusion Bretagne/PdlL 2 jours avant le «marathon» du lundi où Le Drian aurait défendu vaille que vaille la Bretagne (quitte à présenter sa démission pour la B4) envers et contre tout. Urvoas aussi était passé de l'Assemblée de Bretagne à 5 départements à «vive B4 contre le grand-ouest». On aurait presque fait «ouf»...alors qu'il y a pas de quoi. Statut-quo et démocratie foulée au pied...
Pareil sur les histoires de «droits d'option» des départements, je pense qu'il n'en a jamais été question, c'est de l'enfumage pur et simple. Par contre le gouvernement pouvait très aisément redécouper les régions, et pas juste une seule. La carte de Challenges (une seule région démantelée : PdlL) a servi uniquement au «show» Auxiette, invité comme un chef d'Etat par le duo Hollande-Valls.
Clairement le Parti Socialiste s'est foutu de la gueule des bretons avec grand cynisme, tout en prenant en otage le reste de la France avec car très honnêtement l'immonde région Centre-Ouest ou la Champagne-Picardie donnent juste envie de fuir en courant...nous avons des cyniques incompétents. Le résultat des prochaines élections risque d'être désopilant.
@Jean-Luc Lagadec
Vous donnez l'impression de ne pas avoir l'expérience de la grande ville. Or, Nantes est une ville intermédiaire par sa taille, « un gros bourg » (283.000 habitants malgré tout, avec un centre-ville très concentré. Près du double avec la couronne) ai-je entendu un jour de la part d'un Nantais de longue date. Très souvent, j'ai l'impression que les Nantais de souche surévaluent le poids et la taille de leur ville. Ce n'est qu'une impression, mais elle est tenace et peut-être entretenue par le discours ronflant des élus locaux (l'attractivité, etc…).
Cette réforme territoriale n'a pas été pensée (ou les travaux disponibles depuis des années – par exemple, l'étude Balladur - ont été ignorés, ce qui revient au même) , elle est mal engagée. Ces objectifs sont brouillons : les analystes sérieux s'accordent à déclarer que l'impact financier supposé sera faible, différé dans le temps (attendre 3 à 5 ans) et ne constitue pas la motivation de ce « big-bang ».
Pour tâcler certains commentaires malingres, faisons appel à ce trait de l'humour imperturbable de nos amis britanniques, dont un journal publiait un jour un titre mémorable : « Tempête sur la Manche, le continent est isolé ».
Moi, je ne trouve que la Bretagne soit isolée. Elle est juste à sa place de péninsule, surgie du fond des âges, et plus jeune que jamais Une péninsule amputée hélas.
Na pegen kaer, na pegen yaouank out ma Breizh! Da zaoualagad troet war-zu an dazont!
etbien c'est faux sauf si on veut me dénier cette qualité...., mais je sais qui je suis, où j'habite, je connais bien les mentalités de ce département de loire-Atlantique.
Jusqu'à preuve du contraire on a encore le droit de s'exprimer en dehors de la ligne «officielle».
J'ai rarement lu des positions aussi tranchées que par exemple Le Bars (et c'est tout à son honneur), mais j'ai rarement vu ce genre de positions venant de sympathisants bretons de loire-Atlantique.
Ici c'est 'sauve qui peut'.
Identité en sursis et vacillante.
Pour tout vous dire avant de venir me «perdre à naoned», j'étais dans une phase de réappropriation totale de la langue bretonne, je baignais dans un environnement médiatique assez bretonnant ma foi,
j'écoutais rbg, radio kreiz breiz, RBI car originaire du kreiz breiz on captait tout ça !
la télé le dimanche je vais rien vous apprendre (depuis ça c'est étendu au samedi?)
je militais dans un mouvement bref la totale .
dns OF yavait la page Bretagne etc... France3 Bretagne
je me suis installé en 44, et bien le choc !
plus rien d'officiel même si je ressentais quand meme cette identité bretonne mais souterraine.
plus de télé bretonne, plus de radio bretonne,
plus de journaux avec le mot bretagne , plus de télé locale .
bref àmon insu année après année je me suis «loire-atlanticaisé» (excusez pour le barbarisme), j'ai remisé l'identité dans une défense de la réunification.
j'ai peu à peu perdu le fil de la langue bretonne , bref si on ne fait pas un effort presque artificiel (aller sur internet) ici , on n'a plus de contact quotiden avec la Bretagne.
donc in fine, je suis persuadé qu'une réunification même avec les PDL sera toujours préférable à ça , à cet état de mort programmé de l'identité bretonne de la Loire-Atlantique.
Vous dites tous «yaura pas de budget pour la langue bretonne» , bref vous criez avant d'avoir mal .
«et l'angevin» ? j'ai envie de dire , sila région est plus grande et bien qu'on leur donne ce qu'ils auront besoin (je suis pas sur que les écoles en «angevin» vont fleurir lol)
et le gallo ? et bien les mayennais seront un departement supplementaire car on y parle gallo.
plus sérieusement les craintes principales sont :
1) la langue bretonne
2) perte de possibilité d'autonomie , d'indépendance
il est tout de même curieux de voir un massiot défendre B5 non , ça vous parait pas curieux ?
Je répète que je ne vois pas comment la région «Bretagne Loire» pourrait rayer de la carte des accords Etat /région comme la charte culturelle (basée sur B5) ou l'ofis publik ar brezhoneg (basé lui aussi sur B5).
pourquoi des organismes à cheval sur 2 régions administratives seraient en danger dans une région unique?
Il est tout à fait envisageable de se réunir AVEC CONDITIONS, le Bretagne a fait le buzz , je suis sûr que «la Bretagne vaut bien une messe» et je suis sûr que les PDL seraient prêt à accepter une espece d'autonomie culturelle B5 dans cette région.
Après j'ai bien compris que NON ON N'EN VEUT PAS, donc moi personnellement j'en tire une leçon et je me retire
de la toile sur ce sujet, j'aurai dit ce que j'ai à dire sur divers médias, mais apparemment je suis isolé dans le mouvement breton donc acte.
Je n'ai rien contre la Mayenne et la Vendée, mais ce n'est pas la Bretagne. Il faut des choses claires.
De toute façon, la région Centre veut devenir le Val De Loire et annexer les Pays de Loire :
En tant qu'élu du Loiret, le regroupement d'une région Poitou-Charentes-Centre-Limousin, doit vous interpeller…
Depuis vingt ans, je demande que la région Centre change de nom. Je suis un militant du “Val de Loire” ou de la “Vallée de la Loire”, un territoire de notoriété mondiale sur lequel nous devons nous appuyer. “Centre” n'est pas un terme lisible. Il ne désigne pas un territoire. J'ai rejoint François Bonneau [président de la région Centre, ndlr] en signant avec lui un texte vendredi dernier pour défendre cette perspective du “Val de Loire” et soutenir une extension de notre région vers l'Ouest, pour rejoindre Angers, Saumur et pourquoi pas Nantes. En tout cas, je suis interrogatif sur l'idée d'une région qui irait de Dreux à Brive-la-Gaillarde, des frontières de l'Île-de-France à l'Aquitaine. Quelle unité aurait-elle ? Quelle serait sa lisibilité ?
L'ouest, ce sera Bretagne + Normandie + Val de Loire, + Poitou-charente avec la Vendée.
C'est la seule configuration rationelle. Le reste, c'est n'importe quoi.
La région Centre favorable à une grande région autour du Val de Loire
La région Centre est favorable, dans le cadre de la réforme territoriale annoncée par François Hollande, à une région «Centre Val de Loire», regroupant régions Centre et Pays de Loire, ont fait savoir vendredi ses élus et parlementaires dans un communiqué.
Le président de la région Centre, François Bonneau, s'était déjà exprimé à plusieurs reprises sur la perspective d'une telle fusion avec les Pays de Loire. Il y a quelques jours, il avait cependant estimé que Nantes et la Loire-Atlantique, qui appartiennent actuellement à la région Pays de Loire, avec leurs «problématiques spécifiques maritimes (...), pourraient être rattachés à la Bretagne». Cette hypothèse n'a pas été inclue dans le communiqué, a-t-on expliqué de source proche de la présidence de région, parce que le gouvernement évoque actuellement une fusion entre régions, écartant leur possible découpage.
L'intérêt de la Bretagne réunifié rejoint celui de la future région Val de Loire.
En réunifiant la Bretagne historique, nous ferons également une bonne action en permettant une belle région Val de Loire.
Actuellement le Centre est relié au Poitou !!!! 500 km d'un bout à l'autre !!! Ubuesque
La seule option viable pour la Bretagne est la réunification. Mettez les choses en perspectives, cette réforme est proposée par un gouvernement mourant, dans des institutions mourantes et dans un pays ou la population est en perte de repères politiques.
Cette réforme n'a aucun avenir et la prochaine de tardera pas. Ces derniers mois ont montré au pays entier la fragilité du Frankenstein ligérien, les coûtures ont craqué de partout.
Il faut continuer d'être ferme et rester unis. Les élus n'ont pas encore tous compris mais les choses changent et continueront de changer. Le big bang est encore devant nous
Monsieur vous répéter des sornettes.
Peut-être ne vous en rendez-vous pas compte, mais il y a dans votre présentation une forme de croyance en un homme nouveau affranchi de son histoire, lié à une forme de racisme républicain envers les bretons que vous êtes vous-même.
C'était le principe des Révolutionnaires qui voulaient effacer l'histoire et l'identité des hommes pour créer un citoyen «idéal», selon des critères «normalisés».
Demain, nous commémorons un débarquement de milliers de personnes qui luttaient contre une descendance de cet «idéal»!
Contrairement à ce que vous dites, NANTES a beaucoup perdu de ne plus êtes la 1ère ville de Bretagne.
Nantes (Capitale de Bretagne) devrait être une Barcelone (capitale de Catalogne), une Copenhague (capitale du Danemark), une Cardiff (capitale du pays de Galles), Une Munich (capitale de Bavière)...
Mais Nantes n'est aujourd'hui une simple ville périphérique de Paris, fierté de l'expérimentation parisienne de la métropolisation, aspirateur de l'économie territoriale au profit de banlieues déculturée à «densifier»! ... Hors hexagone, ça ne fait pas rêver!
OUI, Nantes est clairement en train de louper son avenir européen, face à des villes soutenues par une base culturelle forte, identifiée et appréciée!
Et derrière Nantes, c'est la Bretagne, l'Anjou, la Mayenne et la Vendée qui sont en train de louper leur avenir pour le rêve démagogique d'une idéologie du 19ème siècle!
La région Bretagne est en sursis. Le projet est de la fusionner avec les PDL. Mais avec des esprits remontés et dans une circonscription à 4 départements, le vote Troadec va s'amplifier, surtout s'il se rapproche d'un Marc Le Fur.
En Bretagne le vote FN est dû à une crise qui s'amplifie, mais ne se fait pas par une adhésion «idéologique». Il augmente parce qu'il n'y a rien d'autre pour répondre aux inquiétudes fondées d'une population non représentée (comme en Moselle). Conséquence stratégique : ne pas se focaliser sur ce parti peu présent sur le terrain, et porter les coups contre les décideurs du charcutage, quels qu'ils soient (et ils sont connus).
Le vieux rêve français de détruire l'Alsace est enfin réalisé. C'est ce qui attend la Bretagne.
La haute administration française sait ce qu'elle fait et poursuit sa ligne imperturbablement : c'est une idéologie. Déclaration de Vallini : même réflexe que M. Debré en 1972. Depuis, les propos anti-bretons et anti-régions affluent de toute part : Voir le site
le PS a pris une déculottée mais conserve suffisamment de villes et d'influence médiatique. Sa stratégie repose maintenant sur les villes grandes et moyennes qui fournissent le gros de son électorat : fonctionnaires, classe nanties, populations nouvelles venues, pas enracinées ou indifférentes (analyse du nouvel électorat par le 'think-tank' Terra Nova. Il est suicidaire de compter sur le PS. On ne peut compter que sur soi-même.
La ligne générale des élites administratives et intellectuelles françaises est de barrer tout régionisme qui refléterait un peu trop les ancrages ethno-culturels et historiques.
Il y a une logique française, celle du déracinement et de l'incivisme, de la sujétion des populations au modèle abstrait, c'est une culture partagée par tous les milieux qui comptent (quelques dizaines de milliers de personnes au coeur du système).
D'accord avec vous, avec une réserve. Globalement, l'UMP (pensez à M. Juppé, par exemple) est calée sur la même culture politique que le PS. Vous le savez comme moi, globalement, le clivage du jacobinisme s'exerce au niveau des personnalités individuelles (Marc Le Fur, dans l'univers de gauche il y avait Michel Rocard), pas vraiment au niveau des partis de pouvoir (UMP, PS). C'est bien pour cela que la V° pourrait sérieusement tanguer, donner lieu à une V°bis ou à une VI°. Et après tout tant mieux, si cela permet de débloquer ce vieux système rouillé qu'est aujourd'hui la France.
Entendons-nous, il peut y avoir des réalisations intéressantes dans un état centralisé (par exemple : les services internet au citoyen). Mais le rôle de l'Etat n'est pas et ne sera jamais de dire aux gens qui ils sont. L'Etat, en France, veut s'immiscer partout : dans les slips et les culottes, dans les têtes, et maintenant dans les c½urs. Tout ce qu'il faut pour pratiquer la brasse coulée, affaiblir efficacement, et, ultimement, saborder un pays !
On rappellera une chose : pour « se penser » hexagonale (image bizarroïde - un écrou ! - , mais bon, c'est ainsi que ces Messieurs se voient !) la France a besoin de la Bretagne. A l'inverse, pour « se pense », la Bretagne n'a pas besoin de la France. Combien de régions peuvent en dire autant, avec une telle évidence : la Corse, et peut-être l'Alsace ?
Pour autant la Bretagne est arrimée au continent via deux points fixes : Rennes, Nantes. Cela est indestructible. Ici la géographie a servi de support à l'Histoire. Indestructible également. Que les gens aujourd'hui – et j'en suis -, circulent plus facilement n'y change rien.
On dirait d'ailleurs que c'est dans les bureaux ministériels ou administratifs (nous sommes dans la thématique d'une administration tentée par le totalitarisme, ne l'oublions pas) que l'oxygène et les occupants ont le plus de difficulté à circuler !
@X. Rouari
Complément : D'accord avec vous sur la vacuité du FN, qui ne correspond pas à la mentalité de la région (et réciproquement), ainsi que sur le succès spectaculaire (compte tenu contexte) de Christian Troadec / Kristian Troadeg.
Dans certaines communes , il a fait des scores à faire pâlir d'envie l'UMP et le PS. Nous assistons probablement, même tardivement, à la cristallisation d'un électorat qui a enfin compris - mais aussi qui en a pour la première fois l'opportunité - qu'il pouvait (et devait ?), voter breton.
De ce point de vue, la réalité électorale en Bretagne est en train de changer en profondeur. Elle est prête à se mettre à l'heure de l'avenir. Et elle le montre. Bravo ! C'est une excellente nouvelle !
E Breizh e c'hoaverz traoù a-hed ar bloaz !
(En Bretagne, l'événement, c'est toute l'année !)
Salut,
Aux habitants de Bretagne, du 44 et d'ailleurs qui croient encore dans la «nouvelle Frannce» de gôche et qui s'expriment ici, pep hini zo lib, j'ai rin à vous convaincre...
Au pire, je préfère voir mon pays cul-de-jatte que crevé, mes intérêts de breton du 44 importent peu,(navré Michel)et le combat continue.
Aux Bretons, relisez ou ré-écoutez ceci, lien ci-après, ça vaut pour le Brezhoneg et pour tout le reste.
APPEL AUX MILITANTS DU BRETON, PRO-REUNIFICATION OU PAS. (texte et vidéo)
en Français, cliquez sur : Voir le site
e Brezhoneg klikit ouzh : Voir le site
Ce sont des mm2 flottants, utilisables, malléables sans histoires. sans Histoire,quoa!!! Si... Tellement anonymes.
je n'ai aucune illusion comme certains sur les conséquences catastrophiques de l'annexion de la Bretagne par les PDL.
Voici ce qu'un copain vient d'envoyer sur le site PDL :
Ci-joint réponse à la demande de contribution à l'unité des Pays de la Loire (site des PdL):
Messieurs, en tant que Breton, je ne peux pas faire autrement que de vous donner mon opinion sur votre région. Alors que les esprits s'échauffent considérablement au vu de la carte révélée par le gouvernement, il est temps de garder la tête froide. Le projet du gouvernement va échouer, notamment dans sa création d'une monstrueuse région Centre/Limousin/Poitou charente parce que ce gouvernement n'a pas le courage de faire disparaître votre région. La redistribution des cinq départements qui la composent (la Loire Atlantique à la Bretagne, les Maine et Loire, Mayenne et Sarthe au Centre Val de Loire et la Vendée au Poitou Charentes) est la condition sine qua non de la réussite d'une vraie régionalisation. Pourquoi les autres régions accepteraient un redécoupage arbitraire, alors que vous, la région la plus illégitime de France, créee pour casser l'identité bretonne, reste en l'état? Je n'écris pas cela pour vous être désagréable mais parceque c'est le constat objectif que partagent avec moi nombre de mes concitoyens français. Je crois en la France, alors croyez y vous aussi et acceptez l'inévitable.
Une partie du problème vient de ces sarthois, angevins, mayennais. Tant que les Ayrault, Grosvalet et compagnie seront soutenus par ces laquais, vous n'y arriverez pas.
Ils vont essayer de vous avoir à l'usure même si cela doit prendre 10 ans...
Quoi qu'il en soit, le projet de loi sur les nouvelles limites régionales devrait être présenté en conseil des ministres le 18 juin prochain.
Malgré les annonces fermes et quasi définitives du gouvernement sur le principe retenu (fusions simples uniquement), le nombre des régions et leur contour, c'est quand même le parlement qui dispose. Enfin en théorie en tout cas.
Je suppose (j'espère) que de nombreux parlementaires auront à coeur de remettre un peu de bon sens dans cette carte, en s'opposant au gouvernement si nécessaire. À eux de nous montrer que le parlement n'est pas qu'une simple chambre d'enregistrement.
Car il faudra bien évidemment compter sur la force de persuasion du gouvernement ainsi que sur le lobbying (Auxiette l'a clairement indiqué) qui promet d'être intense de la part des nombreux partisans de la fusion des deux régions Bretagne et Pays de la Loire, conseil général de la Loire-Atlantique en tête dorénavant.
Même si nous n'espérons pas cette issue, il faut tout de même se préparer à l'éventualité de la fusion. Ce n'est pas que cela m'enchante, mais il ne faut en effet pas se voiler la face, elle est possible.
Dans l'optique de ne pas alors se voir imposer quoi que ce soit, nous devrons être capables de poser plusieurs conditions. En effet, la région des Pays de la Loire et le gouvernement n'ayant jamais accepté la réunification de la Bretagne, si la fusion se fait, il va falloir qu'ils fassent des concessions.
De mon point de vue, voici les conditions (liste non exhaustive) qui devront être remplies sans négociations possibles (la Bretagne représentant au final les deux-tiers du nouvel ensemble, sa visibilité devra rester exemplaire sans cependant occulter le reste de la région) :
- Le nom de la région devra être Bretagne-xxx et non xxx-Bretagne, si possible en évitant Bretagne-Loire.
- Le siège du conseil régional devra être à Rennes (Nantes n'en a pas besoin pour rayonner sur toute la zone).
- Les logos choisis pour la région et les plaques d'immatriculation devront montrer le caractère breton de la région tout en tenant compte des autres départements. Il devra cependant être possible de pouvoir continuer à utiliser le logo breton actuel sur les plaques des cinq départements bretons.
- Le contour de la cour d'appel de Rennes devra rester inchangé.
- Le projet de loi définissant les contours des nouvelles régions devra reconnaitre que la Bretagne s'étend bien sur cinq départements.
- Le deuxième projet de loi sur les compétences devra reconnaitre que les politiques culturelles et linguistiques bretonnes (entre autres) ne pourront pas être remises en cause et que le principe d'une Assemblée de Bretagne devrait pouvoir être maintenu et être étendu aux quatre départements non bretons de la région.
Si une seule de ces conditions n'est pas acceptée, pas de fusion possible. Comme je l'indiquais plus haut, cela devra être non négociable.
La Bretagne se devra en effet d'avoir des garanties qu'elle continuera à être toujours parfaitement visible et identifiable.
L'objectif premier restant bien évidemment la réunification de la Bretagne. Mais c'est toujours mieux de ne pas être pris de court. ;-)
Il avait un scoop ?? Moi je crois qu'il avait surtout la mine réjouie parce que l'on maintient son joujou ! Les histoires de Poitou-Charentes, ça permet surtout d'éviter toute fusion au contraire...ça effraie les bretons qui n'ont aucun intérêt quelconque et aucune affinité avec Poitou-Charnetes. Mieux vaut encore un rattachement à la Normandie ou à l'Euro-Tunnel.
Pour le moment Poitou-Charentes est avec le Centre et le Limousin, ce qui semble satisfaire à 100 % les élus de la Vienne (tu m'étonnes...) et du Poitou. Les charentais sont mécontents mais bien moins virulents que lorsqu'était évoquée la fusion avec les Pays-dela-Loire, sans doute car le Limousin est de mise et qu'ils auront l'impression d'exister dans un espace super-mou sans grande ville.
Il faut tout de même mesurer l'importance de son geste et le poids que cela a pu avoir sur le président à l'heure où tant d'enjeux militaires et géopolitiques émergent (Ukraine, Mali, Syrie...). La menace d'une démission n'est pas quelque chose de neutre d'autant que Le Drian est en première ligne sur ces dossiers. Mais il faut sauver le soldat Drian car il ne pourra pas brandir la menace de la démission tous les matins et il a besoin de relais sur le plan parlementaire puisque c'est désormais là que va se jouer la bataille du quitte ou double : réunification de la Bretagne ou disparition pure et simple. Aux élus bretons et au peuple breton de faire en sorte que 2014 ne soit pas l'horrible date de fin de mille ans d'histoire, plus encore que 1532...
L'exemple des élus francomtois :
Je vous exprime tout simplement les conséquences logiques d'une fusion Bretagne/PDL moi qui connait un peu le fonctionnement des collectivités territoriales dans la réalité et non dans les théories.
Pour s'ouvrir à l'autre il faut déjà savoir qui on est. Or une fusion Bretagne/PDL c'est ne plus avoir d'identité, se baser sur des flux économiques abstraits pour aller vers l'autre. La Bretagne en tant que territoire peut offrir une vision, une culture et des enfants si je puis dire au monde entier comme elle le fait déjà. Pour exister il faut être quelqu'un. La notion de «Ouest» ne dit absolument rien aux étrangers et encore moins aux investisseurs.
D'autre part, pour exister il faut être soutenu. Je persiste à maintenir qu'un Grand-Ouest ne pourrait pas soutenir la culture bretonne d'une façon aussi efficace qu'une région Bretagne. Pourquoi croyez-vous que les basques réclament un département? Parce qu'ils sont noyés dans l'Aquitaine et les Pyrénées-Atlantique. Il est illusoire de penser que les élus non-bretons financeront de bon coeur la culture et l'enseignement en breton si ils ne se sentent pas concernés! Les difficulté à faire admettre l'existence même des langues régionales en France devrait pourtant vous en convaincre.
Le Grand-Ouest bloque également toute possibilité d'évolution institutionnelle en Bretagne qui sera donc condamnée à demeurer à jamais une partie d'une région comme les autres.
Il n'y a aucun moyen d'exister pour la Bretagne dans un ensemble plus grand. En réalité, nous avons tout à y perdre et rien à y gagner.
«Le Drian soutient le maintien tel quel de la Région Bretagne» : Voir le site
Le Figaro : La Région Bretagne lance une consultation
Black-out de Ouest-France sur les initiatives du Conseil régional de Bretagne. Honteux !!
Le Pays Basque s'en sort mieux au niveau bilinguisme que la Bretagne, pourtant ils sont dans une région beaucoup plus grande que leur territoire .
Vous dites l'image Ouest ne parle pas et je suis d'accord mais pourquoi pas un nom comme «Bretagne Armorique»
Toujours l'argument de la langue bretonne, mais je vous rappelle que la charte culturelle est une convention Région Etat et que les pays de la loire etaient concernés vis à vis de la Loire-Atlantique.
L'ofis publik ar brezhoneg reçoit des subsides de la région «pays de la loire».
Cette fusion sera l'occasion de réclamer des gages de la pérennité , et même d'un renforcement de l'entité culturelle BRETAGNE (à 5) dans cette région Bretagne Vendée Maine Anjou.
Les militants bretons se réclament toujours d'une inventivité, d'une subsidiarité et pourquoi diable au sein de cette région Bretagne Armorique , des structures culturelles n'existeraient pas ?
En belgique il y a la Wallonie mais il y a aussi la strcuture francophone couvrant aussi Bruxelles.
un peu d'inventivité, et surtout un peu de courage ,le pays nantais en vaut la peine :
Le pays nantais veut revenir avec la Bretagne (4).
On ne veut pas rester dans les PDL, et on ne veut surtout pas aller avec le Poitou.
Franchement, vous avez à chaque fois de curieux arguments !!
Vous nous citez en exemple le Pays-Basque français, qui est tout petit et contigu d'un Etat indépendant (mais frontière ouverte), et d'une province autonome où le basque est langue co-officielle avec des médias 100 % en basques qui émettent nuit et jour ... bref : aucun rapport avec la Bretagne.
Puis si l'absence d'entité politique bretonne ne vous pose pas de problème et si les multi-machins régionaux sont merveilleux, alors les Pays-de-la-Loire c'est très bien pour vous, pas besoin de changer.
Je me souviens que vous critiquiez les panneaux bilingues en Morbihan parce que cela faisait une grosse différence avec la situation en presqu'île guérandaise...au lieu de réclamer la même chose en Loire-Atlantique c'est juste ahurissant. En plus complétement à côté de la plaque car c'était une politique départementale, rien à voir avec le découpage régional.
Vous seriez prêt à transformer la Bretagne en Poitou-Charentes ou histoire d'unifier la Bretagne ??
Récemment Bernard Poignant déclarait qu'une région «LOIRE-bretagne» ne posait pas de socui à la culture bretonne...qu'en Vendée ils étaient en Pays-de-la-Loire et ils se sentaient toujours vendéens. Tout d'abord Bernard Poignant compare la Bretagne a un département. Quelle régression. Ensuite la Vendée contrairement à la Bretagne n'a pas de langue, ensuite et surtout la Vendée a un département, des élus vendéens , représentant la Vendée (d'ailleurs la Vendée n'a jamais été autre chose qu'un département) qui mettent justement le paquet sur l'identité vendéenne tout azimuth (au départ c'est juste le nom d'une petite rivière du sud à Fontenay-le-Comte).
Dans une Région Ouest c'est pas 65 % d'élus bretons ou 50 % d'élus bretons : c'est 0 élu breton, 0 budget pour de communication pour la Bretagne, un budget culturel et linguistique famélique voire inexistant , la 5 ème roue du carrosse en matière d'infrastructures, aucune ambition en matière de décentralisation et d'évolutions institutionnelles etc
la fusion b4pdl est la dernière possibilité pour le 44 de ne pas quitter le bateau Bretagne.dans cette région nous retisserons les liens ne vous en déplaise et sachez bien que nos préférences iront vers l' actuelle région Bretagne il n'y aura plus le verrou «interdit pas dans la même région administrative»
il sera possible de faire la réunification dans les FAITS!
mais il serait bon pour cela que la région Bretagne arrete de repousser les PDL sans réfléchir et il serait bon enfin que l' emsav réfléchisse «malin», prendre l' ennemi à son propre piège !
Comment croire à cette affirmation après le mutisme de Jean Yves Le Drian depuis des mois sur la question d'une Bretagne Réunifiée . Seuls les anti-bretons et réunification socialistes se sont exprimés: Poignant, Lebranchu , Le Breton, Tourenne, Samzun,Cuillandre , Johanna Rolland et Appéré Nathalie .... Comment les Breton(ne)s peuvent-ils élire des personnes pareilles qui se moquent de la réalité en Bretagne ??? C'est à dire le désir manifeste d'une Bretagne à 5 départements avec laquelle on crée une Assemblée unique de Bretagne ! Ces politiques devront s'expliquer , la sanction ce sont les urnes et le vote pour ceux qui défendent l'unité de la Bretagne et son avenir ! Une raison de plus pour voter et les faire reculer ou partir ! Betek an trec'h! Tan ban ti ! Les élections régionales sont déjà perdues pour le PS et en Bretagne singulièrement c'est acquis ! Tous à Nantes le samedi 28 Juin 2014 ! Manifestons et contestons cette décision de statu quo ou de fusion Bretagne PDL ! Invitons nos parents , voisins , copains de club , d'assos à venir manifester à Nantes/ Naoned le samedi 28 juin 2014 ! Faisons-nous respecter! Vive la Liberté , vive la démocratie! Osons la rue à Nantes
Pourquoi l'Etat Français qui s'est toujours méfié des bretons décident, dans un jour de bonté de recréer en quelquesorte une principauté homogène à l'Ouest !
C'est bien mal connaître la méfiance absolue de la République envers les Bretons.
Voilà pourquoi, je pense, qu'une fusion Bretagne/Pays de la Loire, sauvera nos intérêts économiques, réunifiera la Bretagne pas à pas, et avec de bonnes intentions nous pourrons avoir une région puissante pour avoir un poids conséquent .
J'ai déjà développé le pourquoi de la réunification à petits pas: plus rien ne nous empêchera de créer toute sorte d'association couvrant B5, en sport les enfants pourront de nouveau se rencontrer au niveau régional parceque pour l'instant nos enfants de ...Herbignac (44) ne rencontrent jamais ceux de Férel (56) malgré qu'ils appartiennent tous à la presquîle de Guérande et que ces communes soient limitrophes . pour l'instant, le gamin d'herbignac pourra être amené si il est doué à aller aux qualif regionales au Mans et celui de férel à Brest.dans ouest on qualifiera le gamin de Férelde Breton et celui d'Herbignac de Ligérien....quelle sinistre blague.
Prenez bien conscience que si la Région Bretagne refuse la fusion avec les Pays de la Loire, nous nantais seront amenés (contraints) à aller vers le Poitou.
c'est ce que je veux éviter de vivre pour moi et nos enfants .
Peut-être aussi que cette nouvelle région évitera la réponse qu'un de mes amis a eu pour son enfant malade lorsqu'il a voulu le faire analyser à Brest :
aller à l'antenne des Pays de la Loire à Angers !
Certes ils y sont allés mais 5 ans après!!! car l'antenne d'Angers était une coquille vide. sans médecin!
Brest après plusieurs demandes de sa part,lui avait conseillé d'aller à Paris. un comble !
Est ce que c'est celà qu'on veut un ostracisme digne de clochemerle ?
Bien au contraire, c'est une priorité et c'est pas dans des Pays de la Loire en plus grand qu'elle s'épanouira à mon avis. 100 % assuré-garantie.
Je me souviens de votre site, peut-être pas vous. Je me suis rappelé cette anecdote sur les panneaux bilingues effectivement, car ça résume souvent vos arguments. En gros vous reprochez à la Région Bretagne de pas avoir la même politique que l'Anjou ou la Mayenne, ou de pas avoir des élus ligériens.
Quel trait culturel commun à cette région de l'Ouest ?? Les vaches, l'Océan, les chouans, les châteaux forts...et basta. Le tout avec des limites orientales totalement artificielles, lointaines.
Par ailleurs je parlais bien dans le cas où la Bretagne devait absolument fusionner avec une autre région en globalité, le moins pire à mon sens est une fusion avec la totalité de la Normandie effectivement. Région qui déjà n'aurait pas vocation à partir dans des fuites en avant incontrôlées car avec l'Ouest, la Loire et la Mer, on peut faire une région de l'Ardèche à Bayonne.
Après il y a des contingences électorales, les présidents socialistes normands pourraient le voir d'un bon oeil vu les dernières élections, moins les élus bretons.
Le 1er port de France c'est Rouen-Le Havre. Le Mont St Michel normand est situé géographiquement dans notre péninsule, c'est un trait d'union internationalement connu...moi les histoires de «Bretagne historique + Marches» où on atterrit au Mans (mais sans Alençon, la ville la plus liée au Mans), dans le Marais poitevin sans y inclure le Cotentin et le Mont Saint-Michel, c'est bizarre.
il y a une autoroute directe entre Rennes et Caen, des côtes partagées, la possibilité de développer de nouveaux axes (par exemple celui reliant la Bretagne à Paris par le Sud normand...c'est géographiquement l'itinéraire direct pour l'Ouest et le Nord-Bretagne) des touristes britanniques nombreux (mutualisation aisée des moyens en communication), des métropoles (Rouen, Rennes, Brest) etc
Normandie-Bretagne (si Caen/Rouen) ou Bretagne-Normandie (si Rennes) personne.
Concernant les verrous dont vous parlez qui sauteraient en cas de fusion B4/PdlL, vous vous faites des illusions. Vous êtes à mon naif là-dessus. Il n'y aurait qu'un seul Conseil Régional certes, mais le maintien de nombreuses sous-structures.
Je retiens surtout, et ceci à mon avis influence l'avis de beaucoup de monde je pense vis à vis des histoires de fusion que les élus de Loire-Atlantique n'ont pas un positionnement bienveillant concernant la Bretagne. La Mayenne semble plus favorable à une Bretagne élargie.
Toute cette affaire ressemble à un gros jeu de dupes.
Les commentaires de Le Drian (les premiers) sont clairs : on peut bien vivre a 4, la preuve ? Il oublie volontairement que l'objectif final qui est enclanché c"est la fusion. Par ailleurs il n'a pas l'intention de faire un clash, il prend acte, un peu léger ! Si par bonheur nous arrivons a faire pencher la balance de notre coté a ce moment la il dira qu'il a toujours combattu pour la réunification ,suivi par sa cour, trop facile !
Quel est, sans fantasmes, le poids réel, actuel, du sentiment d'appartenance breton en Loire-Atlantique ?
- ils ne veulent pas être lié au Poitou ni avec le Centre
- ils ne veulent pas rester dans leur petite région pays de Loire.
Objectivement, nous sommes en position de force :
- Nous avons avec nous la volonté de la majorité des gens, tous les sondages l'indiquent. Un référendum nous serait favorable, et encore plus maintenant avec tout le bruit fait autour de la réforme. Les gens sont informés et seront près à se déplacer pour aller voter.
Et il n'y aura qu'une question, êtes vous pour la réunification, oui ou non ?
- Nous pouvons rester seuls, à B4. C'est la position de Le Drian et c'est celle qui prévaudra, à défaut de B5 (à moins d'un coup de force des députés français, toujours possible, mais dangereux pour la france).
- Le découpage Bretagne + Val de Loire + Vendée-Poitou est le plus logique et le plus naturel, il n'y a que les élus type Oxiette qui s'y opposent.
- Les bonnets rouges n'accepteront jamais la fusion. Et les bonnets rouges est une force avec laquelle il faut compter et faudra compter de plus en plus.
Nous n'avons qu'à attendre que les Pays de Loire se désunissent ou soient désunies. Ils finiront bien par l'être, si nous refusons la fusion. Et nous la refusons catégoriquement. La fusion est une déclaration de guerre à la Bretagne.
Que va devenir le Limousin ?
«La fusion avec les pays de Loire, non seulement aurait permis la réintégration de Nantes dans Notre Pays, mais aurait accru son potentiel économique d'une manière considérable. Il n'est nullement exclu que les départements intégrés dans une Bretagne élargie seraient devenus peu à peu, sinon Bretons, en tous cas d'excellents voisins, heureux de travailler avec nous. Le poids lourd breton eut été, sans aucun doute, le noyau dur de cette région élargie, avec NANTES-LA-BELLE pour capitale, qui fut devenue une véritable puissance européenne, comparable à la Bavière, la Catalogne, l'Ecosse. Notre tort a été au cours de l'histoire de rester recroquevillés sur nous mêmes; cela nous a perdus, pendant que la France poussait ses tentacules, jusqu'à nos portes, puis à faire déferler sur nous ses armées carnassières. Et si ces départements intégrés dans une « Grande Bretagne Armoricaine » avaient renâclé au fil des années, il aurait été possible de les autoriser à reprendre leur liberté, car la Bretagne indépendante ne peut être qu'une démocratie, respectueuse des identités et des langues de ses voisins.
Mais la Loire Atlantique, le département le plus cher à notre coeur, notre Alsace-Lorraine, nous serait restée. Quelle infamie d'avoir osé dire que la réintégration de ce magnifique territoire, breton depuis douze siècles, arraché à la mère patrie sous le régime de Vichy, ferait de la Bretagne reconstituée un pays incohérent !»
extrait de :
Voir le site
«La fusion avec les pays de Loire, non seulement aurait permis la réintégration de Nantes dans Notre Pays, mais aurait accru son potentiel économique d'une manière considérable.»
Il ne s'agirait en aucun cas de REINTEGRATION. Grand-Ouest , pays-de-la-Loire-bretagne = c'est une fusion et une légitimation des Pays-de-la-Loire. L'identité bretonne hors Basse-Bretagne Finsitère n'a aucun avenir là-dedans.
Par ailleurs les propos de L. Mélennec sont grotesques car il s'agit bien de régions françaises tracées de puis Paris sans consultations.
On ne parle pas là d'une Bretagne indépendante qui refuserait l'annexion du Comté de Mayenne ou du Duché du Maine-et-Loire.
Que fait-il par ailleurs du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ?? Les français sont des salauds, sauf si ils rattachent autoritairement la Sarthe à la Bretagne ?
«Il n'est nullement exclu que les départements intégrés dans une Bretagne élargie seraient devenus peu à peu, sinon Bretons, en tous cas d'excellents voisins, heureux de travailler avec nous.»
Pas des voisins si dans la même région. Ils votent aussi les sarthois, vendéens, mayennais.
«Le poids lourd breton eut été, sans aucun doute, le noyau dur de cette région élargie»
Etre favorable au Grand-Ouest c'est de la faiblesse. C'est le degré 0 de la conscience politique bretonne.
«avec NANTES-LA-BELLE pour capitale, qui fut devenue une véritable puissance européenne, comparable à la Bavière, la Catalogne, l'Ecosse. »
L'Ecosse, la Bavière, la Catalogne ne sont pas des régions artificielles ne correspondant à rien. Leu territoire est un leg pluriséculaire, pas un dessin gribouillé au coin d'une table un lundi soir à Paris.
REFERENDUM en REGION BRETAGNE ET EN LOIRE-ATLANTIQUE, c'est la seule chose qu'il faut exiger.
«Notamment le «droit d'option», qui permettrait à certains départements de se rattacher à la région de leur choix, comme le souhaitent certains dirigeants politiques bretons ou occitans, ou ceux de Picardie et d'Auvergne. «Il n'y aura pas de droit d'option. Si on commence à bouger les départements, on ne s'en sort pas», a-t-il insisté la semaine dernière. Pour l'exécutif, il s'agit de renforcer les régions, pas de lancer un vaste mouvement de vente à la découpe.
Sauf que la pression monte de l'intérieur même du gouvernement sur ce fameux «droit d'option». «Le texte va se faire laminer: dans de nombreux départements, le remodelage d'en haut ne passe pas», dit-on ans l'entourage d'un ministre de premier rang. Fusionner les régions «bloc contre bloc, ce n'est pas forcément le meilleur choix», estime de son côté une membre du gouvernement favorable au droit d'option. En petit comité, le chef du gouvernement estime que «les vrais irrédentismes sont dans les départements» et laisse entendre qu'il pourrait y avoir finalement moins que les 14 régions présentées par François Hollande la semaine dernière.»
Le paradoxe de tout cela, c'est que le droit d'option défendu en Bretagne pour la réunification, pourrait bien à mon avis servir concrètement un peu partout, sauf en Bretagne.
Le vrai problème, et là on se cache à mon sens notre petit doigt, c'est que l'écrasante majorité des élus PS et UMP du 44 ne veulent pas entendre parler de réunification bretonne, ne veulent pas que la Bretagne connaisse ce que va connaître la Normandie historique. La Bretagne c'est TABOU chez eux.
Nous avons à faire à des sortes d'élus hauts-normands qui ne jurent que par la Picardie.
Energies renouvelables, politique maritime, Agro-alimentaire, campagnes de promotion à l'international etc le fait qu'elle soient de tailles sensiblement équivalentes faciliteraient les choses et pour le coup géographiquement à l'échelle mondiale le terme de «grande-bretagne armoricaine» serait justifié.
En Aquitaine, Alain Rousset s'est prononcé favorablement à un rattachement des Charentes : Voir le site
A noter : « S'adressant à l'assemblée, réunissant également les membres du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser) aquitain, Alain Rousset a lancé: «Vous aurez noté que les départements des Charentes ont voté à l'unanimité leur souhait d'être rattachés à l'Aquitaine».
Après avoir rappelé le processus lourd et compliqué qui permettrait aux Charentes de faire scission avec le reste de la région, Alain Rousset a appuyé: «Mais une démarche législative pourrait permettre de le modifier. Je suis en train de le faire vérifier par des experts en droit constitutionnel».
Son principal opposant au conseil régional d'Aquitaine, l'UMP Michel Diefenbacher va lui beaucoup plus loin et ouvre en grand les bras à la Charente et sa s½ur maritime: «Il ne faut pas s'interdire d'étudier la condition des départements qui souhaitent nous rejoindre. Si la démarche est légitime, il faut y faire droit sans tarder».»
«Quant à la baisse du nombre de régions à 14 au maximum, »nous avons fait le choix de la simplicité«, a plaidé Manuel Valls, qui a exclu le basculement de départements d'une région à une autre.
Ce point est »une ligne rouge«, soulignait cette semaine une source gouvernementale. »Si on ouvre cette boîte, on ne fait pas la réforme. Ça va entraîner 100 demandes différentes. Et après, ce seront les cantons...« Quant aux fusions proposées de régions, si les parlementaires »veulent changer les mariages, ils font ce qu'ils veulent« du moment qu'on reste entre 12 et 14 (régions), a souligné cette source. »Mon petit doigt me dit qu'Aquitaine et Limousin vont demander à se marier«, mais »les Bretons n'accepteront jamais d'aller avec les Pays de la Loire«, selon cette personne haut placée.»
C'est vraiment une réforme d'affichage technocratique. On a pas eu un tel projet jacobin depuis bien longtemps. Décréter 12 à 14 régions (alors que les régions actuelles sont de tailles et de notoriété très inégales) sans redécoupage ni réflexion, ni consultations c'est vraiment n'importe quoi et indique très clairement un sabordage et un inintérêt/méconnaissance notoire pour les territoires...
Il n'a jamais été question de nous réunifier, pas de place aux doutes. B5 est manipulée pour nous supprimer dans un Grand-Ouest. Il faut toujours avoir cela à l'esprit. Tant qu'un département ne peut pas changer de région de son fait et que la Région Bretagne ne sera pas renforcée (assemblée de Bretagne), cette demande populaire restera extrêmement périlleuse voire dangereuse.
N'oublions pas que cette question des départements et du découpage régional est posée un peu partout en France en ce moment. Les élus bretons ne sont ni seuls, ni les plus concernés par une demande d'élargissement de leur région. Pas très utile de trop s'exposer vu le contexte.