Rappelons que le parlement français a adopté lundi 23 janvier, après le vote du Sénat, la proposition de loi pénalisant la négation du génocide arménien.
C 'est dans ce contexte de lois mémorielles ridicules que le docteur Melennec, bien connu des lecteurs de l'ABP pour son analyse juridique invalidant l'acte d'union de la Bretagne à la France de 1532, à fait parvenir début janvier à l'ambassade turque à Paris une lettre proposant que le parlement d'Ankara vote une loi «reconnaissant le génocide britto-vendéen, et punissant de sanctions sévères la négation de ce génocide».
Si le territoire de l'insurrection de 1793, dit «Vendée militaire», s'étendait surtout en Anjou et sur le Bas-Poitou, il incluait aussi une partie de Bretagne : non seulement le pays de Retz mais aussi une bande au Nord le la Loire allant au delà de Savenay. De plus, un des leaders, François de Charrette, était breton comme d'ailleurs Louis Guérin qui commandait une division de Bretons du Pays de Retz.
Puisque la convention avait déclaré vouloir exterminer les populations et que cette clause definit aujourd'hui le crime de génocide, de plus en plus d'historiens considèrent les guerres de Vendée comme un génocide.
Ils s'appuient en particulier sur le décret du 1er août 1793 voté sur proposition de Barrère de Vieuzac après un discours incendiaire : «Ici, le Comité, d’après votre autorisation, a préparé des mesures qui tendent à exterminer cette race rebelle, à faire disparaître leurs repaires, à incendier leurs forêts, à couper leurs récoltes [..] ». Les textes sont formels. Les ordres militaires et les feuilles de routes sont sans équivoque comme celui du général Grignon, commandant la 2e division de l'armée de l'Ouest : « Je vous donne l’ordre de livrer aux flammes tout ce qui est susceptible d’être brûlé et de passer au fil de l’épée tout ce que vous rencontrerez d’habitants. »
La définition du terme « génocide » établie par le tribunal international de Nuremberg est la suivante : « On appelle crime de génocide la conception ou la réalisation partielle ou totale, ou la complicité dans la conception ou la réalisation de l’extermination d’un groupe humain de type ethnique, racial ou religieux ».
Philippe Argouarch
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FAUX, RESOLUMENT FAUX. Les textes émanant du gouvernement des fous furieux de Paris (Robespierre, en premier lieu), ont DECIDE D\'ANEANTIR ceux qu\'ils dénomment \« des vendéens \», qui sont en fait des bretons de Loire Atlantique et des Vendéens. Les textes retrouvés par SECHER - avec qui j\'entretiens des contacts fréquents - sont ACCABLANTS : il s\'agit d\'assassiner TOUTE LA POPULATION, sans distinction, puis de \«repeupler\» les départements vidés de leur habitants par des populations \«convenables\». IMAGINEZ vous l\'HORREUR ???
S\'agit-il d\'une oeuvre de bienfaisance, comme d\'avoir assassiné CENT millions de victimes sous le régime radieux du communisme ?
De quels \«hystoriens\» parlez vous ? Tout le monde sait que, le pouvoir ayant été accaparé par les communistes dans les sphères universitaires, dans les revues historiques, dans les comités de rédaction, dans les bureaux des congrès et des colloques universitaires, les chaires ont été attribuées - ceci est un certitude - aux héritiers et admirateurs de Lénine, de Staline, de Mao-tse-dong même, (sûrement de POL POT !), et des massacres perpétrés par eux, en défenseurs ardents des droits de l\'homme qu\'ils étaient. Les historiens savants,intègres, honnêtes - dont le remarquable Reynald SECHER - ont été purement simplement ELIMINES de toutes les sphères dans lesquelles ils auraient pu exprimer leur opinion : mais les totalitaristes ne permettent JAMAIS CELA.
\«
ENFIN - pour cette fois seulement -, la définition des notions de crimes contre l\'humanité, à plus forte raison des crimes de génocides - relève, notez-le UNE FOIS POUR TOUTES - non des historiens, exclus par nature de cette sorte de débats, par incompétence, MAIS DE JURISTES, et, convient-il de dire, de JURISTES DE HAUT NIVEAU, spécialisés en DROIT PENAL.
Est-ce clair ? qu\'importe que l\'opinion des \»hystoriens\" d\'obédience choisie et connue à l\'avance soit - sur cet aspect du problème, majoritaire ou minoritaire, là ou lesdits hytoriens n\'ont plus aucune compétence, PARCE QU\'ELLE RELEVE D\'UNE AUTRE DISCIPLINE QUE LA LEUR ?
Capisco ?
Cette définition bienveillante pour les régimes autoritaires qui considèrent la guerre civile comme relevant d'une simple affaire intérieure de maintien de l'ordre, va heureusement évoluer, instruite par l'expérience de l'Espagne de Franco, dès 1949.
(Wikipédia):«Après les Conventions de Genève de 1949,
La guerre d'Espagne notamment avait démontré l'insuffisance des outils juridiques internationaux s'appliquant aux guerres civiles. En 1949, on s'oriente donc, avec les Conventions de Genève, vers une définition objective du concept de guerre civile et des conséquences qui s'y attachent. L'article 3 vise à imposer l'application de garanties humanitaires minimales aux conflits armés non internationaux.
Cet effort a été poursuivi par l'adoption, en 1977, du Protocole additionnel II aux Conventions de Genève, relatif aux conflits armés non internationaux. Le Protocole II a pour objectif l’application des règles principales du droit des conflits armés aux conflits non internationaux, opposant les forces armées d’un État à des groupes d’opposition armés, sans pour autant reconnaître un statut particulier à ces derniers. Il protège les personnes ne participant pas au conflit, interdit les attaques dirigées contre la population civile ou les biens indispensables à sa survie, donne des droits aux détenus en relation avec le conflit et interdit les déplacements forcés de populations5.
Enfin, l'article 8 des statuts de la Cour pénale internationale assimile aux crimes de guerre les violations des règles essentielles de conduite des conflits non internationaux.»
«Il n'y avait pas de volonté du gouvernement révolutionnaire de 1793 de procéder à un génocide», nous affirme Naunnt qui a sans doute mal lu l'article d'ABP.
Non, simplement un décret, des déclarations politiques sans équivoques, des ordres formels donnés aux généraux.
Que «les officiers responsables des massacres ont été jugés très vite après.» comme la junte d'Argentine, Pinochet où les nazis à Nuremberg, ne change rien à l'affaire, des crimes contre l'humanité assimilables à un génocide (qui est à mon sens la définition même des «crimes (de masse) contre l'humanité» perpétrés au nom de la «raison d'Etat») ont bien été commis par la République qui alla jusqu'à tolérer des tanneries de peau humaine à Vannes et près de Rennes.
Et c'est bien le qualificatif récent et actuel de Génocide qu'il convient d'utiliser pour désigner la répression féroce de la République envers la population britto-vendéenne.
Je ne peux que féliciter Le Dr Mélennec pour son initiative concrète et pertinente auprès du parlement turc.
On peut-être ultra minoritaire et avoir raison!!! Je pense d'ailleurs que c'est la plupart du temps le cas!
Un petit effort et vous finirez par réduire tous les génocides, petits et grands, à de petits différents «familiaux, puis à de
de banales »opérations de maintient de l'ordre!
La sauvagerie française contre la chouannerie, à de une banale baston entre amis...
et les décapitations en masse...de «salut publique».
Naunnt, le naute vous ramez petit, sur les bancs de sable de la Lire ...
La loi du 1ER août prévoyait le massacre de toute la population «combattante» et la déportation de tout le reste de la population.
La Loi du 1er octobre amende celle du premier août dans le sens d'un massacre général de TOUTE la population (rebelle, et non rebelle).
De plus, Il existe aux archives nationale une correspondant abondante entre les membres du Comité du Salut public (organe exécutif de la Convention Nationale dirigé par Robespierre) et les généraux de l'armée française, qui vont toute dans le sens d'une extermination de la population.
Pour plus d'infos, lisez le dernier livre de Reynald Secher : La guerre de Vendée - du génocide au mémoricide, édité chez Perrin.
Evidemment, cette sombre page de l'histoire gène beaucoup les souverainistes français, ainsi que l'Etat, car il s'agit du péché originel de la République française, patrie auto-proclamée des Droits de L'homme.
@ Bezin Troc'h : nombre des lecteurs du très droitier Figaro sont eux aussi à droite... dans les terres du Morbihan, de Loire-Atlantique ou de Vendée. Et puis on ne naît pas impunèment à vingt kilomètres de Savenay ou du Loroux-Bottereau, des Lucs ou de Plouharnel.
Bravo et félicitation.
Enfin quelqu'un a réagit!!!
Personnellement, j'étais à 2 doigts de faire parvenir à l'Ambassade de Turquie le livre : «Du génocide au mémoricide!»
D'ailleurs les médias sont devenus prudents. En effet, ils évoques la «pénalisation des génocides reconnus par la France».
Cela laisse clairement entendre que la France refuse de reconnaître certains génocides... Bien oui, les siens!
Ne pas oublier cependant que la Turquie - aux prises avec la langue kurde - avait envoyée , à une époque, une délégation en France pour se renseigner sur la manière dont l'Etat s'y était pris pour combattre si efficacement la langue bretonne sur son terrain d'enracinement. Quel lecteur saura retrouver qui a signalé ce fait, n'est-ce pas Morvan Lebesque? Ou quelqu'un d'autre?
D'autre part, dire que Turreau a été sanctionné est une moquerie, il a été blanchi par la République et laissé tranquille par la Restauration qui envisagea de... le décorer. Carrier a été guillotiné, mais surtout comme partisan de Robespierre. Il s'agissait donc d'un règlement de comptes entre voyous. De plus, au cours de son procès, Carrier insultait ses juges, et les menaçait, ce qui n'est pas une bonne stratégie de défense... Son complice, Goullin, bien plus avisé, bien plus «malin» dans sa défense, a été acquitté...
Cette bande fanatiques rousseauistes ne mérite que honte et condamnation.
La purification de la France est encore à faire. Il faut non seulement condamner les crimes atroces des rousseauistes, mais encore condamner, au nom des droits universels et fondamentaux de l'homme, la doctrine qui a amené une nation civilisée à tant de barbarie. «Il vient l'envie de marcher à quatre pattes après vous avoir lu.» écrivait Voltaire, pour une fois inspiré, à Rousseau. Il ne croyait pas si bien dire, car la doctrine de Rousseau transforme les hommes en bêtes féroces.
Cela étant, c'est bien aussi de vivre le présent en pensant à l'avenir.
Des génocides, il y en a eu, il y en au moment même où j'écris et il y en aura encore bien d'autres... malheureusement !
Toutefois, on ne bâtit pas sur des rancoeurs.
C'est comme si aujourd'hui, on reprochait à la jeunesse allemande née après 1945, les atrocités de la shoa ou le massacre d'Oradour... ça serait un non sens et une aberration !
Qu'un président français fasse promulguer une loi attentant a certaines bonnes relations internationales pour espérer récolter quelques voix au niveau national, ce en vue d'une bien hypothétique réélection... c'est un choix qui lui appartient mais que l'électeur saura sanctionner.
Maintenant, faire reconnaître le génocide britto-vendéen, ne revient pas à la Turquie, mais d'abord aux historiens hexagonaux et à l'éducation nationale française qui serait bien inspirée de le mettre dans ses manuels d'histoire !
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Cette lettre a été adressée à l'ambassade de Turquie au début du mois de janvier, pendant que la dispute avec la France grossissait à vue.
J'ai eu plusieurs contacts avec l'ambassade durant cette période. J'ai suivi les débats du Sénat. L'ambassade y était. C'est avec stupéfaction que j'ai appris cette incroyable sottise, ce vote qui est une nouvelle faute gravissime de la France. A Ankara et en Turquie, les foules étaient dans la rue, le déferlement de la colère à son maximum : c'était le moment opportun - pas un autre - de livrer ma lettre à la presse.
QUEL PARTI DEVONS NOUS TIRER DES EVENEMENTS ? L'homme breton évolue à vue : il prend conscience de ce qu'il est, du peuple auquel il appartient, il assume avec fierté son IDENTITE - dont nous essayions, dans notre enfance, intoxiqués par l'enseignement dont nous étions victimes, de nous débarrasser. Cette époque de la névrose bretonne (voir internet) est MAINTENANT, heureusement, DEPASSEE. Les jeunes ne peuvent comprendre ce que nous avons souffert de cette situation qui nous a été imposée.
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DIFFUSER LA LETTRE A LA TURQUIE, Y JOINDRE L'ARTICLE PUBLIE SUR «LES CRIMES contre l'HUMANITE et les CRIMES DE GENOCIDE perpétrés par la France en Bretagne et en Vendée en 1793-1794» - publiée sur le blog de Louis MELENNEC et sur d'autres sites, en usant du copier-collé.
Prendre conscience des faits est une première étape. Débattre - ce que vous faites en ce moment - est la seconde.
Mais il ne faut pas en rester là.
Cette lettre à la Turquie n'est qu'une nouvelle arme, dont il faut ABSOLUMENT SE SERVIR, en augmentant sa force de frappe.
Comment ? A ce stade, TOUT SIMPLEMENT en adressant le bref et très efficace article de l'ABP (ci-dessus), et l'article cité ci-dessus, à toutes vos connaissances, à tous vos amis, à tous vos ennemis, et aux autres. N'oubliez pas les élus - quels qu'ils soient -, les maires, les conseillers régionaux (qui ne feront RIEN, RIEN, RIEN dans l'immédiat), les journaux (dont les deux qui nous déshonorent, comme étant des ennemis patents de la vérité historique), la presse nationale, etc. J'ai effectué moi-même plusieurs centaines de démarches, mais cela n'est RIEN, sans une adhésion collective à nos idéaux communs, et des actions communes efficaces.
N'OUBLIEZ PAS CECI : vous n'obtiendrez rien de votre classe politique, avant que votre mouvement ait pris de l'ampleur.
L'ARMEE BRETONNE, pacifique, mais ferme dans ses convictions, déterminée à avancer, à IMPOSER LA VERITE, à remporter la victoire, que je considère comme CERTAINE, C'EST VOUS. C'est VOUS qui faites avancer la situation, personne d'autre.
Usez donc des moyens simples à votre disposition, au prix de quelques clics seulement.
LES IDENTITES NATIONALES bafouées au cours des siècles par des pays belliqueux et cruels renaissent parfois, mais à la condition qu'une fraction active de la population s'y mette. Sans celà, pas de salut.
Je répète ce que je dis souvent : nous progressons année après année. Ne laissez passer aucune chance. Cette affaire de Turquie est une opportunité à laquelle je n'osais rêver : profitons de la sottise de nos adversaires : ils nous donnent une arme, FAISONS-EN UNE BOMBE, pour le meilleur de notre avenir.
Louis MELENNEC.
Le peuple français sous l'Ancien Régime était plus libre qu'il ne l'est aujourd'hui. Cela ne veut pas dire qu'il n'y ait pas eu des réformes à entreprendre et que tout était parfait, évidemment.
La CCC violait la liberté de culte. La loi de 1905 est une loi de spoliation.
Et si la guerre de Vendée a été incontestablement horrible, la grande majorité des historiens, français comme étrangers, rejettent le qualificatif de génocide.
Les principaux massacres sont imputables à Turreau et à plusieurs de ses subordonnés, ni le Comité de Salut ni Robespierre n'ont jamais donné l'ordre d'exterminer TOUS les habitants de la Vendée. Le crime dont ils se sont rendus coupables est d'avoir laissé faire.
En réalité les directives républicaines sont d'exterminer les ''Brigands'', c'est-à-dire les insurgés mais R. Secher, (qui devrait se montrer plus serein et moins militant) recourt à un argument simpliste en estimant que par ''Brigand'' on désigne : habitant de la Vendée.
bonne nuit monsieur
Turreau fut même décoré Grand Officier de la légion d'honneur (promotion de l'an 12) et, à la restauration, il reçut la médaille de Saint-Louis. République, empire ou monarchie, la France sait reconnaître et récompenser ses serviteurs zélés quelque soit les crimes commis. Même aujourd'hui, nous savons tous que si certains recoivent la légion d'honneur pour leur mérite, d'autres la recoive uniquement sur la base de services rendus au gouvernement. Services qui n'ont rien à voir avec le mérite, la dignité, et encore moins avec l'honneur.
Mais s\'il y a eu d\'horribles massacres il n\'y a pas eu d\'ordres de nature génocidaire.
Au août, la Convention décrète la destruction de la Vendée, pourtant l\'article 8 mentionne : \'\'Les femmes, les enfants et les vieillards seront conduits dans l\'intérieur; il sera pourvu à leur subsistance et à leur sécurité avec tous les égards dus à leur humanité\'\'.
Turreau lui-même dans ses ordres, donne les instructions suivantes : \'\'Tous les brigands qui seront trouvés les armes à la main, ou convaincus de les avoir prises pour se révolter contre leur patrie, seront passés au fil de la baïonnette. On en agira de même avec les filles, femmes et enfants qui seront dans ce cas.\'\' Mais il ajoute : \'\'Il ne sera fait aucun mal aux hommes, femmes et enfants en qui le général reconnaîtra des sentiments civiques, et qui n\'auront pas participé aux révoltes des brigands de la Vendée\'\'.
Les ordres de Turreau sont plus sévères encore que ceux du Comité et il ordonne bien de terribles massacres mais en aucun cas une extermination générale.
Enfin, les généraux des colonnes infernales ont agis de façon très diverses, certains comme Cordellier, Crouzat ou Grignon ont été extrêmement brutaux et ont exterminés des villages entiers mais d\'autres, comme Haxo, Vimeux, Cambray, Bard... ont agit de manière bien moins violente en évacuant les civils sans faire commettre de massacres.
Le génocide est défini par la législation aujourd'hui comme «le fait, en exécution d'un plan concerté tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux, ou d'un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire, de commettre ou de faire commettre, à l'encontre de membres de ce groupe, l'un des actes suivants :
- atteinte volontaire à la vie ;
- atteinte grave à l'intégrité physique ou psychique ;
- soumission à des conditions d'existence de nature à entraîner la destruction totale ou partielle du groupe ;
- mesures visant à entraver les naissances ;
- transfert forcé d'enfants.»
Déporter les enfants avec «humanité» n'en reste pas moins un génocide. Le décret ordonne que les récoltes seront coupées et confisquées. Il ordonne aussi l'incendie des forêts et genêts dont dépendait la subsistance des pauvres (pâture des communaux).
Et encore... ce n'est que le «décret» du 1er août 1793, qui est moins sévère, paraît-il, que celui du 1er octobre de la même année...
De plus, la volonté d'exterminer des gens uniquement en raison de leurs opinions religieuse est avérée. N'oublions pas les théories de Rousseau dans le Contrat social au sujet de la «religion civile» (lire le chapitre en accès libre sur Internet) sont à même d'encourager ce genre de génocides. Ce chapitre explique également la Constitution civile du clergé.
Le génocide est donc bien dans les textes réglementaires (il faut un plan concerté, il était dans les textes) et c'est pourquoi Turreau a été absout, il n'avait fait qu'obéir aux ordres et même aux ordres de la «loi» rousseauiste. Rousseau était d'ailleurs antisémite (lire son chapitre où il rapporte complaisamment les critiques contre les juifs).
Aucune négociation n'est prévue par les textes de la Convention.
Voir le site Réimpression de l'Ancien Moniteur, Convention nationale
La Républiques se prépare à «fêter» l'anniversaire de la naissance de Rousseau ! Décidément oui, la France doit être purifiée des horreurs idéologiques de la Révolution par l'affirmation solennelle des droits de l'homme, donc du droit à la vie et à la liberté religieuse.
La définition citée est celle du génocide selon le droit français, elle est bien plus large que celle employée par l'ONU car au groupe «national, ethnique, racial ou religieux» (les Vendéens ne rentrent dans aucune de ces catégories), elle ajoute «un groupe déterminé à partir de tout autre critère arbitraire».
Donc à la question de savoir s'il y a eu génocide en Vendée, selon la définition de l'ONU : non, selon la législation française : oui, c'est-à-dire les combattants de l'armée catholique et royale et leurs famille. Cependant la législation française est particulièrement large, trop je pense car n'importe quelle catégorie peut entrer dans la case.
J'aimerai bien savoir par contre, qui a déclaré, que «que les enfants doivent être tués jusque dans le ventre de leur mères», ce n'est pas parce que quelques sous-fifres ont eu des intentions réellement génocidaires qu'il faille attribuer ces intentions à l'ensemble des républicains. Pour qu'il y ait génocide il faut qu'il y ait une organisation et donc des ordres (pour les Indiens, la plupart des morts sont imputables aux maladies et à la famine, bien plus qu'aux massacres).
Voici une BD qui fait l'apologie du génocide vendéen principalement à destination des enfants. Cette caricature des vendéens a été commandée par la municipalité de Palaiseau et son député-maire et financée par les palaisiens
François Lamy est député maire de Palaiseau et a fait partie des commissions d'enquête parlementaire sur le massacre de Srebrenica et sur le génocide au Rwanda. Suite à ce travail, François Lamy a écrit un rapport sur la nécessité d'un contrôle parlementaire sur les opérations extérieures de l'armée française
Voir le site
Il continue son travail en direction des Balkans, région qu’il affectionne et où il séjourne souvent, en tant que Président du Groupe d’amitié France / Bosnie-Herzégovine.
Voir le site
signé: un contribuable de Palaiseau
On trouve des repères très bien fait sur ce site canadiens :
Voir le site
La politique linguistique du français
«En 1831, dans l’une des lettres des préfets des Côtes-du-Nord et du Finistère à M. de Montalivet, ministre de l'Instruction publique, on peut lire lit ce texte sans équivoque dont le discours est plus radicalisé:
[Il faut] par tous les moyens possibles, favoriser l'appauvrissement, la corruption du breton, jusqu'au point où, d'une commune à l'autre, on ne puisse pas s'entendre [...], car alors la nécessité de communication obligera le paysan d'apprendre le français. Il faut absolument détruire le langage breton.
Dès lors, la France commença son véritable «génocide culturel» dans les régions françaises, particulièrement en Bretagne. Cette directive de monsieur Auguste Romieu, sous-préfet de Quimper en 1831, serait considérée au XXIe siècle comme de la pure discrimination:
Multiplions les écoles, créons pour l'amélioration morale de la race humaine quelques unes de ces primes que nous réservons aux chevaux; faisons que le clergé nous seconde en n'accordant la première communion qu'aux seuls enfants qui parleront le français [...].»
Source : Voir le site
Copyright © agencebretagnepresse.com»
Si, il y a eu une volonté d'exterminer les résistants à l'ordre rousseauiste qui étaient ceux qui refusaient la Constitution civile du clergé, c'est-à-dire les catholiques fidèles au Pape et à leur foi. Or les résistants vendéens voulaient la liberté religieuse. C'est pour cela qu'ils se sont révoltés. Car, ils sont restés calmes durant tout le début des événements révolutionnaires.
Le crime de génocide est donc bien constitué.
La preuve du génocide réside également dans l'absence totale de proposition de négociation. Il fallait se soumettre ou être tué.
Je ne suis pas absolument certain que la monarchie soit totalement innocente de rousseauisme. La mode des «bergères» et de la vie pastorale été diffusée par Versailles. Mais surtout, la monarchie avait répandu le rousseauisme, dit-on, lors de la révolution américaine. Qui sème le vent, récolte la tempête. Car elle n'a jamais perpétré, à ma connaissance, au cours de son histoire des crimes de pareille ampleur.
Je reprécise, car mon commentaire n'a pas été publié, que je ne suis pas réactionnaire et que je suis un fils de l'école laïque (dont je ne garde pas un bon souvenir) et que je suis issu d'une famille ultra-libérale proche de l'anarchisme et relativiste en matière de morale.
Le général Dumas eut le mérite de vouloir empêcher les massacres commis à l'initiative de ses soldats, mais il n'a pas risqué sa vie. En août 1794 le contexte politique n'est plus le même la Terreur et les colonnes sont terminées et de nombreuses voix favorables à l'apaisement se font entendre.
Enfin, cette vision du «rousseauisme» est très exagéré, Rousseau était déiste et très loin d'être athée, il écrivit d'ailleurs après avoir dénoncé l'intolérance religieuse : «Mais lorsque je songe qu'il pourrait y avoir une république athée, ou seulement une République qui supporte les athées, qui laisse à chacun la liberté de croire ce qui lui plaît de Dieu ou de l'immortalité de l'âme, je m'effraie encore car je vois cette République courir à la mort, j'entends à la mort des vraies libertés, et je m'écrie alors contre toi : Intolérance d'abord!»
C'est Robespierre qui s'inspirait de Rousseau, mais les principaux auteurs des massacres (Turreau, Carrier...) étaient proches de la faction des «exagérés», menés par Hébert, (et là athées) qui trouvaient Robespierre trop modérés.
Nommé le 17 août 1794 commandant en chef de l'armée de l'Ouest, il y
arrive en septembre et démissionne par dégoût pour les massacres engagés
dans cette région depuis l'année précédente. Brièvement muté à la tête
de l’armée des côtes de l’Ouest, le temps que celle-ci absorbe une
partie de l’armée des côtes de Cherbourg, il est renvoyé chez lui en «
convalescence » après avoir risqué l'échafaud pour avoir ouvertement
désapprouvé la politique menée par la Convention en Vendée, ce qui lui
valut le surnom de « Monsieur de l'Humanité »»
Rousseau aurait pu être catholique bigot, cela ne changerait rien au fait qu'il prône une «religion civile», ce qui est contraire aux droits fondamentaux de l'homme. Donc les croyances de Rousseau me sont juridiquement indifférentes, c'est l'égalité des hommes devant la loi, quelles que soient leur croyances. La tendance totalitaire de Rousseau est malheureusement avérée. Il a donc inspiré les auteurs des textes juridiques. Nous faisons du droit pénal, donc ni de la théologie, ni de la sociologie, ni de la psychologie qui sont des matières voisines, mais nettement distinctes. Et je crains fort que le droit pénal ne condamne les agissements de la Convention, mais pas les auteurs morts depuis longtemps et qui ont droit à la présomption d'innocence. En outre, ne pouvant plus se défendre, ils ont droit à l'oubli, mais la condamnation des faits, des agissements, doit avoir une portée, aujourd'hui, pédagogique. Plus jamais ça ! Liberté, égalité, fraternité !
Selon leur rapport, déposé en septembre 1794, les représentants Hentz et Francastel déclarent refuser toute idée d'amnistie et évoquent comme plan : « le système avancé par les Conventionnels qu'il n'y aurait de moyen de ramener le calme dans ce pays qu'en en faisant sortir tout ce qui n'était pas coupable et acharné, en en exterminant le reste et en le repeuplant le plus tôt possible de républicains66. »
Ça paraît très clair !
«le génocide s’entend de l’un quelconque des actes ci-après commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux», or les habitants de la Vendée n'entrent dans aucune de ces catégories et quand bien même ils ne sont nullement visés par une extermination générale puisque les ordres sont d'évacuer une partie de la population et ils ont souvent été appliqués. Donc selon le droit pénal international il n'y a clairement pas génocide.
Concernant les ordres venus de Paris, je le rappelle, le décret du 1er août édicte que «Les femmes, les enfants et les vieillards seront conduits dans l'intérieur; il sera pourvu à leur subsistance et à leur sécurité avec tous les égards dus à leur humanité» quant à celui du 1er octobre il s'agit juste d'une réorganisation de l'armée. Quant aux ordres d'exterminer les «brigands», cela vise les soldats insurgés et nullement la population.
Le 12 février 1794, Barère se plaint de l'application des ordres : «Le Comité de Salut Public se reposait sur les mesures à prendre à l'intérieur de la Vendée sur l'esprit et le texte des décrets qui ordonnent de détruire et d'incendier les repaires de brigands, et non pas les fermes ni les demeures des bons citoyens. Il espérait surtout que l'Armée de l'Ouest s'occuperait plutôt de détruire le noyau des rebelles que de sacrifier les habitations isolées et les bourgs et villages fidèles, et non dangereux. Mais, lorsque le Comité a voulu vérifier les faits et connaître quelle était l'exécution donnée à ces arrêtés, quel a été son étonnement de voir les forces morcelées dans la Vendée, des rassemblements de rebelles se former de nouveau, se grossir de tous les mécontents que la barbare et exagérée exécution des décrets avait faits de nouveau dans ce pays, qu'il ne fallait que désarmer, repeupler d'habitants fidèles et administrer avec l'énergie républicaine convenablement dirigée»
Donc il n'y a, indiscutablement, aucun ordre de nature génocidaire de la part du Comité de Salut public.
Et même, Turreau dans les textes cités précédemment depuis l'article de wikipedia (d'ailleurs excusez-moi Breizhou mais vous ne sélectionnez que les extraits qui semblent servir vos propos et vous éliminez ceux qui les contredisent), ajoute «il faut expulser de son territoire les Royalistes non armés, les Patriotes tièdes, etc», c'est donc une partie importante de la population qui est épargnée et donc là encore pas d'extermination générale, hors pour qu'il y ait génocide il faut une volonté d'extermination totale.
Concernant Dumas, je ne doute pas de ce qui a été écris précédemment à l'exception du fait qu'il ait risqué l'échafaud, ce dont je n'ai jamais entendu parler. En ce cas pourrai-je savoir qui l'a menacé et quand car il me semple qu'il n'est arrivé dans l'ouest qu'en septembre 1794 ?
Dans le cas du «génocide» des Kmers rouges, il n'y a pas volonté d'extermination totale, mais de ceux qui sont désignés comme «ennemis», exactement comme dans le cas présent. Si on peut parler de «génocide» dans un cas, on peut le faire aussi dans l'autre.
A tord ou a raison, il me semble que vous jouer sur les mots. Qu'une définition soit Massacre de Masse, ou Génocide par le nombre de morts cela ne change pas grand chose, surtout pour les victimes.
Comment définisez-vous le génocide Ukrainien par Staline? Car les russes eux-aussi s'accrochent à rejeter cette définition qui est tout à fait officiel en Ukraine!
Arménie vs Turkie,
URSS vs Ukraine,
France vs Vendée-Bretagne,
Ce qui est surtout condamnable humainement c'est d'avoir dans un passé massacrée des populations entières (crimes de guerre) et d'user dans le présent de tout son pouvoir pour cacher le fait!
Quelque soit la définition, l'état français à un lourd passif, d'autant plus lourd depuis 1789!
Entre massacres, assimilations forcées et vision particulière de la démocratie et des droits de l'homme, peu d'états dans le monde peuvent se vanter d'un tel palmares!
Et c'est justement cet état qui se permet de donner des leçons au monde entier, sous prétexte qu'il est avec l'Allemagne, l'un des piliers de la «stabilité» du continent européen (donc pour l'instant intouchable)!
Il va bien arriver un jour, ou il faudra payer l'ardoise! Car un avenir ne se construit pas sur une telle immoralité!
A partir de février le Comité de salut public, par la voix de Barère, a dénoncé les massacres des civils mais ensuite elle s'en est entièrement remis aux représentants en mission qui ont reçu les pleins pouvoirs. Si par la suite, le Comité est resté longtemps sans intervenir, il a quand même fini par destituer Turreau en mai suite à l'arrivée à Paris d'une délégation de républicains de Vendée, (même si les échecs de ses opérations militaires de Turreau et son incapacité à détruire les derniers groupes armés ont certainement joué un rôle dans sa destitution).
Pour revenir à la Vendée, un génocide c'est pas n'importe quoi et il est normal d'être un minimum rigoureux avec la définition. Le fait que j'explique en quoi la définition de génocide ne peut s'appliquer à la Vendée ne veux pas dire que je minimise l'ampleur des massacres, car c'est incontestablement l'une des guerres les plus horrible de l'histoire de France.
SPERED DIEUB, En fait les population de l'Ouest étaient initialement favorables à la Révolution, mais l'opposition est venue pas étapes. Les paysans ont d'abord été déçu par les mesures économiques, enfin la constitution civile du clergé et la chasses aux prêtres ont provoqué l'hostilité au régime, puis la conscription a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase et a provoqué l'insurrection.
Il est exagéré de parler d'une récupération par la noblesse et le clergé, les nobles étaient plus royalistes que catholiques et les paysans, catholiques d'abord, royaliste ensuite mais ils ne s'en cachaient pas.
L'officier vendéen Lucas-Championnière de l'armée de Charette laisse un témoignage intéressant sur les rapports des royalistes à la religion :
«En même temps qu'on nous suppose livrés à tous les excès de la plus horrible débauche, on nous dit esclaves des prêtres et du fanatisme le plus absurde. Il s'en faut bien encore qu'on ait présumé la vérité dans ce cas-ci comme dans tous les autres.
Les officiers de Belleville, loin d'être conduits par des principes de religion, n'y conformaient guère leur conduite. Le Roi était leur seule divinité, et la mort un sacrifice que, dans les circonstances présentes, on lui devait ainsi qu'à l'Etat. A-t-il manqué à ce dévouement autre chose que le succès pour mériter le nom du plus pur patriotisme ?
Les paysans ne partagèrent point de pareilles opinions ; pieux par habitude, ils pratiquaient avec plaisir les exercices de la religion et se plaignirent quelquefois de l'impiété de ceux qui avaient l'indiscrétion de raisonner devant eux ; mais je n'en vis jamais d'assez aveugles pour ajouter foi à toutes les bêtises qu'on débite sur la facilité de leur croyance. La résurrection des morts au bout de trois jours, les balles de liège mises dans les fusils pour faire croire qu'un corps béni était invulnérable, les bannières portées au combat et des prêtres donnant la bénédiction à chaque pas, sont des bruits qui n'ont faits fortune que parce qu'on s'est habitué à regarder les Vendéens comme une espèce différente des Français.
Les paysans de notre armée, car je ne parle point des autres que je n'ai pas vus, ne tardèrent même pas à railler la conduite de quelques prêtres qui, en effet, ne fut pas toujours exempte de reproches. Un petit nombre de ceux-ci se tint éloigné de nos camps, comme d'un lieu où leur caractère et l'esprit qu'il professe ne leur permettait pas d'exister ; sans doute qu'ils vécurent comme les circonstances le leur permirent, et ne furent point exempts de misère. Quant à ceux qui voulurent nous suivre, les uns se mêlèrent parfois de marcher à la tête, d'autres firent le coup de fusil, et beaucoup cherchèrent à tirer parti de leur situation ; des plaintes en furent portées quelquefois au Général qui fut obligé d'y mettre ordre. Mais j'en connais aussi qui ne firent usage de la confiance que les paysans avaient en eux que pour sauver les prisonniers : on a donc tort de les comprendre dans une seule classe.
M. Charette, en homme sage, n'agitait jamais la dispute de religion et n'y prenait point part ; il assistait toujours à la messe militaire que notre aumônier célébrait le dimanche : il s'y tenait avec décence, et le paysan le voyait encore avec plus de respect»
Pour ceux que ça intéresse, venus de wikipedia voici quelques témoignages intéressants d'officiers vendéens ou chouans sur les émigrés montrant qu'ils n'en pensaient pas vraiment du bien.
L'officier vendéen Pierre-Suzanne de La Championnière, 26 ans, originaire du Pays de Retz, de l'armée de Charette :
«Des émigrés échappés de Quiberon ou débarqués sur d'autres côtes vinrent à Belleville se joindre à nous. Nous ne pûmes sympathiser ensemble ; on avait eu la maladresse de nous annoncer précédemment, dans une proclamation, que des régiments d'officiers étaient formés pour venir nous commander. Cette nouvelle, loin de nous flatter, nous parut ridicule. Nos chefs, qui commandaient depuis deux ans, n'étaient point disposés à céder leur place et nous leur étions pour la plupart trop attachés pour leur préférer des étrangers. Qu'ils fassent ce que nous avons fait, disions-nous, qu'ils travaillent aussi longtemps, qu'ils se montrent au combat et dans les fatigue, alors les plus braves d'eux ou de nous auront les emplois, ou bien qu'ils fassent des corps entre eux et qu'ils marchent séparément ! De plus, l'affaire de Quiberon nous donna mauvaise idée d'eux, surtout après un combat qu'eut la division de Vieillevigne contre un corps de républicains assez nombreux revenant d'escorter un convoi à Montaigu. L'escorte fut battue et nos soldats revinrent avec de belles armes anglaises prises sur les émigrés.
En arrivant, ces Messieurs, loin d'être prévenants envers ceux qui travaillaient à leur préparer les voies depuis deux ans, se montrèrent pour la plupart fiers et dédaigneux. Au lieu de se rapprocher des officiers Vendéens et de leur témoigner de l'admiration, ce qu'ils devaient et par reconnaissance et par politesse, ils firent bande à part et, par un orgueil aussi déplacé, ils firent fructifier les leçons des républicains qui prêchaient par toutes sortes de voies la haine et le mépris de la Noblesse.
Un étranger qui arrivait parmi nous pour obtenir quelque distinction était obligé à la première occasion de faire preuve d'un grand courage, et la valeur consistait à courir sur l'ennemi tête baissée, sous les yeux des plus braves de l'armée ; sans cette épreuve, de quelque qualité qu'on fût, on n'obtenait jamais la crainte ni le respect du soldat. Les vrais militaires se firent bientôt connaître ; malheureusement ils furent presque tous tués dès les premières affaires. Un M. de la Jaille, qui survécut à ceux-ci, malgré la dureté de son caractère, plaisait aux paysans parce que, quoique âgé, il allait à pied et payait de sa personne. Un autre officier, nommé Laporte, éprouva qu'on n'accordait de respect qu'à ceux qui s'étaient fait connaître. Au milieu de la nuit, il se leva pour aller panser son cheval et fut frapper à la porte d'une grange où des soldats étaient endormis ; on lui demanda qui il était : « Ouvrez, leur dit-il, je suis le chevalier de La Porte, chevalier de Saint-Louis. — Eh bien, lui dit quelqu'un, si tu es le chevalier de la Porte, garde la porte ». Furieux d'une telle réponse, il la secoua tellement qu'il l'ouvrit, mais ayant voulu frapper le premier qui se trouva sous sa main, on lui tomba sur le corps il fut battu d'importance. Il fallu du temps pour courir au quartier général chercher des vengeurs et de la lumière, et la grange était vide lorsque tout arriva.
Les divisions qui marchaient les premières au feu avaient aussi l'avantage d'être les mieux traitées, parce qu'en arrivant dans le village où on faisait halte, elles s'emparaient et des logements et de tout ce qui était à leur convenance ; aussi avait-on bien soin dans les marches de ne laisser passer personne en avant outre que ceux qui avaient le droit ou l'habitude d'y être. Lors donc que quelqu'un, à l'approche du coucher, voulait essayer d'entrer aux premiers rangs, on l'accablait de brocards, mais c'était cent fois pis lorsque c'était un émigré. Enfin, on en était venu à se détester comme si on n'avait pas été du même parti. Mais ce qu'il y a de plus surprenant, c'est que M. Charette ne paraissait pas les aimer et il ne refusa point de permissions à ceux qui voulurent se retirer, ce dont plusieurs profitèrent.
M. de Suzannet, depuis son arrivée, se tenait dans un château où l'on disait qu'il faisait bonne chère, tandis que nous manquions de pain le plus souvent ; M. Charette envoya chez lui une compagnie de volontaires avec une permission de tout emporter, ce qui fut bien exécuté. Ce n'était point par prédilection pour ses anciens officiers qu'il en agissait ainsi, car il les traitait durement et ne leur montrait pas grand confiance ; depuis la mort de Guérin, on ne lui connut pas un ami»
Le lieutenant-colonel chouan Toussaint du Breil de Pontbriand, chef de canton dans la division de Vitré, alors âgé de 19 ans. Il est sous les ordres de Puisaye, rival de Cadoudal à la tête de l'armée catholique et royale de Bretagne. Il est également ami et beau-frère d'Aimé Picquet du Boisguy, commandant de l'Ille-et-Vilaine à seulement 19 ans :
«La mésintelligence ne tarda pas s'introduire dans la division : les chefs de canton, les capitaines et tous les officiers nommés avaient gagné leurs grades sur le champ de bataille ; cela n'empêcha pas quelques officiers venus avec M. de Puisaye de blâmer ces choix. Il se trouve partout toujours partout des esprits chagrins et jaloux et des courtisans du pouvoir, quelques-uns parlèrent de l'éducation, des manières rustiques de certains officiers, de la jeunesse des autres, élevés si vite à des grades supérieurs ; d'autres critiquaient les opérations et la manière de faire la guerre. Chalus fut nommé major général de l'état-major de Puisaye et chevalier de Saint-Louis ; il n'y avait que quelques mois qu'il servait dans la division comme lieutenant de Bonteville, on trouva son avancement bien rapide, quoiqu'il fût très bon et très brave officier. Tout cela donna lieu à des discussions et des récriminations très vive.
Une querelle eut lieu pour les logements entre les Chevaliers Catholiques et les soldats d'une compagnie du Centre. Du Boisguy fut obligé d'aller lui-même rétablir l'ordre, il ne fut pas content de la manière dont quelques-uns lui répondirent, et résolut de ne pas conserver cette compagnie dans sa division. Le jour même, il dit à Puisaye qu'il ne voulait pas avoir avec lui des troupes qui méconnûssent son autorité, parce qu'il se verrait, à regret, obligé de faire des exemples sévères. [...]
Le 18 mars 1796, Pontbriand avait indiqué un rassemblement dans la forêt du Pertre. [...] M. Coster de Saint-Victor, bon et brave officier, venait d'être lieutenant de la division de Vitré ; M. Gueffier, autre Émigré, était annoncé comme adjudant ; on parlait de beaucoup d'autres nominations d'Émigrés que Puisaye devait envoyer avec les grades de la divisions. Ces nouvelles causaient certaine rumeur parmi les troupes que commandait La Poule, adjudant du canton de Pontbriand. Toutes les compagnies de ce dernier se trouvèrent au rendez-vous dans la forêt. Il venait d'ordonner de faire l'exercice en attendant Boishamon ; les tambours battaient, et les soldats formaient leurs rangs, lorsque La Poule, qui n'était pas entièrement guéri de la blessure qu'il avait reçu à la tête au bourg de Bais, et qui était un peu pris de vin, aborda Pontbriand, avec un soldat appelé Coignard et un autre de ses partisans lui demandant fort insolemment s'il continuerait à recevoir des Émigrés, et si on était décidé à leur donner les places des officiers qui se battaient depuis si longtemps. Pontbriand lui répondit avec douceur : « La Poule, il n'est pas convenable de m'interroger ainsi. Il n'y a pas un émigré dans ma colonne. On dit que M. de Puisaye en a nommé deux, mais je ne sais encore rien d'officiel. S'il m'en envoie, je serai bien obligé de leur faire un bon accueil. Ainsi calmez-vous ».
La Poule s'emporta alors avec une violence extrême contre les émigrés et dit à Pontbriand « Je veux bien continuer de vous obéir, parce que je vous connais depuis longtemps, mais, s'il nous arrive un seul émigré avec un grade, non-seulement je ne le reconnaîtrai pas, mais encore je le ferai fusiller ou je le fusillerai moi-même. »
La Poule parlait haut au milieu d'un groupe nombreux, qui s'était formé autour de lui et de Pontbriand, c'était un homme très brave, qui avait beaucoup d'influence à Argentré, Étrelles et Le Pertre. Pontbriand, qui l'aimait, cherchait à le calmer et l'assura même qu'il perdrait plutôt sa place que de souffrir qu'un seul Émigré vint prendre celle du dernier officier de ses compagnies. Mais La Poule s'était monté en parlant, rien ne put l'arrêter ; il courut sur la ligne où se rangeait en bataille les compagnies d'Argentré, d'Étrelles et du Pertre et se mit à la haranguer ainsi : « On veut nous faire commander par des Émigrés, je ne le veux pas. Je ne me bats ni pour le roi, ni pour les nobles et tous les braves gens me suivront ». Déjà des cris de « Vive La Poule ! » se faisait entendre dans les rangs de ces compagnies, lorsque Pontbriand, Hubert, Verron, Piquet, Malbrough, le Fareau, Busson, courent environner La Poule. Hubert le saisit violemment par le bras et lui dit avec colère : « Comment, coquin, tu oses dire que tu ne te bats pas pour le roi ! Pour qui te bats-tu donc ? Tu n'est plus qu'un brigand armé pour le désordre et le pillage, qu'un misérable bandit ! ». Tous les soldats sur qui comptait La Poule parurent atterrés par ces paroles. Pendant ce temps, Pontbriand avait couru aux compagnies de Saint-M'Hervé, de La Grande-Erbrée, de La Chapelle-Erbrée, de Bourgon et de la Croixille, et leur parla avec tant d'énergie que le cri unanime de « Vive le Roi ! »retentit dans tous les rangs, et fut répété à l'instant même par les compagnies qui venaient, la plupart des soldats ne sachant de quoi il était question, de crier « Vive La Poule ! ». Un roulement de tambours mit fin à cette déplorable scène»
Merci pour votre réponse.
Votre réponse prouve que la définition est un qualificatif à géométrie variable.
Vos réflexions et visiblement votre connaissance du sujet sont très intéressante.
Mais la recherche de la définition juste ne doit pas occulter ce que vous qualifier de «incontestablement l'une des guerres les plus horrible de l'histoire de France».
Hors, c'est bien de cette occultation qui s'agit.
Car cet occultation améne l'état français à toujours plus de mensonges, de fièreté déplacée sur la scène internationale, d'héritage revendiqué et affirmé (Holland / Sarkozy) alors qu'il s'agit d'HONTE à l'échelle de l'humanité!
La France s'enfonce et les bretons (ennemi traditionnel soit disant de l'intérieur) souffrent!
Une dernière question si vous le voulez bien :
La Bretagne a perdu de manière illégale ses institutions! Je ne connais aucun pays qui ne réagise pas à la perte de ses institutions, hors personnes n'y fait jamais mention.
Personnellement, j'y vois une occultation par le rideau de fumée que serait la soi-disante soumission des bretons aux nobles et au clergé!
Je ne peux donc pas m'imaginer que les bretons aient perdus leur institution sans réagir, que pouvez-vous nous dire là-dessus?
(Je connais de l'Association Bretonne, mais ma question vaut pour la population bretonne et notamment ceux qui ont pris les armes).
Il est vrai qu'à partir de 1789, la Bretagne perd son parlement, mais si dans quelques cahiers de doléances les paysans affirment leur soutien au maintien des libertés bretonnes, force est de constater que cette revendication reste secondaire dans les années qui suivent. Pour les républicains bretons, au nom de l'égalité et de l'union des français, ça fait parti d'une juste suppression des privilèges. Pour les chouans la préoccupation majeure est le maintien de la religion catholique et la suppression de la conscription, le royalisme est secondaire et les revendications bretonnes quasiment inexistantes. De la part de paysans je n'en ai jamais trouvé trace dans les documents écris par eux, souvent ils se disent fiers d'être bretons mais le rétablissement du parlement ne semble pas les préoccuper. Il faut quand même rappeler que le parlement était dominé par les nobles et qu'en 1789 les paysans-chouans soutenaient les revendications du Tiers état et n'étaient pas favorables à cette prépondérance de la noblesse. En effet seuls quelques nobles, anciens de l'Association bretonne de La Rouërie semblent se soucier des libertés bretonnes, je me souviens même de la lettre d'un émigré qui réclamait carrément l'indépendance.
Jusqu'au XXe siècle, il me semble que les principaux partisans des «libertés bretonnes» se trouve essentiellement dans l'aristocratie. Il y eut, je crois, en 1817 un soi-disant complot appelé la «conspiration du bord de l'eau», où des Ultraroyalistes auraient cherchés à faire abdiquer Louis XVIII. Mais les motivations des conjurés divergent selon les journalistes, certains affirment qu'ils voulaient mettre Charles X sur le trône, d'autres qu'ils souhaitaient le rattachement de la Bretagne au Royaume de Grande-Bretagne, selon d'autres encore ils voulaient l'indépendance de la Bretagne par le rétablissement d'un duché. Il s'avéra cependant que ce complot n'avait jamais exister, tout au plus ne s'agissait-il que de quelques propos de salon ayant provoqué la rumeur.
La révolte éclate en mai, au même moment Paris est secouée par une insurrection républicaine, celle qui sera romancée par Victor Hugo dans les Misérables.
Paradoxalement, il y aura même une tentative d'alliance entre légitimistes et républicains, elle n'aboutira pas cependant, les deux révoltes étant rapidement réprimées.
Louis XVIII est mort en 1824, et c'est son frère Charles X, qui est renversé lors la Révolution de Juillet en 1830.
Merci pour la réponse.
Donc en l'occurence, les institutions de la Bretagne (j'utilise le mot actuel, car il n'y avait pas que le Parlement de Bretagne et de loin) n'était pas une préoccupation première, mais elle n'était pas absente.
Si je comprends bien votre analyse, cela dépendait pour beaucoup du niveau de connaissance de l'enjeux, et de la sensibilité des personnes aux autres formes d'agression de la République, comme la question religieuse, l'impôt et la conscription, qui devaient certainement diluer les causalités contre-révolutionnaires.
J'émets aussi l'hypothèse que les bretons ne s'attendaient pas à ce que les promesses progressistes de la Révolution se retournent à terme contre eux d'une manière aussi extrême, jusqu'à à la négation complète de leur identité.
En effet, les rois de France ne s'étaient jamais avancé sur ce terrain!
Pour ce qui est des bien-faits de la Révolution, oui bien sûr. C'est le propre de tout système car par nature rien n'est jamais totalement noir ni blanc!
Mais pour moi qui voyage beaucoup en Europe, je sais que la lutte des Européens contre l'agression Française (la Révolution puis les guerres Napoléoniennes) font souvent l'objet d'un parallèle avec la 2ème GM : L'union des pays libres contre la tyrannie et pour la liberté (seul l'aspect idéologique de la 2ème GM modérant un peu cette perception), une vision éloignée (à l'opposé) de l'image d'épinal que l'école nous enseigne.
Juste pour dire que la perception du bien et du mal, est souvent affaire de perception, chacun retenant l'aspect qu'il souhaite retenir sans que personnes n'ait vraiment ni tord ni raison.
La Révolution française a eu ses bien-faits, mais aussi ces crimes et certains perdures jusqu'à aujourd'hui!
Avec une République qui s'imagine blanchir son passé, en obtenant la disparition des bretons dans son mythe révolutionnaire uniformisé!
Merci encore pour votre réponse!
exixte-t-il une association ou une amicale des dscendants bretons de ce génocide?
Je suis du pays de retz et donc de bretagne et non de vendée bien entendu et j'aimerais savoir si une telle association existe ou si des descendants de ce massacre ont voulu ou veulent en créer une pour aussi etre un groupe de pression.
la bretagne ne retrouvera ses libertés seulement sur les décombres du jacobinisme et surtout pas en espérant une quelconque repentance de ces sinistres individus.
Le monde bouge en faveur des minorités et la france est en train de vivre ses derniers instants dans son organisation actuelle. A ce pays de trouver un nouveau souffle les nations sont comme toutes choses sur cette terre elles sont régies par la meme loi :S'ADAPTER OU DISPARAITRE . la disparition de la france dans sa structure actuelle ne me fera pas de peine tout au contraire.
Si quelqu'un peu répondre a ma question je suis preneur
a bientot
Or, ce qui caractérise la Bretagne, depuis sa naissance, c'est bien de résister à l'assimilation forcée à laquelle cherche à la soumettre sa puissante voisine.
Dire que la france a commis des crimes et à chercher à les cacher, mais que comme tous les autres pays ont fait de même, il n'y a pas à s'en offusque davantage, est un peu court.
Beaucoup de pays démocratiques sont revenues sur leurs crimes, et ont fait des déclarations officielles et prononcer des excuses. La france, pratiquement jamais. Vichy, on disait que ce n'était pas la france. La guerre d'Algérie, que ce n'était pas une guerre, le colonialisme, qu'il avait des aspects positifs, ...
Il n'y a que quand elle est acculée qu'elle admet du bout des lèvres un crime, comme finalement pour les déportations de Juifs.
Sur ce que l'on doit appeler «génocide culturel», faute d'autres mots plus approprié, la france, l'Etat français, n'a toujours pas fait la remise en question qui s'impose. Or, avec la «révolution française» et son idéologie (création d'un «homme nouveau»),(idéologie qui sera le modèle des totalitarismes de gauche), qui fait de la langue française la langue unique autorisée de la «république», c'est un processus d'assimilation, de linguicide et de culturicide qui est mit en route, et qui ne s'est pas encore arrêter. Et c'est un processus qui visait particulièrement le breton :
«Face à la multitude des patois locaux, la monarchie avait fait le choix d'une langue officielle unique qui remplacerait le latin dans tous les actes de la vie publique. Mais cet objectif a également marginalisé les langues régionales, processus qui s'est accéléré avec la « victoire » des Jacobins sur les Girondins en 1793. En effet, ceux-ci érigèrent le français en arme de combat politique, vecteur selon eux de progrès, de liberté et de vertu. Le symbole de cette « francisation » forcée fut la destruction organisée du breton.»
Langues et cultures régionales : en finir avec l'exception française
Voir le site
Louis-Philippe se fait proclamer roi des Français (et non roi de France) par la Chambre des députés. Ce nouveau titre, déjà porté par Louis XVI de 1789 à 1792, est une innovation constitutionnelle liant la nouvelle monarchie populaire au peuple, et non plus au pays, au territoire. Il s'agit donc d'une monarchie contractuelle fondée sur un Pacte entre le roi et les représentants de la nation4. Un autre symbole fort de la nouvelle monarchie, appelée « Monarchie de Juillet », est l’adoption du drapeau tricolore pour remplacer le drapeau blanc de la Restauration. Cette arrivée au pouvoir à la faveur d’un soulèvement populaire vaut à Louis-Philippe l’hostilité des cours européennes et le surnom de « roi des barricades » ou encore « roi bourgeois ».
Elle arrive en Vendée au mois de mai.
Lors des élections du 5 juillet 1831, les légitimistes jouèrent le jeu du combat d'opinion. Ainsi, essais et brochures diffusent leurs thèmes (décentralisation, libertés, suffrage élargi, défense de la religion) et attaquèrent avec violence les autorités en place. En dépit de leur faible nombre, les députés légitimistes, dont Berryer, tentèrent d'infléchir à la chambre le cours des événements.
La duchesse de Berry, qui avait suivi son beau-père le roi Charles X et la cour en exil retourna clandestinement en France en 1832, où elle débarqua dans la nuit du 28 au 29 avril.Elle vécu clandestinement pendant toute la période qu'elle passa en France . Elle tenta de relancer les guerres de Vendée et de rallier la population à sa cause. La mobilisation locale fut assez faible, et l'opération échoua rapidement. La duchesse chercha refuge dans une maison de Nantes mais trahie par Simon Deutz, fut arrêtée le 8 novembre 1832 par la gendarmerie, dirigée par Adolphe Thiers qui, depuis le 11 octobre, venait de remplacer Montalivet au ministère de l'Intérieur.]
DIYARBAKIR, Turquie, 3 février Les forces turques ont abattu vendredi cinq militants séparatistes kurdes qui se cachaient dans une grotte de la province de Batman (sud-est), a-t-on appris de source proche des services de sécurité.
Des négociations secrètes entre Ankara et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont capoté l'an dernier et les combats ont repris de plus belle.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a promis cette semaine qu'il allait «combattre l'organisation terroriste mais négocier avec ses représentants politiques».
L'insurrection kurde a fait plus de 40.000 morts en Turquie depuis vingt-huit ans.
(Jon Hemming, Tangi Salaün
Je trouve pas ca convaincant. Dans la liste des officiers destitués en même temps que Turreau, on trouve deux des officiers les plus connus pour leur modération (le général Bard et l'adjudant général Cortez). Inversement, on trouve dans la liste des officiers maintenus les deux massacreurs les plus dénoncés par les républicains de Vendée: Grignon et Huché. Ce qui invalide à mon avis l'hypothèse d’une destitution de Turreau motivée par unquelconque désir du Comité de Salut Public (CSP) d’arrêter les massacres. Si on veut arrêter les tueries de civils, pourquoi destituer des modérés et maintenir des criminels?
Et si Turreau a vraiment éte destituté pour ces crimes, sa réaffectation immédiate à Belle-Ile (toujours avec le grade de général) est une insulte cinglante du CSP aux populations survivantes.
Je crois aussi que le timing des faits nous indique quelle est la faction politique qui permet l'action de généraux criminels comme Huché et Grignon (»
qui ont masscré des villages entiers" comme l'indique Tan35): Robespierre et sa faction tombent le 28 juillet 1794. Seulement 7 jours plus tard (le 4 août), le général Huché est destitué. Et Grignon sera suspendu dès la mi-août... Je pense que c'est relativement clair.