Le désordre à venir

Communiqué de presse publié le 9/08/14 13:40 dans Economie par Frank Darcel pour Frank Darcel
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La léthargie qui semble avoir envahi l'Hexagone, comme tous les ans à la même période, rend d'autant plus remarquables les mauvais chiffres économiques qui pleuvent sur la France. Entre ses vacances et deux commémorations, le président Hollande n'a pourtant pas pris le temps de commenter ces données récentes.

Il laisse à Fleur Pellerin le soin d'analyser des chiffres du commerce extérieur « moins mauvais que prévus», cependant que la croissance française reste en panne pour le deuxième trimestre (entre 0% et 0,1 %), et que le troisième trimestre s'annonce à peine meilleur.

Sur le front du chômage, le mois de juin a été le huitième mois de hausse consécutif. Quant à la dette, elle approche maintenant de 100% du PIB, ce qui signifie qu'il faudrait détourner une année du PIB de la France pour rembourser cette dette !

Devant un tel tableau, et après que l'Allemagne l'ait renvoyé dans les cordes après ses propositions au sujet de la relance, on dit que le Président Hollande craint une rentrée agitée. Nous pensons à Breizh Europa que, du fait de cet état désastreux de l'économie française, ce sont les années prochaines qui seront agitées. Nous pensons que ce Président n'a pas pris la mesure des bouleversements qui s'annoncent et nous expliquerons pourquoi, notre projet pour la Bretagne sera publié vers la fin de l'année, les intérêts des Bretonnes et des Bretons ne peuvent plus être gérés par un État aussi dispendieux, autant sujet aux pressions des lobbys, aussi aveugle et peu réactif face aux évolutions du monde réel.

Caroline Ollivro, présidente de Breizh Europa


Vos commentaires :
Emilie Le Berre
Jeudi 14 novembre 2024
Oui, le désordre (le mot est faible) est à venir. La croissance ne reviendra pas, ce n'est pas par ideologie, simplement la nature n'est pas dupe.

La dette ne sera jamais remboursée, pour cela il faudrait de la croissance.
Si vous empruntez, mettons à 1%, et votre croissance est à 0,1% vous ne payez pas votre dette et les intérêts continuent de grimper.

Il est fort possible qu'ils aillent directement se servir sur les comptes des épargnants (cf Chypre), une loi dans ce sens est récemment passée.

Que ce soit les dirigeants ou la masse, il y a un déni de voir la réalité. Tôt ou tard la nature remet les pendules à l'heure, quand cela arrive, pas de sentiment, pas d'idéologie. Ça veut dire une baisse du niveau de vie pour tout le monde, sauf pour une très petite minorité.
Les classes moyennes sont en train de s'effondrer, outre les taxes, le travail en miettes qui leur est demandé n'a plus de sens.
L'agroalimentaire subit les premiers effets, le mode de producton et le travail dans ce secteur sont devenus fous. C'est en train de se généraliser dans les autres secteurs.
On ne peut plus entretenir les acquis des années 50, 7% de croissance à l'époque avec un taux à 0%.

J'ai une nouvelle à vous annoncer, fonctionnaires, bientôt vous ne serez plus payés, parce qu'il n'y aura plus de secteur productif pour générer de la richesse réelle.


PIERRE CAMARET
Jeudi 14 novembre 2024
Un etat dispendieux ... quelle belle expression canadienne .
Je dirai un Etat incompentent , qui ne connait meme pas en arithmetique , les 4 operations .
Mon impression , comme ils ne controlent plus rien , leur politique economique est de foncer tout droit , avec l'espoir( HOLLANDE) , que les choses s'arrangeront, toutes seules, nous sommes dans le creux de la courbe , mais cela ne peut pas durer .. un cycle .
Alors en attendant on amuse la galerie , et le Bon Peuple ecoute : la France propose son aide au MO, Hollande rappelle Poutine a la moderation et puis la Reforme Territoriale : Non a la difference , non au commutarisme qui risquent de mettre la Republique Une et Indivisible , en danger .Moi President Francois le Normal , je suis la avec mon fidele serviteur VALLS pour garder les valeurs de la Republique . Ah! mais .... Francois vous avez 60 ans , vous etes fatigue .... a la Retraite .. vous aurez le temps pour vous detendre .

Lukaz Seznec
Jeudi 14 novembre 2024
D'où la nécessité d'une indépendance et non pas d'une autonomie qui en France serait dans le meilleur des cas culturelle. Fiscalement parlant, la mauvaise gestion quasi généralisée et le mammouth territorial perdureraient et continueraient de priver la Bretagne de son destin au sens où nous l'entendons tous. Décider au pays, consiste bien à maîtriser ses dépenses et ses recettes.
A Galon.

SPERED DIEUB
Jeudi 14 novembre 2024
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