Dans son édition du 7 janvier, le quotidien Le Télégramme parlait de 250.000 euros pour l'étude et le lancement de la marque BRETAGNE. Par contre la Gazette des Communes du 27 janvier parle de 450.000 euros.
« La démarche a nécessité un investissement de l'ordre de 450.000 euros (études et lancement). Accompagnée par le cabinet de marketing territorial “Comanaging”, dirigé par Joël Gayet, elle est coordonnée par l'Agence économique de Bretagne, sous la houlette d'Anne Miriel », écrit la Gazette. (voir le site) ’une-marque-de-territoire-a-ses-couleurs/ .
ABP a contacté une conseillère régionale qui a déclaré que la somme est plus proche de 450.000 euros si on inclut l'étude faite en 2009 sur la perception des Bretons de leur région. Il s'agit d'une première étude faite par le CRT (Comité Régional du Tourisme) sur la perception de la Bretagne en France, en Irlande et en Grande-Bretagne.
Il y a eu ensuite une deuxième étude plus ciblée menée par le Conseil Régional, le CRT et l'Agence économique de Bretagne. C'est celle faite par Comanaging à Paris.
Comanaging affirme avoir consulté 4.700 personnes pour son étude. « Au total, l'étude a généré une mobilisation active de plus de 4.700 personnes : mobilisation de plus d'une centaine d'experts ou acteurs-clés du territoire, ayant des connaissances reconnues dans plus de 70 domaines d'expertises distincts (historiens, géographes, sociologues, conteurs, photographes, conservateurs…) ». (voir le site)
Le design a fait l'objet d'un autre appel d'offre résultant en un contrat de 250 000 euros (selon notre source au Conseil Régional), remporté par une agence de Lyon Communiquez (voir le site) . Le logo a été désigné par Xavier Mercier.
Certes les logos peuvent être chers, mais certains font remarquer que choisir le noir et blanc était une évidence. Quant à l'effet «moderne» réalisé en enlevant les barres verticales du E pour rappeler le Gwenn ha du : rien de nouveau, la NASA il y a 50 ans avait déjà eu l'idée d'enlever les barres des A pour en faire des têtes de fusées en quelque sorte (et augmenter la verticalité).
[[Produit en Bretagne]] a découvert il y a quelques années que la langue bretonne était porteuse, d'où ses campagnes d'affichages dans le métro de Paris avec du breton (voir notre article). Les Parisiens répondaient positivement, presque plus que les Bretons eux-mêmes. Du coup, Youena Barron a décliné une marque Br=izh (voir le site) . Il est à noter, toutefois, qu'une autre étude faite par Produit en Bretagne a montré qu'à l'international, c'est le nom Bretagne qui est connu, pas Breizh. Si le BE en haut à droite, qui rappelle un peu trop la Belgique – il est vrai en voie de disparition – avait été un simple BZH, tout le monde aurait sans doute été content.
(voir le site) de la marque Bretagne.
(voir le site) du lancement (vidéo Tébéo).
(voir le site) du sondage du Télégramme.
Philippe Argouarch
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