Le centralisme fonctionne moins bien à La Réunion

Interview publié le 8/08/11 23:27 dans Politique par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin
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Sur le continent, il existe des classes bilingues mais très peu de familles utilisent la langue régionale de l'école entre les murs de la maison. Sur l'île de La Réunion, il y a très peu de classes bilingues alors que la loi est la même pour tous, qu'un CAPES de créole a été créé lors de l'arrivée de Mitterrand au pouvoir en 1981. Mais la pratique du créole à la maison est très courante (difficile à évaluer, près de 90 % selon Danyel Waro) et les enfants sont donc bilingues, même si le français reste dans la tête de beaucoup la «langue de la réussite».

Danyel Waro raconte dans ce long interview (qui vous sera livré par petits bouts) son trajet de militant, poète, et chanteur de renommée internationale.

Ce dimanche d'août à l'Espace Marine du festival interceltique, il a «mis le feu» et le «maloya» redécouvert par lui et une poignée de militants pour la langue créole est aujourd'hui un moyen de chanter la lutte d'un peuple qui est sorti de l'esclavage mais qui doit encore lutter contre des chaînes qui l'empêchent de parler sa langue à la télévision, à l'école. Les Réunionnais parlent leur langue mais ne la lisent et ne l'écrivent que trop peu.


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