Le Breton Jérôme Kerviel a été condamné, ce matin, à cinq ans de prison, dont trois ferme, et au remboursement à la Société Générale de 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts. Le tribunal correctionnel de Paris a jugé coupable l'ex-trader coupable ce matin pour trois délits : « abus de confiance, intrusion frauduleuse de données dans un système informatique, faux et usage de faux ». Il est considéré comme l'unique responsable alors que la banque a été complètement dédouanée.
Après trois mois de délibéré, le tribunal correctionnel de Paris a rendu un verdict sans concessions dans le procès de l'ex-trader de la Société Générale, poursuivi pour une perte record de près de 5 milliards d'euros début 2008. Dès 10 h, le président Dominique Pauthe a lu pendant près d'une heure des extraits de l'argumentaire du tribunal. Il a jugé le Breton coupable des trois délits « abus de confiance », « intrusion frauduleuse de données dans un système informatique » et « faux et usage de faux ».
Le TGI a écarté un à un tous les arguments de la défense : « Il a agi de manière délibérée en dehors de son mandat de trader », « La Société Générale n'a pas eu connaissance des activités frauduleuses de Jérôme Kerviel ». Me Olivier Metzner, l'avocat de l'ancien trader, a annoncé son intention de faire appel.
Jérôme Kerviel avait été jugé du 8 au 25 juin 2010 (voir notre article). « Tout est exagéré dans ce procès : les sommes en jeu, les déclarations des plaignants de la Société Générale meurtrier, criminel, terroriste etc.. Même le procureur semble avoir une dent contre Kerviel », confiait à ABP en juin dernier le Bigouden Reun Koupa à l'origine d'un création de soutien à Jérôme Kerviel, natif de Pont l'Abbé (voir notre article).
■Une cour d'assises, composée d'un jury populaire, peut, elle, apprécier et juger, avec le regard et l'esprit critique de chacun de nous.
Une cour d'assise aurait-elle prononcé un jugement autre?
Il faudra que la France explique comment elle peut prescrire des crimes de sang d'un côté, et réclamer de l'autre 5 milliards un jeune homme seul face un géant de la finance...
Alors que les derniers des Mohicans anonnent à tous vents comme un mantra, les mots devenus creux de «valeurs de la république»,et «vivre ensemble» les contradictions entre le discours et la réalité, les dites valeurs et le cortège quotidien des injustices, sont sur le point d'amener une implosion que plus personne ne pourra contrôler ou même tempérer.
Supposons que tous les chefs d’accusation soient avérés. La belle affaire, si, comme on nous l’annonce…l’économie mondiale a failli sombrer ! C’est le minimum, pour une grande entreprise de se prémunir contre les types de comportement aptes à mettre en danger sa propre survie. Quand à l’économie mondiale, si elle est réellement à la merci des écarts d’un seul individu, il y a de quoi trembler. Car alors, cela veut dire que l’affaire de la SG est pire, d’une certaine façon, que les événements du 11 septembre...
Vu du côté grand public, l’on a de plus en plus le sentiment que, décidément, le système actuel n’est pas viable. Car il y aura toujours un lampiste quelque part…
Pa soñjan ez eus bet ur c’houlzad ma oa awalc’h ober gant un dornad gweneien !
Quand je pense qu’il fut une époque où suffisait une poignée de piécettes!
Supposons que tous les chefs d’accusation soient avérés. La belle affaire, si, comme on nous l’annonce…l’économie mondiale a failli sombrer ! C’est le minimum, pour une grande entreprise de se prémunir contre les types de comportement aptes à mettre en danger sa propre survie. Quand à l’économie mondiale, si elle est réellement à la merci des écarts d’un seul individu, il y a de quoi trembler. Car alors, cela veut dire que l’affaire de la banque incriminée est pire, d’une certaine façon, que les événements du 11 septembre...
Vu du côté grand public, l’on a de plus en plus le sentiment que, décidément, le système actuel n’est pas viable. Car il y aura toujours un lampiste quelque part…
Pa soñjan ez eus bet ur c’houlzad ma oa awalc’h ober gant un dornad gweneien !
Quand je pense qu’il fut une époque où suffisait une poignée de piécettes!