Lancement de Pays Unis, la nouvelle fédération régionaliste et nationaliste

Communiqué de presse publié le 16/01/22 10:18 dans Politique par Joannic Martin pour Joannic Martin
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Ce samedi 15 janvier 2022, les représentants de cinq formations régionalistes et nationalistes de l’hexagone se sont réunis à Paris pour acter officiellement le lancement de la plateforme « Pays Unis » en vue de participer ensemble aux prochaines législatives en juin 2022.

Les cinq membres fondateurs de cette fédération sont :

– Bastír Occitanie

– Le Parti Lorrain

– Le Parti Breton

– Prouvencio Nacioun

– Le Parti National Basque

La délégation du Parti Breton (Mathieu Guihard, Sébastien Girard et Joannic Martin) a pu rencontrer les autres acteurs de Pays Unis sur le temps du repas.

Entre 14h et 15h, les différentes organisations se sont accordées sur les statuts durant l’Assemblée Générale Constitutive.

Enfin, après la signature et la conférence de presse, s’est tenue l’élection du premier bureau de Pays Unis.

Une journée riche en échanges qui pose une base solide pour l’avenir.


Vos commentaires :
jakez Lhéritier de St Nazer de Bretagne
Vendredi 15 novembre 2024
Avec le drapeau européen en fond :excellent zr belle première étape.
UNIS DANS LA DIVERSITE;
Continuer à s'allier avec d'autres organisations européennes.
Je suis fédéraliste,autonomiste de «gauche» ,pas indépendantiste, mais solidaire de la démarche pour briser le carcan hexagonal français.

Alter Écho & Ego machin
Vendredi 15 novembre 2024
En somme rien puisse déranger un plouc parisien! C'est la voie royale......

Dan
Vendredi 15 novembre 2024
Bravo
Et un collectif en Vendée
Voir le site
« Ils veulent une grande Vendée qui englobe Cholet, les Mauges, le Bocage Bressuirais et la Gâtine »
« création du mouvement «Vendée Indépendante» qui milite pour la création de la Collectivité Autonome de Vendée (la C.A.V). »
 « Politiquement, ça va du centre gauche au centre droit. »
Ils visent aussi le sud Loire sans Nantes mais pas de quoi sauter au plafond tout se fera démocratiquement. Première action : peser sur les présidentielles
« On a commencé à interpeller les candidats. On aimerait que ce sujet s’invite à l’élection présidentielle pour que chaque région puisse se redécouper selon la volonté des habitants. »

Kervegon
Vendredi 15 novembre 2024
«Ils visent aussi le sud Loire sans Nantes».
Bro Raez, bro Breizh !

Jacques
Vendredi 15 novembre 2024
Le «Sud Loire», c'est Bretagne

Sacrés Bretons, pour apparaître «ouvert» est est immédiatement disposé à remettre la Bretagne en cause...


Michel Bernard
Vendredi 15 novembre 2024
Le Pays de Retz et le Pays du Loroux jusqu 'a Clisson font partie de la Bretagne historique,il faut rappeler a ce collectif que la Grande Vendée dont il parle etait une zone de guerre civile ou chaque seigneur combattant s 'etait decoupe un fief ,chassait les républicains qui se refugiaient a Nantes pour le sud loire ,et détestait ses partenaires,ils ont d 'ailleurs tous perdu ,on ne construit pas un pays sur de tels évènements et avec des hommes d 'Ancien Régime.respectons ces insurgés et leurs morts mais soyons realistes .

Killian Le Tréguer
Vendredi 15 novembre 2024
Dans les faits, concrètement, leur «action» pourrait éventuellement jouer en faveur d'un rattachement des Deux-Sèvres (except peut être Niort plutôt tournée vers La Rochelle) à la région des Pays de la Loire.

Heol
Vendredi 15 novembre 2024
Bro Raez, bro Breizh peut être, cependant le collectif a le mérite de lancer la question encore peu d'actualité en France metropolitaine (mise à part en Bretagne et en Alsace) du découpage territorial. Ce sujet même si les français ne s'en rendent pas compte est d'une importance cruciale et vu les horreurs perpétrées a ce sujet par les jacobins au pouvoir, les dites régions devraient en effet être redécoupées complètement et selon la volonté des habitants. Et en parallèle supprimer les préfets (la fonction pas les personnes :-D) et définir le pouvoir des régions adaptés à leur situation propre pour en finir avec l'uniformisme bureaucratique décérébré. Évidemment c'est un chantier pharaonique, mais bon revenir sur 60 ans de désastre administratif c'est compliqué.

Sebgi35
Vendredi 15 novembre 2024
Notre union se situe dans le cadre européen même si ce n'est pas l'Europe en tant que tel qui va sortir la Bretagne de ses problèmes. Tous les mouvements sont pro européen et d'autant plus l'EAJ PNB.

Dan
Vendredi 15 novembre 2024
A Michel Bernard,
Le collectif en question justifie surtout son projet par son attachement à un modèle de vie particulier, sans grande métropole. Il souhaite l'autonomie. Similitudes donc avec le Parti Breton.
Par ailleurs on ne peut pas laisser sans précision votre intervention.
Vraisemblablement, les « Vendéens » avaient le sentiment d'une cause juste... Le général Bonchamps dit en partant «  nos châteaux, nos fermes seront brûlés mais allons-y »
- Il y a eu un laisser faire de la Convention qui était gouvernement instable. Laisser penser que les républicains de l'époque sont défendables : ce n'est pas crédible. La guerre de Vendée en 1793 s'est donc déroulée en Vendée, Bretagne Sud-Loire et dans une partie de l'Anjou et des Deux Sèvres. Les peuples de ces contrées, ainsi que certains nobles campagnards étaient, au départ, favorables à la Révolution. Mais devant leurs libertés bafouées, les injustices (conscription des paysans et artisans, pas des fonctionnaires) Ce fut la révolte des jeunes.
Soulèvements aussi ailleurs en France : la Terreur s'installa.
A Nantes, des personnalités indépendantes, incontestables, se sont levées pour dénoncer les atrocités constatées. En particulier l'oncle de René-Théophile Laënnec, tous deux médecins natifs de Quimper, qui est monté à Paris afin de témoigner près de la Convention, des crimes de Carrier. Quant à la Vendée....80% de la population avait disparu : massacrée ou ayant fui.
- Rectification importante : En Vendée militaire, avant la guerre, pas d'hostilité franche, en général, entre le peuple et les nobles. C'est le peuple qui est allé chercher les nobles. Ces derniers ayant reçu une formation militaire..
Parmi les généraux : Cathelineau était un artisan - angevin - Cadoudal, fils de paysans du Morbihan et général chouan qui a rejoint un temps Bonchamps, général angevin, et sa réputée compagnie bretonne
Les généraux, ne s'entendaient pas toujours sur les décisions à prendre. C'est ce qui transparaît. Pas facile cependant quand on est jeunes, responsables d' une armée de paysans à pied, mal vêtus, armés de fourches, et sans aucune formation militaire.

Penn Kaled
Vendredi 15 novembre 2024
Dan
Cette période révolutionnaire est complexe et paradoxale .Cadoudal reflète un peu l'évolution de la situation lui qui était lors de la journée des bricoles à Rennes contre des aristocrates est devenu par la suite le grand chef de la chouannerie ,il s'est toujours méfié dirigeants nobles de cette contre révolution .La Bretagne en a été au départ le laboratoire de cette révolution annoncée un peu plus de cent ans auparavant par la révolte des bonnets rouges ,dirigée à la fois contre le pouvoir royal français et l'aristocratie locale nombre de châteaux ont été brulés .La répression effroyable qui a suivie avec la complicité de l'aristocratie et une partie du clergé breton , n'a eu rien à envier aux exactions commises par les troupes républicaines en Vendée .Cependant dans tous les conflits surtout les guérillas il y a des massacres provoqués par les différents protagonistes ,ils sont également le fait de voyous qui profitent de la situation . Ce qui explique que en basse Bretagne les chouans étaient craint par une partie de la population .C'était plus facile pour certains d'entre eux de s'en prendre aux innocents que de s'attaquer aux troupes républicaines , c'est un peu comparable à ce qui s'est passé lors d'un conflit plus récent ...Le ver a été inoculé dans le fruit dès 1532 , lors de la charte qui favorisant une aristocratie pour l'acheter au détriment du peuple , dans ce sens la disparition de Landais a été dramatique .Cette aristocratie refusant de siéger aux états généraux en 1789 porte une grande responsabilité sur la suite des évènements et l'abolition de l'autonomie bretonne car elle a confondu ses privilèges avec les liberté bretonnes .Malgré toutes leurs compétences et leurs recherches les historiens issus de cette classe n'ont pas pu avoir un oeil objectif à ce niveau De Laborderie n'était pas très à l'aise sur l'attitude des paysans envers le clergé et les nobles quand il a abordé la révolte des bonnets rouges .

Dan
Vendredi 15 novembre 2024
Ceci dit belle avancée pour le parti breton.
Oui des révoltes en Bretagne Nord ont devancé celles du Sud Loire.
Une des particularités du sud Loire est que les révoltés avaient une sorte de dévotion pour leurs chefs qu'ils avaient, il est vrai, choisis - Craignant l'avenir ces derniers se sont faits prier avant de s'engager. Ils ne se sont aucunement imposés !
On sait que Charette né près d'Ancenis en L-A s'était caché sous son lit pour éviter les paysans du marais breton venus le chercher. Ces derniers l'ont cependant fait sortir... Sa devise :  « Combattu : souvent. Battu : parfois. Abattu : jamais. ».
Référence à la situation conflictuelle à laquelle le parti breton a dû faire face avec l'Udb ?.
Les généraux vendéens avaient la foi et la classe même dans les situations difficiles. C'est en partie pour cela - et aussi bien sûr pour le courage de tous les combattants vendéens qu'ils ont fait l'admiration de Napoléon, d' Alexandre Soljenitsyne et d'autres. Des héros modestes sur le terrain et non pas des «seigneurs» comme le souligne M Bernard qui visiblement soutient la Terreur.

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