Le nouveau festival «Sous les paupières des femmes» avait invité ce dimanche Eli Flory, agrégée et auteure de «La barbe d'Olympe de Gouges et autres objets de scandale»
Assise tranquillement sur son tabouret de bar, la jeune conférencière, très à l'aise, commence à définir le terme de «scandaleuse». Qui l'est le plus : Nabilla ou Marie Curie ? Comment définir une femme scandaleuse ? Une femme libre, qui accomplit son destin en toute liberté ?
Elle cite George Sand, Brigitte Bardot, Olympe de Gouges... et parmi elles s'étend plus longuement sur le cas de Marie Curie, polonaise, juive et scientifique qui a été salie, calomniée alors qu'elle a obtenu deux prix Nobels.
C'est pour leur rendre hommage et aussi appeler à mieux les connaître que la conférencière a écrit son livre. À la dernière question posée : «laquelle avez vous envie de nous décrire pour la conclusion?», elle répond : «Le MLF. Parce que sans elles, nous n'en serions pas là, sans leur créativité (il y a pire que le soldat inconnu, il y a la femme du soldat inconnu), sans leurs nombreuses initiatives, la cause des femmes n'aurait pas avancé. Elles sont injustement moquées. Nous leur devons beaucoup.»
■