(voir le site) du communiqué de l'Élysée publié ce soir vers 21 h. La nouvelle carte avec seulement quelques fusions de régions comme la réunification de la Normandie ou la fusion des régions Alsace et Lorraine ou Languedoc avec la région Midi-Pyrénées, laisse intactes les régions Bretagne et Pays-de-la-Loire.
Ni Ayrault, qui voulait une fusion Pays-de-la-Loire avec la région Bretagne, ni Auxiette et Ségolène Royal, qui voulaient une fusion des Pays-de-la-Loire avec le Poitou-Charentes, ni Le Drian et Pierrick Massiot, qui demandaient la rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne et la disparition des Pays-de-la-Loire, n'ont été écoutés. Le peuple n'a bien sûr pas été consulté non plus. François Hollande a choisi le statu quo en ce qui concerne les régions de l'Ouest de la France.
Les militants de la réunification de la Bretagne historique, qui militent depuis 50 ans, sont consternés. La création d'une région Centre de 13 départements en bordure des Pays-de-la-Loire, regroupant Limousin, Poitou-Charentes et Centre, semble avoir été inventée uniquement pour empêcher la possibilité d'un éclatement des Pays-de-la-Loire avec la réunification de la Loire-Atlantique à la région Bretagne...
Les autres départements iraient où ? Tout semble avoir été fait pour n'encourager que la fusion entre Pays-de-la-Loire et la région Bretagne, comme le voudrait Jean-Marc Ayrault. Dans son interview sur BFM-TV et RMC, Manuel Valls a déclaré que le fil conducteur était «d'éviter de recréer les provinces de l'ancien régime». C'est pourtant bien ce qui a été fait avec les deux Normandies réunifiées - mais le gouvernement comme le président de la République n'en sont certainement pas à une contradiction de plus. Les Bretons l'auront bien compris, le gouvernement veut des régions fortes mais certainement pas une Bretagne forte.
Une loi-cadre sera toutefois soumise au Parlement et un débat aura lieu dès juillet, d'abord au Sénat. Les élections régionales sont reportées à octobre 2015. La suppression des Conseils généraux n'aura lieu qu'en 2020.
Réformer les territoires pour réformer la France
Depuis deux siècles, la République a cherché à concilier l’unité de l’Etat, avec l’exercice le plus libre possible de la démocratie locale.
Mais il a fallu attendre les grandes lois de décentralisation de 1982 sous la Présidence de François Mitterrand, pour élargir les responsabilités des communes et des départements, et faire des régions des collectivités locales à part entière.
Puis sous la présidence de Jacques Chirac, la République décentralisée a été consacrée dans la Constitution. C’était aussi une façon de reconnaître que nos territoires et les élus qui les représentent, ont incontestablement contribué depuis trente ans à la modernisation du pays et à l’amélioration de la vie quotidienne des Français. Le temps est venu de donner une forme nouvelle à cette ambition. Parce que notre organisation territoriale a vieilli et que les strates se sont accumulées. Parce que les moyens de communication, les mutations économiques, les modes de vie ont effacé les limites administratives. Parce que nous devons répondre aux inquiétudes des citoyens qui vivent à l’écart des centres les plus dynamiques et qui redoutent d’être délaissés par l’Etat en milieu rural comme dans les quartiers populaires.
Le temps est donc venu de simplifier et clarifier pour que chacun sache qui décide, qui finance et à partir de quelles ressources. Le temps est venu d’offrir une meilleure qualité de service et de moins solliciter le contribuable tout en assurant la solidarité financière entre collectivités selon leur niveau de richesse.
La réforme que j’ai demandée au Premier ministre et au Gouvernement de mettre en œuvre, en y associant toutes les familles politiques, est majeure. Il s’agit de transformer pour plusieurs décennies l’architecture territoriale de la République.
Au plus près des habitants, la commune est l’institution à laquelle chaque Français est le plus attaché. C’est dans ce cadre que se pratiquent chaque jour la solidarité et la citoyenneté. Elle doit demeurer « une petite République dans la grande ». La spécificité de notre pays, c’est de compter 36.700 communes.
L’ensemble du territoire national est aujourd’hui couvert par des intercommunalités. Mais elles sont de taille différente et avec des moyens trop faibles pour porter des projets.
Ce processus d’intégration doit se poursuivre et s’amplifier. C’est le sens de la réforme proposée. Les intercommunalités changeront d’échelle. Chacune d’entre elles devra regrouper au moins 20.000 habitants à partir du 1er janvier 2017, contre 5.000 aujourd’hui. Des adaptations seront prévues pour les zones de montagne et les territoires faiblement peuplés.
L’intercommunalité deviendra donc, dans le respect de l’identité communale, la structure de proximité et d’efficacité de l’action locale. Il faudra en tenir compte pour lui donner le moment venu toute sa légitimité démocratique. Comme il en a été décidé pour les 13 métropoles et le Grand Paris qui ont été créés par la loi du 27 janvier 2014.
Les régions, quant à elles, se sont imposées comme des acteurs majeurs de l’aménagement du territoire. Mais elles sont à l’étroit dans des espaces qui sont hérités de découpages administratifs remontant au milieu des années soixante. Leurs ressources ne correspondent plus à leurs compétences, qui elles-mêmes ne sont plus adaptées au développement de l’économie locale.
Pour les renforcer, je propose donc de ramener leur nombre de 22 à 14. Elles seront ainsi de taille européenne et capables de bâtir des stratégies territoriales. Une carte a été définie. Elle prend en compte les volontés de coopération qui ont été déjà engagées par les élus, dont je veux saluer le sens de l'intérêt général. Elle sera soumise au débat parlementaire. Mais il faut aller vite car il ne nous est pas permis de tergiverser sur un sujet aussi important pour l’avenir du pays.
Demain, ces grandes régions auront davantage de responsabilités. Elles seront la seule collectivité compétente pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d’emploi, pour intervenir en matière de transports, des trains régionaux aux bus en passant par les routes, les aéroports et les ports. Elles géreront les lycées et les collèges. Elles auront en charge l’aménagement et les grandes infrastructures.
Pour remplir leur rôle, elles disposeront de moyens financiers propres et dynamiques. Et elles seront gérées par des assemblées de taille raisonnable. Ce qui veut dire moins d’élus.
Dans ce nouveau contexte, le conseil général devra à terme disparaître. La création de grandes régions, et le renforcement des intercommunalités absorberont une large part de ses attributions. Mais cette décision doit être mise en œuvre de façon progressive car le conseil général joue un rôle essentiel dans la solidarité de proximité et la gestion des prestations aux personnes les plus fragiles. Et il ne peut être question de remettre en cause ces politiques. Pas davantage les personnels dévoués qui continueront à les mettre en oeuvre. Du temps est nécessaire et de la souplesse est indispensable. Une large initiative sera laissée aux élus pour assurer cette transition. Certaines métropoles pourront reprendre les attributions des conseils généraux et toutes les expérimentations seront encouragées et facilitées.
L’objectif doit être une révision constitutionnelle prévoyant la suppression du conseil général en 2020. Je veux croire qu'une majorité politique nette se dessinera en faveur de ce projet et que s’y associeront les élus qui, dans l'opposition aujourd’hui, souhaitent eux aussi l’aboutissement de cette réforme. D’ici là, les élections pour le conseil départemental seront fixées le même jour que celles pour les futures grandes régions à l’automne 2015. Avec le mode de scrutin qui a été voté par la loi du 17 mai 2013.
Le département en tant que cadre d’action publique restera une circonscription de référence essentielle pour l'Etat, autour des préfets et de l’administration déconcentrée avec les missions qui sont attendues de lui : garantir le respect de la loi et protéger les citoyens en leur permettant d’avoir accès aux services publics où qu’ils se trouvent. Mais il devra renoncer à exercer les compétences reconnues aux collectivités.
Cette grande réforme s’inscrit dans la volonté de moderniser notre pays et de le rendre plus fort. Elle est tournée vers les citoyens car il s’agit de simplifier notre vie publique, de rendre plus efficace nos collectivités et de limiter le recours à l’impôt. Elle repose sur les valeurs qui doivent nous rassembler : le souci constant de la démocratie, de la solidarité et de l’efficacité. Et c’est pourquoi j’appelle tous les citoyens et, en particulier, tous les élus locaux qui par leur engagement quotidien font vivre les institutions de la République, à s’associer à sa réussite.
Philippe Argouarch
■Mikhaïl Bakounine
Rien que ça mesdames, messieurs, nous les Bretons sommes donc des gens hyper dangereux.
Poitiers ?? Niort qui sait ? Châteauroux ? Argenton-sur-Creuse ?
Ils vont être heureux les habitants de cette région quand on leur supprimera leurs départements...ils ont intérêts à se barrer vite en courant pour aller vivre ailleurs. Un hopital tous les 300 kilomètres, c'est l'euro-modernité techno-franchouillarde, la classe.
Quel nom d'ailleurs pour cette région ? Centre-Ouest ? Poitou-Centre-Limousin-Charentes ? Gloubi-Boulga ?
Effrayant, effarant...
Concernant les Pays-de-la-Loire, je note quand même le décalage entre les réactions suite à l'annonce par Auxiette d'une fusion Pays-de-la-Loire/Poitou-Charentes où ça couinait de partout chez les élus PS/Verts du 44, et cette annonce de statut-quo PdlL où l'en entend plus personne.
Pour moi c'est incompréhensible...ils sont contre une Bretagne réunifiée, qu'est-ce que ça changeait fondamentalement pour eux une fusion Pays-de-la-Loire/Poitou-Charentes ?? Ils aiment pas La Rochelle ? C'est pourtant les mêmes qui nous vantent une région Ouest-Atlantique de Brest à Angoulême, un Grand-Ouest, je n'y comprends plus rien. En plus le Poitou vote plus à gauche que la Mayenne ou la Vendée.
Pour la Bretagne nous obtiendrons rien de mieux que la Région B4 tant que les minorités nationales ne seront pas reconnues et que la démocratie locale n'existera pas. Elle est pas plus ridicule que la Normandie réunifiée. Le Télégramme part ce matin en campagne pour la fusion avec les PdlL en indiquant que la Bretagne n'est plus que 10 ème (sur 14) en terme de population et PIB...quelle mauvaise foi. Ils oublient juste de dire, c'est que nombre de régions devant sont bien souvent de véritables déserts pauvres sans identité, sans capacité à agir politiquement (les 3 régions du centre assemblés étaient complétement passives). Il faut bien se rendre à l'évidence, faire partie de la même région administrative que Nantes, quel que soit le découpage ne rendra pas le Finistère ou les Côtes d'Armor, ou l'Ille-et-Vilaine plus prospères...ça c'est de l'enfumage pur et simple.
«Nos anciens se plaignaient souvent que la Bretagne manquait d'investissements, qu'elle était la mal aimée, et qu'elle voyait ses enfants quitter le pays.
Est ce honorer leur mémoire que de ruiner un projet de 40 ans porteur de développement»
ça c'était l'époque où la Région Bretagne n'existait pas politiquement. C'était l'époque, où il y avait une seule région : la France. C'est la décentralisation qui permet le développement, pas l'inverse. La réforme territoriale et les mégas-régions du gouvernement, c'est non seulement une insulte à la Démocratie et au bon sens, aux intérêts des territoires, mais c'est surtout de la recentralisation.
On a vu le résultat des politiques de métropolisation et de centralsiation par le passé au XIXème-début XXème : Paris a littéralement explosé démographiquement au détriment du reste.
Donc oui, l'existence d'une Région Bretagne, imparfaite dans son périmètre il est vrai, est salutaire. Avec plus de pouvoirs et des habitants qui se reconnaissent en elle, elle serait plus forte pour défendre ses intérêts. Elle serait plus forte avec Nantes sans doute, uniquement si les nantais se reconnaissent majoritairement dans la Bretagne bien entendu.
Les coopérations variées sont bien entendues tout à fait souhaitables et nécessaires avec la Normandie ou les Pays-de-la-Loire, mais ces coopération sont malheureusement parasitées par cette question du découpage et les provocations anti-démocratiques d'un Jacques Auxiette. Rien ne devrait empêcher les habitants du 44 de se prononcer sur leur choix régional...rien ne justifie cela.
Par ailleurs ces vélleités de faire disparaitre la Bretagne chez certains sont à mon avis très nuisibles pour les relations interrégionales. Agir contre la volonté démocratique des citoyens, c'est nuisible sur le long terme
La réunification s'obtiendra par la base, pas par le haut.
«Regrettant que la fusion n'ait pas abouti entre Pays de la Loire et Bretagne, Philippe Grosvalet considère en tout cas que le débat sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne pour en restaurer les contours historiques « n'a plus lieu d'être. Il estime que, dans le redécoupage des régions, « la partie n'est pas terminée » et continuera à ½uvrer pour le rapprochement des Pays de la Loire et de la Bretagne.»
ça risque de durer très très longtemps cette affaire !! Le positionnement des élus du 44 est kafkaien.
Auxiette n'aime pas les bretons, est provocateur mais me parait quelque part moins tordu, plus rationnel. Il voulait garder intact son jou-jou et fusionner avec tous ses voisins, except Basse-Normandie, ce qui peut se comprendre aisément.
Les élus du 44 disent «non non pas de Nantes en Bretagne» puis ensuite veulent à tout prix fusionner leur région avec la Bretagne et rien d'autre.
c'est un positionnement qui mérite psychanalyse. Tout comme le Grand-Ouest dont ils parlent à longueur de journées pour crier au loup quand on propose d'associer Pays-de-la-Loire avec le Poitou-Charentes...
Vous vous foutez des Bretons ou quoi?? Je crois que vous êtes un démagogue masqué. Vous dîtes :
«Nous avions une chance de réunir la Bretagne et de la voir agrandie de nos amis ligériens (mot tabou!!!!). Une grande région respectueuse de chaque identité et fraternelle. Dynamique et solidaire. Ouverte à l'est et à l'Ouest, au Nord et au Sud.»
Non mais vous n'avez peur de rien!! Voyez vous une assemblée de Breizh Pdl où la majorité n'est pas bretonne voter des budgets pour la langue, la culture l'audiovisuel en breton? Franchement vous vous foutez de nous ou peut-être nous prenez vous pour des C..
Déjà Ayrault le triste sir a suggéré qu'en cas de dilution de Breizh avec PdL il faudrait supprimer les émissions en breton sur une future télé ouistiti.
Enlevez votre masque mon cher monsieur «Auxiette» ou «Ayrault» ou «Fillon» .
Ils sont tous malheureux de ne pas avoir pu faire la fusion Bretagne- Pdl et ils ont trouvé les coupables ...
Voir le site
"En revanche, pas question, selon lui, que des départements soient rattachés à d'autres régions que celle dans laquelle ils sont actuellement : « Il n'y aura pas de droit d'option pour les départements. On ne touche pas aux blocs. Si on commence à bouger les départements, on ne s'en sort pas. »
C'est moi où j'ai la très désagréable impression d'un scénario rédigé depuis un moment pour nous faire avaler n'importe quoi ??
Ces pseudos-fuites dans la presse (Challenges, JDD), la fuite d'Auxiette hier ? Cette immense région immonde du Centre-Ouest version néo-PdlL du XXIème siècle ? Qui sera fusionné avec dans 50 ans ?
Ayrault a mis son grain de sel au dernier moment pour que les Pays de la Loire ne soient fusionnés avec personne.
Avec une région Pays de la Loire finalement inchangée et encadrée par les seules Normandie (5 départements) et méga région Centre-Limousin-Poitou-Charentes (13 départements), où iraient les quatre départements 49, 53, 72 et 85 ?
Du coup comment faire ?
La seule solution est-elle que les parlementaires modifient la carte contre l'avis du gouvernement ? Et là ce n'est pas gagné du tout quand on voit comment le parlement n'est souvent traité que comme une chambre d'enregistrement.
@ Jean-François ZURAW (9e commentaire), effectivement c'est le démographe Hervé Le Bras qui a parlé de la réunification comme menace pour l'unité de la France sur la vidéo intitulée « Interactiv' Hervé Le Bras et André Vallini » à 9mn05 (le sujet sur la Bretagne commence à 8mn13). Cependant, ce dernier n'est pas à une contradiction près : entre 12mn12 à 12mn27…
Pour André Vallini, quant à lui, embarrassé sur le sujet et cherchant à l'éluder comme il peut (contrairement à Hervé Le Bras qui semble prendre un grand plaisir à s'y exprimer) : « La Bretagne c'est compliqué » à 10mn57.
Hervé Le Bras _ qui dit tout haut ce que d'autres pensent tout bas_ a-t-il conscience que ce dénie de démocratie et d'éthique qui prolongent le PROCESSUS ETHNOCIDAIRE dont nous sommes les victimes, nous, bretonnes et bretons des cinq départements*, va produire exactement le contraire que ce qu'il veut éviter ? Une Menace non plus fantasmatique mais une menace REELLE. (*Sans oublier ceux de la diaspora).
Cette non-réforme territoriale concernant la Bretagne, pour réparer son inique amputation, est une véritable Déclaration de Guerre de la part des représentants de l'Etat français (alors que 2014 marque le 500e anniversaire de la mort d'Anne de Bretagne, faut-il le rappeler). Elle a cependant le mérite _ une fois n'est pas coutume _ d'être claire et franche. Les représentants de l'Etat français nous avaient habitués à plus de subtilités…
Lors de la manifestation pour la réunification du mois d'avril, le défilé était relativement calme, « bon enfant » (même si j'ai trouvé l'abus du slogan « Naoned e Breizh » un peu stupide, dans une ville ou la majorité des gens ne comprennent pas un mot de breton. Passons), sûr que nous étions de la légitimité de notre revendication et du nombre, sûr que nous étions du DEVOIR DE REPARATION HISTORIQUE de l'Etat français à notre égard.
En claire : une enième manifestation bretonne pacifique.
Résultat : rien, zéro, l'immobilisme comme « d'hab' ».
Trop naïfs encore une fois ?
La dernière espérons-le.
Combien de manifestations pacifiques chacun d'entre-nous avons-nous fait ces dernières années et pour quels résultats ?
Je m'interroge.
Quel contexte préalable à permis en 1977, l'adoption de la Chartre culturelle de Bretagne ? Quel contexte préalable à permis en 1982, l'adoption des lois du 2 mars et 30 juillet donnant un statut particulier à la Corse et l'élection de la première Assemblée de Corse élue au suffrage universel direct le 8 août ?
Quel contexte préalable à permis en 1988 pour la Nouvelle-Calédonie, la signature des Accords de Matignon, le 26 juin 1988 ? Etc.
Des rapports de forces certainement plus détonant et impétueux que plusieurs dizaines de manifestations populaires pacifiques, minorées ou purement et simplement ignorés, non pas simplement par les politiciens au pouvoir mais aussi par leurs relais : les médias hexagonaux et régionaux (encore récemment à Nantes).
Ce n'est pas une invitation à la violence, mais juste un constat.
L'Etat français ne prend en considération qu'un certain type de rapport de force.
Je pense que plus nous serons timorés, plus ils seront agressifs et déterminés pour nous affaiblir définitivement pour nous imposer leur découpage territoriale : une fusion avec la région bidon PdL.
Une Bretagne à cinq départements deviendrait, alors, « plus » difficile à obtenir.
Ils le savent, et c'est la stratégie qu'ils ont choisi.
État des lieux :
La Ve République de l'Etat français est à bout de souffle.
Ce gouvernement croule sous des défis quasi insurmontables à résoudre de toutes parts.
Le gouvernement fait une réforme territoriale d'une importance capitale pour l'ensemble de la population de l'hexagonie avec une précipitation d'un amateurisme sans précédent sous la Ve .
Le parti socialiste fait les scores aux dernières élections, les plus minables de toute son histoire.
Sur cette réforme territoriale, il n'a pas de meilleure idée que de répondre négativement à la population de la région dont l'attente était la plus forte concernant celle-ci et qui vote, encore, dans une proportion importante, pour lui.
Brillantissime.
Un mépris pour notre revendication légitime vieille de plusieurs dizaines d'années et un dénie de démocratie d'une arrogance sans précédent.
Un suicide politique aussi. Pourquoi ? Pour faire plaisir à des barons locaux qui caressent l'espoir d'être réélus et par peur d'une Bretagne forte et réunie.
Étant donné l'état économique de l'hexagonie et l'importance de l'enjeu, cet hara-kiri / seppuku politique par le gouvernement socialiste (cela fait-il parti de la stratégie ?) en vaut-il la peine ?
Ce gouvernement pyromane marche sur des breizh et il le sait. Mais cela est plus fort que lui. Cela fait parti de lui, de sa logique, de son conditionnement, sa « programmation »…
Forcément, il y a un côté « schizophrénique » à faire une réforme territoriale lorsqu'on est psychiquement de structure jacobine comme d'autres sont névrotiques.
Maintenant que la Déclaration de Guerre est actée, il faut organiser la Résistance.
Il faut montrer à cet Etat français que le décret Pétain-Darlan n°2727 du 30 juin 1941, incarné dans sa forme actuel par la région Pays de Loire, ne sera jamais accepté.
Notre mur des Lamentation à nous, il est au Château des Ducs de Bretagne, symbole de notre souveraineté passée, de notre capitale historique et de notre aspiration présente et future à vivre dans une Bretagne réunifiée, ni amputée, ni diluée.
Il faut montrer à cet Etat français que LES BRETONS NE RENONCERONT JAMAIS.
JAMAIS.
« (…) La manière dont une société [ou un État : Ndl] traite ses minoritaires, quels qu'ils soient, est symptomatique de l'état de santé de sa démocratie. »
Élie Barnavi, ambassadeur d'Israël en France de 2000 à 2002, 2007.
« Je crois encore à une chose : quand notre action est fondée sur de bons principes, nous sommes autorisés à faire preuve d'une certaine dose d'agressivité. »
Holy Rock Johnson, Lakota Oglala (Sioux), Ancien respecté et historien tribal. [Chapman Serle, « Nous Le Peuple _ Un voyage à travers l'Amérique Indienne », Éditions Albin Michel, Collection Terre Indienne, 2004, p. 54].
Un nouveau pays celtique nait en Grande Bretagne KERNOW . Un pays Celtique meurt au Pays des Magouilles (FRance ).
Exact, c'est bien Hervé Le Bras qui a répondu à une bretonne de Loire-Atlantique qu'il était contre la réunification de la Bretagne car cela présentait une menace pour l'unité de la France.
Ce type de propos commence a se dire de plus en plus ouvertement.
Tout le monde se doutait des raisons de la séparation de la Bretagne, mais maintenant les extrémistes n'hésitent pas à l'avouer ouvertement.
Les propos de M. Le Bras sont un appel à la démarche ethnocidaire, car ils sous-entendent que de la liberté des bretons viendra le malheur de la France...!
C'est grave!
Une partie du problème vient de ces sarthois, angevins, mayennais. Tant que les Ayrault et compagnie seront soutenus par ces laquais, vous n'y arriverez pas.
Ils vont essayer de vous avoir à l'usure même si cela doit prendre 10 ans...