Quinze jeunes Bretons du lycée Diwan de Carhaix menacent visiblement la République Française pour avoir rédigé, lors du baccalauréat (juin 2018), leur copie de mathématiques en breton. Le « mammouth » tremble ! N'oublions pas qu’il y a peu déjà, l’administration française frôlait l’apoplexie lorsque les services de l’état civil ont livré bataille au « n » tildé de « Fanch » ! Le ridicule ne tue pas, il paraît… Heureusement, car une hécatombe menacerait nombre de fonctionnaires et d’élus français.
Plus sérieusement, il est à la fois malheureux et scandaleux que ces futurs bacheliers soient obligés de déposer un recours -pour que leurs copies soient corrigées- auprès de Jacques Toubon, le Défenseur des droits, dans le pays « des droits de l’Homme » justement…
A chaque année scolaire, l’Education nationale martèle à ses enseignants, blessés d’ailleurs par l’absurdité d’une telle remarque, qu’ils doivent faire preuve de souplesse et de bienveillance envers leurs élèves. L'Etat leur demande également de transmettre les valeurs de liberté, de fraternité et d’égalité. Qualités et état d’esprit que visiblement l’administration française ne possède pas : où est donc l’égalité quand depuis 2012 les élèves basques de terminale ont le droit de rédiger les mathématiques en langue basque et que l’on interdit aux jeunes Bretons d’utiliser leur langue régionale pour la même épreuve...
Pour déstabiliser et décourager, l’Etat jacobin se complait dans l’absence de logique et dans l’arbitraire. Il interdit ou autorise ici ou là une ouverture de filières des « 3 Di » (Diwan, Div Yezh, Dihun), il valide la rédaction en breton au bac de l’histoire et de la géographie mais pas celle des maths, il souscrit ou non à la création d’une option en breton dans les établissements. Ou encore, comme l’an dernier, il nomme des enseignants de breton dans l’Académie de Versailles alors même que le Conseil Régional avait financé leurs formations !
Ainsi, au travers de l’interdiction de ce bac en Breton, l’objectif de l’Etat est pluriel. D’une part, il s’agit de décourager les jeunes d’apprendre et d’utiliser leur langue régionale dans la vie quotidienne. D’autre part, interdire pour des examens nationaux l’usage de la langue que l’on a apprise durant toute sa scolarité revient à diffuser l’idée que cette langue n’a aucun statut, voire pire, qu’elle n’est qu’un patois. Déprécier une langue, c’est évidemment déprécier un individu et l’amener à se détacher de sa culture. Cet objectif est politique et les moyens employés sont vicieux. Il n’est finalement pas si loin le temps de l’« Interdit de parler breton et de cracher par terre ». C’était au début du XXe siècle et nous sommes au XXIe siècle…
Alors, « Gourc’hemennoù !» à ces lycéens et aux collégiens bretonnants de classe de troisième qui, pour soutenir leurs aînés, viennent de composer lors du brevet des collèges leur copie de SVT (Science et Vie de la Terre) en breton, montrant ainsi qu’ils connaissent les valeurs bretonnes de solidarité et de résistance à l’injustice.
Caroline Ollivro
Breizh Europa
■Par ailleurs, on nous dit (PQR) que sur ces fameuses copies, le langage mathématique (en plus du français, mais, il n'y en a pas, puisqu'elles sont rédigées en langue bretonne) serait pris en compte par les correcteurs.
Si les professeurs-correcteurs sont intelligents - et je ne doute pas qu'ils le soient - cela devrait donc suffire à assurer la correction de ce lot de quinze copies.
Reste le problème de fond: l'interdiction, oui l'interdiction de composer, en langue bretonne pour la reine des matières scientifiques: la science mathématique! Au nom de quoi? Einstein, Poincaré, Leibniz - dont Google fête aujourd'hui même premier juillet, le 372eme anniversaire de la naissance -, revenez, revenez, ils sont devenus fous!
Je ne pense pas que, au moins chez le grand-public cultivé, le breton soit vu aujourd'hui comme autre chose qu'une langue de plein exercice. A égalité avec les plus grandes langues européennes, et - j'ose l'affirmer ici avec force, sur bien des points - en particulier celui de la logique sémantique et de la logique syntaxique -, supérieur au français. Aïe! C'est peut-être là une piste d'explication. au-delà de l'orgueil régalien, évidemment touché: en France, on veut bien former des esprits intelligents, mais pas trop!
Les maitres du manège semblent ne redouter qu'une seule chose: se retrouver un jour face à des gens qui fassent jeu égal, sans nécessairement provenir du même moule. C'est à dire rompus à une gymnastique intellectuelle très sûre et efficace, mais un peu différente. Les mathématiques sont bien utilisées ici - CQFD - par le pouvoir républicain comme instrument politique pour pervertir les valeurs de la République. Et plus généralement encore, les valeurs civilisationnelles de l'Europe (et du monde entier).
Le drame de cette République est que sa dérive idéologique est de plus en plus visible, même pour les plus placides ou les moins regardants! Mais je reste au nombre de ceux qui pensent, ou qui veulent encore croire, face à la menace qui enfle, que la démocratie finira par l'emporter. Même en France! Vive la langue bretonne, jusques dans les copies du baccalauréat.
Ra vevo ar brezhoneg, komzet ha skrivet, betek kreizig arnodennoù ar vachelouriezh!
Passer les idées c'est maintenant et tout de suite. S'il faut attendre d'avoir appris ou réappris notre langue bretonne, cela fera beaucoup de prises de conscience en moins, Celles qui feront peut-être la différence.
Personnellement j'ai compris...
Gourc'hemennoù d'ar re yaouank !
On peut débattre sur la République mais l'important n'est-il pas que le mouvement breton se mobilise pour ces enfants... qui quelque part sont nos enfants à nous tous...
J'entends par mouvement breton, les partis politiques, les assos, les bagadou, les cercles celtiques, les think thank, les écoles bilingues, etc, les artistes, les acteurs, les médias, les bonnets rouges, etc...... tout ce joli petit monde pour lequel se chamailler et manquer de solidarité est un état d'esprit...
Pour une fois et pour les enfants n'est-il pas possible de mettre tout le monde d'accord pour obtenir que les examens puissent être réalisé dans la langue utilisé par ce jeune???
Franchement, si en Bretagne on n'arrive même pas à se mettre d'accord au moins pour les enfants... c'est qu'on est vraiment au fond du trou comme semble bien l'avoir compris Macron...!
Parce que si les Basques ont réussi, c'est clair qu'on serait bien minable de ne pas arriver au même résultat...
Et j'ai un peu peur que ce soit le cas...
Qu'en pense Breizh Europa et leurs copains du PB et de l'UDB et de Troadec?
Je ne pensais pas à un communiqué commun, les communiqués quel en est l'impact réel?
Une lecture vers les militants et au max 1000 personnes sur ABP pour un pays de 4,6 millions d'habitants... une goutte d'eau
Non, je pensais à une démarche clairement assumée comme commune et régulière dans le temps pour affirmer que dans le temps politique cours nous souhaitons parvenir à cet objectif et que les ''watts'' seront mis sur ce sujet...
Du fait, le sujet devient un combat de convergence national...!
Il permet aux militants de se retrouver sur un sujet commun, il permet aux citoyens de visualiser concrètement une revendication politique bretonne à laquelle il peut aisément s'identifier et... d'y adhérer... (à défaut d’adhérer à un parti)!
Le problème, c'est qu'à part BE qui à communiqué sur les lycéens et sur les collégiens... pratiquement personne (hormis réseau sociaux, qui ne concerne que les militants)... Même Diwan ne semble pas savoir qu'il se passe quelque chose (et pourtant ils sont bien informée) même Kevre est resté bien discret avec son communiqué... Franchement, pour savoir ce qu'il se passe et le fait que les Bretons sont motivés pour obtenir le droit de passer les examens dans la langue, le mieux est encore de lire les médias parisiens... le monde à l'envers...
2ème point : l'union
Je me suis mal fait comprendre, je suis totalement opposé à une union qui résulterait à donner l'impression d'un parti politique unique... Cela affaiblirait le peu de capacité politique que nous avons...
A l'inverse, je suis pour que les différents partis politiques expriment clairement un programme et des idées propres à leur parti mais aussi qu'ils soient capable d'exprimer un programme et des idées de convergence nationale...
Car, si nous n'avons rien en commun d'un parti politique à l'autre, c'est que la Bretagne et les Bretons n'existent pas.... c'est aussi simple que cela car une identité nationale c'est le lien qui unie l'ensemble...
Or, c'est globalement le message que les partis politiques bretons envoient vers la population depuis des décennies... Il ne faut donc pas s'étonner que les gens n’adhèrent pas...!
Dans la majorité des pays, il existe des gouvernements de coalition... c'est à dire que des partis politiques mettent sur table des idées identifiés comme prioritaire pour les citoyens autour desquelles ils peuvent travailler ensemble.
Bien entendu, cette forme de travail politique est volontairement peu comprise en France (et par mimétisme en Bretagne)... Comment un parti centriste peu s'allier à un parti extrême pour former un gouvernement.... : simple pourtant à comprendre pour un démocrate.
Mais pour cela il faut qu'à la base les partis disposent de 2 choses :
1) d'un corpus d'idées qui soient identifié comme propre à ce parti,
2) d'un corpus d'idées qui soient comprise comme commune/compatible avec les autres partis...
Les négociations se faisant sur la zone frontière pour permettre à une idée propre d'être avancée dans le ''pot'' commun (si les électeurs sont au rendez-vous pour défendre cette idée).
Sauf que dans les paysages politiques bretons, il est bien difficile de percevoir spontanément les idées propres et les idées communes...
Par exemple : Qui peut spontanément dire la nature du message politique différenciant entre BE et PB???
Pour l'UDB, c'est plus simple : A gauche et contre tous...! Un discours simple autant que limité...!
Qui peut croire qu'il n'existe aucun point de convergence avec ADSAV...!
Or dans la rue, les militants qu'ils soient UDB, PB, BE, Troadec, Adsav expriment. Souvent, il ne faut pas un long dialogue pour s'accorder que des sujets de convergence en laissant volontairement l'idéologie politique propre et il est aisé de noter que le champs des convergences est immense....
Bien souvent, cela fini souvent par des aveux sous la forme d'une critique de la direction du parti propre à chacun.
Sauf à affirmer que la Bretagne n'existe pas (''dépassé'' comme l'analysait avec un certain réalisme un Pdt français au vu des données à sa disposition), que les partis politiques bretons ne parviennent pas à affirmer des convergences nationales démontre une problématique majeur qui à l'évidence pèse lourd sur le cœurs des Bretons...!
Donc, si nous voulons que les citoyens adhérent, il faut passer du théorique au pratique.... de ce qui divise à ce qui rassemble... CE QUI N'EXCLUE EN RIEN d'exprimer des idées propres TANT QU'on parvient à défendre les idées communes...!
En clair, critiquer le centralisme Parisien et la République jacobine pour les uns, affirmer un prétendu idéal de gauche pour les autres, cela n'a AUCUN intérêt si l'ensemble n'est pas capable de mettre en place la dynamique pour obtenir, ici les examens en breton, là une égalité financière d'argent publique pour Diwan, et là encore toutes ces choses qui nous unies et qui font que la Bretagne existe...
Et justement, je m'étonne du peu de fièreté qui se dégage du mouvement breton (tous azimut) quand à l'initiative des lycéens et collégiens de Diwan, qui la peur au ventre de ne pas obtenir leur diplôme se battent néanmoins pour tous les autres (notamment pour de Div-yezh et de Dihun) mais aussi pour l'ensemble des élèves et universitaires bretons afin d'obtenir une relocalisation des questions d'enseignement à l'égal de ce qui se fait partout ailleurs en Europe...
A force de n'avoir rien en commun, on fini par n'avoir rien... d'où à l'évidence l'attitude de Macron pour lequel pourtant l’écrasante majorité des militants bretons ont voté...!
En espérant mettre fait mieux comprendre.
A galon
Quand le ''PDCat'' s'affirme ''libéral et indépendantiste'', il n'est pas besoin de lire des pages entières pour savoir à qui l'on a affaire...
Quand le ''SNP'' se dit : ''Social-Démocrate et Nationaliste'', idem...
C'est comme un chanteur qu'il se dit rocker, rappeur ou tenor... on identifie immédiatement son positionnement. Peu de chance qu'un rappeur se trompe et s'adresse au rayon heavy-metal... ou l'inverse...
Sauf que pour moi, entre PB et BE comment faire son choix... Certes je n'irai pas vers l'UDB sauf par solidarité bretonne en l'absence de vos 2 partis...
Pour moi, discuter avec les autres partis ne suffit pas... il faut des axes communs clairement identifié, quitte à se mettre politiquement sur la figure pour le reste dans le cadre du jeu démocratique. Comme je l'ai dis, si nous sommes une nation, c'est que nous avons des axes communs... (depuis plus de 2000 ans qui plus est... soit loin devant l'immense majorité des autres nations européennes) :
La langue, les examens en breton, les programmes scolaires localisés, l'égalité femme-homme (la vraie, pas le truc inclusif américain si bêtement cher au mouvement breton), une solidarité (système de santé alors même que le désert avance...), une représentation vers l'ONU et l'UE (fuen et compagnie, déjà initié par le Parlement Breton)... etc... Et cela, qu'on soit libéral, socialiste, social-démocrate, chrétien démocrate, conservateur, etc peu de chance d'être en désaccord sauf à se payer la tête des Bretons...
Quand à convaincre les Bretons des biens fait de l'autonomie, ce ne sera pas compliqué, la majorité y adhère déjà... sauf qu'à l'image du mouvement breton, ils votent jacobin (comprendre : politiquement correct... on est tellement propre sur soit en Bretagne)... Une vraie spécialité bretonne...
Les médias... on est terriblement en retard...
Suffit de voir comment les souverainistes français parviennent à créer radio et chaîne de TV... et quelques soient les variantes ils sont tous solidaires pour se faire de la pub...
S'ils savent le faire avec toutes leurs différences, c'est donc qu'on sait nous aussi le faire... (ils n'ont pas de subventions).
J'aime beaucoup ABP, mais il faut dire que Breizh Info (qui coopère avec les souverainistes français apporte un vent de nouveauté... même les gens de gauche, même à l'UDB, lisent ce média sans se faire harakiri).
Racheter le Télégramme... Pourquoi pas... Il y a quelques industriels bretons qui pourraient également jouer à la manière des Dassault et compagnies... mais ils ne le feront que lorsqu'il y aura un minimum de construction politique en Bretagne (ce qui n'empêche pas de préparer ce projet).
Mais pour l'instant, quand on voit Jean Ollivro (que j'admire beaucoup par ailleurs) cracher par principe, sans recul ni analyse sur les nationalistes bretons comme si pour faire sa série il devait se justifier (à qui à quoi?) et donner des garanties... Je me dis que le chemin est encore long...
Bon, je vais arrêter mes remarques... Je pense qu'on s'est compris.
Croyez bien en toute ma sympathie...
Le besoin de définir les ''valeurs propres'' d'un parti politique et les ''valeurs communes'' du mouvement breton est d'une nécessité criante et nous (tous) sommes en échec vis à vis des 4,6 millions de citoyens bretons.
Comme déjà dit : Le jeu démocratique, c'est de faire entrer dans les ''valeurs propres'' dans les ''valeurs communes'' soit le temps d'un mandat électoral, soit sur un durée plus longue par la loi ou la tradition culturelle.
On se souvient du dialogue entre C.Guyonvarc'h et son ami Corse, combien ce dernier avait été choqué par les propos du Breton... En effet, les propos de C.Guyonvarc'h étaient clairement anti-démocratique et le reflet de l'état d'esprit historique de l'UDB ce qui est malheureusement représentatif de la problématique du mouvement breton (car aucun militant breton ne les a condamné, seul son ami corse à réagi)... Pour moi, ces propos n'appartenaient pas aux ''valeurs communes des Bretons'', ni même aux ''valeurs communes des Européens'' (d'où la forte réaction de son ami Corse)...
Raison pour laquelle, les Corses votent à plus de 50% pour les nationalistes (bien que tous les électeurs ne soient pas indépendantistes) alors qu'en Bretagne le mouvement breton n'obtient que 7% pour 20% d'indépendantistes et plus de 70 à 80% de la population favorable à une augmentation de l'autonomie...
Ce qui me fait dire qu'aujourd'hui, le problème de la Bretagne est bien plus le fait du mouvement breton que du jacobinisme (en clair, la prétendue solution est aussi problématique que le problème). La preuve, la faible réaction pour agir sur la problématique soulevée par les lycées et les collégiens...
Le mouvement breton doit donc:
1) définir ses "valeurs communes'' et agir ENSEMBLE et UNI pour les défendre afin de permettre aux citoyens de s'identifier,
2) chaque parti doit définir ses ''valeurs propres'' pour permettre le jeu démocratique et recruter des adhérents...
Bon courage,
@ Vincent Fraval
Retour intéressant...
Si vous vous définissez comme ''social libéral'' (donc libéral au sens européen du terme)*, c'est que vous vous positionnez sur le même créneau que le PDCat (1er parti politique de Catalogne).
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Si l'UDB parvient à vaincre ses démons et continue son évolution vers la sociale-démocratie, il pourrait devenir un équivalent au SNP ou à l'ERC
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(Pour rappel, le ERC est clairement NATIONALISTE même s'il était l'un des principaux opposants à Franco, car il s'agit de nationalisme réel et non de nationalisme étatique... Quand au SNP, c'est écrit dessus).
Cela voudrait dire qu'à cours terme nous aurions en Bretagne un parti social-démocrate (UDB) et un parti libéral (BE)...
Auquel, on pourra ajouter un parti de gauche socialiste (Breizhistance) et un parti de droite identitaire (ADSAV).
Qu'elle avancée historique pour les citoyens bretons qui auront ENFIN un paysage politique qui ressemblera à ce que l'on trouve partout en Europe...
Reste la question du Parti Breton qui à force de rassembler n'arrive plus à s'exprimer...
Soit il parvient à prendre la place de la social-démocratie avant l'UDB, soit il lui restera à prendre le créneau conservateur c'est à dire chrétien-démocrate ce qui serait plus logique...
J'ai la faiblesse de croire qu'un tel paysage serait plus cohérent/lisible aux yeux des citoyens bretons que la ''chienlit'' actuelle (pour paraphraser de Gaulle)... et que les idées pourront enfin s'exprimer...
(*) en espérant que vous ne confondez pas social-libéralisme et socialisme libéral (le premier est du libéralisme avec une considération social, le deuxième est du socialisme avec un regard vers le libéralisme... ce qui est très différent notamment vis à vis du rôle de l'état dans la société).
Impatient de vous voir progresser...