Les mercredi 29 et jeudi 30 octobre 2014 a eu lieu la deuxième lecture au Sénat du projet de loi sur la « Délimitation des Régions ».
Ni la Réunification de la Bretagne, ni des conditions simplifiées du droit d'option (sortie d'un département d'une région pour s'intégrer à une autre) n'ont été acceptées. En revanche, trois petites avancées qui pourraient servir la cause de la Réunification: (i) la fusion Bretagne-Pays de la Loire a été rejetée à une écrasante majorité (9 pour, 180 contre), (ii) le Centre-Val-de-Loire est né (dans les limites actuelles de la Région Centre) et (iii) le droit d'option est toujours assorti de majorités des 3/5èmes mais la région de départ (Pays de la Loire) ne pourra statuer que pour refuser (et non pour accepter) le départ de la Loire-Atlantique à condition d'avoir une majorité des 3/5ème.
Le groupe des sénateurs bretons a été entraîné par l'impulsion donnée par Joël GUERRIAU, Sénateur UDI de Loire-Atlantique.
Joël GUERRIAU a défendu une carte comprenant la Bretagne réunifiée en mettant en évidence les nécessités économiques et politiques en accord avec la demande de la population et l'évidence de la vocation maritime devant être développée dans la synergie des ports de Nantes-St Nazaire et de Brest.
Dominique de LEGGE, Sénateur UMP d'Ille-et-Vilaine, a rappelé que la Loire-Atlantique est bretonne et s'est insurgé contre la différence de traitement entre les régions que comprend le projet de loi, au détriment de la Bretagne bien sûr.
Michel CANEVET, Sénateur UDI du Finistère, a dénoncé lui aussi la différence de traitement entre l'Alsace et la Normandie auxquelles on donne satisfaction, et la Bretagne à laquelle on refuse de se réunifier. Il a aussi confirmé la nécessité de faire de la Bretagne réunifiée « la première région maritime de France ».
Yannick BOTREL, Sénateur socialiste des Côtes d'Armor, de son côté, a plaidé pour un droit d'option simplifié afin que la Loire-Atlantique puisse aisément rejoindre la Bretagne. Il a insisté pour qu'il n'y ait pas de droit de veto de la région de départ.
Ronan DANTEC, Sénateur écologiste de Loire-Atlantique, enfin, a dénoncé les préjugés dont la Bretagne fait l'objet : « le Président Auxiette dénigre depuis 25 ans la Bretagne et son prétendu repli sur soi identitaire ». Il a ensuite défendu avec détermination (une dizaine d'amendements) un droit d'option simplifié afin de débloquer la situation des régions de l'Ouest de la France et afin que la Loire-Atlantique rejoigne la Bretagne. Comme Yannick BOTREL, Ronan DANTEC a défendu la suppression du droit de veto de la région d'origine, en vain.
Françoise GATEL, Sénatrice UDI d'Ille-et-Vilaine,
Philippe PAUL, Sénateur UMP du Finistère,
Olivier CADIC, Sénateur UDI des Français d'Outre-mer
ont signé et soutenu l'amendement GUERRIAU.
■NANTES, capitale de la Bretagne depuis ALAIN BARBE-TORTE, est peuplée depuis toujours par des populations non seulement d'origine bretonne mais venues également des provinces françaises proches ou de pays étrangers (Hollande par exemple, attirés par la prospérité de la ville.
Jusqu'à une époque récente, ces gens-là finissaient par se sentir nantais et bretons.
M. HEYRAULT a implanté dans la ville, depuis plusieurs années, une classe bobo totalement étrangère à la Bretagne, aisée mais inculte et apatride à l'image de la nouvelle bourgeoisie française.
Un pays et une nation doivent-ils abandonner leurs territoires et berceaux historiques millénaires sous le prétexte que des pouvoirs politiques abusifs et corrompus ou dictatoriaux ont modifié la nature des habitants en procédant à des épurations ethniques hypocritement discrètes et douces ou violentes selon le régime ?
Le problème se pose dans beaucoup de parties du monde.
Le KOSSOVO, berceau des serbes, leur a été retiré parce qu'une super puissance désirait y installer une base militaire surveillant le sud de l'Europe et les Balkans au détriment d'une autre super puissance.
Ce grave problème va se poser dans quelques années dans l'hexagone avec les remplacements massifs de populations dans certaines provinces et certaines villes.
La Flandre française a ainsi déjà disparu de la réalité.
Le fait que la France jacobine, fossoyeur de la culture européenne, va également subir les conséquences de sa propre politique ne me rend pas joyeux ni optimiste.
On s'aperçoit, sur l'ensemble de la planète, dans l'ancien empire soviétique, en Chine ou ailleurs, que des nations et des peuples entiers vont disparaître ou ont déjà disparu sur leurs propres territoires avec leurs langues et leurs cultures grâce aux transferts de populations et de colons.
C'est encouragé à la fois par le système capitaliste (que j'estime pourtant nécessaire sur le plan économique) et par les idéologies de gauche et d'extrême-gauche.
Une population sans racines ethniques, culturelles, familiales et religieuses, sans repères, de plus en plus illettrée, est beaucoup plus facile à manipuler.
Tout cela est couvert par de grands discours sur les libertés et la démocratie. Comme disait madame ROLAND au moment d'être guillotinée au nom des Droits de l'Homme : «Liberté, que de crimes commet-on en ton nom !»
Les PAYS DE LOIRE de M. HEYRAULT sont un excellent montage permettant le développement de réseaux politiciens corrompus qui échappent aux populations.
N'oublions pas que l'ex-Premier Ministre est un repris de Justice déjà condamné par les Tribunaux.
La province mexicaine du TEXAS a été volée, au nom de la Liberté, au Mexique puis rattachée aux Etats-Unis par des colons anglo-saxons qui avaient été autorisés par le gouvernement mexicain à s'y installer.
Je traverse en ce moment une période de pessimisme.
A moins d'un sursaut, la Bretagne historique va disparaître de l'Histoire pour rejoindre le grand magma «à la brésilienne» voulu par beaucoup de politiciens français...et pour cause.