La Obra présente un spectacle quadrilingue : O wiadiñ ou “Métissages” ce mardi

Agenda publié le 11/12/11 11:35 dans Cultures par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin
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Qui était la première mère d'un enfant métis ? C'est la jeune Mexicaine, Doña Marina, la Maliñjé, devenue espagnole, mère d'un enfant dont le père n'était autre que Cortès. C'est sur cette histoire que commence la dernière pièce de La Obra. Adorée comme une déesse (la «Pachamama») et détestée (traîtresse à son peuple), elle incarne aussi le destin des Métis d'aujourd'hui. Les autres tableaux évoquent des situations plus contemporaines, avec musique et chants. Mettant en valeur les problématiques des peuples indiens, la pièce aborde aussi la situation des Métis partout dans le monde. La pièce sera suivie d'une discussion avec les comédiens.

La première partie sera assurée par un groupe de quatre jeunes musiciens du lycée Diwan de Carhaix. Tuallenn et Yuna composent leurs textes en breton et espagnol et seront accompagnées d'un guitariste et d'un percussionniste. Elles expliquent en breton dans l'interview jointe comment elles ont commencé à composer et le texte d'une de leurs chansons qui porte sur le triskell et le destin tragique d'une femme.

Troupe franco-espagnole, ou indiano-bretonne, La Obra a été créée au Chili en 1996 d'abord, et est installée maintenant des deux côtés de l'Atlantique, en Bretagne et au Guatemala depuis 2007.. Leurs actions sont nombreuses, autant au niveau du théâtre que de la musique et des activités socio-culturelles en direction des jeunes surtout. Après un stage cet été, quinze acteurs ont répété cette pièce écrite par Céline Soun et Gisèle Sparza actuellement en Argentine (études de dramaturgie). Le scénographe de la pièce est guatémaltèque.

A voir sur la scène de l'espace Glenmor, ce mardi à 20 h 30

Entrée : 7 euros, tarif réduit 5 euros.


Vos commentaires :
Gwen Fulupp
Vendredi 15 novembre 2024
Vive le métissage ! Par le métissage, nous serons tous pareils, nous ne serons plus Blancs, Noirs, Jaunes, Rouges, Verts, Bleus, nous serons tous Gris. Puisque nous viendrons de partout et de nulle part, nous parlerons tous une seule et même langue, nous mangerons tous la même chose...

Promouvoir le métissage, c'est amener les peuples, tous les peuples, à l'abattoir.

Il faut faire un choix : on est tous pareils ou on cultive nos différences ?

Faire valoir ses différences, c'est du racisme ?

Le métissage n'est-il pas un concept masochiste pour qui revendique et défend les particularismes des peuples ?

Faut-il faire l'apologie du métissage pour s'affirmer non-raciste, ou antiraciste ?


Gwenola
Vendredi 15 novembre 2024
Fanny Chauffin nous fait chier avec son métissage. On essaye de rester breton et se métisser ne fait qu'accentuer la dissolution de notre identité. Le métissage c'est pour les états indépendants pas pour ceux qui luttent pour ne pas disparaitre.

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