Voeu adopté par la commune de Plouvien :
La commune de Plouvien est située au cœur de la région bretonnante et c'est tout à fait logiquement que l'école Saint Jaoua a ouvert des classes bilingues en 1996. Parallèlement, la commune s'est engagée à donner toute sa place à la langue bretonne dans la vie communale (bulletin d'informations, Échos de Plouvien), aide aux associations de promotion du breton, mise en place de panneaux bilingues dans les commerces, signature de la charte « Ya d'ar brezhoneg ».
Nous constatons aujourd'hui que la Direction de l'Enseignement Catholique et l'Inspection Académique ont pris la décision de fermer les 2 classes bilingues à compter de la rentrée 2009. Nous le regrettons vivement et demandons aux responsables départementaux et diocésains de nous fournir les éléments qui les ont conduits à prendre cette décision.
Nous demandons également que les élèves ayant commencé leur cursus bilingue en classe primaire puissent le terminer à l'école Saint Jaoua. S'il est vrai que l'attrait des classes bilingues connait une baisse de fréquentation - sans doute passagère - il nous parait prématuré de fermer ces deux classes. Cet état de fait imposera aux enfants des transports coûteux en temps et en fatigue et portera un coup d'arrêt brutal à toutes les initiatives dans le domaine de la langue bretonne.
■A Plouvien, les effectifs sont passés de plus de 70 à 37 élèves à la rentrée 2008. A ce stade il y avait encore deux classes. On informe les parents au début de l'année 09 qu'on va fermer une classe sous prétexte qu'il y aurait 8 élèves en CM2 qui passent au collège... On fait comme si aucun recrutement n'était possible 6 mois avant la rentrée 09. Devant cette situation, 28 élèves dans une seule classe de PS à CM2, d'autres parents comprennent qu'il n'y a plus d'avenir pour leurs enfants et quittent aussi le navire en perdition... Il reste alors à annoncer, 2 mois plus tard, la fermeture de la seconde classe et le tour est joué... C Q F D... et d'expliquer que c'est la faute des parents dans ce cas ou d'un enseignant dans l'autre, celui de Lorient. C'est une honte pour l'Enseignement Catholique dans les deux cas...
Au même moment on aura enterré à Plouvien la Soeur Arzur qui avait milité pour l'ouverture des filières bilingues du 29 et la langue bretonne dans cette commune.
Bien à vous
Antoine CARRETA Courriel : antoine.carreta[@]voila.fr
On peut faire parti des «quelestl'intérèt...istes» ou plus simplement des «utilitaristes» sans pour autant laisser transparaître une discrimination proche du racisme dans ses propos...Ce n'est plus crédible, c'est de l'idéologie.
Quant au fond du problème, l'«intérèt» de telle ou telle activité humaine au sens «utilitariste», «rentable» tel que le désigne Mr A Caretta, je pourrais aussi, pour avoir exercé dans les techniques et sciences «dures» du BTP dire que la moitié des professions sont «sans intérèt» voire «inutiles»: sciences humaines et sociales, littérature, histoire, les arts, la politique et peut-être même les langues le jour où l'humanité sera «simplifiée» suivant le schéma totalitaire: un seul pays, un seul peuple, un seul chef.
Question à Mr A Cattela: Quel est l'«intérèt» de la biodiversité dès lors que la survie de quelques espèces animales et végétales «rentables» devrait suffire à nourir la planête ?
Quant à l'Education Nationale, cette machine à «uniformiser cerveaux et cultures», qu'elle laisse le bilinguisme sous la responsabilité des régions comme celà se pratique dans les pays voisins.
Totalement faux. Les patois en France sont tous éteints ou en voie d'extinction. Même en Alsace, qui est censée avoir la « langue régionale » la plus parlée en France, les divers parlers alsaciens disparaissent complètement du paysage et ne sont plus parlés que par quelques personnes âgées. Je suis allé une fois en Alsace et ai été très étonné de voir que dans toutes les villes alsaciennes, c'est le français qui est parlé partout. Dans les commerces, dans la rue, tout est en français. À moins d'aller dans les villages perdus d'Alsace et de s'adresser à des personnes très âgées, plus personne ne communique via un parler alsacien. Même chose en Corse et bien sûr en Bretagne. Dans toutes les villes du Finistère, même les plus petites, c'est le français que l'on entend partout.
>Et ce ne sont pas les imbéciles de la bureaucratie française qui empêcheront la culture bretonne de reprendre, jour après jour, un peu plus de vigueur.
Ah, les insultes. Elles font partie du discours régionaliste. Je ne suis pas étonné par le procédé.
C'est sûr qu'avec des Français qui défendent des patois locaux au lieu de leur langue nationale, on ne risque pas de rayonner à l'international. Le combat pour les parlers minoritaires fait clairement le jeu de l'anglais selon le linguiste Claude Hagège :
« La promotion des langues minoritaires, en tant qu'acte politique dirigé contre la langue dominante, peut toujours être utilisé comme une arme par les promoteurs de la suprématie de l'anglais. Car cette promotion présente deux avantages : d'une part l'anglais n'a rien à craindre de langues locales, qui ne risquent pas de rivaliser sérieusement avec lui, d'autre part l'anglais a tout à gagner dans les courants d'idées où l'on accuse d'être des « instruments d'oppression » les langues qui, comme le français, lui tiennent tête et ont une vocation internationale. »
Ceci dit, le français n'a rien perdu car il reste de loin la seconde langue enseignée dans le monde et ne cesse de progesser. L'O.N.U. prévoit 500 millions de francophones réels dans le monde en 2050, du fait de la scolarisation et de la francisation de l'Afrique, ce qui fera grimper le français du 9ème au 5ème rang mondial en termes de locuteurs. De plus, l'anglais a été sérieusement étriqué en France même : la société américaine GEMS a été condamnée à 570.000 euros d'amende pour avoir refusé de traduire des documents en anglais à ses salariés français. De même pour la société Nextiraone, condamnée il y a deux mois car elle voulait imposer à ses salariés un logiciel en anglais sans traduction. Taper « GEMS Nextiraone » pour s'en convaincre.
ken ar c'hentañ.
Non content des efforts considérables réalisés par les Bretons pour apprendre et parler LA LANGUE COMMUNE de France ( non pas - ou trop peu - en parallèle avec leur langue originelle mais au détriment de celle-ci) insatiable, il en veut encore plus.
Au nom paraît-il des «Lumières» - le recours aux «Valeurs Universelles» ne saurait tarder- il propose une avancée supplémentaire sur la voie de la démocratie linguistique : LA LANGUE UNIQUE !
On ne saurait trop s'imprégner de sa démarche éradicatrice pour nous confirmer le bien-fondé de la nôtre, exactement inverse...
Mais c'est un patois régional ! Patois oui car parler propre à une région rurale (définition du dictionnaire) et régional, très certainement, car l'aire d'extension ne dépasse pas trois départements. De plus, ce que certains appellent pompeusement « la langue bretonne » n'est qu'une langue artificielle, comme l'a bien dit Françoise Morvan, passée par les écoles Diwan, et qui en est revenue :
« Françoise Morvan témoigne de son engagement, puis de son éloignement progressif de la cause régionaliste bretonne. Elle choisit le parti d'en rire et cela se comprend, tant le comportement des autonomistes est inquiétant et dangereux. S'appuyant sur des connaissances linguistiques, en ethnographe et histoire régionale, l'auteur, à travers des moments bien précis et vécus, déconstruit le discours des autonomistes bretons et en montre les enjeux et les choix idéologiques. La question de la langue et de son enseignement est primordiale. Le cas des écoles Diwan est consternant. Celles-ci enseignent une langue qui n'existe plus et n'a jamais été parlée par personne. C'est une construction artificielle de linguistes fumeux qui mettent en place une sorte de « novlangue » que les enfants apprennent et qu'ils doivent apprendre à leur parents. Cette langue ne correspond que rarement aux dialectes que parlaient leurs grands-parents, tant la diversité linguistique de la Bretagne était grande et instable. Le désir de reconquête des autonomistes passe par la langue. Il faut former de jeunes bretons en immersion linguistique totale qui vivent alors une situation schizophrénique entre le breton, la langue française, et les dialectes que quelques rares locuteurs parlent encore, mais qui ne correspondent en rien à la langue qu'ils apprennent à l'école. La haine de la langue française, qui n'est qu'une haine de la République, alors qu'elle fut un vecteur d'émancipation pour bon nombre de Bretons au début du XXe siècle, motive en partie les autonomistes qui cherchent à imposer le breton. La fille de l'auteur tranchera rapidement, à sa manière, en disant : « je ne veux plus aller à l'école ». »
>À l'époque où tout se sait et se dit grâce aux moyens de communication modernes, la cohésion est à présent plus affaire de projet que de normalisation culturelle anachronique et autoritariste.
Totalement faux. L'unité de langue favorise largement l'unité politique. C'est pourquoi, bien que la quasi-totalité des pays du monde sont de fait plurilingues, la grande majorité n'a qu'une seule langue officielle. Quant à ceux qui ont plusieurs langues officielles territorialisées, la plupart sont en danger d'éclatement, comme l'Espagne ou la Belgique.
>Ce n'est, à l'évidence, pas à cause des langues régionales de France que le français a perdu, de façon évidente, face à l'anglais.
Le français n'a rien perdu. J'ai déjà expliqué qu'il va progresser fortement en nombre de locuteurs dans le monde mais, plus intéressant encore, l'éclatement programmé du Royaume-Uni du fait de l'indépendance probable de l'Écosse, va avoir clairement des conséquences négatives pour l'anglais dans les institutions européennes. Sans compter un probable éclatement de la Belgique et un rattachement de la Wallonie et de Bruxelles à la France, ce qui augmentera le poids géopolitique - déjà fort - de la France en Europe. Enfin, selon une étude allemande pour le quotidien « Die Welt », l'Allemagne sera devancée par la France sur le plan économique et démographique, et cela avant 2035.
>Comme c'est notre choix de livrer un combat pour notre langue, malgré le bilan difficile et l'effort que cela représente.
C'est un choix mais je continue à prétendre que ce combat est largement perdu d'avance. Face au français omniprésent et omnipotent en Bretagne, le « breton » n'a aucune chance de survie. Non seulement il est artificiel mais tout l'est de la Bretagne n'a jamais parlé « breton ».
>Enfin, plutôt que de continuer ici cette discussion, je vous invite plutôt à venir sur un forum, comme « bretagne-passion », ce sera plus adapté.
Je n'ai pas trop le temps mais mon adresse de courriel est disponible pour continuer l'échange : antoine.carreta[@]voila.fr
On ne dénoncera jamais assez les guerres «civiles européennes» engendrées par le Nationalisme: l'Unité italienne, Allemande...et son cortège de guerres, dont 2 mondiales sont la conséquence du nationalisme hégémonique (Impérialisme est le mot qui convient) qui sous couvert des «droits de l'Homme» prétendait asseoir sa domination sur l'Europe.
Mr CARRETA, y croit encore ! Il se réjouit du démantèlement du Royaume Uni, de la Belgique, de l'affaiblissement de l'Allemagne...Il se prend pour Napoléon ! Il va nous faire une Europe Française et pourquoi pas jusqu'à l'Oural ! Attention à la Bérézina !
Mr CARRETA, retournez dans votre site «Communautarisme.com», retrouver F Morvan, Mme Le Pourhiet qui gravitent dans la mouvance des «nationau-troskystes», Libre Pensée, Réseau Voltaire et autres mouvances nationalistes révolutionnaire façon 1789 incarnées par Chevènement, Mélanchon...
Loin de toutes ces visées hégémoniques françaises, beaucoup de bretons (et de français) espèrent en une Europe fraternelle et démocratique, à structure fédérale de régions et de peuples.
Je n'extermine rien du tout et ne me réjouis pas spécialement. Je donne juste un point de vue.
>À ce que je sache, la langue française a connu de nombreuses mutations dans la temps, et il en a existé de multiples variantes locales. Le cas du breton est donc loin d'être isolé.
Il y a une différence de taille : le français était effectivement une langue parlée dans la région de l'Île-de-France alors que le breton actuel n'est q'une synthèse artificielle de quatre parlers différents, et qui n'a donc jamais été parlé naturellement par personne.
>J'ajouterai que les plus beaux combats sont ceux qui sont donnés comme étant perdus d'avance.
C'est peut-être beau mais ça n'en reste pas moins perdu.
>En cela, l'émotion est supérieure à la raison si chère à ce parisio-parisien.
J'habite très loin de Paris, parle couramment quatre langues et mon fils est dans une école maternelle bilingue français-allemand.
>Il se réjouit du démantèlement du Royaume Uni, de la Belgique, de l'affaiblissement de l'Allemagne...Il va nous faire une Europe Française et pourquoi pas jusqu'à l'Oural ! Attention à la Bérézina !
Mais non. Quelle Bérézina ? Il faut arrêter le délire. Simplement, le choix du modèle régionaliste par le Royaume-Uni et la Belgique va certainement entraîner l'éclatement de ces deux pays, avec toute la perte de poids géopolitique que cela va engendrer. Je ne sais pas s'il faut s'en réjouir mais cela sert objectivement les intérêts de la France. Et en Europe, ce sont les États qui décident, du moins seulement les plus peuplés depuis le vote à la majorité qualifiée. Comme le disait très justement Vaclav Klaus, le président tchèque, « un petit pays, en Europe, n'a d'influence sur rien mais lorsque la France dit « non » sur un sujet, la discussion s'arrête ». Il n'y a donc plus besoin d'envoyer des armées de grognards à l'extérieur pour dominer le continent européen. Il suffit d'attendre tranquillement l'éclatement de certains États et la dépression démographique d'autres.
>retournez dans votre site « Communautarisme.com », retrouver F Morvan
En tout cas, je constate que vous ne contredisez en rien les propos de Mme Morvan. C'est donc elle qui a raison.
>Loin de toutes ces visées hégémoniques françaises, beaucoup de bretons (et de français) espèrent en une Europe fraternelle et démocratique, à structure fédérale de régions et de peuples.
L'Europe n'est aucunement démocratique et une structure fédérale de régions et de peuples n'est qu'une chimère. Ce sont les États qui ont un rôle central dans les institutions européennes, via le Conseil des ministres.
Certainement pas vu que mes arguments ne sont nullement contredits.
>mais on nous changera pas non plus.
Continuez votre combat même s'il est perdu d'avance. Cela permet au moins de passer le temps.
>L'important est que le rapport des forces évolue en notre faveur.
Oh oui, avec un nombre de patoisants qui a presque atteint zéro, le rapport de forces évolue très clairement en votre faveur.
Allez, bonsoir.
De grâce Mr arrêtez de nous polluer avec votre venin jacobino-trotskyste. Vous croyez avoir raison, très bien. Vous nous changerez pas alors de grâce n'importez pas vos commentaires acides et à la limite du racisme (cf. le mot patois !) qui n'ont aucune plus value ici. and one advice (in the case you really want to pursue your lost fight), please try it in English, it would be funny to become at the place of the minority (in that case the french jacobinism in front of the European people speaking english all together except maybe some «exotic» people like Vaklas Klaus... By the wat why do you write bonsoir depsite the fact the hour I am answering you clearly indicates me it is the early of the afternoon. Are you so upset that you are making a confusion ?
See you never again