La LBDH dénonce la politique raciste de l'État français

Communiqué de presse publié le 27/08/10 10:50 dans Justice et injustices par Michel Herjean pour Michel Herjean

Dans son discours de Grenoble Nicolas Sarkozy avait annoncé la tenue d'une réunion fin juillet à l'Élysée sur les « problèmes que posent les comportements de certains parmi les gens du voyage et les Roms » « Cette réunion fera le point sur la situation de tous les départements et décidera les expulsions de tous les campements en situation irrégulière », avait-t-il ajouté.

Depuis cette date, le gouvernement de l'État français procède à un grand nombre d'expulsions de Roms à grand coup de publicité, au seul prétexte de problèmes de délinquance et de désordre public qui serait créée par cette ethnie dans son ensemble : c'est du racisme.

La Ligue Bretonne des Droits de l'Homme dénonce cette attitude scandaleuse contraire aux droits de l'homme. Le gouvernement de Nicolas Sarkozy procède à des amalgames inacceptables, qui associent notamment Roms et délinquants, Roms et gens du voyage dans le seul but de monter une partie de la population contre une autre.

Les populations expulsées aujourd'hui sont des citoyens européens issus d'États membres de l'Union Européenne Roumanie et Bulgarie. Le gouvernement de l'État français dénie ainsi la libre circulation qui existe en Europe.

Bien que critiqué de toute part tant au niveau national français qu'à l'échelon international : commission européenne, comité pour l'élimination de la discrimination raciale de l'ONU, le Pape, le gouvernement français continue ses opérations de « nettoyage ».

La LBDH dénonce cette attitude scandaleuse et dangereuse d'un pays qui se targue toujours et encore d'être la patrie des droits de l'Homme.

M. Herjean


Vos commentaires :
herve leray
Lundi 23 décembre 2024
Je ne suis pas d'accord avec cette prise de position, je vous invite à vivre près de ces camps de ROMS et on en reparlera.
on a des «droits et des DEVOIRS» dans une société. Ces gens là ne savent pas ce que signifie le mot DEVOIRS, et ils ne respectent pas la propriété d'autrui.
A les avoir un peu fréquenté puisqu'habitant TRIGNAC (les gens du coin comprendront), je peux vous assurer qu'ils ne respectent rien ni personne.
(vol à l'arraché et tutti quanti)

De plus, ils ont une impunité quasiment totale face à la loi à cause de leur violence.
A vouloir être dans l'opposition à la France officielle sur tous les sujets, l'emsav tombe dans le pathetique.

Veuillez ne pas me censurer SVP.


lheritier jakez
Lundi 23 décembre 2024
Si Nicolas SARKOZY agit comme cela,c'est que d'autres avec lui (Mr VILLEPIN)avec lui ont enclenché cette politique infame.Nous avons tous raisons de faire le parralèle avec d'autres situations du 20 ème siècle(Voir le camp de Moisdon la Rivière concernant les tziganes).Que pensez aussi de certains «cercles républicains souterrains»? qui présentent les manifestations démocratiques des bretons pour la réunification comme du communautarisme et des rassemblements de «péllerins».N'est ce pas Mr CHEVENEMENT ?
Les élus qui soutiennent cette politique sans réactions sont dangereux.
jakez LHERITIER

pierre Lemoine
Lundi 23 décembre 2024
Peut-être suis-je à la limite de cette rubrique, mais je viens de lire des textes qui doivent me permettre d'exprimer un point de vue sur les sujets mentionnés .Je suis né en 1927 , suis parti au maquis à 16 ans chez les FTP dont je ne savais pas alors l'origine communiste.Et maintenant , en lisant tout ce qui parait , je pense que la vraie histoire n'est pas du tout l'Histoire officielle que l'on veut bien nous présenter , et je déplore beaucoup cette triste et épouvantable falsification qui sera enseignée à nos enfants . MENSONGES et point final . Pierre LM

gilbert deshayes
Lundi 23 décembre 2024
Bravo à la prise de position de la LBDH ainsi qu'au Gorsedd des Druides.
Je suis en train de relire un bouquin de Nantes-Histoire : «Venir à Nantes avant que d'être damné» sur l'installation bas-bretonne à Nantes au XIX siècle notamment. On s'aperçoit ainsi que de tout temps des populations sont montrées du doigt et taxées de tous les maux, aujourd'hui les Roms, hier à Nantes : les «Bretons » qui vivaient de vagabondage, voire de vols et qui en plus buvaient, étaient sales et parlait un patois incompréhensible.
Alors qu'ils fuyaient la misère rurale croyant trouver à Nantes travail et meilleure aisance, ce qui était loin d'être toujours le cas.
La violence est d'abord sociale.
Les plus démunis volent à l'arraché, les moins démunis jonglent avec les niches et détournent les fonds.

Les plus démunis font du vol à l'arraché,


Anti-spam : Combien font 5 multiplié par 2 ?