La langue bretonne et les politiques : oui, mais...

Lettre ouverte publié le 14/12/14 14:05 dans Politique par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin

Une fois de plus, le Ministère de la Culture est gêné aux entournures par la culture bretonne, une fois de plus, les provinciaux, les citoyens de seconde zone, sont méprisés.

La Bretagne compte le plus grand nombre de festivals de France, le plus grand nombre d'éditeurs, de production de disques. Ses artistes sont connus dans le monde entier, et très bien connus même, partout où des minorités se battent pour leur identité, leur culture et leur politique.

Le souci, c'est qu'en Bretagne, c'est le choix de la non violence qui a été fait, celui de la revendication d'une identification plus que d'une identité, mot qui fait peur à juste titre avec les développements inquiétants des mouvements «identitaires» fascisants un peu partout.

Il est temps que comme en Sardaigne, en Écosse, en Catalogne, la Bretagne soit capable de revendiquer de façon claire ce qu'on lui doit, tout simplement : la reconnaissance. En termes de culture, de langue, mais aussi d'énergie,d'éducation, de développement économique.

Pour des hommes et des femmes politiques plus courageux, pour une union des forces associatives, politiques, environnementales autour d'un projet clair, plus clair que celui du clown de «Fubudenn» au salon du livre de Carhaix...


Vos commentaires :
Marcel Texier
Vendredi 15 novembre 2024
C'est mou du genou tout ça ! On a peur des mots: il ne faut plus dire «identité», mais «identification» ! Oui, m'dame ! On est ouvert sur le monde, on est tout vert de peur !

Si vous croyez que vous allez sauver la langue bretonne, si vous croyez que vous aller sauver la Bretagne avec une trouille pareille, vous pouvez attendre la saint Glin-Glin !


PIERRE CAMARET
Vendredi 15 novembre 2024
Qui c'est en France , la Ministre de la Culture ?????? aucune idee .
Il y en a un(e).

Pôtr ar skluj
Vendredi 15 novembre 2024
Le sketch est bien optimiste, ça ne parle plus guère breton à Carhaix. En tout cas, le breton de la sous-secrétaire est à peu près aussi que celui que l'on entend d'habitude dans les média.

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