La langue anglaise et les langues d'Europe

Chronique publié le 12/03/19 9:24 dans Europe par Alan-Erwan CORAUD pour Alan-Erwan CORAUD

Certains francophones s'imaginent qu'avec le Brexit le français pourrait revenir en force dans les instances européennes. Ces mêmes francophones, journalistes ou politiciens ne comprennent pas que l'anglais qui est depuis longtemps la langue internationale des scientifiques est aussi le lien qui unit les européens. Cette langue n'est pas liée à une volonté hégémonique post-coloniale, elle sait se faire modeste avec un niveau d'adaptation au plus grand nombre sans être obligé de maîtriser Shakespeare dans le texte. Elle n'est pas liée à un pays et n'est donc pas perçue comme une prédominance d'une nation ou d'un État sur les autres. Pour les Bretons et particulièrement les Bretons brittophones l'anglais est la langue complémentaire au breton. Elle est le lien qui unit les pays celtes. Entre Irlandais, Gallois, Écossais, Manxois, Corniques et Bretons l'anglais est la langue qui nous permet de communiquer entre nous. Réduire l'impact d'une langue à un rapport de force est donc une conception très française de l'usage d'une langue. Cette conception de l'hégémonie linguistique qui crée une peur bien française est directement liée à la création de la France. Son État s'est imposé en combattant les langues bretonne, basque, corse, occitane, créole... Hégémonie linguistique depuis François 1er et renforcée sous les républiques, particulièrement dans sa période coloniale en Afrique. La langue française a écrasé les peuples sous la force des baïonnettes. Au XXI é siècle il est triste et pathétique de constater que cette défense de la langue française n'a rien perdu de ce concept colonial. Promouvoir sa langue c'est promouvoir la richesse de toutes les langues, richesses de l'humanité. Sous cet angle et sous cet angle seulement c'est une belle chose.


Vos commentaires :
nantes breizh
Vendredi 15 novembre 2024
bravo

yannig Baron
Vendredi 15 novembre 2024
Tant que les quelques personnes qui parlent et décident au nom de tous les parents ne voudront pas comprendre cette chose aussi simple que nous explique A Coraud, à savoir que la langue anglaise est la langue internationale que tous les enfants doivent apprendre dès la maternelle, qui est en plus une de nos deux langues voisines, nos langues bretonnes ne pourront que continuer à disparaître très rapidement.
Les Basques et les Catalans comme les Luxembourgeois, les Corses ou les Alsaciens ou les habitants de Singapour l'ont compris depuis belle lurette mais pas ce qui reste du mouvement dit «culturel» breton. Le sauvetage urgent de nos langues passe par l'enseignement de leur 3e langue dès la maternelle comme cela se faisait ( PMB/Eleanitz) et comme cela se fait dans les Ikastolas et autres et comme cela a été cassé volontairement en Bretagne et par la création de licences «enseignement» bi et tri lingue dans toutes les universités non pas pour former deux douzaines d'enseignants de breton chaque année mais des centaines.
C'est une question de vie ou de mort. Kenavo Yannig BARON

Luigi Barsagli
Vendredi 15 novembre 2024
La conception même de l'Etat français, et donc de la Nation française, intrinsèquement hégémonique et impérialiste est précisément ce qui conduira ou facilitera la décomposition de l'UE post-Brexit a mon sens
Même les italiens n'en veulent pas...

Jack Le Guen
Vendredi 15 novembre 2024
Tous le monde doit apprendre 3 langues, dans cet ordre en commençant à la maternelle avec la langue locale le breton ou le gallo selon l'endroit, puis en primaire la langue commune (pour nous le français) et la langue internationale (l'anglais)

Alan-Erwan Coraud
Vendredi 15 novembre 2024
Le mot dialecte n'a pas de dimension péjorative. Le français est un dialecte roman, le gallo est aussi un dialecte roman tout comme de nombreux dialectes : le poitevin et d'autres. Je prends toutes les précautions d'usage pour vous donner mon analyse. La langue bretonne est en danger de mort. Il y a davantage de brittophones à Nantes que dans biens des villes dans l' ouest de la Bretagne. Les générations brittophones de naissance de Basse Bretagne sont mortes, disparues. Les nouveaux brittophones sont répartis sur tout le territoire breton. L'avenir nous intéresse davantage que le passé. En ce sens notre avenir devrait être avec la langue bretonne vernaculaire et la langue anglaise véhiculaire. La langue française dans ce XXI é siècle qu'en ferons-nous en Bretagne ? L'enseignement trilingue n'est pas un problème mais la langue bretonne doit être enseignée dans toutes les écoles de Bretagne. L'asphyxie - la mort- programmée par l'État français de notre langue nationale nécessiterait une victoire politique des partis politiques bretons aux élections afin que l'on prenne en main notre destin. Komz a ran brezhoneg e Bro Gwinieg Naoned ha ma gwreg ivez. Ma merc'h-vihan en Oriant memestra.

Didier Lebars
Vendredi 15 novembre 2024
Le sujet est la langue anglaise en europe.

Concernant le breton, il est nettement plus facile et logique d'apprendre le breton à partir d'une grammaire en anglais. Le français moderne ne correspond pas du tout. Denez Prigent n'arrive pas à traduire du breton en français mais en anglais ça marche.

Au cours des siècles l'anglais a accumulé quelque chose comme 2/3 de mots qui viennent du vieux français, normand ... Avec le germanique neerlandais, c'est le reste de la zone frontiere.

Le gallo auquel j'ai été confronté (proche de Saint Malo) avait encore des «h» et des diphtongues qui sont les memes. «Ressemble» se prononce comme en anglais. Un pub de l'autre cote de la Manhe : Cerfew et peu de gens y compris anglais en connaissent l'origine.

La Bretagne (avec la Normandie, Flandres, Pays-Bas ... ) a la chance de faire partie de la zone qui a beaucoup échangé avec l'anglais. C'est une chance, les autres endroits de la planete n'ont pas cette connaissance culturelle et historique. Le niveau en anglais le long de la cote du Finistère <-> Pays Bas n'est pas le même.


Jacques
Vendredi 15 novembre 2024
Si la marine de Bretagne faisait du commerce un peu partout dans le monde connu, c'est que nos marins avaient une certaine compétence linguistique...

L'histoire n'étant pas enseigné dans nos écoles, le concept de compétence linguistique nous échappe complétement aujourd'hui...!

Aujourd'hui comme hier RIEN de nouveau, il faut parler plusieurs langues... Non, le monde n'a PAS changé!

=>Aujourd’hui, l'UNIQUE moyen pour un jeune enfant breton de s'approcher de la capacité linguistique de ses ancêtres navigateurs est d'être scolarisé dans une école DIWAN.

Quand il arrivera au collège, il sera trilingue avec un bon niveau de maîtrise dans ces 3 langues (breton, anglais, français) auquel s'ajoute une sérieuse approche sur d'autres langue...

(Il faut savoir qu'au collège et au lycée des cours sont enseignés en anglais et parfois en Allemands, preuve s'il en faut du niveau de maîtrise... Dans le système français, il faut généralement attendre l'université...).

Il faut savoir qu'à Diwan nombre de professeurs d'anglais sont des natifs.... s'est à dire qu'ils enseignent un anglais vivant et non un anglais scolaire...

Par la suite on peut débattre sur l'intérêt de commencer directement à la maternelle... mais, il me semble que ce point est largement secondaire, si déjà le Mouvement Breton avait pour objectif qu'à l'entrée au collège l'ensemble des enfants de Bretagne atteignent un niveau de maîtrise de l'anglais équivalent à celui de DIWAN. Ce qui serait déjà excellent et sans aucune comparaison avec la réalité du système français.

Le problème comme déjà dit, c'est que le Mouvement Breton actuel est théorique voir idéologique...

Le Mouvement Breton préfère théoriser sur un enseignement de l'anglais qui sauvera la langue bretonne... ce qui est absurde... Un kurde n'apprend pas l'anglais pour transmettre le Kurde... (preuve encore une fois que les Bretons sont toujours prisonniers d'une approche pathologique de leur identité).

En parallèle, le Mouvement Breton se garde bien de mettre en avant l'existant qui fonctionne parfaitement avec l'exemple de DIWAN.

Certes, on pourra reprocher à DIWAN la médiocrité de sa communication mais DIWAN est partie intégrante du Mouvement Breton... d'où une certaine logique à ne pas valoriser l'existant!
(faut savoir que nombre de parents Diwan n'ont aucune idée du niveau linguistique atteint par leurs enfants... c'est dire...).

Mais on peut aussi s'étonner des écoles bilingues qui revendiquent très faiblement le droit à un enseignement immersif selon la méthode éprouvée par DIWAN, ce qui aurait l'avantage de poser la base d'un ''enseignement de Bretagne'' conforme aux valeurs et aux attentes des Bretons... On préfère théoriser...!

Alors enseigner l'anglais à la maternelle pour sauver le breton.... Non, c'est pas comme cela que cela fonctionne!

Faire prendre conscience aux Bretons que l'ensemble de l'humanité préserve et transmet son identité... et qu'avoir une identité est le meilleur moyen pour échanger avec les autres... C'est nul doute préférable!

Et quand on a quelque chose à échanger, c'est naturellement que l'on se dote des outils pour le faire...!

(Preuve que l'ouverture sur les autres peuples du Mouvement Breton, c'est du verbiage pas une réalité).

=>Dont OUI, en Bretagne nous avons déjà un système éducatif qui permet avec de très bons résultats aux enfants d’acquérir une capacité linguistique pour échanger avec les autres peuples !

Reste à en prendre conscience, pour défendre cet existant et le développer!


Rafig
Vendredi 15 novembre 2024
La langue anglaise est surtout bien rependue dans le monde en plus d'être parlée en 2e langue par des peuples non-anglophones, c'est un avantage comparé à la langue français élitiste et politisée.

La République française se sert de son patois latin (Angevin-Parisien) comme langue officielle et unique pour écraser celles des peuples colonisés ou prétendus «indépendants» comme en Afrique, en plus du département qui sert à supprimer les territoires historiques.

Ces attaques systématiques sur les langues et les identités «régionales» finissent par avoir des effets ... mais pas dans le sens des républicains jacobins.
En effet les langues de France ont presque disparues de l'espace publique mais ce vide n'est pas rempli par de «bons francophones» et c'est la langue française elle-même qui disparais de la scène internationale et à terme européenne. Un juste retour de bâton !

Selon la radio France Culture : depuis 15 ans, plus aucune recherche n'est publiée en français, seules les recherches traduites en anglais sont imprimées dans les plus prestigieux magasines scientifiques.


Alan-Erwan Coraud
Vendredi 15 novembre 2024
Merci pour ces contributions qui j'espère seront lues par le plus grand nombre. Je suis heureux de constater que nous sommes tout de même un certain nombre de Bretons à avoir une approche «non pathologique» de ce qu'est notre communauté bretonne. Quant à DIWAN c'est certainement une des principales réussites depuis des décennies. Depuis 35 ans je fais un prélèvement automatique en faveur de DIWAN. La Redadeg qui est venue en vignoble nantais où j'ai couru au nom de mon entreprise a été un moment très fort que je n'oublierai pas. Notre avenir ne dépend pas d'un État mais de la dynamique de notre communauté.

Naon-e-dad
Vendredi 15 novembre 2024
@ Didier Lebars et autres
«il est nettement plus facile et logique d'apprendre le breton à partir d'une grammaire en anglais».

La «petite grammaire du breton moderne» de Roparz Hemon est (était?) disponible en anglais (voir le réseau Coop-Breizh). Traduite et adaptée par un irlandais natif. Ce petit ouvrage est extrêmement intéressant et original pour deux raisons:
. l'approche pédagogique anglo-saxonne - même en Irlande :-) - mérite le détour
. l'approche phonologique du breton, à destination d'un public anglophone, présente un double intérêt pour le lecteur francophone (la prononciation et la rythmique du breton pensée et exposée pour un lecteur anglophone!).

Autre chose: je m'étonne de la rareté sur le marché des ouvrages trilingues (breton/anglais/français). Par exemple de petits ouvrages, pour petits et grands, à base de dessins ou photos, et de légendes bien choisies du point de vue linguistique (phrases simples ou complexes), rendraient le plus grand service, me semble-t-il.

Passer directement du breton à l'anglais, en zappant l'intermédiaire français (qui serait là en cas de doute, pour contrôler sa compréhension), est une gymnastique aussi gratifiante qu'enthousiasmante!

Neuze, kudenn ebet, tudoù! Pa vez añv eus deskiñ ar yezh, e vefe dav ober gant ar brezhoneg skoaz-ouzh-skoaz gant ar saozneg. Ar galleg o vezañ a-dost war ar marc'had, ma z'eus ezhom!


Paydret
Vendredi 15 novembre 2024
Les écoles diwan sont pour la plupart sous contrat, donc leur financement est public, l’Etat fait le nécessaire pour garder cette langue vivante. On est parfois bien content de le trouver, l’état centralisateur jacobin. Mais on n’est plus à une contradiction près!

Jacques
Vendredi 15 novembre 2024
@ Paydret
Encore une personne qui s'exprime pour montrer son ignorance...

TOUT le réseau Diwan est sous contrat et NON le financement n'est pas publique étant donné que (sauf erreur de ma part) seulement les 2/3 proviennent de l'état (en grande partie de la Région qui ne reçoit aucun budget dédié de l'état centralisateur) en incluant les professeurs (qui eux sont OUI sont payé par le Ministère de l'éducation). Quand au 1/3 restant, il représente un effort associatif imposé aux familles unique en Europe (je vous invite à participer activement durant 1 année à l'une des assos de soutien pour voir si utiliserez encore le terme ''contradiction'' comme vous le faite...). Sachant que selon les textes sur les Droits de l'Enfant, c'est l'ENSEMBLE du financement qui doit provenir de l'état. Et toutes les écoles en breton (bilingues ou Diwan) ne représentent que 3% des enfants... soit 97% des enfants de Bretagne ne peuvent accéder à l'enseignement de leur langue (ce qui est unique en Europe et dans le monde) donc NON l'état ne fait pas le nécessaire pour garder cette langue vivante (juste le minimum pour éviter de se prendre des condamnations par l'UE ou l'ONU).

Et pour conclure, le sujet de l'article n'est pas le financement des écoles mais le niveau d'anglais des enfants... et OUI, le niveau général d'anglais des enfants chez DIWAN à l'entrée au collège est très largement supérieur à toutes les autres formes d'école existant en Bretagne... (ceci est lié à une parfaite maîtrise du breton qui permet d'acquérir rapidement d'autres langues). Et pour l'humour piquant, ce sont également les élèves de Diwan qui obtiennent globalement le meilleur niveau en français...

Vous voulez que vos enfants maîtrisent les langues... Simple : inscrivez les à DIWAN...!

@ Alan Coraud,
Oui c'est vrai que cela fait plaisir...

Nous disposons déjà des bases pour faire un bon travail... la problématique est moins le ''savoir faire'' que le ''faire savoir''...!

Je rêve d'un jour où Diwan croulera sous les inscriptions où Divyezh et Dihun militeront pour enseigner en immersif sous peine de voir leurs enfants aller à Diwan... et où les écoles monolingues en français seront perçues comme archaïques (toutes classes sociales confondues)...

Il est vrai qu'une initiation à l'anglais dès la maternelle a du sens (même à Diwan)...
Mais je ne pense pas que ce soit une 3ème langue à la maternelle qui permettra aux écoles bilingues de rattraper en anglais le niveau des écoles Diwan mais bel et bien le passage à l'enseignement immersif (ce qui inclus des professeurs autant que possible natif sachant que peu de pays sont aussi proche de la Grande-Bretagne que la Bretagne).

Quand aux écoles monolingues français... tous les jeunes que je connais en âge d'aller au collège ont un niveau catastrophique malgré le fait qu'ils ont débuté l'anglais au CP, et en plus ils sont moins bon que les autres en français...!

A galon vat,


Rafig
Vendredi 15 novembre 2024
Ce Paydret est un «troll» qui «apporte» la contradiction avec des arguments de français réactionnaire ou de breton domestiqué. Aucun intérêt de lui répondre, il ne comprendra jamais rien à un engagement démocratique.
Les mêmes propos «à côté de la plaque» que pour la pétition des 115.000 signatures.

Yannig Baron
Vendredi 15 novembre 2024
La première fois que j'ai été rencontrer la direction des Ikastolas à Donostia ( St Sébastien) ils m'ont dit: «Le nombre des élèves baisse dans nos écoles mais nous allons redresser la barre en y installant l'enseignement de l'anglais» ( pas n'importe comment mais suivant la manière de faire du catalan Artigal et qui est construite pour des enfants déjà bilingue) Ce type d'enseignement a été installé dans toutes les ikastolas dès la maternelle et le résultat est magistral. Depuis il y a eu une progression énorme de l'enseignement immersif et le nombre des locuteurs de basque a progressé de 130 000 personnes...des jeunes. Nous avions installé cette manière de faire dans l'enseignement bilingue catholique de Bretagne et du coup le nombre d'élèves progressait très rapidement et les élèves ne quittaient plus la filière. . Comme Ils arrivaient nombreux en 6e ils avait 12 heures en langue bretonne et il n'apprenaient plus l'anglais mais fonctionnaient aussi en anglais pour apprendre certaines matières. Tout le monde était content et la grande bénéficiaire du système c' était la langue bretonne.
Regardons les choses en face. Rentrée scolaire 2018. 19 élèves en plus à Diwan pour les 5 départements bretons. Enseignement catholique 1 élèves en plus. Je dis bien UN élèves en plus pour les cinq départements et fermeture de 3 filières en plein centre Bretagne. Un peu plus de 18 000 élèves en immersion ou semi-immersion sur 750 000.Mais seulement moins de 200 vont jusqu'au niveau BAC... Le nombre d'élèves à baissé de 31 dans le seul lycée Diwan à Carhaix et le nombre d'élèves des trois DI est en baisse dans de nombreuses villes et communes.
La question est: Allons nous sauver les langues de Bretagne comme cela ? Les Basques du sud qui ont compris la chose sont-ils plus cons que les Bretons ? Quand à l'immersion je signale qu'elle était pratiquée dans de nombreuses filières cathos au moins en maternelle. Tout cela a été cassé... bravo !
Je signale que j'ai toujours soutenu Diwan que j'ai été dans deux de ses comités «de sages» quand ils ont existés et que le programme proposé par Breizh-ImPacte demande l'enseignement « a parité d'objectif» avec immersion en maternelle et non 50/50 qui est une notion politique et non pédagogique. Et surtout avant tout la création de licences «enseignement» bilingue et trilingue dans toutes les universités pour former des centaines d'enseignants chaque année et non deux douzaines comme c'est le cas en ce moment sans que personne ne manifeste. Ce sont des question de vie et de mort et si Diwan avait appliqué ce qui lui était proposé il y a 10 ans ils seraient 10 000 élèves maintenant comme me l'ont dit plusieurs directeurs d'écoles.
On change ou on meurt . Kenavo ha kalon deoc'h Yannig Baron

Jacques
Vendredi 15 novembre 2024
@ Yannig Baron
«Quand à l'immersion je signale qu'elle était pratiquée dans de nombreuses filières cathos au moins en maternelle. Tout cela a été cassé... bravo !»

Pour ceux qui n'ont pas la mémoire de l'événement, pourriez-vous résumer les faits?

Je m'étonne que l'église qui jusqu'au début du 20ème siècle a fait tant pour la langue (il y avait des écoles primaires en breton au 19ème siècle et les ouvrages religieux en breton étaient nombreux) de constater que l'église (et son école) me semble aujourd'hui plus Républicaine que la République...


Boned ruz
Vendredi 15 novembre 2024
Poent eo d'ar rummad-tud oadet etre kant ha pemp bloaz ha tri-ugent dihuniñ... Hemañ zo an hini diwezhañ bet o klevet ar bzg digant o zud dezho... 100 rummad zo bet marteze abaoe 2000 vloaz... hag ar rummad-se a vefe ankou ar yezh? Gwell eo mont da reiñ un taol sikour d'ar yaouankiz...

Pierre Robes
Vendredi 15 novembre 2024
Ce n'est pas avec Loig Chesnais-Girard, socialiste-(progressiste ?) président de la région Bretagne croupion que la langue Bretonne va progresser.
En effet dans l'article du Peuple Breton de ce mois, dans une interview à propos de la Corse et de la demande de Simeoni & Talamoni pour la co-officialité de la langue Corse, Mr Chesnais-Girard explique qu'il ne veut pas brusquer ses maîtres de Paris, à propos de la langue Bretonne, qu'il préfère faire la politique des petits pas.

On est sûr que grâce à son manque d'ambition la langue bretonne est vouée au tableau des langues éteintes.
Il n'a d'ailleurs pas bronché lorsqu'il est venu entendre la messe de son maître jacobin, Macron à St Brieuc


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