La France minimise l'importance du mouvement écossais vers l'indépendance. Par exemple, Vivien Pertusot, de l'Institut Français pour les Relations Internationales (IFRI), invité sur euronews, déclare que l'indépendance de l'Écosse n'aura aucune incidence sur les autonomistes ou séparatistes en Bretagne ou au Pays Basque. Le seul argument donné est que la France a un système différent (sous-entendu le jacobinisme). Émile Coué, l'inventeur de la méthode du même nom, était certes français...
■Vivien Pertusot ne minimise rien. Les institutions françaises sont effectivement bien différentes.
Plutôt que de faire des plans sur la comète de ce que pourrait être une Bretagne indépendante, la Bretagne politique doit s'atteler à changer les institutions françaises.
L'erreur du mouvement breton peut aussi être de maximiser le mouvement vers l'indépendance.
Le sentimentalisme de la Bretagne pour sa cousine celte ne doit pas occulter la possibilité que son indépendance effraie autant qu'il n'ouvre les esprits en France.
Si l'indépendance écossaise peut nous donner du coeur, elle ne mettra que plus de rage dans ceux nos adversaires !
La sagesse est justement chez l'intervenant français. Il ne faut pas faire de ce référendum l'alpha et l'omega pour le réveil des consciences. Il séduira autant de personnes qu'il en effraiera.
L'avantage indéniable est cependant que la question ne pourra plus qu'être prise au sérieux.
Ensuite, bien évidemment que cela vaudra bien de déboucher une bouteille de whisky ! Ca ne fera que la 2e nation celte indépendante. On double les possibilités d'exil si la Bretagne ne se réveille pas! :)
La Grande-Bretagne est une vraie démocratie ce qui n'est pas le cas de la France jacobine qui a une vraie tradition dictatoriale prête à tous les coups fourrés pour conserver le système.
Sans en faire une victoire pour la Bretagne, il y aura quand même des conséquences psychologiques.
Je ne pense pas que l'on pourra modifier les institutions françaises par l'intérieur.
Il faut que le mouvement breton se crée des médias et des moyens d'information libres ce qui malheureusement coûte de l'argent qu'il faudra trouver quelque part...
Mais les institutions n'ont jamais été aussi décriées par l'immense majorité de la population.
Elles ne pourront qu'évoluer après 2017. Dans les marges ou en profondeurs ? Dans quel sens ?
La question est de savoir comment la Bretagne peut se faire le mieux entendre, proposer et paraître crédible face à la nouvelle présidence.
Si c'est bien un duel Sarkozy-Fillon-Juppé / Le Pen qui arrive, on risque de regretter Hollande et le statu quo de Le Drian, c'est pour dire !
Il faudra frapper fort et juste. Au-delà du Finistère et de la B4, quoi.
Sinon, bien sûr que dans la balance, la Bretagne a bien plus à gagner qu'à perdre dans l'indépendance écossaise. Pour le 27, ça serait excellent pour le moral, l'indépendance. Dans le cas contraire, il ne faudra pas que la déception l'emporte.
C'est avant tout une histoire écossaise (et britannique... je pense plus à l'Irlande et au Pays de Galles qu'à la Bretagne dans cette histoire).
«Les cousins celtes outre manche ne nous aiderons jamais. Ils ont trop d'intérêts à être les amis de la France qui les a aidé dans le passé.»
Disons que les cousins celtes doivent d'abord penser à eux. Entre l'Ulster, le pays de Galles, les Cornouailles, il y a du boulot !
Ils ne peuvent surtout pas entrer en conflit ouvert avec l'Angleterre, qui restera pour très longtemps leur principal partenaire.
Ils ont bien plus d'intérêts à cohabiter en bon voisinage avec l'ancien oppresseur qu'à être soutenu par la France.
Qu'a jamais fait la France pour les aider ? Accueillir quelques migrants irlandais de ci, de là (reste à savoir si ce n'est pas surtout le catholicisme qui a joué) ? Auld Alliance ?
La politique française envers ces pays n'a jamais été que du dédain et de la stratégie grossière. La France n'a jamais été qu'un supporter tricolore des VI Nations: on soutient tout le monde contre l'Angleterre.
En gros, rien.
Non, le souci est que nos cousins celtes ne pèsent pas lourd. C'est plus en rapport avec l'UE que j'ai des doutes quant à une future solidarité écossaise.
«Les choses ne changeront en Bretagne que lorsque les bretons cesseront de voter pour des partis français (UMP-PS-FN-EELV-UDI etc)»
La seule élection qui compte en France, foyer de la démocratie qui éclaire le monde, ne passe pas par les partis.
Mais sur un homme (ou une femme évidemment, mais là, tout de suite, la seule femme crédible dans les urnes ne me semble pas l'avenir de la Bretagne, malgré ses origines).
@SPERED DIEUB
Intéressant. Le pays de Galles ne restera certainement pas à la traîne.
Chacun semble oublier que le centralisme et l'incapacité française de se réformer ont pour origine principale la nécessité d'empêcher la Bretagne de reprendre son destin en main.
Visiblement cette évidence, les français le comprennent mieux que les Bretons!
Et tant que les Bretons voudrons être de «bons» français pour recevoir des fleurs et flatteries des français et ainsi pouvoir s'estimer, comme dernièrement avec Holland à l'Île de Sein, ça n'évoluera pas!
Le français a une vision de français. Aparamment, il est confiant dans le fait que la france a une système suffisamment bien vérouillé pour que rien ne change ! C'est du cynisme pur.
Il me semble pourtant qu'il y aura un référendum pour l'indépendance en Nouvelle Calédonie. Mais c'est si loin ! Il devrait pourtant avoir autant d'importance pour nous.
«Chacun semble oublier que le centralisme et l'incapacité française de se réformer ont pour origine principale la nécessité d'empêcher la Bretagne de reprendre son destin en main.»
D'ailleurs, Syagrius a laissé Clovis gagné un vase pour qu'il y mette les Bretons etc. etc. etc.
Ca fera plaisir aux Basques et aux Corses, ça.
Très français cet égocentrisme, d'ailleurs. Comme quoi, même chez «ceux qui savent», ya comme un air de guinguette dans la tête.
«Visiblement cette évidence, les français le comprennent mieux que les Bretons!»
Et bien gardez la pour vous et pour les initiés qui ont vu la Lumière, SVP. Parce que c'est un discours contre-productif. Trop de moutons ignares, lâches, comme moi sans doute, ne sont pas capables d'une telle vision.
Ou alors ressortez-le quand la France s'effondrera et qu'elle sera aux bords de la guerre civile (malheureusement plus plausible qu'une indépendance bretonne pacifique).
«Et tant que les Bretons voudrons être de «bons» français pour recevoir des fleurs et flatteries des français et ainsi pouvoir s'estimer, comme dernièrement avec Holland à l'Île de Sein, ça n'évoluera pas!»
Et ben ça évoluera comment ? Par l'opération du Saint-Esprit, les Bretons vont un jour se réveiller ?
Cette prise de conscience n'est plausible que si la France se retrouve dans une situation plus dramatique que la Grèce. L'Espagne, malgré ses souffrances, n'a pas encore explosée.
On peut aussi espérer que ça n'arrive pas et chercher des alternatives, non ? En attendant, au pire.
C'est pas plus mauvais pour le coeur que de s'intéresser à ce que fait Hollande, qui n'existe plus.
@SPERED DIEUB
Bien d'accord. Tout comme de nombreux Français, qui n'imaginent pas une seconde une Bretagne indépendante, se réjouissent de l'indépendance écossaise par pur haine de l'Anglois, de nombreux Anglais se réjouiraient de voir la France exploser comme leur Royaume.
Il ne s'agit pas de «maximiser le mouvement vers l'indépendance» mais
1 - d'affirmer que c'est un droit
2 - et de convaincre que c'est possible... et souhaitable, et même inévitable : c'est inscrit dans l'histoire !
Bien sûr que les Bretons ont peur ! De l'indépendance, de l'autonomie, de trop de décentralisation, et peut-être même d'un peu de décentralisation.
Il semble qu'ils soient conditionnés pour avoir peur.
Notre travail doit être de faire en sorte qu'ils n'aient plus peur, et qu'ils souhaitent majoritairement l'indépendance.
C'est ce qu'on sut faire les Ecossais, qui sont parti de 0,5% et qui arrive à 50%.
Il sera presqu'aussi difficile d'obtenir la première petite parcelle d'autonomie que d'obtenir l'indépendance.
Sur votre définition du Français, je la partage mais elle est liée à l'arrogance française.
Le déclin du pays lui porte un coup et je ne pense pas qu'aujourd'hui tant de citoyens critiquent autant leur propre pays que les Français. C'est un sentiment (j'ai lu des statistiques qui ne me contredisait pas en tout cas) mais les Français candidats à l'émigration n'ont jamais été aussi nombreux (malheureusement, les Bretons ne sont pas les derniers à partir).
@Marcel Texier
Et donc ? On entre en guerre ? Et ce sera moins dur, moins larmoyant parce que les sacrifiés auront droit à un monument ?
Bonjour l'optimisme !
Le monde a changé depuis les militants des années 60. Malgré tous leurs déboires et déceptions, sans eux, on ne serait pas sur l'ABP à clavarder. Leur combat n'aurait servi à rien ?
La France n'est plus aussi forte qu'il y a à peine 20 ans. Elle ne peut pas faire l'impasse d'une réforme en profondeur.
La question est dans quel sens elle va les mener.
La Région Parisienne est un monstre. Le bassin parisien ne suffirait pas à le nourrir. Elle ne lâchera pas comme ça, c'est sûr mais elle n'est pas omnisciente et toute puissante.
C'est un Etat. Avec des gribouillis sur des papiers appelés «constitution» et quand même un bon gros ramassis de branques à sa tête.
Sérieux ? Valls, Hollande (Hollande !!! non mais François Hollande, quoi !!!), Sarkozy, Fillon, ils font si peur ?
«mode blague:on»
Ce qui me démotive dans l'idée bretonne, c'est pas les coups bas du vil françois et sa machine de guerre jacobine... C'est le militant breton.
«mode blague:off»
VOTRE ATTENTION SVP !!!
Indépendance / autonomie / réunification = changer les institutions françaises !!!
C'est quand même pas compliqué à comprendre...
UN PROJET EUROPEEN.
Pas forcément. L'exemple de la Nouvelle-Calédonie, avec un référendum pour l'indépenance, se fait bien dans le cadre des institutions actuelles. La Corse a un statut particulier. Même l'Alsace a des dispositions particulières.
Ce qu'il faut changer ce n'est pas les institutions françaises, c'est le rapport de force !
L'histoire montre que la france n'a jamais rien lâché que sous la contrainte et la force. Et on voit le gouvernement actuel (Valls) soutenir Madrid contre la Catalogne et a refusé la réunification. Et ses successeurs de droite/extrème-droite/gauche (peu importe) seront tout aussi jabobins.
Face à la contrainte, les institutions françaises deviennent souples, très souples !
La méthode chinoise !
Et pour finir, oui, au pire, on peut tous aller s'exiler en Ecosse, y'a la place et la météo n'est pas différente.
@Alwenn
«Pas forcément. L'exemple de la Nouvelle-Calédonie, avec un référendum pour l'indépenance, se fait bien dans le cadre des institutions actuelles. La Corse a un statut particulier.»
On joue sur les mots. Les institutions françaises face à la NC ont changé. En Corse, même chose.
Dans un rapport de lutte, certes. Le point commun de ces deux exemples est l'utilisation de la violence.
Qui pense que la violence bretonne éveillerait les consciences bretonnes ?
Reste quoi ?
Le système démocratique qui, en France, est en effet très fermé (soutenu par les medias).
Mais, je me répète, en 2014, là, aujourd'hui, il n'a jamais montré autant de signes de faiblesses. Est-ce qu'on aurait pu imaginer il y a 50, 20 ans qu'une réforme territoriale ne passe pas comme un fait du prince ?
Ok, c'est loin d'être gagné mais c'est symptomatique.
Penser que la France ne changera jamais est du dépit, au mieux, et ça reste terrible. Au pire, s'enfermer dans une posture qui ne mène à rien non plus.
«Et on voit le gouvernement actuel (Valls) soutenir Madrid contre la Catalogne et a refusé la réunification.»
Si Londres avait affirmé que le référendum écossais était illégal, Paris l'aurait soutenu tout autant.
Les fautifs sont à Madrid.
Est-ce que l'exécutif a soutenu le «no» écossais ?
En tout cas, Obama, oui. Les US ne soutiendrait jamais une Bretagne indépendante.
«Et ses successeurs de droite/extrème-droite/gauche (peu importe) seront tout aussi jabobins.»
D'où ma marotte girondine pour 2017... L'offre crée aussi la demande. Souvent à grand renfort de publicité.
@Katell D.
D'accord avec quasi-tout.
Stratégiquement par contre, «voter pour un parti national indépendantiste» ne me semble pas une priorité.
Il faut y aller par étape. Vendre l'indépendance aux Bretons alors que nous ne sommes même pas réunis ?
Et une fois réunification faite, si le mot d'ordre «indépendance» est lancé, ça ne fera que remotiver nos adversaires qui diront «on vous l'avait bien dit que c'était un cheval de Troie etc.»
Cela reste mon point de vue. Je ne suis pas un indépendantiste (sans être «anti»). Une vraie France fédérale, dans une UE fédérale m'irait parfaitement.
Après, si l'UE venait à s'écrouler, je changerais certainement mon point de vue.
De là à le souhaiter, je trouve ça mortifère.
Le côté romantique, très bien. Mais le réel, c'est Chypre, la Grèce. Et dans ces conditions, je ne parierais pas que tous ceux qui se disent indépendantistes en Bretagne aujourd'hui n'oublient pas bien vite leur sainte-nation pour s'occuper d'abord de leurs gosses, ce qui ne me choquerait pas.
Mais là, en 2014, je pense qu'il y a une porte qui s'entrouvre et que ça serait idiot de ne pas y mettre le pied, préférant qu'elle se renferme en espérant pouvoir la faire voler d'un coup dans 10, 20, 30 ans...
Mon côté romantique, c'est plus la Bretagne qui a lancé 1789, s'est faite spolier depuis. C'est prendre une revanche. Que les régions, même de culture française, soumettent Paris. C'est une Bretagne qui enseigne la démocratie aux pays des droits de l'homme. C'est une Bretagne qui, grâce à sa démographie, protège nos amis basques, corses.
Et puis si jamais ça pouvait aider les déserts ardennais ou creuzois (?) à être considérés, le fait d'être breton y gagnerait un peu, plutôt qu'à se complaire dans la résistance et la survivance.
Croire que présenter un candidat «girondin» à une élection présidentielle va faire passer la france d'un pays jacobin à un pays fédéralisé est une totale illusion.
Les Girondins n'étaient pas des saints et se sont retrouvés sur bien des points avec les Jacobins.
L'idée n'est pas tant de se revendiquer uniquement Girondins et de forcément s'estampiller comme tel. Mais de pouvoir se servir dans le mythe révolutionnaire.
Leur volonté d'éradiquer l'Ancien Régime est claire (les Girondins ont voté la mort du roi). Le fédéralisme girondin n'était pas basé sur les Provinces mais bien les départements, ils ne cherchaient pas à rétablir le Parlement de Bretagne. Donc bien sûr, tout ne colle pas (220 ans ont passé aussi; je préfère quand même les Jacobins d'aujourd'hui à leurs modèles). Mais ils étaient déjà contre le centralisme parisien et le colbertisme.
Rien que ça devrait être applaudi des deux mains par tous les régionalistes.
Accessoirement, ils font partie de la liste des victimes de la Commune de Paris. Certes, c'étaient des bourgeois des grandes villes et pas des paysans comme les Chouans.
C'est plus facile de romantiquement donner le statut de martyrs aux derniers, effectivement mobilisés aussi par les Girondins pour aller faire une guerre qui n'était pas la leur.
Leurs combats ont joué un rôle dans la construction de l'identité bretonne moderne mais les Chouans, loin de n'être composés que de Bretons, ne se sont jamais battus pour une Bretagne indépendante. Les nobles se sont rarement distingués dans un projet émancipateur envers le pouvoir central; l'Eglise catholique encore moins: du refus d'un diocèse breton au IXe au diocèse «GO» d'aujourd'hui (le diocèse de Nantes est resté avec Tours quand l'archidiocèse de Rennes a été créé au XIXe) à l'annulation du mariage d'Anne et de Maximilien.
C'est à rebours et en réaction à la paranoïa centralisatrice qui nous poursuit jusqu'à aujourd'hui que la Chouannerie est devenu un mythe du combat breton.
Que les régionalistes piochent ce qu'il y a à prendre dans la Révolution française, ils ont plus à gagner qu'à perdre (comment perdre 2% de toute façon ? parce que les faits, c'est 2%... c'est pas un sondage de magazine et ses 18% d'indépendantistes bretons... et si on se base sur les 10%, aux européennes dont tout le monde se fout, seulement dans le B4, les portiques écotaxes encore fumants, ça ne me fait pas rêver non plus... 1 350 voix à Nantes...).
Que serait le plus efficace pour éviter les faux procès et gagner des suffrages ? Se revendiquer de Cadoudal ou de Condorcet ? Pour moi, il n'y a pas photo.
Les Jacobins viennent du Club des Bretons, ne l'oublions pas. Mélenchon ne se gêne pas pour le rappeler. Je ne vois pas en quoi il serait scandaleux et contre-productif que des Fédéralistes prennent des références chez les Girondins (ou les US, l'Allemagne, la Suisse etc. évidemment et avant tout).
«La pureté n'existe pas en politique. Lebesque, c'est important mais Machiavel et Sun Zu, c'est intéressant aussi.
Loin de moi l'idée qu'une liste girondine changerait la France du tout au tout. Je ne suis pas naïf.»
Elle risque selon toute probabilité de ne rien changer du tout !
En politique, il n'y a pas de miracle.
La Bretagne doit batir son avenir sans se «soucier» de la «france». C'est ce que font les Néo-Calédoniens et les Corses, comme les Ecossais et les Catalans, qui ne se «soucient» pas des Anglais ou des Espagnols.
Des députés comme Urvoas et Le Fur prennent d'ailleurs ouvertement comme référence l'Ecosse et la Catalogne, et admettent tous deux la «spécificité» bretonne.
La Bretagne ne pourra s'en sortir qu'en marquant sa «différence», son «originalité», et en affirmant ses DROITS« en tant que nation.
Et donc en détruisant l'idéologie française élaborée à la révolution, idéologie génocidaire qui vise la disparition de la Bretagne.
Barrère qualifiait le breton de langue »obscure et fédéraliste« : soyons donc fédéralistes ... européens et laissons les »français" cultiver leur propre jardin.
A défaut de mieux, l'Assemblée Bretonne d'Urvoas est un bon pas dans la bonne direction. Dommage que les partis bretons soient si faibles et pèsent si peu.
Ca leur retombera dessus, et pas seulement à cause des algues vertes.
Je ne les condamne pas, leur faible population et leur situation géographique ne leur a jamais facilité la tâche.
Pas beaucoup d'Irlandais, est-ce que ça a joué ? surtout Anglais et Ecossais (plus de pipe bands là-bas qu'en Ecosse). Si ce n'est pas un titre héréditaire, un propriétaire terrien est un vrai lord.
Mais population très accueillante (la solidarité n'est pas un vain mot), moins beaufs que les Australiens, et les Maoris sont des anges tant qu'ils ne boivent pas (et ne battent pas leurs femmes).
Et ils ne portent pas les Français dans leurs coeurs ;)
J'espère visiter la Nouvelle-Calédonie un jour. Un cousin s'y est expatrié il y a un an et semble s'être bien implanté. Encore un Breton de parti...