La France en Miettes

Présentation de livre publié le 12/03/23 10:36 dans Politique par Jean Boidron pour Jean Boidron
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Un récent pamphlet intitulé La France en miettes par un auteur peu connu, Benjamin Morel, maître de conférences à l'Assas, Université plus connue pour ses rejetons d'extrême droite, aux éditions du Cerf peu réputée pour ses publications progressistes. Le proclamé politologue fait l'inventaire des forces centrifuges de l'État Français. Plus qu'un brûlot, une baudruche qui ne pose pas les questions essentielles de son propos : la notion d'État et de Nation, préalable intangible à une diatribe à charge, qui frise le procès en sorcellerie. Une pâle imitation d'un ouvrage déjà daté qui fait se demander qui en est le/la véritable auteur(e). Décryptage.

LA FRANCE EN MIETTES, BIS REPETITA

Le titre est déjà dans le registre négatif. Qui plus est il n'est pas nouveau : nombre d'ouvrages anciens portent déjà ce titre. Il suffit de chercher sur Amazon : au moins quatre références. Quant au contenu, c'est un inventaire à charge, fort utile pour qui veut vider les cadavres dans son propre placard, on en a tous, de son présent militant. Pour une redéfinition de la politique en circuit court, qui apparait d'évidence. Pour tout républicain qui constate au quotidien la déliquescence d'une République devenue bananière, qui a abandonné ses prérogatives régaliennes au profit de la vente des bijoux de famille collectifs. L'ultime conflit social sur la réforme des retraites témoigne de l'usure des usuriers.

UNE BASE SI FRAGILE

Le propos se base sur un inventaire très précis et utile, mais hélas univoque, des origines des mouvements «régionalistes» voire «nationalistes» des périphéries du territoire français. Jamais le terme de «nation» ou d'État n'est analysé. Tout juste une référence à Renan. Même pas Fichte, etc. Tout est vu d'un point de vue essentiellement jacobin qui confond nation, territoire, et Etat, tout en omettant la question militaire qui fit de nombreux morts dans ses diverses guerres de colonisation intérieures, depuis le pseudo Charles Martel aux Cathares à 93 au moins. Une mythologie nationale, un «récit» des origines forgé par Henri Martin et Jules Michelet, avec les mêmes erreurs d'époque chez La Borderie pour la Bretagne. Une analyse épistémologique de l'ensemble pour mieux comprendre l'évolution du langage et des valeurs de référence ? Nouna, que nenni ! Tout en bloc à la manière d'un technicien de «surface» qui veut faire vite...

Aucune remise en cause de cet «état-caserne» basé sur un maillage du territoire hérité de la monarchie. Et développé par son héritier Corse Napoléon. Étrange acceptation d'une géographie diverse, issue de multiples Histoires, qui n'est que le basique «objet du crime» qui se pare d'égalité normative, de fraternité plutôt bourgeoises, et de libertés sous conditions bancaires.

On stigmatise essentiellement quatre «régions» centrifuges : Corse, Pays Basque, Alsace, et... Bretagne. A raison car elles ne sont ni de culture française, ni de l'espace dominé depuis la bataille d'Albi. Et non pas pour leurs ferments de démocraties propres, mais pour leurs nécessités de s'affranchir du rabot dit «républicain», qui n'est au final qu'une volonté théorique de colonisation. Sous prétexte d'universalisme, bien évidemment conçu depuis son propre nombril. L'intérieur d'abord, puis le reste des «colonies». Demandez à Jules Ferry qui trône sur nos écoles alors que Roparz Hémon serait un scandale...

INVENTAIRE OU SURVEILLANCE ?

Tout y passe : Stivell, Lebesque, Marchal, Le Drian, Chesnais-Girard, Troadec, Molac, Chartier, l'ICB, le Conseil Culturel, Talamoni, Siméoni, Gaël Briand, l'UDB, Michel Denis, le RPS, Emgann, le Gwenn ha Du, le Bro Gozh, l'Ikuriña, Pascal Paoli, le Rouge et le Noir plus alsacien qu'Henry Beyle dit Stendhal. Et même Le Boulanger ! Et j'en passe. Manque Châteaubriand.

On aimerait rire, mais une telle indigence intellectuelle en face inspire plutôt la peur du binaire de la pensée univoque.

Un salmigondis multiforme de qui serait incapable de faire un salmis de pigeons pour régaler ses convives. Mais pour piéger les pigeons...

Pour la Savoie ou la Franche-Comté, c'est un simple mépris du plouc inoffensif. Atavisme jacobin, quand passeras-tu sur le divan ? En adepte de Dupin, Sherlock, Maigret, Rouletabille, ou Blomkvist, une seule question : à qui profite le crime ? Roger Ackroyd en fait. Au féminin : l'innommable, faute d'un procès.

PALIMPSESTE ?

Il semble que ce garçon en col blanc, regardez la couverture limite binaire avec en bas le gendre idéal photoshopé, souriant et les yeux d'autorité condescendante, la «force tranquille», du Macron sans la coke en stock, ça suffit déjà, n'ait jamais fréquenté le cul des vaches et parle de seconde main. Même pas le moindre «patois» ! A minima. Et même que son pensum soit plutôt écrit par une autre main. Références très précises, précisions manifestement plus accentuées sur le «mouvement breton»... Le Monde comme si... En version plus indigente. Le style en moins. La juste colère mise au loin mais jamais guérie. FM 0.0. Largement référencée.

OUBLIS MANIFESTES

Qu'on puisse et doive faire de l'héritage un «droit d'inventaire» selon la juste formule de Jospin après Mitterrand, le collabo notoire à la rose au poing, est une nécessité. Qu'on en fasse une fixette manifeste est du registre de la pathologie.

La «République une et indivisible» est en soi un symptôme d'enfermement psychologique. Plutôt les «Républiques plurielles et divisibles» à souhaits et nécessités. L'anarchie pensée quelque part. Quand on conçoit l'anarchie autrement que synonyme de bordel généralisé.

L'oubli du terrain dans toutes ses diversités et sensibilités, qu'on ne connaît pas pour n'y avoir jamais vécu. Edgar Morin à Plozevet, au secours vieux centenaire iconoclaste !

Le fondement obsessionnel du territoire annexé tardivement de la Savoie au Comté de Nice, sans parler de la Corse, ni du département napoléonien de Sambre et Meuse. Toute volonté de revenir à des démocraties en circuit court est présenté comme crime de «lèse... République» en majesté.

Vous avez lu Griaule, Lévi-Strauss, Clastres, et même Segalen ? Ou ce regard au vrai Monde vous est étranger ?

On pourrait parler aussi de la Francisque de Mitterrand ou des débuts de Kessel à Gringoire qui a amené Salengro au suicide. Avant de rédiger le «Chant des Partisans»... S'attaquer à Marchal ou Lebesque, qui fut fondateur de l'UDB et a produit nombre d'écrits très «socialistes», est proprement une imposture intellectuelle. Le Gwenn ha Du, ben pourquoi pas. Au bout du compte, il a fini par être adopté par tout une population «régionale». Bien avant le Triliv. Les drapeaux restent toujours à brûler sur l'autel de la vraie Fraternité. Le bleu blanc rouge idem. Déjà le blanc et le bleu ne sont pas si clairs...

Quant à parler du «gallo» comme archétype de l'intrusion bretonnante sur une moitié du territoire breton, et qu'on voit défendre à grands cris dans ce livre, alors que le simple péquin de base sait juste qu'il parle «patois» sans aucune autre notion d'un «dialecte roman de Haute Bretagne» et encore moins l'écrire. On voit bien le très grand éloignement de celui qui n'a jamais parlé dans son enfance une langue familiale si différente de St Malo à Machecoul. Ni qu'il ne connaît rien de ce «néo-breton» invoqué, qui fut d'abord unifié de dialectes à dialectes locaux, dans les langues de prêches et des évêchés. Pas toujours compris de canton à canton... Indigence complète de tout ce qui est langue vernaculaire et langue écrite. Martinet ou Saussure, au secours !

Idem pour le Basque, le Corse où l'Alsacien. Idem pour le Français, l'Anglais, l'Allemand, le Castillan ou l'Italien de base toscane d'après Dante, qui ne sont aussi que des langues artificielles de communication qui varient dans leurs pratiques locales. Elles restent une base d'écriture et d'échange : chacun prononce a sa manière. Québécois qui dédit. Voire le dernier avatar de Xavier Dolan. Ou même de Roald Dahl, auteur de jeunesse majeur, récemment censuré pour certains mots devenus hors norme d'une censure morale à autodafés a visée de mise à jour perpétuelle. Et Disney obligé de s'excuser pour les stéréotypes de Blanche Neige ou de Peter Pan. Qu'on arrête de nous prendre pour des cons. Et ça suffit les cons de la censure moraliste. C'est un réel problème de langage qui se passe en ce moment : système binaire imposé par le 0/1 des nouveaux langages qui nous soumettent malgré nous. Je cause gallo peut-être, patois souvent, breton parfois, français parfois, anglais souvent, etc. Et je me fous de la forme comme je cause. Merde aux censeurs.

TOUS FACHOS ?

L'idéologie de base d'un tel pensum plus que réducteur est une équation intenable : mouvement breton = fachos. Ça tient d'un acharnement pathologique d'une blessure profonde qui souffre de l'ignorance. L'ignorance est la sienne, la blessure est d'une autre... Tout en oubliant que le terme de «race» de l'époque n'a pas du tout le le même sens qu'aujourd'hui. Que les postures politiques d'un tournant de siècle qui a vu le «romantisme» d'un Châteaubriand ou d'un Villemarqué n'était plus celui d'un Luzel.

MINABLE et RÉDUCTEUR

C'est un peu le fond de cette thèse un peu minable. On invoque une nouvelle notion : l' «ethnorégionalisme». Un boulgui-boulga qui fait fi des diverses Histoires et sensibilités d'une apparente posture identitaire. Voire vu d'en haut «communautaristes» ou «séparatistes», voire «nationalistes». Parlons d'Arafat alors... C'est faire fi des Histoires diverses. Ni la Corse, ni l'Alsace, le Pays Basque, la Bretagne n'ont eu le même rapport avec le pouvoir centralisé et chaque réponse est différente. Dans sa forme et son rapport aux Peuples qui peuvent s'exprimer de voix convergentes. Mais si diverses. Vu d'en haut on entend mal. Surtout si on se sent imbu d'une mission universaliste en omettant quelle est d'abord ethno centrée. Et les Dogons de Griaule et Leyris dans tout ça ? Faut arrêter de nous prendre pour des cons incultes : on sait lire grâce à la 3eme République ! Merci à Thiers ? Plein les bottes boueuses des condescendances des souliers vernis et des cols blancs. Venez faire un vêlage !

LA DÉCOUVERTE OU L'IGNORANCE (Morvan Lebesque dicit !)

Peut-on être vraiment républicain tous en oubliant l'étymologie de la Res Publica, la «chose publique» ou plutôt celle du populus face aux «rex/regis» qui tenaient des âges précédents où Rome s'enorgueillait d'avoir enlevé les Sabines d'à côté, et simplement de les avoir violées. Et se réclamer de cet héritage «humaniste» sans sourciller ?

Peut-on, après avoir lu Virgile et Tite-Live, nationalistes étriqués avant l'heure, oublier l'immense différence entre les pages d'un Morvan Lebesque qui a erré dans son époque, trouble pour chacun, avant de trouver sa voie ? Qui questionne simplement dans «Comment peut-on être Breton ?» son vécu de citoyen à Paris et au Canard Enchaîné depuis son enfance et ses origines qui lui traîne aux « basques» jusqu'à son prénom et son patronyme ? Au lieu de rejouer le Bouc émissaire comme Morel, nom breton on dirait, qui aurait dû lire au moins René Girard, (oui, ici et ailleurs, ça lit aussi et réfléchit avant de s'occuper des drapeaux) on commence par poser son cul et se regarder soi et le Monde, avant de donner des leçons inutiles et moralistes sans fondements.

«Il faut enfin cesser de laisser les terrain des petites patries aux ethnorégionalistes. (...) La République doit faire le pari de l'intelligence et de la raison contre l'idéologie et l'obscurantisme. C'est à cette condition que la petite patrie portera à nouveau à la nation et à l'universel.» On cite la dernière page. Affligeant. Pompeux et pompant. La «nation» dont on n'a même pas analysé le sens primordial ? L'idée militaire surannée de «nation» de 1791 ? Puis 93 et ses génocides de pauvres gens ? L'Universel à partir de lui-même et pour le reste du Monde qu'on ne connaît qu'en touriste ? Français de Dunkerque a Tamanrasset avec les mêmes ancêtres gaulois ! Et jusque dans l'Afrique occidentale française... On peut arrêter les délires et les conneries à un moment ? Au lieu de faire copier-coller des antiennes surannées ? Le Monde bouge et se redéfinit en ce moment. Merdouille, avec les grèves du service public en privatisation, l'info n'a peut-être pas eu le temps d'arriver à Paris et surtout à l'Assas.

Miteux. Minable. Si vous ne pouvez pas l'acheter, surtout ne le volez pas !

Jean BOIDRON


Vos commentaires :
Le webmaster
Vendredi 22 novembre 2024
Test hhfdtuvcguuh huyrff jgyuh

Penn Kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Votre chronique est intéressante et historiquement objective

alejandro de la vega
Vendredi 22 novembre 2024

BRAZILIA !!!!


Hola mi amigo ! como estas ? muy bien :)

jean-luc Laquittant
Vendredi 22 novembre 2024
Bravo Mr Boidron
Voilà la critique d'un chirurgien au scalpel efficace

pierre daniel
Vendredi 22 novembre 2024
demat
La France enseigne les langues mortes et tue les langues vivantes .
Vraiment un triste personnage ,je pense que les jacobins viennent de comprendre que c'était la fin de leur règne :le monde a beaucoup changé,les jacobins sont restés rigides ils vont disparaitre ,tant mieux .
Je ne vois pas pourquoi la Bretagne continue a respecter un système qui veut la détruire ,demander a un psy peu etre

a galon


Naon-e-dad
Vendredi 22 novembre 2024
…/… une nouvelle notion : l' «ethnorégionalisme».
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Le simple choix de ce vocable suffit à discréditer l’auteur. Comment peut-on en arriver à cette considération. Si la Bretagne rejoint l’universel – et elle le fait, il suffit d’avoir voyagé sur cette planète pour s’en rendre compte – c’est précisément en cela qu’elle échappe à la catégorie « ethnique ».
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Ma « mamm-gozh » en coiffe et sabots, au quotidien, qui parlait plus volontiers breton que français, était-elle une curiosité « ethnique » ? Sûrement pas, les femmes de sa génération étaient pour moi des vraies femmes (avis aux féministes, dont je n’ai jamais vraiment compris les vociférations justement parce que j’ai bénéficié d’autres modèles, plus humbles et plus profonds, imprégnés d’histoire et de foi, bref d’authenticité !).
.
Ces générations qui avaient traversé deux guerres mondiales, dans la douleur, nous ont transmis le sens de la dignité…de la lutte obstinée…gouvernée par une indestructible espérance. Bien sûr, j’aurais préféré et de loin, pouvoir lui parler en breton. Ma trajectoire de vie en aurait été changée. « Sur ha n’eo ket marteze ». En français transcodé : « Sûr, c’est pas peut-être ». C’est à ma « mamm-gozh » que je dois d’être né quelque part, dans une lignée humaine inscrite dans le temps.
.
Aussi parler « d’ethno-régionalisme », c’est - dans le cas de la Bretagne – montrer que :
. l’on ne connait rien, strictement rien, à cette notion « ethnique ».
. que l’on ne connait sans doute pas plus la « région », ou alors sous un angle à ce point superficiel qu’il impose le silence et la retenue.
.
Elève Morel, vous me copierez cent fois cette ligne :
« je ne connais rien à la Bretagne, je suis un cancre »
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Et puisque vous vous pensez comme un brillant sujet, vous le ferez également en breton :
. « Diwar-benn Breizh, ne ouian netra. Ur penn-sod (pe penn-karn) on. »

Rafig du 44
Vendredi 22 novembre 2024
Ce sont les républicains français qui ont fait la France en miettes !
1 - Annexions de territoires et anciens États réduits en provinces.
2 - Mise en coupe réglée de ces provinces : invention des départements 1789.
3 - Minorisation ou interdiction des identités, cultures et langues des peuples annexés.
4 - Création de fausses régions en 1972-2014 avec des noms inventés ou, plus grave, historiques mais sans avoir le territoire historique. Brouillage des cartes dans le but de l'oublie des populations visées ...
5 - Établissement d'une administration «régionale» aux ordres de Paris ...

Et 200 ans plus tard, ce sont ces peuples qui sont accusés parce qu'ils relèvent la têtes et réclament ce que l'Etat leur a volé.


Thomas
Vendredi 22 novembre 2024
Ce que j'ai du mal à comprendre avec cette notion, ce sont ses limites.
Est-ce que cela signifie qu'on va arrêter d'enseigner le français à l'école car c'est trop ethnique ?
Peut-on alors aussi jeter à la poubelle «le contrat social» en tant qu'élement social ethnique francais ?
A force de vouloir eradiquer l'enemi intérieur, les peuples qui composent la république, celle-ci va faire imploser son nationalisme/universalisme.

Penn Kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Je vous suggère d'envoyer une lettre ouverte à Monsieur Coudurier , en lui rappelant qu'il aurait du faire intervenir un contradicteur lors de l'intervention très approximative et biaisés de ce Morel sur TBO .On pourrait comparer cette situation avec un accusé devant un tribunal à qui l'autorité lui aurait interdit de se défendre ,condamné par avance .

Jean-Louis Pressensé
Vendredi 22 novembre 2024
C'est courageux de la part de J.(J.) Boidron de s'être farci cette fatrasie. Mais un truc me titille : entre ses cours et ses apparitions multiples dans les media, le sémillant Benjamin n'a pas beaucoup de temps pour écrire ses bouquins : alors, qui lui a refilé cette documentation de seconde main ? Récupérée sur quelques sites d'activistes anti-bretons bien connu(e)s ?

KLG
Vendredi 22 novembre 2024
Magnifique pub pour ce bouquin, on a même la couverture pour ne pas oublier de l'acheter ...
Du reste, la réaction outragée ne va faire que renforcer la médiatisation parisienne de ce monsieur pour bien longtemps.
Erreur de communication qui se répète, on avait les mêmes tribunes il y a 20 ans.
Du reste, de quoi s'offusque t'on ? D'être traités comme des rebels de l'une et indivisible ? De l'Empire colonial jacobin?
On dirait que nous cherchons en permanence une reconnaissance de Paris en fait ! Affligeant
La plus belle des victoires bretonnes ce sont ces articles sur la Géorgie démocratique en breton, sur la sortie d'un livre concernant notre Histoire, celle de grands navigateurs, ces retransmissions de sessions du conseil régional en breton etc

La cet article va peut être faire plus de clics, mais nous serons perdants a coup sûr


Naon-e-dad
Vendredi 22 novembre 2024
@Thomas
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Je ne suis pas certain d'avoir compris votre remarque
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Pour ce qui me concerne, je trouve ce type de vocabulaire aussi scandaleux que débile. Creux pour tout dire. Ce monsieur est hors-sujet.
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Quant à se taire, et donc ne pas faire valoir un point de vue raisonnable (au motif que celà ferait de la pub pour ce genre de bouquin) , ce n'est pas ma position, parce que:
. ce ne sont pas quelques réactions qui vont faire que le bouquin va affoler les ventes à la FNAC. Il en faudrait plus :-)
. l'internet est mondial: il est donc important que des observateurs spécialisés situé sur d'autres continents, se rendent compte de ce qui est valable ou pas. Pour faire le tri dans l'information. Les réactions aident à situer un discours.
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Après chacun fait ce qu'il veut. Pour l'instant nous sommes encore (un peu) en République. Avec ce genre de gaillard, çà risque de ne pas durer.
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Est-il si difficile de comprendre que la promotion de la langue bretonne, langue magnifique en soi, est d'abord un hommage à l'intelligence humaine et à l'histoire du langage? Il faut le dire, la langue bretonne montre qu'il est possible de dire les choses autrement. Pourquoi priver les jeunes générations de cette découverte? Pourquoi aussi leur refuser un lignage historique?
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Dre ar yezh e c'hell spered an den beajiñ hag en em zigeriñ.
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Kerbarh
Vendredi 22 novembre 2024
Il faut lui renvoyer l’ascenseur : en France règne le séparisianisme , problème fondamental de l’état français depuis des siècles.
Budget de la culture = 75% va à Paris.
Subventions diverses et variées des ministères pour acheter les voix = des milliards d’euros
il faudrait lui faire la liste et la diffuser sur les réseaux
Il est totalement aveugle ce gars !!!

Penn Kaled
Vendredi 22 novembre 2024
Non hélas il n'est pas aveugle , il sait très bien ou il veut en venir , discréditer les revendications des minorités nationales de l 'hexagone , pour à terme les mettre hors la loi dans la république une et indivisible .Oui il faudrait lui répondre , car la meilleure défense c'est l'attaque . La France en miettes c'est la thème de l'actualité ces jours ci ,vu l'impasse économique ,sociale démographique dans laquelle elle se trouve et suivant la tournure des évènements , l'issue peut devenir apocalyptique , compte tenu également l'embrasement actuel du monde

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