Neuf années après les faits, toujours pas de coupable, dans l'affaire de l'attentat de Quévert qui avait coûté la vie à une jeune fille de 28 ans : Laurence Turbec. La soeur de Laurence, vient d'écrire au président Sarkozy pour que l'enquête soit réouverte.
En mars 2004, la cour d'assises spéciale de Paris, composée de magistrats en raison du caractère «terroriste» du dossier, avait acquitté des militants indépendantistes bretons, pour la plus part affiliés avec le parti d'extrême gauche indépendantiste Emgann. Si certains militants ont été condamnés pour d'autres attentats, qui n'avaient causé d'ailleurs aucune victime, ou pour affiliation avec l'ARB (armée révolutionnaire bretonne), aucun élément de l'enquête, qui avait duré 4 ans, n' avait pu lier ces militants à l'attentat de Quévert.
En novembre 2008, suite à la décision de la Cour d'Assises d'Appel, qui avait rejeté l'appel formé par le parquet contre trois des militants, Christian Georgeault, Pascal Laizé et Gaël Roblin, le parquet général s'était pourvu en cassation. La Bretagne, dont le conseil culturel (voir notre article), s'était alors ému de ce qui fut caractérisé comme un «acharnement politique» contre les militants en question.
En juin 2009, la Cour de cassation avait finalement rejeté le pourvoi du parquet (voir notre article).
Philippe Argouarch
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