La dette française franchit le cap des 2000 milliards d'euros

Communiqué de presse publié le 1/10/14 1:42 dans Politique par Sébastien Girard pour Sébastien Girard
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Ce n'est pas vraiment une nouvelle, mais quand même, au delà du symbole de cette somme qu'on ne sait plus se représenter tant elle est gigantesque, retenons deux chiffres plus «appréhendables»:

Cette somme représente une dette de près de 30 000¤ par habitant. On sait qu'une commune moyenne qui a plus de 1000¤ de dette par habitant est déjà rappelée à l'ordre par la Cour des comptes... Alors que dire d'une pareille épée de Damoclès qui va durablement priver les jeunes générations de croissance.

Si les taux d'intérêt, historiquement bas en ce moment, remontaient d'1%, ce qui est loin d'être improbable, il faudrait trouver 4 milliards d'économies supplémentaires. Aujourd'hui les mesures d'économie sur la famille, discutables, proposées par le gouvernement ne vont rapporter « que» 700 millions ¤.

Nous sommes au bord d'un abîme. «Too big to fail», trop gros pour tomber pensent nos gouvernants optimistes qui dansent au dessus du vide. Ce pays nie l'évidence. Jusqu'à quand ?

Pour nous en Bretagne, il est temps de préparer l'après. Une société qui s'appuie sur la création de richesses, fondée sur l'entreprenariat, l'économie numérique, la mer et l'ouverture internationale, des richesses équitablement partagées, à rebours du système administré français qui se délite et ne fait qu'endormir un peu plus ses habitants qui vont hélas se réveiller très brutalement. La France est irréformable, ne nous laissons pas entraîner au fond du gouffre avec elle.

Nous devons montrer qu'il existe d'autres choix politiques plus courageux, notamment pour réduire la dépense publique et les prélèvements fiscaux qui en résultent, et que nous entendons gérer nous mêmes notre territoire avec et pour ses habitants, hors du jacobinisme parisien. Montrons que nous sommes déterminés au changement et que nous ne voulons plus de cette vie à crédit indigne d'un pays qui spolie ainsi les générations à venir.

Yves Pelle

Président du Parti Breton/Strollad Breizh


Vos commentaires :
SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
De toute façon le monde dit moderne, va dans l'impasse ,vu qu'il y aura un antagonisme entre le besoin de croissance pour juguler les déficits ,et d'autre part des mesures drastiques et contraignantes à venir pour faire face à la dégradation du climat Et plus généralement le fait que notre type de développement est bien trop gourmand par rapport aux renouvellement des ressources de la planète .Quand au développement durable, s'il va dans le bon sens, il ne génèrera pas la croissance permettant de faire face aux dettes de plus en plus abyssales au niveau mondial ,la situation de la France est seulement bien pire que la moyenne de sa catégorie et surtout par rapport à ses prétentions assises sur sa gloire passée
La démocratisation de l'accès aux biens de consommation est de moins en moins évidentes du fait la richesse se concentre de plus en plus aux mains d'un petit nombre qui n'en finit pas de s'enrichir ,tandis que les classes populaires et même moyennes subissent une austérité qui va s'aggravant depuis plus de vingt ans au moins Ce qui provoque aussi un endettement des ménages et à ce niveau la situation de l'hexagone n'est pas la pire comparé par exemple aux USA
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SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
du nouveau pas bien joli
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Alan PRYTGWENN
Vendredi 15 novembre 2024
Tout-à-fait d'accord. La France est un pays impossible à réformer. L'ensemble de la population, même celle de droite, est foncièrement «communiste». Elle est incapable d'envisager un autre système que celui de l'assistanat et du «collectivisme».

Les français vivent en-dehors des réalités et sont inadaptés à l'économie et à la géopolitique du XXIème siècle.
Et ce n'est pas les hauts fonctionnaires qui les dirigent et qui verrouillent l'état qui risquent de les faire changer.

Les bretons, leur Histoire le prouve, sont un peuple dynamique et sont capables de tirer leur épingle du jeu dans l'économie compétitive internationale.
Il faut se libérer des chaînes socialo-jacobines françaises et redonner l'initiative aux entrepreneurs et aux battants.

Les bretons qui pleurent sur la baisse des subventions sauront-ils se prendre en main ? Ni Hon unan !

@ SPERED DIEUB - Avec tout le respect que je vous dois, ne reproduisons pas les discours journalistiques de la TV française.
Il y a un changement climatique dont on ne connaît pas réellement scientifiquement l'origine et la cause.
La majorité des «écologistes» qui nous saoulent de leurs avis autorisés ne sont pas des scientifiques.

Dans le passé, au cours des millénaires, il y a eu de nombreux changements climatiques dont on sait maintenant qu'ils ont eu une influence certaine sur l'apparition, la disparition ou l'évolution des civilisations humaines, à commencer par l'apparition de la civilisation celtique.

A l'arrivée des Vikings au Xème siècle, le Groëland était recouvert de vertes prairies permettant l'élevage. L'industrie moderne n'existait pas.

Au XIIIème siècle, il y a eu un réchauffement climatique sur toute l'Europe qui a permis un boom économique, agricole et démographique. C'est à ce moment que l'Europe du Nord a décollé.

Les famines de l'époque de LOUIS XIV correspondent à une période glaciaire. (XVIIème siècle)

Certains historiens estiment que la triste Révolution Française a été déclenchée en partie en raison de dérèglements climatiques provoquant des problèmes agricoles.

Le réchauffement climatique et le carbone ont tendance depuis plusieurs années à augmenter les rendements agricoles sur l'ensemble de la planète. ?.....

Cela n'empêche pas qu'il faut lutter contre la pollution mais le débat sur le changement climatique est source de manipulations.
N'oublions pas que la plupart des écolos sont d'anciens gauchistes reconvertis dont les liens avec le système capitaliste sont souvent troublants.


SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
On peut défendre toutes les idées possibles et imaginables conformément à ses opinions ,cependant c'est la réalité des évènements à venir qui aura le dernier mot et qui va trancher ,et là on n'y peut pas grand chose Le plus souvent on a du mal à appréhender les imprévus ,car derrière ceux ci se cache l'énigme du destin du monde d'ici bas

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