La chaîne de télévision russe en français parle des Bonnets Rouges : un son de cloche différent

Dépêche publié le 2/12/13 12:51 dans Economie par Philippe Argouarch pour Philippe Argouarch

La chaîne internationale russe Pro Russia (partenaire de la Voix de la Russie et de l’agence de presse Tass) était à Carhaix samedi dernier pour la manifestation des Bonnets Rouges. C'est une émission de 80 minutes que nous rediffusons sur ABP pour sa qualité mais cela ne veut pas dire que nous approuvons la ligne éditoriale de ce média sur d’autres sujets.

Le journaliste, dépourvu de tout préjugé anti-Bretagne et en dehors de tout esprit d’'auto-censure venant du pouvoir jacobin, en particulier sur le sujet de l’'autonomie, voire de l'indépendance, interviewe une douzaine de manifestants : Thierry Merret (Porte-parole du collectif vivre décider et travailler en Bretagne, agriculteur membre de la FDSEA), Christian Troadec (Maire de Carhaix, aussi porte-parole de vivre décider et travailler en Bretagne), Thierry Jolivet (Porte-parole de «Bretagne Réunie»), Marc Le Fur (député UMP de la 3e circonscription des Côtes d’'Armor), Bernard Hommerie (monde associatif culturel breton), Yannig Baron (président de l’'association «Breizh Impacte»), Claude Rault (Collectif des transporteurs routiers bretons), Alain Malardé (président de l’'association «Marins du Monde») et d'autres et va au fond des problèmes y compris la question du futur politique du «peuple breton»

Philippe Argouarch


Vos commentaires :
Emilie Le Berre
Vendredi 15 novembre 2024
Peut-être qu'avec les subventions que touche la presse «libre», elle pourrait financer une formation sur le métier à leurs «journalistes» dans cette chaine de TV ?

Yannig BARON
Vendredi 15 novembre 2024
Savit ho mouezh, prenez la parole, faites vos doléances sur le cahier des bonnets rouges, et directement sur le site breizhimpacte.org...Quel avenir voulez-vous pour la Bretagne du 21 e siècle?

Alan Meur
Vendredi 15 novembre 2024
Pro-Russia ? Ce sont les mêmes pro poutine qui contestent l'indépendance des pays baltes et veulent intégrer l'Ukraine et le Belarus dans la sphère de co-prospérité eurasiatique...
Diwall 'zo

Pascal Lafargue
Vendredi 15 novembre 2024
C'est la un document interessant. Ce que je constate aussi c'est que les personnes interrogees n'etant pas de l'Emzav disent non a une eventuelle autonomie. Le terme vehicule toujours un concept de derive politique, meme chez les Bretons. On peut se demander si le mouvement ne se fissurera pas lorsqu'il faudra proposer des solutions politiques concretes. La majorite des manifestants n'ont-ils pas brandit le gwenn-ha-du comme etant un epouvantail du 'regionalisme' flanque a la face du gouvernement, a defaut de voter pour le FN, lequel parti ne les ressemble pas ?
Dans tous les cas, ce qui se passe est historique pour la Bretagne.

Yannig BARON
Vendredi 15 novembre 2024
Quand on écoute bien ceux qui disent « non...pas autonomie...» ils disent tous un peu plus loin qu'il faut pouvoir décider nous-mêmes... ce qui revient exactement au même... c'est simplement que compte tenu du formatage culturel français, les mots autonomie ou tous les mots en isme comme fédéralisme, ou autres évoquent autre chose que ce qu'ils signifient réellement... A nous de parler avec des mots que les gens comprennent .... Yannig Baron

Pascal Lafargue
Vendredi 15 novembre 2024
Gwir mad eo ar pez a laret Yannig. Et a ce propos, j'ai recemment lu un article ou un commentaire pertinent sur ce meme site (je n'ai pas pu le retrouver, son auteur voudra bien me pardoner)ou il etait question des differents termes pour designer cette meme idee d'en finir avec le jacobinisme. L'auteur ne se contentait d'aucun terme, regionalisme lui faisait penser aux bacs de la FNAC etc...
Il disait qu'il fallait repenser les mots et il avait raison. On remarque d'ailleurs que Christian Troadec a l'intelligence de ne jamais prononcer le mot autonomisme. Mais alors, que devrons-nous dire ? Si nous voulons un parlement breton, pourquoi pas quelque chose comme parlementarisme, sous-entendu breton. N'eo ket aes, bepred.

Mikael JORD
Vendredi 15 novembre 2024
Une de nos principales revendications est bien la creation d'une téle et d'une radio Bretonne pour l'ensemble de la Bretagne intégrale.En attendant,félicitons la voix de la russie pour ces deux derniers reportages sur les Bonnets Rouges ,ainsi que la TV flamande.A une autre époque,c'était bien la BBC de londres qui couvrait le mieux les attentats du FLB.En tout cas,de nos jours,n'écoutons surtout pas la voix de Lutéce.RADIO PARIS MENT.

Yann LeBleiz
Vendredi 15 novembre 2024
Si vous demandez à un breton si vivre et DECIDER en Bretagne est ce qu'il souhaite, il vous répond clairement :« OUI!!!»

Si vous demandez à un breton, s'il veut l'autonomie, voir l'indépendance, il vous répond aussi clairement : «A NON, ça n'a rien à voir!!!»

Si vous demandez à un breton, si le fait que PARIS décide à la place des bretons sur tous les plans (économique, politique, culturel) est une chose normal, il répond : «NON, c'est inacceptable!»

Le peuple breton est un peuple traumatisé, qui sait très bien comment va s'inscrire son avenir, mais qui considère que son souhait présente néanmoins une forme de honte alors qu'internationalement ce souhait est considéré comme une valeur universelle réelle.

Mais comme me l'a dit plusieurs personnes, les choses changent, le blocage intellectuelle se relâche, lentement, mais cela change!

Alors pour un breton, «décider en Bretagne OUI, un Parlement et un gouvernement breton NON!», mais pour combien de temps encore cette incohérence?


Erwan
Vendredi 15 novembre 2024
Il faut avant tout se réjouir de notre forte mobilisation à Kemper et Karaez. Ce qui est devant nous est difficile : on va chercher à nous diviser au maximum. Et les termes d'autonomie, de régionalisme et autre, seront débattus par quelques énarques télévisuels à qui ont donnent toujours la parole. Ils vont casser cette idée de décider localement. Nous serons passer à la moulinette sûrement. Il suffit de voir déjà comment l'information a été vite estompée dans le paysage d'informations. Il faut devenir une force utile à la Bretagne et aux Bretons. Mais si division il y a, alors cette énergie mourra aussi vite qu'elle est née. Prudence, donc, mais gardons cette foi en l'avenir de ce pays si dynamique et ouvert sur le monde ! A galon vat d'an holl

SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
Aussi légitime qu'elle le soit sur tous les plans ( le coté historique revient souvent) l'idée d'émancipation de la Bretagne doit être une réponse concrète aux problèmes de l'ensemble des bretons et des bretonnes d'aujourd'hui cela n'est pas forcément en corrélation avec les idéaux du mouvement politique breton et peut être encore moins culturel ,mais si on ne répond pas aux véritables attentes de la population qui sont hélas assez basiques et la crise n'arrange rien ... soit on a perdu d'avance soit on aura une victoire au gout amère
C'est mon constat tant mieux si je me trompe

Ed Du
Vendredi 15 novembre 2024
Ils ont tout simplement peur de prononcer le mot «Autonomie» comme si c'était criminel. Je connais ça.

Ed Du
Vendredi 15 novembre 2024
A Yannig Baron
Ils ont tout simplement peur de prononcer le mot «Autonomie» comme si c'était criminel. Je connais ça.

Diwall zo
Vendredi 15 novembre 2024
«Le journaliste, dépourvu de tout préjugé anti-Bretagne et en dehors de tout esprit d'auto-censure venant du pouvoir jacobin» C'est vraiment ça le problème. Vous êtes près à vous associer avec tout le monde et n'importe qui pourvur que ça ne soit pas jacobin. (qui a diffusé des contenus de site Craignos)

Je suis pour l'Autonomie mais pas n'importe laquelle, et pas en m'associant aux libéraux ou antiécolos que compte les bonnets rouges ou des soutiens du PS comme est Troadec à chaque élection.

Bevet breizh dieub !


lagadeg
Vendredi 15 novembre 2024
Oui, attention à cette gentille télévision russe qui, en pleine crise ukrainienne, essaie,de façon systématique durant ces interviews, de faire porter le chapeau à l'union européenne...

Marcel Texier
Vendredi 15 novembre 2024
Cette émission m'a profondément déçu. Les réponses aux questions (pas très variées) des journalistes manifestaient une très faible conscience politique, des soucis purement catégoriels dans la plupart des cas, une ignorance totale (on ne peut guère les en blâmer) de l'histoire de la Bretagne, une tendance infantile à se tourner toujours vers l'Etat, comme on se tourne vers son papa pour avoir un peu plus d'argent de poche.

Qu'a-t-on fait du peuple breton ? Qu'a-t-on fait de sa fierté ?

On n'en était pas encore la, on n'était pas encore tombé si bas au temps des vrais «Bonnets Rouges». Un épisode qui s'est déroulé à Rennes, en juin 1675, est significatif à cet égard. Il est relaté par Arthur de la Borderie, pourtant peu suspect de sympathie pour les émeutiers:

«...trois compagnies du régiment de la Couronne, faisant ensemble cent-cinquante hommes (qui) entrèrent à Rennes, le samedi 8 juin, après-midi, en grand appareil de guerre, la mèche allumée par les deux bouts, dit un témoin oculaire et marchant quatre de front. Cette farouche attitude au milieu d'une ville parfaitement calme, du moins à l'extérieur, était une faute des plus graves...»

Ce qui s'ensuivit, c'est que ces «troupes royales» venues, pour mâter les Rennais, durent être protégées par les «milices bourgeoises» (sorte de police locale) contre la population et que, deux jours plus tard, le 10 juin, il fallut les faire escorter jusqu'en dehors de Rennes, «pour éviter tout conflit», par deux compagnies de milice bourgeoise. «C'était là une triste sortie», nous dit La Borderie, «après leur fière entrée de l'avant-veille.»

Il y a un peu plus de trois siècles, les Bretons n'avaient pas encore vraiment appris à courber l'échine !


Iffig Cochevelou
Vendredi 15 novembre 2024
Ce reportage est bien réalisé, mais malgré tout il faut se méfier de l'interet que porte ce genre de média a nos problèmes, et surtout de la vision des dirigeants de cette entreprise médiatique française associée a la télévision russe : j'insiste la dessus, il s'agit bien d'une entreprise française dirigée par des personnes très bien connues , ma confiance a des limites ! .

Michel Treguer
Vendredi 15 novembre 2024
Vraiment extraordinaire, cette émission, claire et honnête. Exactement ce qu'aurait dû être TV Breizh ! Oublions Poutine pendant 1h20 et ne boudons pas notre plaisir.

Iffig Cochevelou
Vendredi 15 novembre 2024
Je ne suis pas trop d'accord sur certains commentaires : le Breton réagit comme un gamin bien poli et ce n'est pas en tournant autour du pot que l'on arrivera a le faire évoluer,Même si l'on a du mal a lui faire dire des mots comme autonomie , indépendance, des gros mots dans le vocabulaire français, il faut qu'il s'y habitue. Les 18% d'indépendantistes du magazine «breton», les 30% qui sentent breton avant d'etre français , c'est bien réel, même si , dans ce contexte de lavage de cerveau permanent,cela ne permet pas de se concrétiser par le nombre de militants dans les partis bretons , donc dans les résultats électoraux.

JP. Touzalin
Vendredi 15 novembre 2024
Na ruz na gwenn?
Et si on gardait notre esprit libre et on ouvrait nos oreilles à autre chose que le formatage médiatique hexagonal?

PIERRE CAMARET
Vendredi 15 novembre 2024
@JP.TOUZALIN .C'est mon point de vue ........ mais est ce le point de vue de la majorite . Certains veulent bien une Bretagne autonome , mais avec la structure hexagonale des partis jacobins .
Espere ne pas etre decu cette fois ci .

Emilie Le Berre
Vendredi 15 novembre 2024
Je ne vois pas où est le problème, il est toujours intéressant de prendre du champs, de voir comment les autres perçoivent les choses. Surtout quand il s'agit d'une socièté qui ne partage pas les mêmmes valeurs.
Cela contraste avec west torch et le telebramm, on sait que ces journaux sont stipendiés, sans ignorer aussi que la voix de la Russie présente un point de vue russe, on ne peut pas être d'accord avec toute la ligne éditoriale.
Mais west torch et le telebramm ne sont-ils pas tout aussi criticables ?

Dans les interviewes, on distingue une sorte de puritanisme où le mot autonomie fait pamer l'interviewer comme faisait pamer le mot sexe au XVIIIe siècle.

Dans les commentaires, on retrouve le travers de beaucoup de bretons voulant montrer pattes blanche à tous les niveaux: «nous on est gentil avec tout le monde. On ne veut froisser personne. On est ouvert sur le monde. La Russie pas beau les droits de l'hommes, pas beaux les antiecolos, pas beaux les libéreaux.»

Oui, peut-être, mais à un moment il faudra poser ces couilles sur la table.


Pascal Lafargue
Vendredi 15 novembre 2024
Pour repondre a Ifig, c'est vrai qu'il faut appeler un chat un chat. Le Francais lambda s'offusque plus en entendant le mot autonomie que le mot extreme-droite, ce qui n'est pas normal. C'est en gros ce que je disais sur le site de Liberation. Cela a d'ailleurs declenche une cascade d'insultes, j'ai ete etonne de la violences des propos, «vas te faire foutre» et j'en passé.
Le probleme n'est pas de se preoccuper de ce que les Francais pensent de l'autonomie mais ce que les Bretons en pense et toutes ces personnes interrogees dans le reportage disant non a l'autonomie sont nombreuses et ne perdront pas d'aussi tot leur relexe conditionne contre le mot plus que le concept d'autonomie. Cela explique les resultats faibles du vote pour nos partis.

Emilie Le Berre
Vendredi 15 novembre 2024
Erratum

lire XIXe siecle et non XVIII

désolée


lagadeg
Vendredi 15 novembre 2024
Je reviens sur ce reportage, suite à certains commentaires élogieux ; c'est justement parce que sa teneur ( et sa longueur ) brosse dans le sens du poil les tenants de l'autonomie (dont je suis) qu'il convient de demeurer prudent et lucide ; j'ai discuté avec deux membres (français ) de ce média russe, cela se passait sur le pont de l'ancienne voie ferrée, la caméra , posée à terre, filmait le défilé et les micros étaient fermés.
L'un d'entre eux, après m'avoir confié qu'il souhaitait aux bretons qu'ils obtiennent l'autonomie, voire l'indépendance ( ! ), s'est lancé dans une violente diatribe contre l'Europe, me conseillant fortement de me méfier d'une possible dérive vers une quasi-dictature. Un peu interloqué , je leur ai alors parlé de la «  démocratie» russe actuelle : j'étais évidemment mal informé par les médias occidentaux ! Et sur la Tchétchénie, qu'avaient ils à me répondre ? Pour excuser ce crime, on me parla de Hollande au Mali !
On peut ne pas être d'accord sur certains aspects de l'intervention française au Mali, par exemple sur la gestion de la question touareg, mais, quand on est journaliste, on ne peut pas mettre en parallèle ces deux conflits armés, pas plus qu'on ne peut parler de « dictature européenne », à fortiori quand on travaille pour un média russe officiel...J'avais donc une sensation bizarre, un certain malaise en quittant ces personnes.
Après avoir visionné ce reportage complaisant, et ouvertement anti-européen, j'ai compris qu'il s'agissait là davantage de manipulation ( relativement grossière, même) que de véritable journalisme

jean charles
Vendredi 15 novembre 2024
le mérite de cette chaine, certes pro poutine, est de montrer l'information en cours, souvent minorée voir censurée sur les médias français gouvernementaux qui préfèrent faire leur une sur mélenchon (qui ça???...) et ces dix (trucage et manipulation visible sur les bons sites...)manifestants sans aucun danger pour l'administration en place.
En rappel, Poutine gouverne pour les travailleurs de son pays avec 60 d'opinion favorable, contre le président français avec à peine 20 et qui gouverne pour les banques européennes!!!!.... chercher l'erreur ou chercher la démocratie.....
a galon

P. Argouarch
Vendredi 15 novembre 2024
ABP est parfaitement au courant de la collaboration entre PRORUSSIA financé par la Russie et le Front National. Le rédacteur en chef et propriétaire du site web (voir le whois), Gilles Arnaud, étant un ancien conseiller régional du FN de Haute-Normandie, aujourd'hui au Parti de la France (PdF). Nous avons mis en ligne ce reportage uniquement pour sa valeur journalistique et les témoignages de Bretons interviewvés qui s'y trouvent. Si un média national avait fait le même travail, nous en aurions aussi parlé mais ce n'est pas le cas. Il faudra bien qu'on se fasse à l'idée que la qualité ou la pertinence d'un reportage n'a pas forcement une relation étroite avec l'orientation politique d'un média. Les moyens engagés jouent aussi un rôle critique, PRORUSSIA aurait eu 5 personnes sur place.
Les Russes investissent dans des médias en Europe pour essayer de changer leur image et ca viendrait directement du gouvernement Poutine. Pour la petite histoire, ABP a été contacté il y a trois ans par un des agents de cette agence de communication russe pour passer un article pro-russe. Des sommes coquettes ont été miroitées bien que pas directement. Comme nous avons refusé (topo en dehors de notre champ d'action de toutes façons) l'article est sorti dans un journal suisse.

Paul Chérel
Vendredi 15 novembre 2024
Je n'ai pas regardé la video car le journalisme d'ici ou d'ailleurs ne mobilise pas mon intérêt mais je retiens surtout parmi les commentaires , celui de Philippe Argouarch car je partage son analyse d'une part mais il met surtout en lumière l'intérêt pour tout un chacun de ne pas écouter un SEUL son de cloche d'autre part. Il y a deux ou trois jours, Die Welt expliquait pourquoi la France est incapable de se réformer. Evidemment, il vaut mieux lire le texte en allemand qu'en français. Il serait peut-être bon de connaître le teste russe de l'article de ProRussia. Quant à dire que c'est un journal pro ou anti Poutin, cela ne fait guère avancer le débat. Les Français , et les Bretons avec, lisent le Monde s'ils ne lisent pas en même temps le Figaro et les Echos, ça les avance à quoi ? Paul Chérel

Reun Allan
Vendredi 15 novembre 2024
J’ai écouté de bout en bout ce reportage. Je connais les réserves qu’on peut faire sur la ligne éditoriale du média et sur l’origine des fondateurs, c’est donc avec vigilance que j’ai visionné le document.

En conclusion c’est un des meilleurs reportage qu’on ait pu voir sur ce type de rassemblement en Bretagne.

Rien à reprocher sur le plan technique comme sur le plan journalistique. Les intervenants ont présenté leurs points de vue avec leur sensibilité sur la problématique bretonne sans avoir jamais été interrompus ni influencés dans leur réponse.

Est-ce un bon reportage ? La répons est OUI. Les médias des TV françaises ont-ils fait mieux ? La réponse est NON.

Rien d’autre à dire et parce que c’est une vidéo de bonne qualité je l’ai passée à des internautes qui ne connaissaient rien sur ce qui est à l’origine du mouvement des Bonnets rouges.

Ils ont maintenant une idée plus précise et sans désinformation que celle fournie par les médias parisiens.

Le jour où ces derniers feront aussi bien, la question pourra se reposer.


SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
Après l'avoir écouté il est effectivement équilibré et intéressant on n'aperçoit pas l'ombre de Poutine contrairement à ce que j'avais cru comprendre à travers certains commentaires

PIERRE CAMARET
Vendredi 15 novembre 2024
J'ai trouve cela tres bien . La seule chose qui m'a quand meme frappe est le manque de definition / comprehension du terme Autonomie parmi la majorite des gens interroges.Cela doit etre quand meme explique .
Une notion quand meme speciale au marin Alain MALARDE qui lui faisait les differences et apportait des arguments en citant la CORSE et l'ALSACE , qui ont des regimes differents . Assemblee Corse,et en Alsace Non separation de l'Eglise et de l'Etat , securite sociale ( equilibree , elle ) certains droits , proprieties , chasses. Tout cela herite de l'Administration Allemande .

Voir la suite .


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