La CGT-SNEIP soutient Aurore Martin, militante politique basque, et demande sa libération

Communiqué de presse publié le 12/11/12 19:12 dans Société par Bertrand Deléon pour Bertrand Deléon
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Le gouvernement français vient d'arrêter et d'extrader Aurore MARTIN, militante politique basque, en raison de sa participation à diverses manifestations publiques et politiques (en France et en Espagne)organisées par Batasuna, parti politique basque, légal en France.

Le SNEIP-CGT, de par ses statuts, considère la lutte des classes comme un principe imprescriptible. Elle défend le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et combat toute injustice, où qu'elle soit.

C'est pourquoi, le SNEIP-CGT :

Condamne le recours à la procédure qui conduit à ce qu'un(e) citoyen(ne) soit poursuivi(e) par les autorités d'un État européen pour un délit d'opinion ;

Alerte sur la dangerosité d'être livré à un pays en application d'une loi d'exception pour la participation à des réunions et à des conférences de presse, d'autant plus lorsque l'on connaît le traitement des prisonniers politiques basques ;

Considère que ce recours traduit une volonté de criminaliser l'action politique et d'instrumentaliser la justice et ce, en plein processus de paix au Pays Basque ;

Appelle les autorités européennes à réviser profondément la procédure du mandat d'arrêt européen afin de garantir les libertés individuelles.

Le SNEIP-CGT rappelle au gouvernement français la lourde responsabilité qu'est la sienne au regard des pleins pouvoirs dont il dispose suite aux résultats électoraux.

Le SNEIP-CGT condamne fermement cette décision du gouvernement français.

Le SNEIP-CGT exige du gouvernement français qu'il mette tout en œuvre pour permettre à Aurore MARTIN de recouvrer immédiatement la liberté, et pour permettre une résolution pacifique du conflit basque.

Paris, le 08 Novembre 2012.

Cordialement,

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Pour le Bureau National du SNEIP-CGT

263 rue de Paris - Case 544 - 93515 Montreuil Cedex

01 42 26 55 20

bn@cgt-ep.org

www.cgt-ep.org


Vos commentaires :
Antonio OCHANDO
Dimanche 22 décembre 2024
Cette déclaration est au mieux «VINTAGE»

Camarades cela me rappel
«FRANCO, ASSASSIN, GISCARD/PONIA COMPLICES!!

quelque commentaires et précisions.

1/ D'après l'acte d'accusation que les rédacteurs de cet appel n'ont pas lu ou pas traduit
A.M est accusée d'être une dirigeante de BATASUNA pas une simple militante. Cela est rappelé dans l'acte d'accusation et dans tous les journaux espagnols, et basques, mais dans aucun Français.
A.M a été présentée à la presse comme membre du BP politique de l'organisation à Pampelune le 24/3/2006.

Le parti qui a été recrée sur les mêmes principes
(marxiste-leniniste ne condamnant pas la violence).
sur les cendres de BATASUNA est le PCTV-EHAK.
Le PCTV avec les fonds provenant des subsides accordés aux partis qui font un certain score, a alimenté les anciens de Batasuna.
Ce parti a envoyé 25000 € à AM.
AM n'est accusée ni de participation à des meetings ni
d'être une simple militante ni d'appartenir au PCTV comme cela est rapporté dans presque tous les journaux français.
Pour mémoire ou pour information des membres du BP de Batasuna on fait parti de l'état major d'ETA.

2/Dans aucun journal français il n'est fait référence au juge qui a entamé la procédure contre AM
Ce juge qui le 23 mars 2009 a convoqué AM est Baltazar GARZON
Cet homme considéré comme un gauchiste par la phalange, comme un fachiste par les »aberzales« comme un irresponsable par le PSOE,et comme un emmerdeur par tout le monde est surtout un ennemi de l'hypocrisie.
En jouant sur l'ambiguïté des législations entre la France et l'Espagne AM a servi de faux-nez à BATASUNA -ETA

3/Le juge RUS qui à repris la suite de GARZON à lancé un MAE suite aux déclarations de AM refusant de se présenter librement devant la justice espagnole.

4/ Nul part il n'est fait référence à la cour européenne des droits de l'homme. Cet organisme non suspect de complaisance avec les états à rejeté le pourvoi en cassation de AM.

5/ Sur tous les journaux français il est fait référence à une possible condamnation à 12 ans de prison. Pour des faits similaires un MAE avait été lancé contre Josu ESPARZA ami de notre heroïne.
Arreté le 12 décembre 2011 il a été remis en liberté sous caution en août 2012.

6/ Le processus de paix pacifique évoqué dans cette déclaration induit une responsabilité de AM dans la conduite ou les motivations d'une »lutte armée«
ce qui est plutôt ambigu.

Si ETA dit avoir renoncé à la violence cela est du aux arrestations par vagues de plus en plus importantes.
A l'action de la police et au courage de juges comme Baltazar GARZON.

La conférence d'AIETE évoquée par certains comme engagement vers une résolution du »conflit« n'a été cautionnée ni par le gouvernement du pays basque démocratiquement élu, ni par le gouvernement espagnol ni par le gouvernement français, aucune de ces représentations légitimes n'a voulu y assister, demandez-vous pourquoi.

Si les »aberzales« veulent une fin aux procédures engagées, qu'ils entament un dialogue avec les autoritées concernées avec en préalable, le dépôt de toutes les armes , la rédition de tous les etarras ancore clandestins, des excuses, et une demande de pardon à toutes les familles des victimes en commençant par les familles des journalistes et professeurs tués dans l'exercice de leur droit d'expression.
A l'heure où il conviens de construire des ponts et de briser les frontières et les murs entre les peuples,
l'appel aux droits des peuples à disposer d'eux mêmes
dans ce contexte est au mieux »
vintage«.

Alors que les nationaliste basques en France ne sont considérés que comme une variété d'»imbeciles heureux qui sont nés quelque part" En Espagne une région appelée EUSKADI s'auto-gére, avec le basque comme langue de l'administration , sa police autonome, son système éducatif, son parlement et son budget qu'elle collecte.
Je vous invite si l'Europe a ancore un sens pour vous a écarter vos oeuillères. A arrêter de caricaturer
un pays qui en moins de quarante ans s'est débarrassé d'une dictature, à conduit une transition pacifique et qui aujourd'hui dans bien des domaines sociétaux est citée en exemple.


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