Alors que le Sénat avait proposé une carte à 15 régions, épargnant l'Alsace, l'Assemblée nationale a fini par voter en deuxième lecture, dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 novembre, la carte de France en 13 régions administratives, par 261 voix contre 205. Les élections régionales ont aussi été repoussées à décembre 2015. Seulement 35 députés PS ont voté contre cette carte.
L'amendement, préparé par les députés Paul Molac, De Rugy et Coranado, qui avait été déposé le 6 novembre dernier, (voir notre article) , et qui proposait de réunifier la Bretagne, a aussi été rejeté.
Des élus bretons socialistes ont voté contre l'amendement pour la réunification : On notera : Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère, Michel Lesage, député des Côtes d'Armor, Michel Ménard, député de la Loire-Atlantique, et Erwan Binet, un Brestois député de l'Isère.
Jean-Jacques Urvoas, qui est à l'origine d'un projet pour une assemblée unique en Bretagne couvrant les 5 départements, croyait pouvoir faire modifier le droit d'option (voir notre article) . Pour le moment c'est un échec. L'assouplissement du droit d'option a été soumis au vote le 20 novembre et a été rejeté. Urvoas pense qu' adopter la nouvelle carte n'exclut en rien un remodelage ultérieur de l'Ouest ... L'allégeance au Parti socialiste de nos députés touche au fanatisme, alors que Benoît Hamon, député de Brest, a montré, bien que sur un autre sujet, qu'on pouvait très bien être frondeur et voter contre son parti.
Le gouvernement a encore une fois imposé son projet sans tenir compte d'aucun des amendements proposés. Certes, les amendements ont été rejetés par vote, mais qu'en est t'il des pressions venues des dirigeants du Parti socialiste ? du rapporteur Carlos Da Silva, aussi porte-parole du Parti socialiste ? de la présence constante du ministre de l'Intérieur dans l'hémicycle et de son opposition, voire son véto virtuel, à TOUS les amendements présentés ?
■La plupart des députés jouent double-jeu. Un jeu de communication et d'aternoiements à l'attention des électeurs bretons, et un jeu politique et idéologique anti-bretagne dans les faits.
C'est bien là-dessus que les bretons doivent être informés.
Pour ma part j'ai plus de respect pour des élus qui affichent la couleur et votent ce qu'ils disent. C'est le premier fondement d'une Démocratie.
« Le contrôle idéologique est beaucoup plus important dans les démocraties que dans les États où la domination se fonde sur la violence, et y est par conséquent plus raffiné et plus efficace.
Pour ceux qui recherchent obstinément la liberté, il ne peut y avoir de tâche plus urgente que d'arriver à comprendre les mécanismes et les méthodes de l'endoctrinement. Ce sont des choses faciles à saisir dans les sociétés totalitaires, mais elles le sont beaucoup moins dans le système de « lavage de cerveau sous régime de liberté » auquel nous sommes soumis et que nous servons trop souvent en tant qu'instruments consentants ou inconscients. »
Noam Chomsky.
La « dérive » totalitaire du régime actuelle _ qui est parfaitement conforme aux idéaux de la Révolution française concernant la volonté de nier et de détruire les peuples de l'hexagone qui le composent _ est de plus en plus affichée et assumée. Voyons plutôt dans la crispation identitaire et idéologique de ce régime un durcissement caractéristique des fins de règne. C'est une chance pour nous. Car il est plus facile d'éveiller les consciences face à une domination et une violence politique frontale que l'inverse. Nous pouvons constater que l'État français mène une politique de lavage de cerveau de moins en moins subtile, donc à priori si l'on suit Noam Chomsky, de moins en moins efficace...
De plus, lorsque je discute de la politique gouvernementale ou plus généralement du système politique français actuel, je constate que de plus en plus de gens comprennent (même intuitivement pour ceux dont le conditionnement est plus important) qu'on les manipule et que les politiques servent leurs intérêts avant l'intérêt générale _ même si cela ne date pas d'aujourd'hui _ de façon plus prégnante qu'auparavant ou du moins de façon plus visible, dans un monde ou la rétention d'information se fait plus difficilement grâce aux nouvelles technologies de communication qui fonctionnent en réseaux.
Si ce n'est pas le prélude de la fin du régime hyper centralisé qui est le nôtre, qu'est-ce ?
C'est plutôt «bon signe». Nous avons un régime que nous croyons éternel et qui veut jouer des muscles mais qui a des pieds d'argiles. Par son incapacité à se réformer à temps, il s'effondrera comme d'autres avant lui.
La conception idéologique du pouvoir de nos politiciens, tous jacobins, est à l'image du minitel dans un monde qui fonctionne à l'ère d'internet depuis un bon moment déjà… Aussi incroyable que cela semble, ils en sont encore dans le déni (mécanisme de défense en psychanalyse) !
Ils ont voté leur « réforme territoriale » (ou charcutage électoral) comme ils veulent nous l'imposer depuis le début. Ils vont même être fière d'eux pour n'avoir pas écouté les peuples de l'hexagonie et croire à une victoire pour avoir « tenu bon ». C'est beau la « démocratie » à la française, n'est-ce pas ?
Je dirais même sublime !
Ne lâchons rien donc. Campons sur nos positions jusqu'à leur faire désespérer de nous faire gober ce qu'ils veulent.
Notre DÉTERMINATION à réunifier notre pays est INOXYDABLE !
La légitimité morale est de notre côté. Indéniablement.
L'idéologie à laquelle ils se cramponnent est obsolète. Irréfutablement.
Dans très peu de temps, ce système politique et les membres des deux plus grands partis de l'hexagonie et leurs valets ne représenteront plus qu'eux mêmes...
Paradoxalement… notre heure approche !
Post-scriptum : idée de lecture :
_ Rifkin Jérémy, « La troisième révolution industrielle. Comment le pouvoir latéral va transformer l'énergie, l'économie et le monde », Éditions Les Liens qui libèrent, 2012. [380 pages]. Également aux Éditions Actes sud, Collection Babel, n° 1212, 2013. [9¤70].
Ensuite :démissions des élus municipaux bretons dans les départements bretons ,surtout en Loire Atlantique, où «les députés» non démocrates ont servit la soupe à leurs seigneurs parisiens et leurs complices en Bretagne.Ils ont été élus souvent et surtout, depuis 1977, grâce à nos voix et nos combats.Je rappelle qu'en 1983,nous aurions du aller seul aux élections-sans alliance avec des partis français,soit disant amis.Que de temps perdu(Voir Cymru,Ecosse,Catalogne,etc..)
Les organisations bretonnes doivent REJETER les subventions venant des Pays de Loire= collaboration.
Cela les affaiblit dans leurs protestations.
Aux «jeunes» et autres de lancer des actions de terrain -au niveau Breton,au niveau Européen,à l'ONU.
Comment se faire reconnaitre internationalement si, ensemble,les bretons n'ont pas de projets simples,clairs à présenter aux Bretons et aux organismes Européens et Mondiaux.
La revendication,purement «administrative» de réunification est obsolète.nous l'avions dit voilà plus de 10 ans.
Il est temps que la construction pour une assemblée bretonne souveraine se fasse-et c'est cet hiver qu'il faut se réunir,sur un lieu symbolique.
En 2015 c'est une nouvelle FORCE BRETONNE ET EUROPÉENNE
QU'IL FAUT PROPOSER .Et se faire reconnaitre des institutions internationales.D'autres peuples l'ont fait et nous??
Sur les aspects juridiques internationaux:que peut on faire ,quels sont les outils et prévoir les financements pour les porter .Bruxelles,New York etc..
Pour ma part, je ne vois qu'une seule alternative à ce carcan républicain français.
Soit la France se réforme enfin et passe à une sixième république fédérale soit c'est l'indépendance pour la Bretagne.
Il n'y a pas d'autre choix
Je crains que cela soit la 2è solution qui prime.
La France est un pays irréformable qui ne pourra jamais se réformer car cela reviendrait à la détruire.
D'ailleurs je trouve que la France me fait de plus en plus penser à l' Union Soviétique.
A savoir un état omnipotent, ventripotent et incompétent.Ses dirigeants sont totalement sclérosés et totalement formatée à l'Idéologie républicaine de la Révolution. Ils s'autopromeuvent à la manière de la Nomenklatura de la grande époque. Enfin nos chers élus se comportent plus en Apparatchiks qu'en véritables représentants politiques de leurs électeurs.
On connait la suite pour l'Union Soviétique, à savoir une réforme manquée qui a ouvert la boîte de Pandore et qui a amené à sa disparition.
Ce n'est plus qu'une question de temps...
Pour la première fois, un président sortant après un mandat ne sera pas au 2nd tour (modulo Pompidou hihi :)
Voir ne se représentera pas !
C'est énorme.
Plus le bazar des deux gros partis traditionnels. Plus un parti de type extrême-droite probablement au 2nd tour.
La situation est inédite, il faut en profiter !
J'ai développé mon point de vue sur la présidentielle dans un commentaire plus tôt qui semble s'être perdu dans les limbes de l'ABP.
Peu importe que la couleur soit bleue ou rose pâle.
Les maires socialistes des grandes villes bretonnes n'ont rien à faire d'une Bretagne forte. Au contraire ce serait une entrave à leur chère métropole. Avoir un Grand Ouest Mou est à la meilleure chose qui pourrait leur arriver : sans racines, ni soutien populaire cette région serait à la remorque de leurs villes.
Et puis il y en a marre d'être pris pour des imbéciles :
Lebranchu qui est contre B5 parce que ca noierait le Trégor, mais qui est pour la fusion (là c'est sur le Trégor ne sera pas noyé...)
La sempiternelle question «Et alors quelle serait la capitale pour B5 ?» et personne pour leur répondre «Et alors quelle capitale pour le GOM ?»
Et dans la foutage de gueule il y avait aussi Le Drian qui il y a encore quelque mois disait que la reconnaissance des langues régionales se ferait d'ici la fin du quinquennat...
J'espère que les Bretons ont enfin compris qu'il ne faut rien attendre des partis politiques francais et de leurs agents en province. La seule facon de gagner quelque chose est de voter pour des partis bretons et qui pourraient effectivement s'allier avec leurs homologues alsaciens / corses / basques.
Il faut mettre la pression et non plus attendre béatement (dans le cadre de la réforme territoriale ce sont les PDL qui ont mis la pression pas B4...)
Ils se comportent exactement comme les pro-Israel qui traitent d'antisémites ceux qui critiquent la politique d'Israel...
D'ailleurs il est amusant que les socialistes présentent une motion pro-palestine à l'assemblée. Ils devraient plutôt dire aux palestiniens d'accepter une fusion avec Israel/PDL !
Pour moi il est clair que les «élus» qui ne siègent pas, ne respectent pas leurs engagements, jouent double-jeu doivent dégager, peu importe si en face c'est pas des pros B5.
Il faut juste leur faire payer le non-respect de leurs engagements et de leurs mandats. Le meilleur moyen d'y parvenir (car le seul but c'est d'y parvenir), c'est de ne pas en rajouter trop dans la touche bretonne et de ne pas tout axer sur l'argumentaire touchant la réunification bretonne. En face on a des énormes cyniques qui ne pensent qu'à leurs indemnités. Face à cela, il faut être pareil !
Ensuite, sur le plan argumentaire à dimension générale il faut rappeler l'incroyable absence de Démocratie de cet Etat. Les Institutions dites «républicaines» sont un incroyable boulet pour les bretons, mais également les français en général. Dans un aucun pays de l'UE ce qui vient de se passer n'aurait été possible. J'espère d'ailleurs que cette magouille va être relayé chez nos voisins, cela ne pas passer inaperçu. Ce n'est en rien anodin, car à mon avis, cette réforme territoriale est symptomatique de l'impossibilité de construire une Europe Fédérale avec cette France là.
En Allemagne, le micro-Land de Sarre (1 % de la population allemande !) se prononce par référendum sur d'éventuelles fusions (avec Rhénanie-Palatinat), et vient de co-officialiser le français...pendant ce temps là l'Alsace à 96 % contre sa disparition se voit fusionnéé de force avec le Bassin Parisien de Nogent-sur-Seine à Charleville-Mézières. Je ne vois pas comment ce décalage pourrait laisser indifférent !!
Notons au passage que ce sont bien les «grand-estons» frnaçais qui vont bosser en Sarre (pourtant peu dynamique en Allemagne...) et au Luxembourg...comme quoi cette question de taille vantée par les Valls ou Cazeneuve est digne de l'argumentaire d'enfants de maternelle.
Autre axe à mon avis évident, bloquer tous les projets Mégalos «Grand-Ouest» qui se font dans le dos des citoyens, et jouer la carte légaliste jusqu'au ridicule concernant ce droit d'option des départements.
Or de question que la campagne départementale du 44 en 2015 se fasse sans la Bretagne et la réforme territoriale, idem lors des Régionales en B4 et PdlL (avec approche différente dans les deux cas). Nous avons un pouvoir de nuisance à utiliser de toute urgence face à un pouvoir sectaire, violent et autiste qui ne représente même pas 20 % des français aujourd'hui.
Par ailleurs selon moi il y a des lacunes à combler sur la question de la réunification chez les mouvements concernés : parvenir à mieux fédérer d'autres régions à notre cause, avec un dialogue permanent que ce soit avec nos voisins immédiats, ou avec les régions périphériques comme l'Alsace, la Savoie, Flandres-Artois, Corse, Languedoc etc et des élus s'approchant de notre sensibilité. Il n'est pas normal par exemple que la question récente du droit d'option ne soit porté que par les bretons alors qu'objectivement cette question touche tout le monde.
Vote à inscrire dans nos Annales de l'Autodestruction Consentie : 3 députés bretons sur 4 votent CONTRE l'amendement Molac rendant envisageable la réintégration du 44.
En démocratie représentative qui est en principe la nôtre, cela nous fait 25% des représentants du peuple, donc logiquement 25% de Bretons en faveur de cette mesure de réunification.
Qui peut considérer un seul instant qu'un quart des Bretons uniquement est pour la réunification ? Les sondages, même répétés, valent ce qu'ils valent, mais ils sont au moins indicatifs, or ils affichent tous, depuis des années, largement plus du double et parfois presque le triple.
Conclusion : en dénaturant jusqu'à la caricature et l'inversion les volontés de ses électeurs, notre représentation politique s'est disqualifiée de façon évidente et spectaculaire.
On peut toujours convoquer à la rescousse les Grands Principes de Liberté de Pensée et de Vote, nous savons - preuves en main - qu'en fait de liberté, il s'agit précisément de l'inverse : la sujétion d'hommes et de femmes liges. Alors qu'ils ont pour mission de faire remonter les voeux de leurs électeurs, ils se révèlent en fait soumis aux ordres de leurs appareils hiérarchiques.
Ce n'est certes pas nouveau, mais il y a là, sous nos yeux et comme en laboratoire, un exemple flagrant de rupture du contrat démocratique fondant l'Etat de Droit.
Ah bon, tout le monde s'en fiche ? Aux prochaines élections, en 2015, tout sera oublié et nos gogos voterons encore pour nous sur de nouvelles promesses de polichinelle ?
On craint qu'ils n'aient raison.
Pourtant à l' ère de l'Internet, les roueries politiciennes deviennent moins simples à camoufler si on parvient à alerter le grand nombre de ceux qui, plongés dans les difficultés de la vie quotidienne, évaluent mal la portée capitale de ce fait.
Il me semble bien qu'en plus, outre la situation générale que l'Etat jacobin n'arrive plus à financer, une prise de conscience diffusée de ce cas d'école antidémocratique ouvre la voie à un front (ou une union) politique breton.
Seule condition, mais de taille : en être capable.
J'aurais du faire de la pub gast !
J'abonde à l'analyse de M.Prigent.
Je pense que l'exemple donné par M. Le Bars au sujet d la Sarre devrait être développé par l'ABP.
M. Texier rappelle une cruelle vérité.
L'histoire nous apprend qu'aucun peuple ne s'est affranchi de la République de manière pacifique!
Le futur référendum de Nouvelle Calédonie a son origine dans le massacre de la Grotte d'OUVEA, chose que la France sait ne plus pouvoir faire à nouveau! Bien sûr, on ne présente plus la Corse!
Aussi, je me pose la question : «Pourquoi Paris n'a pas été aussi dictatoriale avec la Bretagne qu'avec l'Alsace?»
En effet, 4 des 5 départements bretons forment encore une région française!
Je pense qu'il faut y réfléchir :
En regardant la nouvelle carte, je constate 2 choses :
1) Cette région est l'une des plus pauvres (PIB/hab)! (Une impression de statut de «ploucs attardés» qui se trouve renforcé, et qui contredit les partis politiques bretons qui affirment un PIB au-moins équivalent à l'Italie...).
2) La Bretagne (plus grande que la Belgique, la B5) se trouve présentée comme une très petite région! (Donc : Ploucs attardés et insignifiants!)
Le pourquoi du reculé Parisien :
Il me semble que la violence des Bonnets Rouges, violence bien plus imaginée en France que réelle sur le terrain, a fait réfléchir (Comme en Corse ou en Nouvelle Calédonie)!
Car une chose que les Bretons n'arrivent pas à percevoir, c'est que la France et principalement Paris éprouve une véritable anxiété à l'évocation des «Chouans barbares capable d'attaquer Paris et mettre la République en danger»!
Donc avec cette nouvelle carte, les «Ploucs attardés insignifiants, incivilisables et dangereux», sont de fait contenus dans leur réserve!
A moins de voir la B4 devenir une puissance économique (fort improbable du fait de la Non Démocratie et d'absence de volonté étatique), ce territoire a de bonnes chances de mourir économiquement de mort naturelle!
Et cerise sur le gâteau, en cas de mort économique naturelle, la République ne sera pas à blâmer elle qui à fait son possible pour nous civiliser...!
Les Bretons du Sud, eux, bénéficient d'une véritable chance de s'en sortir étant en PDL (PIB des PDL>région Bretagne)!
Il y a comme un message, de :
«Camarade Breton du sud, La République te regarde, choisi ton camp!»
«Camarade Breton du nord, la République t'aime, aussi regarde l'exemple que te donne tes camarades Bretons du sud! Mais également les Alsaciens»
Finalement... Le Statut Quo ne me semble pas trop négatif, si on se place du point de vu Jacobin!
Qu'en pensez-vous?
La Région Centre-Val-de-Loire est bien plus en difficulté démographiquement que la Bretagne amputée. Donc si l'idée était de faire de la Bretagne amputée un truc non viable on aurait eu autre chose que la Normandie réunifiée à côté ou un Centre devenu Centre-Val-de-Loire dans ses limites actuelles.
Ce qui est sûr c'est que le gouvernement a eu une attention redoublée pour la Région Pays-de-la-Loire, quitte à sacrifier l'électorat breton, la B4 et la Région Centre. C'est par pure idéologie + la croyance que cette Région comme la Bretagne est acquise à la gauche (grossière erreur d'analyse à mon avis).
Il y a aussi l'idée transversale (à l'exception de l'Auvergne-Rhone-Alpes) qu'on marie les pauvres entre eux et qu'il hors de question de noyer une région socialiste riche avec des pauvres.
Parcequ'on nous parle d'égoisme catalan et je ne sais quoi, mais clairement la région PdlL a refusé des fusions pour des raisons d'égoisme économique (Centre, Poitou-Charentes) en grande partie et de calculs électoraux également.
L'idée de maintenir divisée la Bretagne et d'effacer la germanique Alsace (avec repeuplement de Strasbourg par l'Homo franco-socialistus) est bien réelle dans leurs esprits. M
Mais l'Histoire nous a appris que la création d'une Marche de Bretagne par Charlemagne n'a pas contenu les bretons, et c'est bien la Marche qui est devenue bretonne...on peut se demander si les PdlL ne sont pas en train de devenir une Marche symbole des craintes hexagonales.
Donc:un rassemblemnt politique Breton est absolument vital pour les échéances à venir.
Ensuite comme pour d'autres combats dont nous sommes sortis victorieux dans les dernières décennies:Plogoff,le Carnet,l'Ecotaxe..en n'oubliant pas les luttes paysannes,et ouvrières où les combats violents ont débouché sur des acquits,il faut des axes de luttes concrètes s'appuyant sur des organisations et des militants courageux.
Une vision Bretagne en Europe,avec nos alliés (pour surmonter les barrières électorales françaises).
Une autre organisation politique Bretonne et Européenne :Union des organisations bretonnes démocratiques.
Un plan de développement,de financement,avec un code d'honneur respectant notre peuple
Siéger dans des organisations internationales (même en observateur).Des ambassadeurs à Bruxelles,Genève,New York,
Porter en justice les violations de l'état français.
Une assemblée bretonne populaire est à réunir en Décembre ou Janvier à Rennes,Lorient..
Aller aux élections UNIS.
Aller voter aux prochaines régionales c'est entériner une décision qui n'aura pas été prise dans les régions
Aux prochaines régionales les bretons doivent dire clairement «Ce n'est pas ma région» en n'allant pas voter.
Une campagne de com devra précéder les dites régionales dans les 5 départements bretons (au moins) avec comme motto/leitmotiv
«Ce n'est pas ma région, Je ne voterais pas»
Je pense qu'on peut-même commencer à communiquer là-dessus
Refuser d'aller voter pour ces nouvelles régions
Vous évoquez la capacité de la Bretagne à fédérer au tour de notre projet des territoires français.
Justement, j'ai eu une discussion il y a peu de temps avec un ami sur le sujet.
Vous avez raison, le Projet Bretagne possède une capacité fédératrice importante, et sans commune mesure avec le projet France dont plus personne ne veut (même pas les Français, tellement ils sont dégoutés de leur truc centralisé)!
Je pense que la Bretagne pourrait attirer à elle des territoires non Bretons mais frontaliers qui étouffent dans le centralisme français.
L'idée souvent exprimée, c'est que nous pourrions recréer un espace breton semblable à celui des rois Erispoée et Salomon (inclure en Bretagne le Cotentin, la Mayenne, et pourquoi pas ajouter la Touraine et éventuellement la Vendée).
Personnellement, l'idée d'annexion ou de conquête territoriale ne me convient pas, pour une simple raison : Ces territoires ne sont pas Breton (même si pour le Cotentin et Mayenne certains voudrons en débattre..).
L'idée que je soumettais à cet ami, c'est que la Bretagne pourrait proposer à ces territoires français frontaliers de rejoindre notre projet BRETAGNE, mais sans intégrer la Bretagne! Je m'explique:
La Bretagne pourrait proposer une «union libre» à ces territoires façons «Royaume Unie» afin de leur permettre d'entrer dans le projet Bretagne, tout en permettant à ces territoires de conserver leur propre identité et gouvernance.
Ces territoires étant plus petits que la Bretagne, la Bretagne pourrait mettre à leur disposition son administration pour alléger la charge de l'Etat, sous une forme coopérative, mais la Bretagne ne pourrait pas intervenir dans les choix de ces territoires.
De fait, le Projet Bretagne passerait de 4,5millions de personnes à pratiquement 8 millions: 4,5 en Bretagne, 3-4 millions dans les Territoires Libres.
C'est le principe des Pin-offs (quand une entreprise ou une université met ses moyens administratifs à la disposition d'une start-up).
De même, ces territoires (souvent terrestre) bénéficieraient également des relations de la Bretagne avec l'Europe, et notre alliance rendrait en retour la Bretagne encore plus attractive.
Si demain, dans une Europe des régions, ces territoires décident de prendre leur envol, ils resterons nos amis et alliés!
Et pour cela, pas besoin d'en faire des Bretons!
Je pense donc que nous devons communiquer sur le Projet Bretagne, hors de nos frontières vers ces territoires (et cela nous aiderait peut-être à mieux communiquer en interne).
Qu'en pensez-vous?
De mémoire si on dressait l'historique des événements de la réforme on n'y trouverait que le résultat d'un effet d'annonce suite au désastre socialiste aux municipales et aux européennes de 2014 suivi d'une directive autoritaire pour une division par deux du nombre des régions. Pourquoi la moitié ? Ils auraient pu sortir n'importe quel autre nombre mais une division par deux, C'est sorti comme ça du chapeau, le grand sorcier du village dans le mode fétichiste n'aurait pas fait différemment. De toutes façons les Français ne savent pas compter au-delà et ça avait de la « gueule » pour faire croire que Valls, a des c…lles (pas comme son prédécesseur).
Nous avons eu droit à tout ou à n'importe quoi mais pour finir à n'importe quoi après maintes lectures dans le marc de café, ils décidèrent du maintien des départements (appelés à disparaître en qualité de collectivités) dans leurs régions administratives initiales. Seules possibilités ouvertes : fusion de régions ou statut quo. Pour la B4 c'est la seconde voie qui a prévalu pour l'Alsace c'est la première.
Qui peut croire que cette réforme peut marcher ? Nous Bretons nous ne saurions nous en contenter mais imaginez l'Alsace (ou plus exactement l'Alsace-Moselle) ayant un statut particulier en matière de laïcité remontant au Concordat en 1801, un statut social et juridictionnel remontant à 1870. Leur sécurité sociale remboursant à hauteur de 90 % (contre 70 %. Ailleurs) . Le régime n'est pas déficitaire du fait d'une cotisation particulière sur les salaires des Alsaciens et Mosellans. Ce régime, considéré souvent comme plus favorable et peut être moins laxiste, est un héritage des lois sociales allemandes maintenues en application dans ces départements.
Quid d'une suppression de ces départements en qualité de collectivité territoriale mais maintien quand même des gouverneurs (les préfets) ? Qui fera quoi dans cette région « CHAAL (Champagne-Ardennes-Alsace-Lorraine) ». Faudra t-il une sous-division préfectorale « Alsace-Moselle » tenant compte de cette spécificité. On imagine mal la suppression de ce régime spécial qui est bénéficiaire, qui ne coûte rien au régime général car pour le coup ça sera des « coiffes rouges » qui risquent de monter aux créneaux. Les Alsaciens commencent à organiser la défense mais chez eux les élus font leur travail (pas comme … !).
Incidemment nous avons en Bretagne notre statut de région juridique coïncidant avec B5 et dont on ne sait pas ce qu'il adviendra avec la réforme des départements. Incompréhensible cette notion de suppression des Conseils Généraux tout en gardant les (des ?) départements (et lesquels ?).
D'autres questions qui vont se poser pour les notables et à côté les pseudo rivalités qu'on nous opposait sur le choix d'une capitale en Bretagne : Nantes ou Rennes . Pour nous Bretons (le Peuple, pas les notables) cette question était subalterne sachant que les compétences peuvent se partager, il n'en sera pas de même dans d'autres lieux qui n'ont pas la conception de l'organisation multipolaire. Qui de Montpellier ou de Toulouse acceptera de se défaire de ses prérogatives tellement opposées ? Sans tarder ça va commencer à grenouiller sous les tuiles des bastides !
Notre problème à nous est de savoir comment continuer le combat sans lasser les soldats. On se doute bien qu'il devra avoir lieu sur tous les fronts en shuntant l'administration. Passer au dessus de ces politiciens bretons qui décidément ne représentent rien, ne servent à rien. L'organisation privée et associative n'a que faire de ces institutions aussi coûteuse qu'inutiles et il faudrait leur substituer un « shadow government » composé de tous les acteurs de la société civile. Parmi ceux-ci, il y a le grave problème des médias TV et quotidiens solidement verrouillés comme en Chine ou comme dans les « Pays de l'Est » au bon temps du mur de Berlin. La question se pose avec une acuité encore plus grande de contourner le mur de la honte érigé avec la complicité des médias qui sépare les habitants du 44 de ceux des autres départements bretons.
Reportage très intéressant!
Je note le mot de la fin sur le Référendum Breton pour la Réunification : «Le Référendum, il n'y en aura pas et c'est normal... Le Citoyen Electeur, ça n'existe pas...! (comprendre dans la République)»
Voilà une conclusion intéressante que l'on peut rapprocher du discours de SARKOZY ou il évoque la supériorité des valeurs de la République sur les valeurs de la Démocratie!