Pour la huitième année consécutive, l'hebdomadaire La Vie a passé 96 départements au crible selon huit critères environnementaux. L'étude vise à établir un palmarès global des pratiques vertueuses en retenant 8 indicateurs (gestion des déchets, agriculture biologique, qualité de l'air, énergies renouvelables, agenda 21, consommation durable, qualité de l'eau et protection de la biodiversité). Globalement, contrairement parfois à une idée reçue, l'ensemble de la Bretagne s'individualise pour sa qualité environnementale et les pratiques civiques et vertueuses de ses habitants (le tri des déchets par exemple, où elle est nettement en tête). Globalement, en prenant en compte l'ensemble des indicateurs, la Loire-Atlantique et l'Ille-et-Vilaine sont septièmes ex-aequo, le Morbihan sixième, les Côtes d'Armor neuvième et le Finistère monte sur le podium à la troisième place.
La Bretagne est donc au total la région la plus « verte de France ». Quelques éléments géographiques concourent à ces résultats (les vents d'ouest par exemple, la présence d'un équilibre urbain relatif qui limite la pollution de l'air…). Mais ce sont surtout les bonnes pratiques (gestion des déchets, progrès récents des énergies renouvelables, agenda 21, protection supérieure de la biodiversité…) qui expliquent ces résultats. Comme l'a démontré récemment Tudi Kernalegenn dans un excellent ouvrage (Histoire de l'écologie en Bretagne, Ed. Goater, 2014), les Bretons ont été aussi en pointe pour défendre ces valeurs (la SEPNB qui joue un rôle précurseur dès 1958). A noter aussi aujourd'hui, entre autres, le rôle de Bretagne Vivante qui compte 45 salariés, 3 000 adhérents et fonctionne bien sûr sur l'ensemble des départements bretons par exemple en y gérant plus de 100 sites protégés dont cinq réserves naturelles. Même s'il reste bien sûr des progrès à accomplir, ces résultats scientifiques permettent de contrer certaines caricatures insupportables (sans oublier les leçons données par des journalistes parisiens qui devraient parfois balayer quelque peu devant leur porte).
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■Ecologiste, breton, du haut du bitume Grand-Oueston et ouvert sur l'Afrique comme un nantais !
La classe.
Les algues vertes peuvent, elles, au moins se recyler. Voir le site
e…»
Pardon ??
Parcequ'être contre votre Anjou-Bretagne-Maine-Vendée (et attention : que si Nantes en est la capitale), c'est être B4iste ??
Un jour je suis Breizh Atao, le lendemain B4iste...
Ouessant : l'un des derniers endroits au monde où les abeilles ne sont pas agressives.
Apparemment cette carte compare des territoires habités et je ne suis pas étonné de ce résultat si on la compare aux activités notamment agricoles dans les grandes plaines du nord, de l'IdF, la Beauce, la Brie, la Champagne etc. Quand ce ne sont pas des pollutions d'origines agricoles vous avez toute la vallée de Seine où existe des raffineries. Si vous allez dans le Sud à partir de Lyon sur le Rhône vous avez les industries chimiques et dans le midi le sans-gène des habitants qui ont bien du mal à faire le tri sélectif.
Moralité, cette carte ne me surprend pas.
La conscience du besoin de défendre son environnement a toujours été présente chez les Bretons. Référons-nous à l'action qui a empêché la centrale d'Erdeven, pratiquement que des gens du coin (maires , agriculteurs, ostréiculteurs, ouvriers...)
L'écologie , qui s'explique et se vit avec les gens, semble donc être plus efficace que celle qui condamne,taxe et contraint...
Ne nous inquiétons pas , ces bons résultats, certes discutables comme tous, ne changeront pas les habitudes bobos...
BEVET BREIZH
Vous êtes subventionné par la fnsea?????»
Et puis, des nitrates dans les cours d'eau, il n'y en a pas qu'en Bretagne, malheureusement. La Bretagne a aussi des cours d'eau favorisant leurs formations (ce n'est en aucun cas une excuse d'ailleurs).
Quant à la FNSEA, imaginer qu'elle ne tient pas au moins autant par les c*** les PdL que la Bretagne, c'est se voiler la face.
Non, l'intérêt de cet article est, comme c'est souligné avant, de rendre hommage à la conscience écologique bretonne qui s'est exprimé nettement plus tôt que dans le reste de la France (parfois, à son corps défendant, les marées noires ont certainement favorisé cette conscience).
Mais au regard de la situation, entre autres à Saint-Brieuc mais ailleurs (dont l'ineptie NDDL, il va bien falloir sortir de la nostalgie des années 60-70, vivement le départ d'une génération à la retraite, car trop de leurs représentants pensent que le monde n'a pas changé parce que leurs corps souffrent moins de la vieillesse grâce à la médecine; la nostalgie inconsciente est fatale à une société, surtout quand on constate le résultat actuel de la vigueur de leurs vertes années, la sagesse n'est plus liéee aux nombres des années ou alors ils auraient l'honneur de se retirer), se contenter d'être la région française la moins polluée ne suffira pas face aux initiatives que ne manqueront pas d'avoir les Américains, les Chinois ou les Allemands.
Bref, lamentable, à une époque où l'écologie est devenue un enjeux planétaire, je ne sais que penser d'une telle phrase qu'on peut lire à la fin de l'article : «sans oublier les leçons données par des journalistes parisiens qui devraient parfois balayer quelque peu devant leur porte»