Début janvier 2015, était publiée la 5ème enquête annuelle d'insertion professionnelle conduite par le Ministère français de l'enseignement supérieur. A partir de ces données, il est possible d'établir un classement des universités d'Etat qui insèrent le mieux leurs étudiants dans la vie active. Le taux d'insertion moyen 2 ans et demi après l'obtention d'un master est de 90% i.e. que 90% des étudiants ayant obtenu leur master en 2011 avaient un travail en 2013.
C'est le taux moyen des 4 universités de la région administrative Bretagne, l'Université de Bretagne Sud se révélant la plus efficace avec un taux moyen de 92%. Elle est première, au niveau français, en Droit, Economie, Gestion avec 96% de taux d'insertion. L'Université de Bretagne Occidentale est la moins efficace avec un taux moyen de 87%.
Mais ce qui est particulièrement remarquable, c'est le peu d'efficacité des 3 universités de la région administrative Pays de la Loire qui ont un taux moyen d'insertion de 87%. La moins efficace du lot est l'Université d'Etat d'Angers avec seulement 86% de taux moyen d'insertion.
Concrètement, cela signifie qu'avec un taux PDL, c'est près d'un demi-millier d'étudiants supplémentaires qui seraient sans emploi en région administrative Bretagne.
On mesure, à la lecture des ces résultats, ce que pourrait être «l'efficacité» du monstre bureaucratique «Grand Ouest universitaire» censé regrouper les 7 universités. Certainement moindre, tirée vers le bas. Ceci plaide pour des universités autonomes, libres de décider elles-mêmes de leurs collaborations et pour des universités spécialisées sur quelques champs de savoir en accord avec le territoire et l'économie locale et en phase avec la recherche internationale.
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*Insertion professionnelle des diplômés 2011 de l'université
** Le Master 2 Management de Ressources Humaines de l'UBS
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