Une manifestation de protestation contre la fusion de l'Alsace avec des voisins, dont la culture politique lui est étrangère, a eu lieu sans incidents dimanche dernier 23 novembre à Strasbourg. Elle aurait réuni de 1000 à 1500 personnes, ce qui est remarquable, car, inhabituel dans ce pays.
Une autre manifestation est prévue demain 30 à Colmar. Le pouvoir a-t-il senti que l'exaspération contre son coup de force inadmissible va amener des manifestations à répétition dans une région urbanisée et bien desservie en transports ?
Selon le quotidien, L'Alsace, la préfecture du Haut-Rhin a convoqué les membres du collectif «Les Alsaciens réunis» et leur a dit que la police avait appris que des casseurs voulaient s'insérer dans la manifestation. Curieusement, elle a reproché à la manifestation projetée de ne pas être encadrée et d'« être gérée par Internet ». Elle a appelé les membres du collectif à « prendre leurs responsabilités » et le collectif, composé, en partie, de personnalités politiques locales, a donc annulé la manifestation.
Cependant, Unser Land-Le Parti alsacien a décidé de maintenir cette action pour demain 15 heures (voir le site) L'Etat a donc réussi à faire peur, tout en prétendant ne pas toucher au droit de manifester. Au passage, Manuel Valls - Petit Clemenceau - renforce l'idée que l'Etat n'est plus capable de faire respecter l'ordre public, ce qui est sa principale justification.
Pour la Réunification, Bretagne réunie a organisé de nombreuses manifestations très fournies sans aucun incident, mais ses responsables n'ont jamais été insérés dans le jeu politique local, ce qui les met de facto à l'abri des pressions.
Les Alsaciens ont donc du chemin à faire pour savoir organiser des manifestations de masse. De plus, Unser Land joue gros, mais peut acquérir la reconnaissance qui semble lui fait défaut (les élus bien-pensants l'écartent de leurs actions), bien qu'il ait contribué au récent retour du drapeau alsacien dans la vie publique (voir notre article).
Christian Rogel
■Lors de la vue de Walls à l'Assemblée des Maires de France, une banderole «Ne tuer pas l'Alsace» a été déroulé, Walls l'a très bien vu!
Vous pensez que les Maires de France auraient été solidaires? Netra!
Les Média...? ils n'ont rien vu!
Mince, la Monarchie française était totalement aux ordres du pouvoir absolu, mais si cela continue, on va finir par regretter cette période... Où, d'ailleurs la Bretagne avait un statut d'Autonomie (Province Etrangère)!
L'Alsace a servi de «faire valoir» pour justifier une guerre avec l'Allemagne, et les millions de morts qui en ont découlé!
A l'époque, il était de «bon ton» d'avoir une larme en pensant à l'Alsace (vous savez, la charmante alsacienne avec sa coiffe et sa cocarde tricolore...)!
«Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine...!» même aujourd'hui l'air reste connu.
En fait, même les Alsaciens n'auront pas l'Alsace... L'Alsace appartient à la France, et les Alsaciens vont apprendre à le savoir...!
Il en est de même avec la Bretagne!
Il est peut-être temps que Bretons et Alsaciens apprennent à travailler ensemble!
Oui, je peux toujours rêver.
Cours d'histoire : en 2014, les bretons ouvrirent un front à l'ouest et les alsaciens à l'est du territoire franc..........tenant celui-ci en tenaille !!!!!!!!
L'Allemagne, ou le parti nazi ?
Quand à dire que la france n'a jamais interdit l'alsacien alors que ce pays a entrepris d'erradiquer l'alsacien et l'allemand d'Alsace, c'est quand même de la grossière et pure contrevérité.
En 1780, Strasbourg était une ville de langue allemande avec une université de langue allemande où venaient étudier des étudiants de langue allemande.
La «révolution française» a tout simplement fermé l'université ! Pourquoi ? Parce qu'elle était une source de résistance à la francization. Et l'allemand comme l'alsacien étaient interdits à l'école, comme le breton en Bretagne.
Où est passé l'allemand et qu'est devenu l'alsacien ?
Disparus comme par enchantement ?
Effectivement. En Suisse, le dialecte était (et est peut-être encore) exclu de l'école au seul profit de l'allemand standard.
Quant à la france, toutes les langues et tous les dialectes étaient interdits de l'école et de la vie publique depuis Grégoire et Barrère, sauf ... le français !!!! et le sont encore en très grande partie.
C'est loin d'être anecdotique, car le ton change en même temps que la sébille change de mains. Le «Moonseigneueueur !» reconnaissant ne sort plus de la même bouche et la condescendance a changé de camp. C'est qu'il faut que tout le monde vive, y compris les états centraux remis à leur place !
En France, comme d'habitude, on procède tardivement à un simulacre de régionalisation (dépourvue de pouvoir réel pour garder une république centralisée avantageuse pour beaucoup) en s'arrangeant pour diminuer - autant qu'il est possible - par amalgame ou amputation, toute singularité historique et culturelle incongrue, en dehors de la francienne seule légitime.
Les Bretons refusent le compactage ? Allez, pas de détail : 1/3 du territoire, 1/3 de la population, 1/3 de production en moins. Cela leur fera les pieds, des fois qu'ils se sentiraient des ailes. D'ailleurs on l'a promis à Ayrault, Fillon est plus que d'accord et Le Drian s'accommodera de sa B4. Pour être plus sûr, ceinture et bretelles, on va s'arranger pour que les députés socialos votent contre la réunif...
Leur rabattre le caquet, moi, leur faire bouffer leur bonnet rouge...
Et tac ! Qui c'est le plus fûté ? Hein ? Haha !
Les Alsaciens, eux, qu'ils ne viennent pas se plaindre. Ils ont eu un referendum pour une Région unie, mais s'ils ont obtenu la majorité générale, c'est quand même pas bon parce qu'un seul département a été majoritaire.
Ah, vous croyez ? Non, ce résultat est d'autant plus étonnant que la presse subventionnée (elle ne l'est plus en GB et en Allemagne), responsable de la préparation d'artillerie, est bien connue pour son soutien fidèle aux causes régionalistes...
Ah ben, on s'arrange un peu quand même, ce serait trop facile autrement, d'ailleurs en l'occurrence ce n'était pas nous, mais c'est tout comme... Et justement, puisqu'on en parle : ils n'ont qu'à voter pour nous, les Alsaciens !
Tenez : comme les Bretons, que, n'étant pas ingrats, nous ne réduirons pas du coup à 3 départements...
L'interdiction de l'expression écrite est déjà d'une violence extrême, la France n'a jamais pris de telles mesures contre aucune langue parlée sur son territoire. Je pense que les Allemands n'auraient pas pu se permettre une interdiction de l'expression orale. Cependant, si l'on en croit, par exemple, les témoignages de Tomi Ungerer, les Allemands ne se privaient pas d'infliger des violences physique aux Alsaciens qu'ils surprenaient à parler leur langue.
«Allemagne et en Suisse, - il en va différemment en Italie - , il y a un standard écrit, le hochdeutsch (haut allemand), et des dialectes divers (bas-allemand, alémanique, bavarois...) qui ne sont pas utilisés comme langue écrite.»
En France, tous les idiomes locaux, mêmes très proches du français, ont été écrit. Du moins tant qu'il y avait un public pour les lire.
«L'Allemagne, ou le parti nazi ?»
L'Allemagne.
«Quant à la france, toutes les langues et tous les dialectes étaient interdits de l'école et de la vie publique depuis Grégoire et Barrère, sauf ... le français !!!! et le sont encore en très grande partie.»
Si les séparatistes fréquentaient un peu le peuple Bas-Breton, ils sauraient que certains bretonnants ont passé, dès avant la loi Deixonne, des examens dans leur langue maternelle. Et il y a toujours eu une abondante presse en breton.
«En 1945, les autorités françaises décident, officiellement « à titre provisoire », de supprimer tout enseignement de l'allemand à l'école primaire et développent un immense réseau d'écoles maternelles destinées à assurer une francisation plus rapide. Elles travaillent sur le long terme. L'allemand devient langue étrangère et elle est enseignée
comme telle dans le secondaire. La pratique du dialecte est systématiquement réprimée à l'école et dans des administrations, parfois même sur le lieu de travail. Les deux conseils généraux protestent à l'unanimité contre cette politique et demandent le rétablissement de la situation qui prévalait en 1939. Ils ne seront pas vraiment entendus avant 1991-92…»
Langues et cultures régionales : en finir avec l'exception française
par Armand Jung Jean-Jacques Urvoas
Voir le site
«rappelons que l'Allemagne a interdit l'alsacien, ce que la France n'a jamais fait.»
Hum ! hum !
Certaines régions de langue d'oc ont conservé leur langue juridique jusqu'à la Révolution. De toute façon, l'absence d'usage d'une langue dans la justice n'empêche pas son expression publique via la presse ni l'existence d'une littérature brillante.
«Quand on pense que la littérature occitane a donné des chefs-d'oeuvre 300 ans le dialecte «barbare» de l'ïle-de-France...»
Préjugé rependu par les occitaniste que cela. La littérature médiévale en langue d'oïl est tout aussi intéressante que celle en langue d'oc.
«Beaucoup de républicains régionalistes ont toujours été au premier rang du combat pour la promotion du breton. »
Je le sais bien, vous ne m'avez pas bien compris. Ce que je reprochais aux séparatistes, c'est l'ignorance de la situation véritable du breton et l'absence d'intimité avec le peuple qui le parle.
«Peuple bas-breton ? Une notion peu soutenable, puisque l'immense majorité des habitants ne savent pas le breton. Il y a bien un peuple écossais, mais pas de peuple gaélicisant d'Ecosse.»
Je n'ai pas écrit peuple bretonnant. On peut être bas-breton sans savoir le breton comme on peut être basque sans savoir le basque.
Ces expulsions ont été tragiques mais nécessaires. Les Allemands s'étaient livré en Alsace à une politique coloniale et avaient fait venir des Badois pour assimiler les Alsaciens.
«Il faut attendre 1927 pour que le décret Poincaré-Pfister autorise trois heures par semaine en langue régionale»
C'est donc la France qui a introduit l'enseignement de l'alsacien. Les Allemands n'enseignaient que leur langue nationale, dépourvue de toute légitimité en Alsace.
«La pratique du dialecte est systématiquement réprimée à l'école»
Assez de victimisation, en Basse-Bretagne, tout le monde est fier d'avoir appris le français. La société d'autrefois était dure avec les enfants, c'est l'ensemble de l'éducation qui était violente, pas le seul apprentissage de la langue nationale.
«par Armand Jung Jean-Jacques Urvoas»
Deux admirateurs de l'Allemagne qui qualifient de «grand dessin populaire» les folies criminelles du chancelier Bismarck.
Il reste mon propos initial : que les langues d'oc soient des langues juridiques n'implique rien quant à leur qualité littéraire. Je ne pense pas que les Fors de Béarn soient une lecture très agréable. Et que le provençal ne soient plus en usage chez les notaire n'a pas empêché Mistral d'écrire son ½uvre.
« Vaincue (l'Allemagne) par les coalisés de 1918 ceux-ci ont témoigné vis-à-vis d'elle de la plus coupable faiblesse… »,
« … les envahisseurs germains dont Tacite disait il y a deux mille ans : “Qu'ils ont su faire de la guerre une industrie” »
« À notre avis il n'y a que deux moyens de sauvegarder notre liberté et notre tranquillité : renforcer la frontière de l'Est de défenses infranchissables et consolider l'alliance avec les Britanniques »,
« L'Allemagne après s'être assuré la complicité de la Russie, a cru l'heure venue de démembrer la Pologne une fois de plus. La Grande-Bretagne et la France, engagées envers ce brave pays, ont mobilisé leurs forces terrestres, maritimes et aériennes. »
Autant dire que la France a interdit le Tourangeau ou l'Orléanais!
C'est à la fois vrai, et complétement idiot!
L'Alsacien est toujours parlé de l'autre coté du Rhin!
Je connais bien un Allemand frontalier, fier de parler son dialecte, tout content quand les autres allemands ne comprennent pas un mot ou une tournure de phrase, et qui s'étonne toujours un peu naïvement de très bien comprendre les Alsaciens quand ils parlent Alsacien et de constater que cela ressemble comme 2 gouttes d'eau à son propre dialecte (le Rhin n'est pas si large que cela)!
Tous les pays ont unifié leur langue au 19ème siècle, à tord ou à raison (c'est un autre débat).
Même la Bretagne a unifié sa langue, mais au 20ème siècle! Ce retard explique certainement une meilleur prise de conscience dans le respect des dialectes!
L'Alsacien, vu du coté Allemand est un simple dialecte de la langue, vu du coté français c'est une langue différente du Français (Ben oui, c'est de l'Allemand)!
Or la France, en plus de l'unification de la langue Française (qui devrait plutôt s'appeler la Langue d'Oïl, le français officiel étant surtout le dialecte parisien) a eu et a toujours une politique visant à supprimer les langues non françaises du territoire de l'hexagone!
Et pour finir ce commentaire :
En Allemagne, les Dialectes font un retour en force (parler le Dialecte est vraiment tendance), mais je n'ai pas connaissance d'un tel phénomène en France...!
Assiste-t-on au retour de l'Orléanais, du Tourangeau, du Berrichon, du Champenois..???
Non! Vraiment non!
Le seul dialecte de la Langue d'Oïl qui suscite de l'intérêt est le Gallo, et je pense, grâce en grande parti à de l'ouverture d'esprit de la Langue Bretonne qui accepte ses propres dialectes!
Seulement, j'ai quant à moi une vision pessimiste de l'avenir. Les changements brutaux de la mondialisation ont enrayé la vieille machine progressiste. Le meilleurs moyens de servir les Bretons forcés au déracinement est désormais de s'opposer à ces changements. Aussi, je m'attache à sauver les derniers lambeaux de culture et de conscience locale qui rattachent encore les Bretons à leur terre.
Je conserve ma fidélité à la République Française mais non à la Nation. Les peuples qui composent la France sont trop divers pour que cette Nation soit autre chose qu'une abstraction inopérante. En revanche, plusieurs millénaires de communauté de destin justifient que l'on conserve la République ; non comme un outils d'uniformisation mais comme le moyen pour une alliance de peuples réunis par l'histoire de se protéger face aux périls qui menacent leur survie.
Comme dans la réalité il y avait plusieurs nations, plusieurs langues, plusieurs histoires, qu'à fait l'Etat ?? ERADIQUER ! Il a éradiqué les autres nations, les autres langues, les autres histoires.
Comment cela s'appelle, l'éradication d'une nation, de sa ou ses langues, de son histoire ?
UN GENOCIDE !
Un génocide qui n'est pas arrivé à son terme, car les nations bretonne, basque, corse, alsacienne, résistent à l'entreprise génocidaire.
Cette résistance, l'Etat le nomme «repli identitaire» !
Et il va tout faire pour l'anéantir.
L'Alsace ? Rayer de la carte ! POF !
Bien sûr, je ne suis pas attaché aux mièvreries républicaine mais à l'État, ce merveilleux instrument de régulation et de contrôle.
«Il a éradiqué les autres nations, les autres langues, les autres histoires. »
Comme tous les séparatistes, vous ne comprenez rien à ce qui a tué le breton. Toute la Révolution a été l'½uvre libéral d'une bourgeoisie qui savait qu'elle s'enrichirait à défaire le monde immobile des aristocrates et des paysans. L'imposition du français à tous s'inscrivait, avec les lois Le Chapelier ou la suppression des barrières douanières internes, dans une volonté de créer un grand marché à l'échelle de la France. Cependant, l'immobilisme des campagnes autocentrées a empêché la francisation de s'étendre hors des villes. Le mouvement n'a repris qu'au moment des Trente Glorieuses, quand toute une génération a préféré s'enrichir plutôt que de transmettre ses traditions, puisqu'une prospérité inédite a empêcher de pleurer la fin du monde passé.
Cette calamiteuse réforme territorial n'est pas le fruit d'une haine des Bretons ou des Alsaciens, elle est la poursuite de ce mouvement libéral. L'économisme naïf de nos politiques les privent des instruments intellectuels pour penser les changements de mondialisation, auxquels nous avons tout à perdre. Ils croient que les nouvelles grande régions régions (qui seront, en effet, le cercueil des vieilles identités) seront plus adaptées à une compétition économique qui est devenu leur seul guide, au lieu de l'amour de la France et des peuples qui la composent. Les vrais patriotes français ont toujours su que ce qui faisait honneur aux petites patries faisait honneur à la grande.
Aussi, une réforme territoriale ne peut être pensée que pour la France entière. Elle devra cependant éviter de rejouer les précédents processus de décentralisation qui, au lieu de nous rendre les anciennes provinces, ont mis Paris partout. Les deux points qui me semblent les plus importants sont la questions de métropoles, qui urbanisent et francisent leur périphérie, et celle de la mobilité professionnelle qui détruit tout enracinement.
Quant au séparatisme, c'est une posture autistique : on se condamne à n'être écouté par personne, en premier lieu par les Bretons.
Horreur, un patriote français ! Vade retro Satanas !
Suffit-il de prétendre avoir tout compris pour avoir réellement tout compris ? Si c'était le cas, internet serait rempli de gens qui ont tous plus «tout compris» les uns que les autres.
L'objectif du «patriote français» n'est pas que les gens comprennent quoi que ce soit, mais qu'ils partagent son amour de sa petite patrie bien propre et immaculée.
Ca fait au moins un deuxième point commun avec Françoise M. Elle aussi, qu'est-ce qu'elle l'aime, sa petite patrie. Ne repproche-t-elle pas aux «séparatistes» de ne pas aimer la france !
A part ça, le cerveau d'un Breton n'est pas foncièrement différent de celui d'un Ecossais ou d'un Catalan, il ne vit pas dans le même contexte idéologique, c'est tout.
Mais les idéologies, ça va, ça vient ...
L'Espagne est en effet un exemple à considérer avec intérêt. Cependant, nous ne pouvons pousser l'analogie trop loin : l'homogénéisation du pays est beaucoup moins poussée en Espagne. Nous, nous devons non seulement compter avec les velléités centralisatrices mais également avec l'apathie de nos concitoyens qui perdent peu-à-peu toute sensibilité à l'égard de leurs racines.
De toute façon, la question n'est pas temps celle du choix des mots entre autonomie, fédéralisme, et décentralisation, mais celle, plus concrète, des compétences qui doivent être dévolues à chaque échelon territorial.
Il faudrait recréer les régions à partir des anciennes provinces, avec quelques regroupements sur base ethno-culturelle (Poitou, Saintonge et Aunis par exemple). Elle seraient compétentes en matière d'éducation, de police et de fonction publique territoriale. Cela permettrait des économies au niveau national et endiguerait la mobilité des fonctionnaires, cause de déracinement. La commune rurale n'est plus un échelon pertinent à l'heure où l'on ne travaille plus dans la ferme où l'on vit. Elle doivent être remplacées par les cantons qui assumeront leurs compétences urbanistiques, l'entretient des routes et prendront en charge les écoles et collèges.
Il sera nécessaire de constituer les villes les plus importantes en métropoles détachées des régions. Elles les menacent en effet en tant qu'agents de l'uniformisation du territoire et de mitage des terres agricoles. Souvent, ces métropoles devront faire profiter plusieurs régions de leurs compétences et seront d'autant plus pertinentes en tant qu'entités séparées : Nantes seraient ainsi un bien partagé entre Bretagne, Poitou et Anjou. Je pense enfin que certaines compétences, comme l'aide sociale, gagneraient à revenir à l'État.
À lwenn :
«Ne repproche-t-elle pas aux «séparatistes» de ne pas aimer la france !»
Elle a grand tort. Moi, je leur reproche de ne pas aimer la Bretagne.
«Horreur, un patriote français ! Vade retro Satanas !»
Ce que vous pouvez être puéril, jamais vous ne menez le moindre raisonnement. Vous ne faites que maltraiter la typographie en tentant maladroitement de rendre à l'écrit les imprécations que vous aimeriez me lancer. Faites un effort pour vous élever au niveau du débat.