Le 25 février dernier, le gouvernement écossais, dirigé par Alex Salmond du Scottish National Party a fait connaître son projet de référendum en vue d'étendre les pouvoirs du Parlement écossais.
Le Parti Breton salue cet événement, nouvelle étape dans la gestion autonome de l'Ecosse, faisant suite à un processus réussi et pacifique de dévolution.
L'Écosse et l'Angleterre ont signé un traité d'union en 1707, créant ainsi le Royaume Uni de Grande-Bretagne. Par cet acte, l'Écosse perdait son Parlement et donc tout pouvoir au profit de Londres. Ce n'est qu'en 1999 que le Parlement écossais fut instauré de nouveau, notamment grâce aux efforts du Scottish National Party, de plus en plus populaire à partir des années 1970. Et voilà que 11 ans après cette réforme, l'Écosse poursuit son émancipation.
Le parallèle avec la Bretagne est très évocateur : en 1532, la Bretagne a été rattachée au royaume de France, et elle perdit toutes ses institutions autonomes en 1789. Depuis, les gouvernements français successifs n'ont eu de cesse de la diviser et de l'affaiblir pour étouffer toute revendication d'autonomie. Aujourd'hui encore, le Conseil régional de Bretagne administrative (privée d'un cinquième de son territoire) fait pâle figure par rapport au Parlement écossais : de simples pouvoirs de gestion administrative sans moyen de décider et de mettre en place une véritable politique de développement, et un budget quarante fois inférieur à celui de l'Écosse.
La Bretagne est encore loin de la situation écossaise, mais il nous appartient de lancer le processus de prise en mains de nos intérêts dès maintenant.
Pour cela, votez nombreux le 14 mars pour la liste « Nous te ferons Bretagne », la seule liste qui propose une vraie ambition pour la Bretagne, la seule liste à se présenter sur tout le territoire breton.
Pour le Parti Breton, Alexandre Delin
Secrétaire de la Fédération Extérieure
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