Récemment, en ciblant son premier ministre,Valls en l’occurrence, la ministre de l’Enseignement, qui est franco-marocaine, s’inquiétait du repli identitaire français.
Je lui adressai alors ce courriel :
En tant que Breton apprenant la langue bretonne depuis 6 ans en cours du soir j'ai été très sensible à l'inquiétude que vous avez exprimée en parlant du « repli identitaire français», par réaction face à la multiplication des propos extrémistes de trop d'élus qui rejettent toute notion d'altérité, toute ouverture vers le pluralisme des langues et des cultures.
Je pense que les enfants issus de l'immigration ou les enfants des minorités nationales doivent pouvoir apprendre leur langue d'origine que ce soit l'arabe, le breton, le chinois, l'arménien, le basque…
Posséder une double culture, comme vous, qui êtes franco-marocaine, est une chance. Je suis particulièrement inquiet face à cette société française où s'exprime de plus en plus le rejet de la différence. Le vivre ensemble n'est pas la standardisation des individus dans une assimilation qui impliquerait le reniement de nos racines.
Nous assistons à l'échec du modèle mono-culturel français qui crée beaucoup d'amertume de la part de toutes les minorités culturelles et qui, face au mépris institutionnel, provoque aussi de la colère. Je voulais vous faire part de mon soutien en ce qui concerne votre volonté d'ouvrir les écoles aux langues et cultures en souhaitant qu'aucune langue pratiquée en France ne soit oubliée.
À l’heure où de nombreux intellectuels français semblent créer une parfaite union nationale dans le rejet de l’altérité, il semble nécessaire que nous, Bretons, qui avons subi et subissons encore le mépris de la part de la nomenklatura et de l’intelligentsia françaises, analysions cette pensée française qui ne cesse d’inquiéter toute personne éprise du respect du pluralisme culturel.
D’Élisabeth Badinter en passant par Régis Debray, Finkielkraut, Onfray, Zemmour et bien d’autres, ces écrivains jouent la partition malsaine d’une idéologie française qui, sous couvert de laïcité et de républicanisme, s’attaque à toute forme de diversité linguistique et culturelle.
Incapable de la moindre autocritique de la république française, bien au contraire, ils sont convaincus que seul le renforcement de la purification ethnique à la française pourra sauver la France de ses ennemis extérieurs et intérieurs.
Mais qui sont-ils ces ennemis ?
Ils sont nombreux, très nombreux. Ils sont tout à la fois les immigrés et les individus issus des minorités nationales.
D’après eux, la machine républicaine avec ses nouvelles générations de hussards noirs que sont les enseignants ne fait pas assez dans la citoyenneté, comprenez dans l’assimilation.
D’après eux tout le mal vient de là. La France n’assimile pas assez, ne transmet pas assez le modèle universel français. Ils ne sont pas racistes, peu importe pour eux que l’on soit blanc, noir, jaune, beur, du moment qu’à l’intérieur on soit bleu-blanc-rouge, que l’on ait le cerveau bien formaté en hexagone.
D’ailleurs le FN et le FG adorent les Arabes algériens s’ils sont harkis.
La machine républicaine doit annihiler toute envie de s’imprégner de sa culture originelle, de s’intéresser à sa langue maternelle, de s’intéresser à l’histoire de son pays d’origine. Il est vrai que lorsque l’on est Breton, Algérien, Tunisien, Ivoirien, Burkinabé, Antillais, Marocain, Basque… il vaut mieux ne pas trop connaître cette période fâcheuse de la colonisation, de l’oppression, des crimes à grande échelle, de l’assimilation forcée et planifiée…
Ce qui est nouveau en ce début du XXIe siècle c’est le retour d’un discours sans état d’âme de la part de cette oligarchie française, comme au temps les plus obscures de l’histoire de France, durant le XIXe et la première moitié du XXe siècle.
Nous avons connu dans les années 1970 à 1990 une certaine gène de la part des politiques et des intellectuels français par rapport au sort réservé aux langues minorisées ou par rapport à ces années sombres du colonialisme.
Plus du tout aujourd’hui : ils reprennent avec force leur dogme forgé depuis des générations, ils attaquent, méprisent, insultent dans la plus pure tradition du fanatisme cocardier.
Ce n’est pas la démocratie qui est une valeur universelle, non, c’est le modèle républicain français !
Derrière le débat sur les tenues vestimentaires des musulmans se cache la haine de la diversité.
Nous devons tous nous prosterner chaque matin devant le buste de Marianne en demandant pardon d’être breton ou musulman, en jurant allégeance à la république, prêts à mourir de nouveau pour elle, comme au bon vieux temps de 14-18 où les tirailleurs sénégalais, souvent musulmans et les Bretons étaient placés en première ligne.
L’échec du modèle mono-culturel français est patent. Nous sommes dans une société fracturée, la violence des propos de ces pseudo-philosophes et de ces politiciens de caniveaux stigmatisant les minorités amène la société française à un rejet de plus en plus fort des personnes issues de ces minorités. Plus grave, les discours et les écrits des individus issus de cette oligarchie sont autant d’appels à réprimer, violenter les personnes ne répondant pas au standard français.
Quand un système d’éducation assimilationniste crée des renégats, elle crée aussi des révoltés.
Hélas, les policiers font partie des professions les plus exposées et subissent les violences de ces révoltés.
Ce système est incapable d’exprimer la moindre empathie pour une culture, une langue, des us et coutumes qui ne sont pas dans le standard français.
Ce système considère toute langue autre que le français comme un danger pour la grandeur française, pour la république. L’échec total de l’apprentissage des langues est révélateur de ce repli identitaire français. Quand on parle la langue la plus belle, la plus évoluée, dans laquelle se sont exprimés les philosophes des lumières pourquoi parler autre chose ?!
Nous ne nous étendrons pas sur l’obscurantisme des philosophes des lumières, leur racisme, leur haine des noirs ou des juifs, d’autres l’ont fait, à chacun de faire ses propres recherches pour casser ce mythe tout comme nous avons à casser le mythe de ce roman national tellement simpliste qu’un Gréco-Hongrois revendique son affiliation au mythe gaulois en reniant ses ancêtres.
La fermeture sur soi de la société française est source d’inquiétude. Le rejet de l’autre entretenu par les politiques, les intellectuels ou prétendus tels ne peut qu’apporter la division dans la société et le rejet de ce système liberticide. Le vent pestilentiel qui souffle sur l’Hexagone est de même nature que dans les années 1930. Le musulman a remplacé le juif mais la nature du mal est le même, le nationalisme de domination d’un pays qui vit toujours dans la peur de l’autre. Les ratonnades reprendront-elles et remplaceront-elles les rafles des juifs ?
Les très longues listes des politiques, journalistes, écrivains, syndicalistes qui ont glissé vers le national-socialisme entre 1936 et 1941 devraient pourtant alerter la société civile ?
Les similitudes d’analyses entre Mélenchon et Le Pen sont révélatrices de cette union nationale nauséabonde. Elles se généralisent et progressent dans tous les milieux de la société française. Elles augurent des jours sombres pour les minorités, particulièrement pour nous Bretons.
Assiste-t-on aujourd’hui à une nouvelle perversion des idées ou bien doit-on considérer l’idéologie nationaliste française de domination comme le terrain naturellement fertile à ce type de perversion ?
La société française est prête à imploser. Nous sommes des millions issus des peuples minorisés de l’Hexagone ou issus de l’immigration à trouver insupportable le système politique français.
Dans l’histoire de France, la perte de puissance qui met à bas l’arrogance cocardière a toujours généré des réactions totalitaires et particulièrement répressives de l’État.
Le repli identitaire français est une réalité face à ce monde en pleine mutation qui fait peur.
Car le monde est composé de communautés et c’est ce qui fait la richesse de l’humanité.
Je suis au regret de préciser aux francophones de la république une et indivisible ou en tout cas à son oligarchie que 7 milliards 156 millions de terriens ne sont pas francophones. C’est la terrible réalité, 7 milliards 156 millions de terriens n’ont pas cette chance suprême, cet accès à l’universalité, à la lumière incommensurable de la francophonie.
7 milliards 156 millions d’individus sont reclus dans des communautarismes sans accès à la république des lumières.
Ils utilisent des outils de fermeture sur eux-mêmes, ils sont dans un dispositif tribal dont les pires sont les anglophones bien sûr. En n’étant pas francophones ils sont contre l’universel puisque non francophones.
La France éternelle doit se méfier de ces milliards d’individus.
Par delà l’humour, je dois conclure en vous donnant rendez-vous dans quelques années.
La France aura-t-elle implosé ?
Ou bien, rejoindra-t-elle le club très fermé des États protégeant sa population des affres de l’étranger et des étrangers, en rejoignant la Corée du Nord ?
Quant à moi, je préfère le vent de la liberté bretonne au vent nauséabond du repli identitaire français.
Alan-Erwan Coraud
Dirigeant-gérant d’entreprise
de 2008 à 2014, Maire de La Remaudière (44),
Vice-président de la Communauté de Communes Loire-Divatte
et co-fondateur de l’Office de Tourisme du Vignoble de Nantes
■La République refuse par idéologie les identités autre que celles qu'elle considère comme officielle.
Pour cela, elle refuse de ratifier des textes sur les Droits de l'Homme et les Droits de l'Enfant (textes pourtant obligatoires pour tout nouveau pays entrant dans l'EU).
Les Droits de l'Homme ont-ils du sens pour les Bretons?
Si oui, il est temps d'utiliser le vocabulaire des textes officiels.
Mais on peut s'étonner que les textes en la manière sont rarement évoqués tant par les médias, que les partis politiques et les associations (à l'exception de cette histoire de «charte» qui n'est qu'un élément secondaire en comparaison de textes bien plus fondamentaux).
Pour mémoire:
La convention internationale des droits de l'enfant considère comme un droit de l'enfant l'enseignement des textes fondamentaux sur les Droits de l'Homme, de l'Enfant et la Charte de l'ONU...
Cette même convention impose le respect de l'usage et de l'enseignement de la langue et de la culture des minorités et peuples autochtones (texte fondamental refusé par la République).
Dans les 2 cas et pour les Bretons, le contenu de ces textes semble trop dur à assumer, surtout si cela les concerne!
Si l'on se réfère à ces textes fondamentaux, la République et sa prétendue «Nation» est une idéologie «discriminatoire» et «raciste»!
C'est peut-être cette évidence claire qui pose un problème aux Bretons...!
Un parallèle avec l'Apartheid est d'ailleurs justifié même si la forme de racisme est différente (couleur de peau pour l'un, culture et langue pour l'autre) mais dans les 2 cas il s'agit d'une politique d’état.
Les Bretons, si promptement à s'engager sur un tas de causes, ont visiblement un problème collectif à assumer les Droits de l'Homme envers eux-même!
Quand aux multiculturalismes, c'est une autre forme de racisme...!
Où est le respect de la diversité humaine dans la «Brésiliation» imposée des pays, principalement des pays occidentaux?
Hier, la République voulait «civiliser l'inférieur pour son bien»...
Aujourd'hui, la République veut que «l'autre» vivant dans un «pays inférieur »vienne vivre ici«pour son bien» quitte à changer la population et la civilisation de son occident «qui telles quelles ne seraient plus bien»...!
A racisme, racisme et demi...!
(Dans le cas breton : c'est le fait de ne pas assumer le racisme envers le breton blanc qui nous pousse à espérer que l'existence à venir de bretons noirs, arabes ou musulmans limitera le racisme anti-bretons...)
L'ethno-suicide revendiqué comme thérapie (cas breton) ou comme garantie de la continuité Républicaine (cas Français).
@ Tous,
L’idéologie du multiculuraliste est une escroquerie intellectuelle.
Une société multiculturelle est par définition… multiconflictuelle.
(Pour ceux qui doivent ou qui ont dû le subir dans la banalité du quotidien, voir mon premier commentaire du dimanche 7 juin 2015 « Mickaël C. » Voir le site
Cette vision bobo d'une France multiculturelle (ou supraculturelle), multiethnique (ou supraethnique) est une impossibilité anthropologique, le fruit d'une utopie intellectuelle abstraite qui nous emmène tout droit vers des conflits aux... multiples motifs (ethniques, religieux, linguistiques) dont certains semblent incapables de concevoir l'ampleur. Pourtant, actuellement, «on» commence tout juste à en percevoir les conséquences avec 30 ans de retard…
Aucun État au cours de l’Histoire n’a survécu à une telle configuration. En cela, la politique ethnocidaire de la République française à l'égard des nations vaincues et peuples sous sa domination est parfaitement cohérente (même si je la déplore).
L’idéologie du multiculuralisme s’accompagne de son binôme : l’idéologie du relativisme culturel expression, elle, de la paresse intellectuelle dont cet article me semble une illustration.
À ce titre, l’auteur adhère t-il à la « Déclaration islamique universelle des droits de l’homme en Islam » adoptée au Caire le 5 août 1990 par l’O.C.I. (l'Organisation de la conférence islamique devenue Organisation de la Coopération Islamique [1] le 28 juin 2011, qui regroupe 56 à 57 pays musulmans dans le monde) ?
_ « (…) Je pense que les enfants issus de l'immigration ou les enfants des minorités nationales doivent pouvoir apprendre leur langue d'origine que ce soit l'arabe, le breton, le chinois, l'arménien, le basque…(…) » :
Je ne suis pas d’accord. On n'a pas à respecter la langue de l'Autre (cet «Autre» qui est l'idole sacrée de la gauche française depuis que les ouvriers ne vote plus pour elle) en hexagonie s'il vient d'Afrique ou d'ailleurs. Seules les langues autochtones ont une légitimité sur leur territoire historique.
Ce sont elles qui doivent être promues et défendues avec nos impôts.
Il y a une exigence de base qui a été abandonné depuis des décennies par les politiciens français* à l’égard des populations extra-européennes et qui bien qu’ayant cours partout dans le monde et n’étant pas un gros mot, est devenu tabou : celui de l’assimilation (remplacé dans la sémantique journalistique par celui « d’intégration ». Le terme d’assimilation a progressivement disparu du langage au fur et à mesure qu’émergeait dans le monde occidental l’idéologie du multiculturalisme dont on peut voir les conséquences merveilleuses, par exemple, au Canada [c’est évidemment ironique…]).
(* Motivé aussi par le clientélisme électoraliste).
L’injustice et la dissonance que l’on peut observer aujourd’hui dans le discours politique (de la gauche française), c’est la promotion et le respect de la langue ou de la culture de «l’Autre» (c’est-à-dire l’immigré fraîchement naturalisé ou de 3e génération) mais la continuation de la politique ethnocidaire à l’égard de «l'Autochtone». Je ne suis pas sûr que l’incompétente et l’inculte Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Enseignement, soit ardemment favorable à l’enseignement de la langue bretonne en Bretagne etc.
_ « (…) Derrière le débat sur les tenues vestimentaires des musulmans se cache la haine de la diversité. (…) » :
Lamentable. L’auteur de cet article manifestement n’a pas une grande connaissance du totalitarisme islamique (c’est-à-dire de « l’islam ») et des motivations idéologiques qui conditionnent ces « tenues vestimentaires » pour tenir un tel propos. [2]
Pour une remise à niveau sur le sujet qui ne fera pas de mal :
_ Chahdortt Djavann, « Bas les voiles ! », Éditions Gallimard, Collection folio n° 4332, 2003.
_ Cyrano et l’équipe de Riposte Laïque, « Les dessous du voile. 1989-2009 : vingt ans d’offensive islamique contre la république laïque », Éditions Riposte laïque, 2009. [380 pages].
_ Fouad Amani (traduit de l'arabe Hélios d'Alexandrie), « « Je ne suis pas un sexe », écrit Amani Fouad - Plaidoyer d'une jeune féministe arabe contre le voile », wwww.postedeveille.ca, 31/03/2014.
_ Aldeeb Sami (Professeur des universités et docteur en droit arabe et musulman), « Nawal Al-Saadawi : le voile est un asservissement de la femme », www.ripostelaique.com, 13/10/2016. [ Voir le site ].
_ Hilout Pascal (né Mohammed), « Crèche Baby-Loup : il ne s’agit pas de laïcité mais de discrimination islamique », www.ripostelaique.com, Article du nº 325, 18 octobre 2013.
_ Hilout Pascal (né Mohammed), « Le voile islamique n’a pas sa place en France, point final ! », www.ripostelaique.com, Article du nº 349, 31 mars 2014.
_ Haddad Stéphane, « Voile islamique : peu importe « les droits des musulmans », on n’en veut pas chez nous », www.ripostelaique.com, Article du nº 326, 24 octobre 2013.
_ Durand Sophie, « Le voile est un vrai danger pour notre culture », www.ripostelaique.com, Article du nº 326, 26 octobre 2013.
_ Vidal Maurice, « Niqab, hijab, tchador, burqa : tous les voiles sont inacceptables ! », www.ripostelaique.com, Mardi 16 juin 2015. [Toujours succinct mais toujours efficace !].
Se reporter aussi, à :
_ www.postedeveille.ca , rubrique : « Femme / féminisme ».
_ www.islamisation.fr (Observatoire de l’islamisation), taper « voile » dans le moteur de recherche.
_ Tamzali Wassyla & Ber Claude, « Burqa ? », Éditions Chèvre-Feuille étoilée, Montpellier, 2010. _ Collectif, « Le défi de la burqa », Le Point n° 1949, Hebdomadaire du jeudi 21 janvier 2010, pp. 32-47. [Interview de Jacques-Alain Miller (philosophe et psychanalyste) ; Catherine Golliau ; interview de Rémi Brague (professeur de philosophie à Paris et Munich) ; interview de Abdelwahab Meddeb (professeur à Paris-X, savant et poète récemment décédé)]. [Article]
L’auteur comprendra que le voile islamique (et ses variantes que sont le hijab, niqab etc.) n’est pas une simple tenue vestimentaire mais un symbole éminemment sexiste, qui véhicule un projet politique, un projet de société.
_ « (…) Le vent pestilentiel qui souffle sur l'Hexagone est de même nature que dans les années 1930. Le musulman a remplacé le juif mais la nature du mal est le même (…) Les ratonnades reprendront-elles et remplaceront-elles les rafles des juifs ? (…) » :
Je suis écœuré de lire un truc pareille. Analogie gôchisante (version Peillon) basée sur l’ignorance dans toute sa splendeur.
Évidemment, les musulmans de ce début de XXIe siècle en France et en Europe, ne sont pas du tout le strict équivalent des Juifs européens (Ashkénazes) des années 1930 en Allemagne : des bouc-émissaires. Cette analogie dégueulasse, très présente dans les milieux idéologiquement à gauche, est fausse et très inquiétante.
_ Gilad Alon « N’en déplaise à Bedos, les juifs d’Allemagne ne se comportaient pas comme les musulmans de France », www.ripostelaique.com , 4 décembre 2013. Voir le site _ Gilad Alon « Réponse à l’argument : à Vichy c’étaient les juifs, avec le FN ce seront les musulmans », www.ripostelaique.com ,7 décembre 2015. Voir le site
_ Kersimon Isabelle, « Non, les musulmans d’aujourd’hui ne sont pas les juifs d’hier », Voir le site , 19/01/2017. Voir le site
_ Vercors Jean, « Pourquoi les réfugiés* musulmans ne sont pas comparables aux juifs de la seconde guerre mondiale », www.dreuz.info , 01/02/2017. Voir le site
(* Ce ne sont pas des « réfugiés » _ qui est un statut juridique défini par la Convention du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés _ mais des migrants clandestins).
Par ailleurs, tenir un tel propos cautionnant le discours victimaire des islamistes après plus de 239 morts, victimes du djihad islamique (initié par Mohammed en 622 de notre ère) et 738 blessés, sous ce régime socialiste français [3], perpétré par des musulmans qui appliquent rigoureusement les injonctions et les prescriptions coraniques (principalement les versets ultra-violents de la période médinoise) _ Paroles littérales de leur dieu « Allah » _ est, je dois l’avouer, assez gerbant.
Cela me rappel un soir de janvier 2015 à la synagogue de Nantes lors de la cérémonie en hommage aux morts de Charlie hebdo et de l’hyper-casher ou un jeune imam tout fier d’être là (peut-être se croyait-il à un show du Jamel Comedy club ?) exprima devant l’auditoire (aussi abasourdi que moi sans doute mais renfrognant pudiquement sa colère) le fait que les premières victimes de ces attaques djihadistes étaient les musulmans !!!!!!!!!!!!!!!!
Peut-on en vouloir à cet imbécile qui s’il ne pratiquait pas la taqîya [4], pensait réellement ce qu’il disait ?
En effet, pendant une semaine ou quinze jours, ce discours abject fut exprimé en boucle dans les médias par toute la gauche gouvernementale !!!
Pour aller plus loin dans la réflexion sur ce thème des joies du multiculturalisme :
_ Bensoussan Georges, « Une France soumise. Les voix du refus », Préface d’Elisabeth Badinter, Éditions Albin Michel, 2017. [544 pages] ; [24€90].
_ Valentin Caroline (interviewée par Bock-Côté Mathieu), « Une France soumise ? Grand entretien avec Caroline Valentin », Voir le site , 22/01/2017. Voir le site (Même si je ne suis pas d’accord avec tous les propos exprimés par Caroline Valentin, le contenu de cette interview est très riche et passionnant).
Notes :
[1] L’O.C.I. est un groupe de pression dont l’objectif consiste à défendre les intérêts des musulmans et à développer une politique d’islamisation du monde entier. Cela dans la plus parfaite cohérence de l’idéologie suprématiste islamique dont le programme est contenu dans le Coran / al-Qur'ān. Sa première victoire fut la proclamation en 1981 de la « Déclaration islamique universelle des droits de l’homme » visant à faire prévaloir la char’îa sur les lois laïques et sur la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. L’O.C.I. œuvre avec succès à l’intérieur de l’Organisation des Nations Unies depuis 1999, pour la promotion du concept de « diffamation des religions » qui implique le rétablissement du concept de « blasphème » dans le système juridique des pays qui l’on supprimé (majoritairement occidentaux) afin d’empêcher toute critique du totalitarisme islamique (c’est-à-dire de « l’islam »).
Par ailleurs, parmi les membres de l’O.C.I. figurent les États de La Ligue arabe (officiellement la Ligue des États arabes fondée le 22 mars 1945 au Caire) qui compte aujourd'hui vingt-deux États membres. C’est une organisation régionale qui à statut d’observateur auprès de l'Organisation des Nations unies. Ces pays ont ratifié, en 1996, le « Code Pénal Arabe Unifié », qui prévoit l’application totale de la Char’îa comme idéal à atteindre pour tous les pays signataires, y compris ceux considérés comme « modérés » (Maroc, Algérie, Tunisie, Égypte, etc.). Cette ratification inouïe de la Char’îa par tous les pays arabes est intégralement passée sous silence par les dirigeants et les médias occidentaux, depuis 1996 ! (Voir à ce sujet : Sauvage Guy, « Exclusif : En 1996, tous les pays arabes ont ratifié la char’îa ! [Interview du Professeur Sami Aldeeb] », www.ripostelaique.com, 09/02/2015. Voir le site
[2] Il me rappel le point de vue exprimé par la Breudeuriezh Drouized, Barzhed hag Ovizion Breizh : Gorsedd (Fraternité des Druides, Bardes et Ovates de Bretagne : Gorsedd) sur abp ici : Voir le site Voir ma réponse du 18/11/2015 et surtout celle du 24/11/2015 « Mickaël COHUET ».
[3] Deux références déjà obsolètes :
_ Lépante Maxime, « Djihad en France : chronologie des 6 derniers mois », www.ripostelaique.com , Samedi 27 juin 2015. Voir le site
_ Grumberg Jean-Patrick, « Liste des attentats commis par des musulmans en France ces 50 dernières années – attention, elle est TRES longue », www.dreuz.info , 22/072016. Voir le site
[4] Stratégie du mensonge légal (licite), de la ruse, particulièrement recommandé aux musulmans lorsqu’ils sont en dar al-harb (« les terres de guerre », c’est-à-dire la terre des infidèles, des mécréants). Également connue sous d’autres noms : tawriya, kitman ou muruna.
Merci pour votre témoignage qui démontre bien que la République viole en conscience les Droits de l'Homme (ce que le mouvement breton, surtout depuis qu'il a viré à gauche, fait semblant de ne pas voir ou ne pas comprendre...).
D'ailleurs, on va voir si votre exemple va faire réagir... à mon avis non! (Ce qui est gravissime et représentatif!)
@ Mickaël Cohuet
Même si je partage votre point de vu sur le multiculturalisme, je pense que vous faites fausse route quand vous affirmez qu'il ne faut pas apprendre leur langue aux étrangers extra-européens.
Au contraire, il faut leur apprendre leur langue et leur culture pour qu'ils restent connecté à leur identité réelle.
L'erreur, c'est de vouloir faire de ces personnes des Bretons ou des Européens.... donc de leur retirer leur identité! Ce qui correspond à une violation grave des Droits de l'Homme.
En les forçant à changer de culture, nous rendons impossible leur retour dans leur pays d'origine.
Quand à l'intégration (?),...!
Qui sérieusement imagine qu'un breton allant vivre en Afrique à vocation à oublier qu'il est Breton et à devenir Africain??? Ou qu'un Breton allant vivre à Rïad à vocation à oublier qu'il est Breton pour devenir Saoudien...???
Non, car dans ce cas on considère que ce Breton, même à 1 ou 2 génération à vocation à revenir chez lui en Europe!
(Même les Sud-Africains blancs sont considérées comme des Européens vivant en Afrique et non comme des Africains intégrés aux nations africaines locales).
Alors, pourquoi demander et exiger l'inverse aux extra-européens...???
Franchement, qui peut croire qu'un «noir» (je dis noir selon les critères de l'intégration qui affirment que cette personne ne serait plus africaine) de Bretagne qui en rencontrant un autre noir du Danemark lui dirait : «Vous les Vikings, à l'époque d'Alain II nous vous avons mis une pâté et nous vous avons renvoyez chez vous...!»????
Nous demandons à des gens, sous prétexte qu'ils sont d'ailleurs (hors Europe) des choses qu'on n'imaginerait en aucun cas pour des Européens allant vivre dans cet ailleurs...
On déconne complétement!
Jean-Paul II aurait dit : «Au droit de migrer, je préfère le droit de ne pas migrer...!»
Version ecclésiastique du «Droit de vivre et de travailler au pays» mieux connu chez les Bretons!
@ Spered Dieub,
Il y existe une différence entre:
Le multiculturalisme façon «Autriche-Hongie» (sous un même état différentes nations culturellement voisines et respectées dans leur identité),
le multiculturalisme façon «Brésil» ou «Réunion» ( réalisé sur un temps long et issus d'une histoire) et,
le multiculturalisme façon «la République» (réalisé sur un temps cours et issue d'un processus de destruction de soit et de destruction des autres au profit du maintien au pouvoir d'une oligarchie).
Et leurs objectifs et projets destructeurs pour demain et après- demain sont déjà en actions, et bien mis en place et bien visibles, lors de ce quinquennat notamment !
Et bilan fait et à prévoir aisément, c’est une catastrophe pour la BRETAGNE, et je n’oublie absolument pas les provinces sœurs de l’hexagone.
Vos compromis «suggérés» ne sont que, soit des calculs ( ?), soit des manifestations de faiblesse !
Car, sur sa civilisation, sur sa religion, son Avenir, et tout cela de plus sur ses territoires, une telle recherche «de compromis» est tout simplement une reddition déguisée, une défaite, un abandon…une trahison consciente ou inconsciente !
Vous êtes un forgeron qui prétendrait forger l’acier des plus belles armes…ou des plus belles charrues sans mettre le métal dans le feu… Tout soldat ou paysan en rit…et pleure ensuite !
Le fond de l’article par Alan-E Coraud m’attriste «un peu» je dois le dire. Et me surprend...
a) Quelle exigence politique qui va: Du simple cours du soir pour retraités nostalgiques…En passant par les salons de discussions stériles...Jusqu'au la volonté du choix indépendantiste ! Au choix!
…et ainsi de suite. B-C- - - -
D'autre part, Il était, et il est toujours impossible à la Californie de pouvoir récolter ses immenses productions de fruits et de légumes de la Vallée centrale, ni même les vignobles de Napa Valley, sans l'aide de migrants saisonniers venus du Mexique dont certains sont devenus des résidents permanents. Il ne viendrait à l'idée de personne en Californie de remettre en cause ce multiculturalisme car tout le monde sait très bien qu'il est un des deux facteurs de sa réussite. L'autre fut la révolution libérale nécessaire pour s'adapter justement aux marchés devenus mondiaux, une révolution initiée par le Californien Donald Reagan, le président américain devenu le plus populaire après Georges Washington.
Ceci étant dit, il n'est pas question de nier ici les émeutes raciales à LA en 1992 mais on affaire là à un problème bien plus complexe --qui n'a pas sa source dans le multiculturalisme mais dans l'histoire même des Etats-Unis et en particulier les séquelles de l'esclavage.
@ spered dieub,
Nous ne sommes plus en 1918.
Le contexte géopolitique à changé. Vous avez remarqué ?
Par ailleurs :
« (…) A savoir des oppositions extrêmes sur des sujets qui ne concernent pas les problèmes bretons actuels (…) » : ???? Ah bon ? Vous avez le regard qui porte loin. Au-delà de votre paroisse et de la semaine prochaine. Une évidence.
Vous soulevez des questions intéressantes !
« (…) Au contraire, il faut leur apprendre leur langue et leur culture pour qu'ils restent connecté à leur identité réelle. (…) »
Complètement utopique. Irréalisable (Vous êtes déjà allé dans une école publique de la région parisienne ?). Si tenté que cela fut possible, en tout les cas, pas avec nos impôts. Nous n’avons pas à mettre les langues autochtones et les langues allochtones sur notre territoire sur le même plan.
Si demain dans le cadre d’une Bretagne souveraine, il y avait la volonté de créer des écoles bretonnes bilingues ou trilingues à New-York, Montréal, Dublin ou Paris, ce serait aux Bretons expatrier de s’auto-organiser et à la Bretagne de négocier avec les États concernés l’autorisation d’une aide financière pour la création de ces écoles. Les contribuables Québécois, Français etc. n’auraient légitimement pas à financer ce type de projet.
« (…) En les forçant à changer de culture, nous rendons impossible leur retour dans leur pays d'origine. (…) »
Vous vous méprenez. Jamais ils ne retourneront dans leur pays d'origine. À moins de supprimer l’assistanat social, auquel cas, je crains que l’ingratitude se manifeste de façon très violente.
Une politique de remigration forcée ? Aucun politicien ne se risquera sérieusement pour le moment à une telle solution. Il faudra (malheureusement) que la situation se dégrade d’avantage, une guerre « civile » pour que ce soit le cas. Pas avant.
« (…) Qui sérieusement imagine qu'un breton allant vivre en Afrique à vocation à oublier qu'il est Breton et à devenir Africain??? Ou qu'un Breton allant vivre à Rïad à vocation à oublier qu'il est Breton pour devenir Saoudien...???
(..) Franchement, qui peut croire qu'un «noir» (je dis noir selon les critères de l'intégration qui affirment que cette personne ne serait plus africaine) de Bretagne qui en rencontrant un autre noir du Danemark lui dirait : «Vous les Vikings, à l'époque d'Alain II nous vous avons mis une pâté et nous vous avons renvoyez chez vous...!»???? (…) »
C’est une maladie occidentale. Ce genre de raisonnement est inenvisageable pour des Africains, des Moyens-Orientaux, des Asiatiques.
Notre tort est d’avoir cru que les populations extra-européennes allaient s’assimiler rapidement comme les Polonais, les Italiens, les Espagnols, qu’elles étaient l’équivalent stricto sensu de ces populations qui étaient européennes et de culture judéo-chrétienne.
Avant de faire entrer ces populations chez nous, il aurait fallu analyser les pierres d’achoppement philosophiques entre nos peuples, nos civilisations, pour comprendre que nous n’étions pas compatibles…
Car toutes les cultures ne sont pas compatibles. (C’est une banalité, une évidence qui semble étrangement [car sinon il n’y aurait pas de guerres] de nos jours échapper au « bon sens »).
« (…) Jean-Paul II aurait dit : «Au droit de migrer, je préfère le droit de ne pas migrer...!»
Version ecclésiastique du «Droit de vivre et de travailler au pays» mieux connu chez les Bretons ! (…) » :
J’adhère complètement.
Je revendique pour les peuples autochtones européens dont les Bretons font partie, le droit fondamental dont disposent tous les autres peuples du monde : celui de vivre en paix, chez eux, selon leur identité, avec ceux qui leur ressemblent.
« (…) Et bilan fait et à prévoir aisément, c’est une catastrophe pour la BRETAGNE, et je n’oublie absolument pas les provinces sœurs de l’hexagone. (…) » : Très juste.
« (…) Car, sur sa civilisation, sur sa religion, son Avenir, et tout cela de plus sur ses territoires, une telle recherche «de compromis» est tout simplement une reddition déguisée, une défaite, un abandon…une trahison consciente ou inconsciente ! (…) » :
Absolument. Une reddition sans combat (parce nous sommes désarmés intellectuellement par l’idéologie victimaire qui nous anesthésie le cerveau. Celle-ci implique une eunuquisation/ émasculinisation mentale qui nous empêche de réagir). Ça me fait penser à l’image de la grenouille dans la casserole qui chauffe à feu doux…
Par ailleurs, il me semble important de porter à la connaissance de mes compatriotes que dans certaines cultures, le « compromis » est envisagé comme un aveu de faiblesse…
Merci pour votre témoignage.
Cependant, je ne pense pas que l’on puisse comparer la vieille Europe dont les paysages ont été façonnés par 30 000 ans d’histoire et un pays qui a été colonisé au XVIe siècle, dont la conquête s’est terminée il y a 127 ans par le massacre (le 29 décembre 1890) de populations autochtones (Sioux Lakota) et dont les habitants sont des « colons » ou des descendants de colons.
La Bretagne n’est pas la Californie et n’a pas vocation à l’être.
Dans le sujet qui nous concerne, ici, les autochtones c’est nous.