KAD, Kelc'h an Dael, (Cercle du Parlement), est une association bretonne ouverte à tous les patriotes et démocrates bretons de gauche(s) comme de droite(s), qui acceptent que toute divergence d'opinion interne soit réglée par le vote souverain, dans le but d'œuvrer ensemble, en toute fraternité et convivialité, pour la création ou le réveil d'un Parlement de Bretagne.
KAD n'est pas un parti breton de plus, mais un lieu de rencontre et de coordination de tous les Bretons et partis bretons désireux de faire l'UNION !
KAD ne prétend pas être le Parlement de Bretagne, mais l'association logistique qui va, avec l'aide de toutes les bonnes volontés, mettre en place les conditions électives et démocratiques pour créer ce Parlement de Bretagne.
KAD, Kelc'h An Dael, est né d'une réunion à Quimper le 31 mars 2012, après la manifestation en faveur de la langue bretonne, de trente et un Bretons et Bretonnes d'horizons politiques différents, ayant en commun l'amour de leur pays, le désir ardent de le défendre et de lui redonner force et vigueur dans un Parlement Breton d'union nationale, lieu démocratique d'échange entre toutes les forces vives de l'Emsav. Deux autres réunions suivirent à Carhaix et à Pontivy, où l'ensemble des présents, membres des droites et gauches bretonnes ou non encartés, ont débattu en parfaite harmonie, sans aucun conflit ou écart de langage, conscient de l'intérêt primordial en jeu, et où toutes les décisions ont été prises à l'unanimité, dont celle de créer l'association KAD, Kelc'h An Dael, (Cercle du Parlement), association logistique pour la création d'un Parlement Breton. La déclaration a été faite le 2 mai à la sous-préfecture de Fougères, et est parue au journal officiel du 30 juin 2012 page 2889 au n° 675, avec pour objet : « Rassembler les Bretons dans une réflexion démocratique, organiser et coordonner les actions des personnes et des associations adhérentes ».
KAD est actuellement composée ainsi :
Président : Jean-Loup LE CUFF (sans étiquette)
Quatre vice-présidents, par ordre alphabétique :
Odile BUTON (UDB)
Jean-Christophe CHORLAY (Parti Breton)
Serge LE FAUCHEUR (Breizhistance et co-fondateur d'Emgann)
Ronan LE GALL (Porte parole d'Adsav)
Secrétaire : Vincent LE FLOC'H (sans étiquette)
Trésorier : Laurent HERVIOU (sans étiquette)
Quatorze autres membres, sans étiquettes ou membres de différents partis politiques bretons, (Emgann, Breizhistance, UDB, Parti Breton, Adsav…)
KAD, Kelc'h An Dael, est une association ouverte à tous les patriotes et militants bretons qui acceptent de signer la Charte de KAD en onze points donnée ci dessous. Un règlement intérieur est en cours de rédaction, quant à la procédure démocratique à appliquer pour constituer un Parlement Breton. La cotisation annuelle est de 20 euros, et un cv accompagné d'une lettre de motivation est demandé à chaque futur adhérent dont la cooptation est décidée en Conseil d'administration.
Charte de KAD, Kelc'h An Dael / Cercle du Parlement :
Présentation de KAD:
Nous, patriotes et démocrates bretons, en notre nom propre ou en celui d'associations bretonnes que nous représentons au sein de KAD, nous signons cette présente charte dans un esprit de concorde et d'union pour la défense des libertés bretonnes.
KAD, Kelc'h An Dael, ( Cercle du Parlement) , est une association loi de 1901, créée afin de mettre en place un Parlement de Bretagne, réunissant les Bretons démocrates de gauche comme de droite, sans polémiquer sur nos divergences de forme ou de fond, seulement préoccupés de ce qui nous rassemble : la volonté de nous unir pour faire entendre de façon efficace la voix de Breizh, pour parfaire la coordination entre les associations militantes ainsi qu'entre les Bretons eux-mêmes, et donc pour aller vers une vraie démocratie en Bretagne, garante des droits inaliénables de notre peuple breton.
Les valeurs et idéaux de KAD :
L'adhésion à KAD implique l'acceptation des onze valeurs et idéaux ici présentés :
1/ La reconnaissance et la défense de la Bretagne, Breizh, dans son intégrité culturelle, linguistique, historique, territoriale, politique, économique, écologique, et autres…
2/ La liberté d'élire un Parlement breton pour asseoir cette reconnaissance et cette défense dans un esprit démocratique, où la discussion entre avis contraires est conclue par un vote souverain devant lequel tous les avis s'ajustent, rendant impossible un conflit de désunion.
3/ La volonté à terme de recouvrer nos libertés bretonnes perdues, les situant quelque part entre autonomie et indépendance, en fonction du choix populaire que prendront nos compatriotes bretons sur l'impulsion de notre Parlement et de l'ensemble des partis politiques bretons.
4/ La volonté à terme de restaurer l'Etat breton, de le moderniser afin de permettre conformément à la tradition bretonne et à la tradition européenne du 21ème siècle, le respect de l'être humain, la défense des droits naturels et imprescriptibles de chaque individu, ainsi que les droits collectifs de notre nation bretonne, bafoués depuis l'annexion militaire de 1488, l'annexion diplomatique de 1532, et enfin depuis l'interdiction illégale de siéger, prise la nuit du 4 août 1789, à l'encontre des parlementaires bretons qui n'ont jamais dissous leur assemblée.
5/ Le respect de la parole et des actes des citoyens bretons s'ils ne portent pas préjudice ni à autrui, ni à notre nation Bretonne, et donc le plaidoyer pour une société démocratique bretonne qui respecte les opinions et la transparence.
6/ La gestion rigoureuse des finances publiques bretonnes où l'interdiction de déficit ou d'emprunts auprès d'organismes privés en temps de paix sera respectée. L'emprunt populaire breton sera privilégié.
7/ La responsabilité et la liberté en matière sociale, fiscale et du travail où le contrat entre parties consentantes doit être privilégié par rapport à la législation tant que le droit fondamental n'est pas touché.
8/ Le principe de subsidiarité, où seules les fonctions régaliennes doivent automatiquement accéder légitimement au financement public par l'ensemble des citoyens. Les autres fonctions, sociales et de solidarité, sont définies par le Parlement selon les besoins et nécessités du moment.
9/ La reconnaissance de tous les textes internationaux sur les droits de l'homme et les libertés fondamentales signés par l'Etat Français, en y ajoutant l'ensemble des textes sur les droits spécifiques aux minorités nationales, à l'autodétermination des peuples, aux droits de l'enfant et aux libertés fondamentales jugés indispensables par l'Union-Européenne d'être ratifiés pour une adhésion à l'Union-Européenne.
10/ La liberté d'un être humain s'arrêtant là où commence celle des autres, la Loi Bretonne et l'État Breton se doivent d'intervenir sans arbitraire, exclusivement face aux abus criminels illégaux, seul cas où la coercition de l'Etat breton est légitime, pour le bien de tous.
11/ La liberté de culte en Bretagne, athéisme compris, est acceptée, à condition qu'elle soit vécue sereinement hors contraintes sectaires et prosélytismes caractérisés. Les religions ou spiritualités historiques de la Bretagne et des Bretons sont le Druidisme et le Christianisme Celtique.
Les objectifs immédiats de KAD :
KAD a pour objectifs simples et immédiats:
- Créer un Parlement de Bretagne (selon le règlement intérieur), où se décidera l'avenir de notre pays, Breizh, de notre destin breton.
- Pouvoir y rassembler tous les courants bretons démocrates, de droite comme de gauche, régionalistes, autonomistes, fédéralistes, indépendantistes… hors idéologies jacobines néo-colonialistes.
- Coordonner les actions des associations adhérentes librement consenties, dans une organisation confédérale.
KAD n'a aucun pouvoir de contrainte sur les associations adhérentes dès lors que celles-ci respectent la charte. Le non-respect des valeurs de la présente charte entraîne une sanction selon les formes décrites dans les statuts.
Les moyens de KAD :
Les membres de KAD utilisent tout moyen pacifique et démocratique qu'ils considèrent utiles à l'atteinte des objectifs à la seule condition que les moyens utilisés soient légaux et/ou légitimes au regard des valeurs de la charte.
La présente charte de KAD en langue française a (aura) sa fidèle traduction en langue bretonne (en cours de traduction) et en gallo (cherchons traducteur). Elle pourra évoluer dans le temps, et sa présente première version a été ratifiée le 2 septembre 2012 par l'ensemble des membres fondateurs de KAD.
Pour KAD,
JLLC le 13/9/2012
Notes:
- Les membres de KAD appartenant à des partis politiques bretons sont actuellement dans KAD de leur propre initiative et ne sont pas officiellement mandatés par leurs partis respectifs. KAD prendra contact avec les partis politiques afin de leur présenter l'intérêt de réunir les Bretons et de définir des positions communes lisibles de tous. La représentation officielle des différents partis politiques bretons au sein de KAD est évidemment souhaitable. Il y va de l'union bretonne…
- Contact KAD : kadbreizh@gmail.com
■J'ajouterai, en qualité de fondateur du Collectif BRETAGNE RÉUNIFIÉE en juin 2012, création de l'association (type loi 1901) finalisée pour octobre, que cette initiative est bienvenue et providentielle.
Notre collectif est apolitique et concerne tous les bretons de sabg; de coeur ou d'âme, résidant en Ile-de-France, afin de contribuer aux actions menées en Bretagne historique (B5) par des partis ou associations. Ainsi nous oeuvrons en collaboration avec BRETAGNE RÉUNIE, tel le 30 juin dernier; il en sera de même le 4 ou 5 octobre au Sénat; puis le 26 janvier 2013 pour célébrer l'anniversaire de notre Duchesse Anne et; coïncidence; celui du 1er ministre J.M Ayrault; anti réunificateur comme chacun sait.
Je suis bien évidemment intéressé à vous rejoindre, à titre personnel dans un premier temps, puis mandaté par notre collectif dès lors que noys en aurons délibéré.
Breizhement votre,
Jean-Pierre Conan (Genval - Belgique)
Seules des alliance transversales pourraient faire passer ponctuellement un courant breton appliqué à des buts précis. Dans l'état actuel des forces (?) politiques qui se revendiquent de feu l'emsav, c'est jouable.
Donc Kad est intéressant.
Mais :
- L'UDB et les autres partis et groupes se sont-ils impliqués officiellement en tant que tels (pas seulement en déléguant un observateur) dans ce projet ? La réponse est dans la note.
- Puisque cela s'est décidé à la suite de la manifestation pour la langue bretonne à Quimper, on peut penser que les débats ont eu lieu en breton. Pouvez-vous confirmer ?
- Les Bretons bénéficient déjà, et depuis longtemps, d'un système électoral qui leur permet de se porter candidats, de s'organiser en partis, de devenir conseillers municipaux ou députés, etc. Aucune loi ne les empêche de fonder leurs maisons d'éditions, de parler breton, d'avoir leur propre presse, etc.
Ce système, c'est le système français dont tout le monde bénéficie et qui n'est pas remis en cause en Bretagne.
- Sur quelles actions concrètes KAD débouchera-t-il ? Sur qui comptez-vous faire pression et comment ?
Le relatif essor culturel breton ne se traduit pas en politique. Ce constat est-il au fond de votre entreprise ?
Il faudra beaucoup de pragmatisme et de réalisme.
«- Puisque cela s'est décidé à la suite de la manifestation pour la langue bretonne à Quimper, on peut penser que les débats ont eu lieu en breton. Pouvez-vous confirmer ?»
>>> réponse : NON, même si on soutient les langues régionales(et pas seulement le Breton), les réunions ont lieu en français : tout le monde n'est pas Bretonnant et perso je suis de culture Gallaise, et ne connaît que trop peu de mots Bretons.
depuis +100 ans l'état français a tout fait pour que cette langue ne soit plus parlée ni enseignée, et je n'ai donc pas eu la chance de l'apprendre dans ma jeunesse.
sinon je ne suis pas un specialiste du droit mais il me semble que plusieurs point sont des redites :le5 , le 9
et sinon quelques étrangetés :
le «quelque part entre autonomie et indépendance» est vraiment étrange .
le dernier article me semble «partisan» : la chrétienté celtique n'existe plus depuis ? 1000 ans au bas mot et le druidisme 1800 ans pour etre gentil.
on ne peut se baser sur des croyances personnelles (druidisme rénové) pour instituer une base de départ.
la vraie réalité aurait été : la base spirituelle du peuple breton est le catholicisme ....
mais bon le vent a tourné et c'est plutot aujourd'hui l'athéisme.
quant au terme «dael» , il me semble que cela soit un terme trés romantique venant du gallois ou de l'irlandais, breujou est le vrai terme breton «breujou breiz» ---> les etats de bretagne.
en passant je me permets de vous indiquer , mais vous devez dejà le connaitre , le combat d'Hervé Le Bévillon qui voulait faire renaitre les Etats de Bretagne, car non «supprimés légalement» .
votre initiative est louable mais comme toute initiative «autonomiste» bretonne elle va s'opposer au véritable ennemi : les Bretons ! Français avant tout et pour les hauts bretons , français de culture en prime.
donc bon courage
Oui KAD est un projet breton ! Typiquement je ne sais pas...
Ce est typiquement breton ce n'est pas les bons projets culturels ou politiquent qui foirent faute d'affluence, mais plutôt ceci:
- Sur 4 000 000 de bretons seuls 5 % grand maximum ont une conscience bretonne et peuvent voter breton (occasionnellement pour certains).
- Sur ces 200 000 bretons seuls 5 % ont une conscience bretonne assez aiguë pour s'engager dans une cause bretonne...
- Sur ces 10 000 bretons, seuls 5 % appellent de leur voeux une quelconque fédération des énergies bretonnes, les autres veulent rester dans leurs chapelles de droite ou de gauche...
- Sur ces 500 bretons, seuls 5 % s'engagent réellement dans une opportunité d'union nationale qu'ils jugent enfin primordiale, les autres comme vous continuent de donner des conseils en bon YAKAFOKON, mais de l'extérieur sans se mouiller...
Et ensuite tous de dire: Vous voyez, c'était pas un projet sérieux, etc... d'où l'incapacité congénitale des bretons de faire front à l'ignominie jacobine.
Pour le reste:
le «quelque part entre autonomie et indépendance» prouve que nous sommes démocrates et que nous n'imposons rien: c'est au peuple breton de décider, et s'il ne décide rien il n'aura rien, et restera soumis à la voix de son bon maitre...
Pour ce qui est de l'article 11, le druidisme et le christianisme celtique sont effectivement les spiritualités historiques du peuple breton... Avant eux c'était le chamanisme des peuples pré-celtiques, quant au catholicisme romain dont vous me parlez, il nous est aussi naturel spirituellement qu'une épine dans la chaussure: il nous a été imposé de force, et les bretons n'ont jamais été sujets de coeur de la papauté. Leur christianisme est resté profondément celtique, attaché aux saint(e)s locaux non reconnus par Rome... Et il a fallu aux siècles derniers nous envoyer des missionnaires pour tenter de nous faire rentrer dans le rang! La pyramide hiérarchique romaine de la papauté est similaire à la hiérarchie politique jacobine qui nous a aussi été imposée par la force, les préfets étant les évêques du dogme laïque républicaine...
Si un jour le Parlement Breton existe, il s’appellera effectivement «Breujoù Breizh»! En attendant nous utilisons le terme Dael pour deux raisons: KAD n'étant pas le Parlement mais l'association logistique qui veut le mettre en place, ne pas prendre le terme de Breujoù mais de Dael nous permet de ne pas être dans la confusion... Ensuite Kelc'h An Dael nous permet ce jeu de mot dans sa contraction de KAD ...
Je suis d'accord à 3 000 % avec vous quand vous écrivez: «votre initiative est louable mais comme toute initiative «autonomiste» bretonne elle va s'opposer au véritable ennemi : les Bretons ! »
Je dirais même plus: c'est déjà le cas...
Merci de nous souhaiter bon courage!
Nous en avons...
Je ne vais pas perdre de temps à argumenter. La catholicité romaine en Bretagne est si importante et féconde (1/2 des missionnaires du monde étaient breton au début du 20ième sc), sa pééntration dans toutes les dimensions de l'homme breton en a fait une chrétienté on ne peut plus inculturée à tel point qu'il ne peut y a voir de Bretagne sans la foi catholique pas plus que la langue bretonne (par contre l'hypothétique 'Gallo' est une forfaiture qu'il soutient.
KAD fait se déclaration en français, fonctionnaera en français, bref encore une structure qui n'est pas pour les Bretons.
Votre Bretagne à vous elle est de ce fait française
T. Gwilhmod, Emglev An Tiegezhioù
Notre hypothétique futur parlement breton n'a pas vocation à débattre de sujets religieux, mais dans un Parlement nous pouvons et devons être capables de parler de tout sujet, donc allons-y!
A titre personnel, si je dois parler de religion chrétienne je dirais trois choses:
- Je reconnais comme noble et essentiel le message d'amour du Christ... et sa grandeur réside sans doute dans son sacrifice personnel au nom de ce message d'amour, ouvrant en plus une porte sur le monde d’après la mort, monde déjà évoqué et parcouru mentalement ou symboliquement par la quasi totalité des religions antérieures dites païennes (Payen ne voulant pas dire athée mais Pagen, paysan... La religion des paysans, hommes des pays vaincus par Rome... dont faisaient partie les gaulois et les bretons). La nouveauté de l'enseignement christique n'était pas tant de faire apparaître le royaume post mortem comme une réalité plus concrète que notre monde matériel mouvant actuel,la quasi totalité des traditions humaines y croyaient déjà, mais d'y ajouter cette dimension d'amour: l'amour comme clef essentielle d’accès à ce monde futur et éternel...
- De nombreuses églises chrétiennes de part le monde ont tenté après la mort du Christ avec des formes culturelles différentes, de faire vivre les enseignements du Christ avec plus ou moins de bonheur... Certaines y ont réussi d'autres moins... Certaines ont été très prosélytes, d'autre moins... Certaines sont restées proches ce cet enseignement d'amour d'autres moins... Celle correspondant à la Bretagne était le christianisme celtique, christianisme venant des pays celtiques, pas (Irlande) ou peu touchés (certaines parties de l’île de Bretagne)par la domination Romaine... Mais les enseignements Pélagiens durent s'effacer par la contrainte devant les dogmes Romains... déjà le «jacobinisme» religieux et centraliste était la règle première de la papauté qui ne supportait aucune contradiction... Les druides en avaient fait les frais quelques siècles avant, victimes exécutées sommairement par les légions romaines chrétiennes, devenant par là plus proches des martyres au sens christique (et non chrétien)que leurs bourreaux prétendant agir au nom de leur Dieu d'amour...
- A Rome, au début était l'église des catacombes, celle des esclaves et des parias, qui collait parfaitement aux enseignements du Christ... A force de se faire dévorer par les lions, mais toujours aussi nombreux, ces vrais chrétiens des premiers temps finirent par leur exemple à faire fléchir l'Empire de la Louve qui prit comme religion d'état officielle cette religion d'amour si opposée à leur brutalité première... mais ils ne devinrent pas des agneaux (comme Clovis plus tard...)et continuèrent leur politique sanguinaire d’expansion. Finalement cette religion d'amour n'était là pour que leur donner le beau rôle et bonne conscience... On tue certes, mais au nom de Dieu! Et cette tare de naissance, l'église catholique romaine va la garder toute sa vie: Elle sera perfide et hypocrite, magnant d'un côté la bonne parole dans ses sermons pour soumettre les peuples au profit des rois et des dictateurs, et de l'autre, alliée de ces monarques brutaux, elle soutiendra le bras armé de l’inquisition, les allumeurs d'autodafés, les massacreurs et tortionnaires des peuples... Et elle s'étonne encore cette bonne église romaine de voir ses églises se vider, à l'heure où fleurissent tant d'affaires de corruptions et de pédophilies...
Pour résumer, monsieur Gwilhmod, au risque et plaisir de faire bondir votre petit esprit étriqué, je reconnais toutes les religions naturalistes antérieures au Christ, en harmonie avec la nature et le monde des esprits (dont le chamanisme et le druidisme)et finalement pas très éloignées des enseignements du Christ. Je reconnais à suivre les enseignements du Christ et donc le Christ lui-même, ainsi que les quelques églises chrétiennes qui ont su rester fidèles à ses enseignements, dont l'église des catacombes et l'église celtique... Je reconnais aussi aujourd'hui tous les laïques non religieux (finalement proches du Christ sans le savoir) qui prônent la dignité et la solidarité dans nos sociétés humaines encore dominées par tant d'obscurantismes... mais je ne reconnais pas votre religion pyramidale et dogmatique romaine qui est à la spiritualité ce que la république jacobine française est à la démocratie: une supercherie!
Et vous êtes fiers de ces missionnaires bretons qui, de bonne foi sans doute, sont allés coloniser les âmes par le goupillon, en tous lieux de notre planète où leurs complices armés avaient déjà colonisé les corps par le sabre et le canon... au plus grand profit des Etats colons et de votre religion catholique pervertie... Que de belles cultures naturelles et traditionnelles ont ainsi été fauchées par la violence, le mensonge et la vérole... Le Christ reviendrait, il ferait de votre église romaine ce qu'il a fait en son temps au Temple: chasser tous les marchands et corrupteurs, qui au nom d'un Dieu d'amour ont engendrés tant de souffrances humaines...
Cerise sur le gâteau, vous me dites qu'il ne peut y avoir de Bretagne sans la foi catholique pas plus que sans la langue bretonne! Mais, il me semble que l'île de Bretagne d'où viennent les Bretons (ainsi que l'Armorique future Bretagne où ils commerçaient...) et leur langue, le Breton, existaient bien avant que votre foi catholique ne s'allume, et j'espère, bien après qu'elle ne s'éteigne...
Le volet religieux étant clos, venons-en au volet linguistique: Vous écrivez «par contre l'hypothétique 'Gallo' est une forfaiture qu'il soutient. KAD fait ses déclarations en français, fonctionnera en français, bref encore une structure qui n'est pas pour les Bretons.» Votre jugement à l'emporte pièce est là encore sidérant! Permettez moi d'être plus nuancé: En démocrate et pragmatique que je suis, je reconnais trois langues en Bretagne, quelle richesse! Le gallo, que vous haïssez, mais qui est une langue romane matinée de celtique antérieure au français et qui (cela devrait vous faire plaisir) est agonisante et en voix de disparition. Le français, langue dominante de l'administration occupante, qui (c'est un constat!) est parlée par tous les bretons, suite à des décisions politiques françaises contestables, ayant interdit les bilinguismes français-bretons et français-gallo pour rendre obligatoire le monolinguisme français (un jour la France devra répondre de cette ignominie qu'elle continue de cautionner!). Le Breton, dernière langue celtique parlée sur le continent européen, (avec les langues celtiques des iles d'Irlande, de Man et de Grande Bretagne), et qui contre vents et marées jacobines, continue de survivre, mais qui attend la mort du système jacobin qui l'étouffe pour renaitre!
Ainsi, vous comprendrez facilement qu'actuellement la langue nécessaire pour créer un Parlement Breton ouvert à tous les bretons est malheureusement et obligatoirement le français, comme ce fut le cas pour les Etats de Bretagne indépendants d'avant 1532 et le Parlement Breton autonome d'avant 1789, sauf à vouloir faire un Parlement uniquement pour les Brittophones, c'est à dire 5 à 7 % des Bretons... ce qui serait totalement suicidaire. Par contre si ce parlement devait exister, et si la langue bretonne évolue positivement en nombre de locuteurs, et le Parlement Breton fera tout pour cela, au fil des générations remplaçant les précédentes, ce parlement deviendrait brittophone... mais il ne s'agit pas d'un choix entre deux possibles, l'arbitraire du destin nous oblige à faire ainsi! Sachez cependant que la moitié des membres de KAD est brittophone, et chose qui devrait vous faire plaisir, aucun gallésant ne nous a rejoint pour l'instant!
Vous finissez en écrivant:
«Votre Bretagne à vous elle est de ce fait française»
Là encore votre mauvaise foi est aveuglante! S'il en était ainsi, croyez vous que je me serai mobilisé ainsi depuis plus de douze ans à Saint-Aubin du Cormier dans les activités que l'on sait? Dans ce cas j'aurai laissé les pouvoirs publics français transformer ce champ de bataille en site d’enfouissement d'ordures ménagères, et nous n'aurions pas eu deux entreprises à se faire saboter à suivre... Et aujourd’hui je ne serais pas en train de me démener avec d'autres patriotes bretons pour créer ou réveiller un Parlement Breton! Vous avez vraiment tout faux monsieur Gwilhmod, et je vous laisse à vos aberrations.
Une fois de plus je ne vous salue pas...
apres certes, peut-etre que le culte marial et des saints a une influence celtique mais quoi ? l'eglise catholique et les curés ne les ont pas interdit.
je ne dis pas que l'eglise catholique etait parfaite loin de là (et personnellement j'en ai presque une sainte horreur lol) mais je respecte les croyances de nos anciens et je n'aime pas le revisionnisme historique quel qu'il soit.
quoiqu'il en soit je n'ai pas à dire ce que vous avez à faire, c'est votre association , c'est juste mon point de vue.
Sans Racines pas de fruits!
Si cet article 11 a raison d'exister, et à mon avis aucune virgule ne doit-être changée, c'est parce que nous ne pourrons rien construire de positif sans être clair et net sur nos racines...
Vous me dites que «quand même, l'esprit catholique a façonné les idées de nos pères, grand pères , et ancêtres sur des dizaines de générations. le rayer d'un trait de plume est exagéré ! »
Je vous réponds oui, exactement comme nous ont politiquement formatés depuis 1532 les royautés françaises suivies des autres régimes post-révolutionnaires français, terreur y comprise! C'est à dire sous forme d'une dictature de l'esprit, un esprit différent de notre nature nationale bretonne, plus celtique, à la la fois plus solidaire et plus libertaire... Pas de papes, pas de préfets, pas de main mise sur notre quotidien... Autogestion économique, politique et spirituelle de la Bretagne... Voilà notre future liberté, que nous n'aurions jamais dû perdre si Rome comme Paris ne nous avaient pas imposé leurs diktats par la force et la ruse... En un mot la terreur et la manipulation!
Si vous lisez la matière bretonne antérieure à ces colonialismes de l'esprit comme de la vie sociale, vous verrez que la Bretagne avait sa voix particulière qui a été étouffée dans l'oeuf comme pour tant d'autres cultures humaines dans le monde...
Alors oui, un Parlement Breton réveillé ne peut reconnaître nos anciens ou actuels maîtres asservisseurs: j'ai nommé l'église catholique romaine comme la république jacobine française... Continuer à jouer avec ces manipulateurs serait continuer de perdre notre âme comme notre liberté!
(J'ai l'impression d'enfoncer des portes ouvertes, et devoir argumenter là dessus me fait envisager le travail imposant qui reste à faire pour une véritable libération nationale en Bretagne... Tri bleiz die gast!)
C'est dans l'Evangile.
Au point de vue du langage commun, le gallo n'est pas une langue. Ces parlers sont des langues simplement au point de vue de la linguistique, car un parler n'a pas de littérature , ni de velléités politiques, ni ne peut exprimer tous les plis de la pensée. Y a -t-il une seule oeuvre en «gallo» comparable au Barzhaz Breizh ??? Une Bible ? Une simple version ancienne du Pater ? NON.
Le Gallo est bien une forfaiture
C'est aussi un groupe de parlers issus de la langue de l'empire romain vainqueur sur les Gaulois.
C'est surtout un cheval de Troie que l'on peut dater (1978) qui sert à enlever à la langue bretonne sa vocation à concurencer le français en Bretagne, à devenir le vecteur nécessaire à la construction d'une Bretagne portant un projet de société différent du projet français en particulier, mondialiste, franc maçon et... antichrétien (ce qui est un synonyme) de l'autre.
Un Bretagne en français, ce ne peut être qu'une Bretagne qui parle la langue de ses maîtres.
Ha bremañ evit an aotrou Gwhilmod:
Certes pour moi, votre esprit me parait étriqué ( = étroit, borné, muni d’œillères...) par opposition à un esprit large, ouvert, souple, tolérant... nécessaire pour conduire à l'Union des différences bretonnes: Unanded el liested! Avec vous un Parlement de Bretagne est impossible, e galleg evel e brezhonneg, car vous êtes dans la division et la ségrégation, tout simplement! Que dire de plus, sinon que je vous trouve fatigant avec vos attaques récurrentes et stéréotypées sur plusieurs articles de l'ABP... Vous faites tout simplement le jeu des jacobins par l’excès inverse du leur... mais finalement vous vous ressemblez: vous êtes un jacobin breton professant le monolinguisme breton, chose impossible à l'heure actuelle, sauf à mettre des tours Eiffel au cou de tous les gamins qui auraient été pris les derniers, à utiliser un mot de français dans les cours de nos écoles bretonnes... Nous n'en sommes pas là, bien heureusement dans KAD, où nous désirons avoir un comportement plus responsable et démocrate que tous les Jules Ferry d'aujourd'hui, qu'ils soient francophones ou brittophones...
Setu, pik echu! (emichans…)
En citant mes propos, vous me permettez, d'abord de vous en remercier, et aussi de les préciser. Les initiateurs de KAD ne me semblent pas avoir la prétention de s'afficher parmi les meilleurs, si je comprends bien vos observations.
En plaçant leur effort exclusivement sur le terrain de la construction institutionnelle, ils invitent l'ensemble des formations manoeuvrant vers l'horizon autonomiste à exercer leur responsabilité collective à l' égard de leur engagement fondamental . C'est autant de la maturité militante propre à ces formations que du respect de leur engagement politique dont il était question dans mon propos. L'institution parlementaire est, par définition, une oeuvre commune . Négliger ce préalable consensuel revient à en affecter les perspectives de réalisation .
Les membres de KAD, en se réunissant autour de ce principe, semblent se nourrir de cette conviction, en affichant une unité qui accueille des sensibilités politiques différentes (et plus largement d'apolitisme déclaré). Là encore, ce n'est pas tant de l'exemplarité de KAD dont il est question, que de celle de l'unité réalisable sur le terrain politique breton ...La preuve tangible doit être apportée que l'autonomisme breton peut sortir du déni dans lequel il a trop longtemps semblé vouloir se plonger. C'est à l'exemplarité de cette unité qu'il faut faire appel pour rendre incontournable la construction bretonne d'un Parlement breton.
«Avec quels outils? »
Votre interrogation invite à la réponse...
Et bien, et c'est une considération personnelle, KAD doit être cette «trousse à outils». En se plaçant statutairement hors obédiences partisanes, ses objectifs restent exclusivement axés sur la construction de l'autonomie parlementaire bretonne. C'est un laboratoire, un atelier dont les artisans doivent parfaire l'aménagement, définir et affuter les outils . L'autonomie bretonne est un cap qui doit sortir des intentions attentistes par son administration effective et permanente. Organiser enfin l'administration provisoire de l'autonomie est un passage à l'acte qui ne peut qu'intéresser tous les acteurs qui entendent porter ce projet de statut pour la Bretagne .