L'argent coule à flots pour un aéroport coulé d'avance

Communiqué de presse publié le 18/07/10 10:07 dans Environnement par Anne-Marie Chabod pour Anne-Marie Chabod

L'ACIPA constate avec gravité qu'au lendemain du 14 juillet, M. Bussereau n'hésite pas à faire abstraction de la rigueur budgétaire annoncée par l'Etat pour faire un cadeau à Jean-Marc Ayrault en s'engageant à soutenir financièrement son projet d'aéroport.

L'ACIPA constate également que les collectivités territoriales, à majorité socialiste, en panne de financement pour leur mission sociale, s'engagent à financer un projet ultra libéral destiné aux compagnies low-cost.

Au-delà de ces constats, l'ACIPA considère que les communiqués titrant : « Le financement du projet NDL est bouclé » procèdent largement d'un effet d'annonce, car si il y a bien accord signé entre l'Etat et les collectivités :

- Qu'en est-il de la négociation avec le concessionnaire et qui, de l'Etat ou des collectivités, lui remboursera ses 400 à 500 millions d'investissement annoncés dont il ne fera sûrement pas cadeau ? … Le désistement de l'un des 3 candidats est-il lié à cela ?

- Qu'en est-il du financement du tram-train puisque le ministre J-L Borloo a déclaré qu'il n'y aura pas d'aéroport sans liaison ferroviaire et que la liaison Nantes - Rennes est repoussée aux calendes grecques ?

- Qu'en est-il du financement de la desserte routière puisque J. Auxiette annonce que la Région s'appuiera sur les Départements pour financer sa part de desserte routière et que P. Mareschal jure que le Département L.-A. ne mettra pas un Euro dans la desserte ?

L'ACIPA dénonce le jeu de dupes des porteurs du projet qui tentent de faire croire que les dés sont jetés.

L'ACIPA, mobilisée comme à la première heure, s'attachera notamment à interpeller la population sur ces ambiguïtés criantes et s'opposera sans relâche à ce projet inutile et néfaste.

Contact Presse :

Dominique Fresneau Tél : 06 71 00 73 69


Vos commentaires :
Christian Grisollet
Vendredi 15 novembre 2024
Peut-on poser la question: «Quand la Bretagne se réveillera-t-elle?»

Ce projet d'aéroport et tous ses effets d'annonce caractérisent bien l'égémonie nantaise et sa pompe aspirante égoïsto-économique. Il n'y a rien d'équitable dans ce projet d'aéroport car, avec cet outil, Nantes se veut devenir LA ville représentative de l'Ouest. Quid des autres territoires et de leur survie si l'activité économique se déplace.

M. Bussereau est venu en catimini à Nantes. c'est dire comme est grande la crainte de l'opposition de la population! De fait, se pose aussi la question d'éventuels accords obscurs passés entre Monsieur Jean-Marc Ayrault (ps) et l'état car, en ces temps de crise grave, qui peut croire encore à la légitimité de ce projet?

NB)A savoir: le panier est percé, les mouvements d'avions à Nantes sont en baisse depuis dix ans. La plateforme actuelle n'est absolument pas classée dangereuse par la Direction Générale de l'Aviation Civile; confirmé par les commandants de bord). On constate que la communication officielle continue à battre son plein à grands renforts d'imprécisions et d'ommissions.


Christian Grisollet
Vendredi 15 novembre 2024
Doit-on se poser la question: «Quand la Bretagne se réveillera-t-elle ?»

Ce projet d'aéroport et tous ses effets d'annonce caractérisent bien l'hégémonie nantaise et sa pompe aspirante égoïsto-économique. Il n'y a rien d'équitable dans ce projet d'aéroport car, avec cet outil, Nantes veut devenir LA seule ville représentative de l'Ouest. Quid des autres villes et territoires et de leur survie si l'activité économique se déplace ainsi vers le sud-est de la Bretagne.

M. Bussereau est venu en catimini à Nantes. C'est dire comme est grande la crainte de l'opposition de la population vis-à-vis de ce projet d'extension des capacités aéroportuaires en Loire Atlantique! Notre Dame des Landes est seulement à 18 kms du centre ville. De fait, se pose la question d'éventuels accords obscurs passés entre Monsieur Jean-Marc Ayrault (ps) et l'état car, en ces temps de crise grave, qui peut croire encore à la légitimité de ce projet nanto nantais?

Quand on sait que les mouvements d'avions à Nantes sont en baisse depuis dix ans, que la plateforme actuelle n'est absolument pas classée dangereuse par la Direction Générale de l'Aviation Civile (c'est bien sûr confirmé par les commandants de bord qui pratiquent habituellement la piste nantaise), que les nuisances sonores pourraient être fortement réduites par des procédures d'atterrissage et décollage déjà mises en place ailleurs, on comprend mieux le grand secret qui entoure ce projet et le déni de démocratie.

La communication officielle continue à battre son plein à grands renforts d'imprécisions et d'omissions.


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