Interrogée par un élu socialiste lors de la rituelle séance des questions au gouvernement du mercredi 20 décembre 2012 sur le devenir du Grand Paris, la ministre Cécile Duflot a voulu rassurer ce dernier en affirmant que «ce projet se fera». Ainsi l'élue de EELV n'hésite t-elle-pas à engager 30 Milliards ¤ pour une région parisienne déjà largement pourvue alors que dans le même temps son parti mène depuis des mois, aux côtés d'anarcho-autonomes, une guerilla intensive contre le projet d'aéroport de Notre-Dame des Landes situé, il est vrai, en Bretagne. Projet de 560 millions entérinés en son temps, faut-il le rappeler, par un vote parfaitement démocratique des instances concernées.
Nous ne nous attarderons pas sur l'attitude schyzophrènique de Madame Duflot et de ses amis qui, tout en désavouant énergiquement un projet porté par leurs partenaires socialistes, n'en persistent pas moins à garder leur place de ministre. On appelle cela du réalisme. On rappellera aussi au passage le modeste score de Eva Joly dans la commune de Notre-Dame des Landes lors des dernières présidentielles : 5,2 %.
Il fut pourtant un temps où, dans les milieux soucieux de développement durable, on tenait à se soucier d'un équilibre plus harmonieux des territoires dans un pays, la France, caractérisée par une concentration sans précédent des infrastructures, des ressources, des sièges sociaux, des emplois et des richesses à Paris et sa périphérie. On peut donc s'étonner de l'acharnement mis en oeuvre depuis quelque temps par ces mêmes forces à vouloir à tout prix faire annuler un projet d'envergure, non seulement bénéfique pour les Bretons, mais aussi pour leurs proches voisins du Poitou ou de l'Anjou.
L'Alliance Fédéraliste Bretonne-Emglev Kevredel Breizh, parce qu'elle s'est toujours souciée de la défense et de la promotion des intérêts de la population bretonne, s'est dès le début déclarée partisane de ce projet. Elle réitère ici son soutien à un aéroport international [et non pas, intercontinental] qui se présente comme un projet structurant qui induira plus de 2 000 emplois et permettra, dans une optique européenne, proche orientale et africaine, de renforcer les liaisons commerciales, touristiques et de bon voisinage avec les peuples, les forces économiques et les institutions de ces territoires sans être obligé de passer par les aéroports parisiens déjà bien congestionnés.
Un tel aéroport jouera un rôle analogue à celui observé pour Kastrup (Danemark) débordant largement le strict cadre danois puisqu'il sert de plateforme à la Scanie Suèdoise, aux Pays Baltes et au nord polonais. Autre exemple : la toute récente plateforme aéroportuaire située à Maastricht au carrefour de la Hollande méridionale, des Ardennes et de la Rhur. NotreDame des Landes, on le comprend donc, s'inscrit dans un autre mode de conception de l'espace défini, non plus selon un vision jacobine étriquée, mais bien au contraire au diapason d'une construction européenne basée sur une collaboration fructueuse des peuples et des territoires.
Certes nous ne sommes pas sans méconnaître un risque potentiel : celui de voir se renforcer un axe Saint Malo-Rennes-Nantes au détriment de la Bretagne Occidentale. C'est bien pourquoi il est indispensable que se greffe sur ce projet un renforcement des liens avec l'Aéroport de Brest sous la forme d'une plateforme hub. Il n'est pas trop tard pour s'en occuper.
Dernière suggestion de l'Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh : que cet aéroport porte le nom d'Anne de Bretagne. Ce serait là une façon de nous montrer fidèles à notre passé tout en indiquant clairement notre esprit d'ouverture au monde et notre confiance dans l'avenir.
Le Président,
Dr. Jean-Louis LE MEE
■NDDL concrétise et fixe actuellement toute la pensée bretonne ,je redemande à tous les associations politiques bretonnes, cercles et partis de se retrouver autour d'une table ronde pour enfin retrouver le chemin d'un message de la Bretagne vers la France
Dans ce chapître de trouver la solution de la Bretagne après réunification.
J'ai toujours dit et écrit
«Que fait-on du bébé»?
Mesdames et Messieurs «de la décision et de la pensée supérieure bretonne»ayez le courage de ces contacts inter pensées!
Ce sujet de l'implantation d'un aéroport à visée internationale est bien trop important pour qu'on le délaisse ou pire que des contestataires (bref des anti-tout) s'approprient ce sujet et en fasse un pseudo combat d'une lutte type nouvelle société à construire.
Clairement l'emsav, ce n'est pas cela... Si on est contre, il faut bien sûr l'écrire mais surtout se désolidariser de ces agitateurs ou personnes politiques qui ne sont là que pour être vues (type les écolos bien-pensants, le Front de Gauche et tutti quanti) et dont les opinions sur d'autres sujets ont montré leur adversité à la Bretagne.
toutes infrastructures comprises le projet coûtera au moins 4 Milliards.
On peut légitimement être contre le projet NDDL puisque l'aéroport actuel est très loin d'être saturé (le nombre de vol est stable) et que d'autres aéroports de la région sont très peu utilisés : Angers par exemple.
Par rapport à la question des emplois. 500 emplois agricoles environ vont être détruits (2000 ha de terre bloqués au moins + le barreau routier). Les 2000 emplois sont majoritairement ceux existant déjà (puisque c'est un transfert d'aéroport).
Enfin, le projet repose sur un partenariat public privé, ce genre de partenariat à récemment été dénoncé par la Cours des compte car il génère des surcoûts énorme à long terme (la collectivité est obligé de payé à la société privé pendant 55 ans ; cette société peut évaluer ses services et interventions comme elle le veut).
Attention a ne pas se tromper de combat, et a ne pas prendre ses amis pour ses ennemis (anarcho-autonome)
Cordialement
Mais comment peut-on soutenir un tel projet !!!!
Dr Le mée, vous est Qui ? votre mouvement ?
Avec ce genre de propos vous n’êtes pas de fédérer quoi ce soit en Bertaigne !! Parole.
La plupart des gens qui vont manifester sont tous salariés et c\'est le WE et sur leurs jours de congés qui font acte de résistance!!
Ne faite pas passer le peuple Breton pour des anarcho-anti-tout !
Ce projet ne sert à rien à part assurer du chiffres d\'affaires à VINCI pour remerciement de financement de campagne....
Kenavo
Je sais que vous aimez payer des impôts mais quand même !!
Mais l'Alliance Fédéraliste et le PSF vont nous faire un aéroport comparable à celui de Berlin avec 500 millions d'Euro!!!
Comme on dit : «Plus c'est GROS, mieux ça marche!!!!»
Magazine capital numéro 75 , décembre 1997
Guerre des aéroports en rase campagne.
Des pistes d’atterrissages sans avion, des tours de contrôle sans trafic à aiguiller…
Les riverains de Roissy en rêvent. Les pays de la Loire l’ont fait : la région collectionne les aérodromes fantômes construits sans étude de marché par des maires atteints du complexe de l’aviation d’affaire.
Le premier prix revient à Ancenis (45 kilomètres de Nantes), qui a inauguré en 1996 son « aéropôle », ambitieux centre d’affaires destiné à attirer des grandes entreprises autour d’une piste de 1200 mètres. Facture : 54 millions de francs. Bilan, un an plus tard : à peine deux jets par semaine… Le bide était prévisible. L’aéroport international de Nantes se trouve à 40 kilomètres d’autoroute seulement. Et la piste est dite à « usage restreint ». En clair : la tour de contrôle n’est que très épisodiquement ouverte. Les avions doivent prévenir de leur arrivée 48 heures à l’avance. Pas très pratique. Mais plus sûr, car l’aéroport longe un couloir d’entraînement militaire…
La pépinière d’entreprises, de son côté, a quelques problèmes de croissance. Faute de grives…
A part le centre de gestion rurale (CER), service de la chambre d’agriculture, l’aéropôle n’attire pas les foules.
A 50 kilomètres, Angers, l’éternel concurrent, fourbit sa réplique. Jean Monnier, a donné en octobre les premiers coups de pioche du futur grand aéroport de Marcé : piste de 1800 mètres, club house avec terrasse panoramique, musée de régional de l’air, etc. les contribuables ne s’en tireront pas à moins de 200 millions d’euros, soit les deux tiers du budget annuel d’investissements.
L’opposition hurle à la gabegie : Angers possédait déjà un petit aérodrome avec une piste de 1200 mètres dans la banlieue d’Avrillé, largement suffisant pour cette ville de 146 000 habitants.
Pour défendre son projet, la municipalité s’appuie sur des enquêtes vieilles de quinze ans alors que le TGV ne passait pas par là.
Aujourd’hui, Angers est à une heure 30 de Paris en train et à 45 minutes de Nantes par l’autoroute.
Comble de l’absurde : Marcé sera situé à 25 kilomètres au nord d’Angers.
C’est-à-dire qu’un homme d’affaires habitant à 20 kilomètres au sud de la ville sera plus près des aéroports de Saumur et de Cholet (qui ont eux même dépensé plusieurs dizaines de millions de francs pour allonger leurs propres pistes…).
Pour clore le débat, la mairie d’Angers a un argument massue : « Notre ville est parmi les moins endettées de France. Elle peut bien s’offrir Marcé. »
Et diminuer les impôts, le maire y a pensé ?
Légende d’une photo :
« La concurrence fait rage entre les aérodromes d’Ancenis, de Saumur et de Cholet, tandis qu’Angers lance des travaux monstres pour un nouvel aéroport, jugé inutile par beaucoup d’élus ».
Magazine Capital 169, octobre 2005.
Auvergne le hub de l’aéroport de Clermont a été surdimensionné.
Faire de son aéroport un hub international, il n’y a rien de mieux pour le prestige. Alors quand la compagnie Régional Airlines a suggéré, en 1999, qu’on lui construise une de ces plates-formes de correspondances à Clermont-Ferrand, elle n’a pas eu besoin de s’y prendre à deux fois. Un an et 18 millions d’euros plus tard (la moitié à la charge de la région, du département et de la ville), le hub auvergnat était opérationnel et inutile ;
En janvier 2000, à la moitié des travaux, la petite compagnie s’est fait avaler par Air France ; laquelle possédait, c’est ballot, son propre hub à Satolas, près de Lyon.
La faute à pas de chance ? « on ne pouvait pas se prémunir contre ce rachat, rappelle Jean-Michel Plasse, le directeur de l’aéroport. Et Air France nous disait vouloir maintenir l’activité. Pourquoi aurait-on arrêté les travaux ? ».
Peut-être parce qu’il était évident qu’Air France bluffait.
Très vite, en effet, la compagnie tricolore a recentré ses correspondances sur Satolas, amputant des deux tiers le nombre d’usagers de l’aérogare clermontoise (300 par jours en 2005). Du coup, l’aéroport international » d’Auvergne accuse aujourd’hui un déficit de 1,5 millions d’euros par an.
Encore votre habitude négative voir insultante pour le peuple breton!
Il n'y a pas de «pensée d'état» en Bretagne, car il n'y a pas d'état depuis 1789!
Si vous voulez voir cette pensée revenir, il faut exiger le retour de nos institutions!
A cela rien de spectaculaire, c'est ce qu'on fait les écossais, les gallois, les catalants, c'est ce que font les Kurdes et les Berbères!
Eux, ils passent pas leur temps à dénigrer leur peuple!
@ j-l potin
Entièrement d'accord avec vous!
J'avoue que c'est triste de voir des prétendus «défenseurs éclairés» de la Bretagne, militer pour une babegie d'argent public à la gloire de quelques élus sur fond d'opération immobilière juteuse!
Enumérer les aéroports récent qui sont des fiasco ne sert à rien! Quand on a des oeillères, on a des oeillières!
Aujourd'hui un breton qui veut aller du Nord au Sud doit faire le tour du pays car les voies expresses ne sont pas terminées...! Mais peu importe, on aura un «Aéroport Intercon..tinental»! (J'ai même lu qu'on prendrait l'avion pour aller de NDDL à Brest...!)
«C'ptain Kurk à Enterprise!!! Pour une téléportation!»
Le prestige d'un aéroport vide pour ceux qui n'ont plus d'ambition pour leur pays, et qui restent là à penser que le salut «tombera» du ciel grâce à «Saint-Ayrault» (nouveau saint-patron breton)!
Ce qui est paradoxale, c'est que ce futur aéroport vide risque d'entraîner la fermeture d'un site breton de fabrication d'avions avec 1000 employés!
La «loose totale»!
Le premier axe de pensée est la Réunification
Le deuxième est ,je l'ai maintes fois dit et exprimé
Que fait-on du bébé ,une fois réuni?
La pensée d'état à laquelle je pense est déjà de préparer toutes les éventualités( voir les cas d'école chers à Emilie Le Berre et certainement à d'autres!)
Des gens actuellement pensent et réfléchissent,je les ai déjà cités.
Crooyez vous ,yann que tout ça va se faire en discutant chacun dans son coin,son association.
De la hauteur ,monsieur!
Où est la table ronde bretonne?
Monsieur ,certains s'engagent sur le retour d'un parlement,d'autres sont aux commandes d'une réunification ,d'autres encore sont sur l'économie bretonne d'aujourd'hui et de demain.
Monsieur nous n'avons plus d'état,vous dites 1789.
ÊTES VOUS SUR DE CELA?
Mais qui a vendu la Bretagne?
Monsieur Yann c'est vous qui dénigrer le peuple ,moi je leur demande simplement d'avoir un sursaut pour unir les vérités de chacun (et j'ai dit ,sans allégeance de l'un par rapport à l'autre),je leur demande la mise en marche d'un nouveau pas «en avant» et surtout pas avec les partis français.
Dans le cas contraire ,restez avec des présidents de CG,des structures «dites régionales »à la solde"ou timorées.
Je pense que je ne lirai plus vos commentaires !!(décevant).
Yann j'ai déjà dit que la Bretagne aura besoin de ce hub ( des plans de prospectives économiques bretonnes ont besoin de cet outil en plus des aéroports existants)
Je pense que vous ne pourrez jamais réfléchir à ce niveau supérieur de la Bretagne (autre cas d'école).
Monsieur ,reformatez votre pensée ,je pense que vous n'êtes pas une grenouille !
Monsieur ,l'action se crée..
Monsieur la pensée d'état bretonne doit reconstruire la Bretagne
«Monsieur Yann c'est vous qui dénigrer le peuple...!»
Une vraie analyse d'un gamin de 4 ans... «C'est pas moi, c'est toi...!!!»
En tout cas, c'est bien vous qui considérez régulièrement 4,5 millions de personnes comme des moins que rien, quand vous n'étendez pas votre vision à tous les bretons ayant vécu depuis 1532. «Qui a vendu la Bretagne?»... Comme si la Bretagne était à vendre!
Une vision «intéressante», dirais-je!
Vous êtes aïgris et c'est bien dommage...!
@ Spered Dieud,
Je pense que vous entrez également dans cette même catégorie.
Vous inscrivez tout militant breton n'étant pas dans votre vérité comme une condamnation globale de l'ensemble d'un mouvement!
Parfois, les ex-militants déçus sont les plus farouches adversaires de la cause qui fut la leur!
La Bretagne, je préfére la construire (ou la reconstruire) chaque jour plutôt que de rêver à des grandeurs pathétiques, qui ici deviennent «intercontinentales» sur fond de gabegie du peu d'argent que les citoyens bretons récupèrent de l'Etat Français!
Yann ne prenez pas votre cas pour une généralité quand à vos procès d'intention ....
Savoir ce que je suis personnellement ou s'invectiver ne risque pas d'intéresser la masse de Bretons qui ne se sentent pas encore concernés par la défense de la Bretagne, au contraire cela risque de les faire fuir.
Par conséquent je ne répondrai pas aux provocations qui sont en plus hors sujet. (@Eugène Le Tollec, pour votre information ce n'est pas vous que je visais... Simplement je dirai que quand on a des convictions, il faut s'assurer qu'elles soient partagées ou à minima qu'elles soient entendus par l'ensemble de la population et non réservées à un petit cercle d'initiés...)
Pour revenir sur le sujet et pour répondre en partie à Pierre Camaret, je dirai que le problème n'est plus de prendre un cabinet d'audit indépendant, cela est hélas trop tard (cela aurait dû être fait plus tôt et aurait dû être de l'initiative de nos chers élus républicains bretons, mais c'est vrai que de ce côté-là, ils préfèrent manger à la soupe soporifique parisienne qui elle à l'avantage de tenir «chaud au corps»..)
Pourquoi ? 1/ parce qu'on risque pendant le temps de la consultation d'avoir le projet de 3ème aéroport parisien qui va refaire surface et donc mettre tout le monde d'accord.
2/parce que c'est la volonté du baronnet local, Mr ayrault, qui vu son «ouverture d'esprit» ne risque pas d'abandonner; donc autant faire de quelque chose qui parait mauvais à première vue une opportunité...
3/ il n'y pas d'aéroports bretons de dimension internationale actuellement; ce n'est pas la multitude d'aéroports locaux qui va permettre plus de lisibilité internationale à la Bretagne (et par extension à l'ouest de la France)
4/ que ce projet d'aéroport ne peut se faire que si évidemment on ferme les petits aéroports à côté (ex. quel idiotie d'avoir fait un aéroport à Angers alors que le projet de NDDL était dans les cartons)
5/ et qu'il doit être accompagné par le choix d'un autre aéroport basé plus à l'ouest , pour les habitants de la «basse Bretagne» pour garder l'attractivité de ce territoire. Dans ce sens, comme le dit AFB-EKB, l'aéroport de Brest représente le candidat le plus sérieux. Dans cette idée, il serait plus qu'intéressant d'entendre nos chers élus du Finistère appeler à cela et non pas faire les carpes comme toujours...
«La Démocratie et la cohésion nationale ont tout à gagner mais il faut une conviction et une confiance d'État
Nous citons « le Mal Français » de M. Alain PEYREFITTE
« La paix du monde par l’indépendance des nations .... On pourrait appeler cette doctrine l’Œcuménisme national : Il n’y a d’ordre international durable que si aucune nation n’est satellite d’une autre; que si chacune reste maîtresse de son destin et inventrice des voies qu’il doit emprunter; que si chacune se voit reconnaître un droit absolu à sa propre identité, à sa propre culture, à l’affirmation de son indépendance et de sa responsabilité ».
Nous en retenons les mots
- Reconnaissance du droit à sa propre identité.
- Reconnaissance du droit à sa propre culture.
- Affirmation de sa propre responsabilité.
- Maîtresse de son destin.
- Inventrice des voies qu’il doit emprunter.
Cette réflexion d’évidence peut s’appliquer à la doctrine de « provincialisation » hors de toute attitude d’excès ou d’irréalisme.
L'État Français, la République doivent désormais s’imprégner de cette confiance, il ne peut plus y avoir de sécession ou de combat pour une quelconque indépendance.
Notre démarche s’inscrit dans une approche girondine du concept de restructuration du schéma administratif en termes de polycentrisme maillé, seule analyse permettant la mise en adéquation du territoire français avec l’Europe.
Une des seules possibilités pour renaître dans l'Europe.
... j'y rajoute »polycentrisme maillé«à taille humaine»
voilà donc un niveau de réflexion pour la Bretagne
Ce que je dis encore:
«Les temps sont donc venus pour :
Une profonde réflexion nationale sur un changement en particulier sur nos capacités à l’intégration européenne et mondiale.
Une réadaptation du schéma administratif territorial actuel en termes de masse critique européenne qui dans le domaine économique, devient urgente sous peine d’effondrement.
Le renouveau des structures est conditionné par un changement des mentalités et des habitudes de la société forgées par deux siècles de postulats d'État, d’utopies philosophiques et de volonté « d’exception Française ».
L'homme d’aujourd’hui se prépare à un nouveau siècle et millénaire sans commune mesure avec ce qui a été vécu par nos anciens, les références d'État se sont usées, alourdies et figées de conservatisme, d’immobilisme et d’habitude.
Une structure de parfaite lisibilité doit être retrouvée conciliant tous les domaines d’équilibres de l’homme tels que :
Les règles de Société
L’identité
La Diversité
L'administration
L'Économie
Le Social
Le Culturel
L’homme en tant que personne.
Ceci dans un véritable Partenariat / Confiance incluant :
Une remise en cause des façons de penser des diverses sensibilités de notre société et de l’état.
Des droits et des devoirs à titre individuel et collectif de Société responsable.
Une conviction profonde et une véritable adhésion à une culture d’entreprise tournée vers l’exportation.
L’intégration de la nécessité européenne par fait de Fédération sous l’aspect d’un girondinisme moderne..
Cette démarche ne peut aboutir que par une nouvelle conception dans la verticalité administrative de l’état.
Nous redéfinissons donc la province réactualisée qui a assez de ressources et de surface territoriale pour être autogérée et est assez petite pour être de taille humaine (pôles centraux à moins de 200 km).
Cette dimension « Provinciale » nationale et européenne est une obligation pour le renouveau de la France.
Mais pour cela il faut, aussi, retrouver le culte de l’effort et accepter le prix à payer :
Celui d’une réflexion profonde de l’état.
Celui de la véritable responsabilité.
Celui d’un renouveau de la gouvernance d’état.
Celui de la Subsidiarité.
Celui de l’innovation et des challenges.
Et enfin ....
Celui d’une REFONTE de société qui jusqu’à ces temps a été construite et menée sur et par une vaste tromperie intellectuelle.
Celui d’un choix entre une politique libérale maîtrisée et une politique de totale protection sociale.
Celui d'un choix collectiste ou d'un humanisme d'état.
Faut-il retrouver la pensée gaullienne citée par M. Alain Peyrefitte dans « c’était de Gaulle » suite au conseil des ministres du 11 juillet 1962.
« Il faut trouver une troisième voie entre les loups et les moutons.
Celle de la participation et de la planification ».
Nous extrapolons
Participation ↔ partenariat / confiance↔ subsidiarité
Planification ↔ L’ensemble du processus de Provincialisation
Nous ne devons plus avoir le processus décisionnel issu des éducations politiques du siècle passé, nous devons nous remettre en question en terme de lucidité, de vérité, de pragmatisme, et de réalisme afin d’être apte à maîtriser notre devenir, ne serait-ce que celui de l’économie.
Nous devons réfléchir sur une autre façon de gouverner ce pays en éradiquant la bipolarité « gauche/ droite »
source d’une culture de conflit permanent, et surtout réfléchir sur la manière d’ intégrer dans un management étatique les règles d’un management moderne de grand projet ( structures d’analyse / de décision/ d’exécution.
La France n’est-elle pas une grande entreprise de quelques soixante millions de travailleurs de toutes conditions, cultures, formations.
Un linéaire vieux de quelques 210 ans a atteint ses limites, il lui faut un
réajustement de notre temps afin de remettre ce pays dans les conditions
du Monde.
autre écrit
Actuellement
L’obsolescence s’installe et se fige dans l’immobilisme.
Mais ...
De nouvelles exigences sortent la France de son hexagone, l’ « homme Provincial » s’ouvre au monde, le « terroir » pragmatique, sensé et conscient des réalités donne de la voix, il en a les moyens intellectuels, les transferts d’ordres se font à Bruxelles où les bureaux de « représentation » sont au contact direct de la Décision qui ne devient plus « Française» .
D’où apparition d’un changement de mentalité dans les sphères de décision locale et un peuple « Français provincial » ayant la certitude et la parfaite assurance de ses capacités à gérer sa destinée.
Le nouveau « Girondisme » doit permettre de s’affranchir de la société « de Défiance » actuelle en la remodelant dans une société de « Confiance et de Partenariat » issue des nouveaux équilibres d’un Etat décloisonné, débureaucratisé et déparisianisé.
Seule, la puissance « locale » peut sortir la France centralisée de son « état d’irresponsabilité méfiante » et de son « blocage ».
La puissance de l’Etat ne peut plus être limitée au sommet, le réseau d’autorité et de management doit être « délégué », en toute confiance de l’Etat républicain où la verticalité de décision subsiste et se renforce en éléments régaliens.
La compétence totale d’une province ne peut pas être perçue, maîtrisée, développée en un même point central hexagonal, le maillage des interconnexions est trop varié et si intense que seule la structure adaptée que nous préconisons est efficace et représente la solution acceptable, Paris n’étant là que pour les grandes options et les autorités supérieures et régaliennes d’état, en interface avec l’Europe et le Monde.
D’autre part, pour cette profonde remise en cause :
Il faut de nouveaux processus intellectuels de nos décideurs, de nouveaux porte- flambeaux, de nouvelles « générations » non issues de sérails politiques vieillissants ou/et carriéristes.
Il faut une vision moderne pour les cursus de nos grandes écoles d’administration.
Nous sommes pour ce girondinisme moderne en termes de partenariat et de restructuration de l‘espace français
Il nous faut une autre « mécanique » des élites :
celle basée sur de la culture de « challenge économique », de « gagneur » réaliste et pragmatique.
Celle où les sensibilités politiques deviennent de troisième ordre et du passé
Les enjeux mondiaux sont tellement puissants que, pour survivre à nos échelons européens, il nous faudra d’autres capacités.
La France est dans l’heure de ses choix, nous avons l’obligation de réussir.
C’est maintenant que la pensée d’état doit être courageuse.
De nouveaux décideurs « d’état » doivent émerger du vaste chantier que nous proposons.
Car la puissance de « proximité » est l’atout majeur du renouveau pour lequel nous militons.
La France a dans ses gènes, cette faculté, de donner le meilleur d’elle-même et de se dépasser.
2.1.3 Girondinisme et Subsidiarité
Tâches d'état dans les grandes options et les plans fédéraux
Education nationale La théorie- - les plans – les grandes écoles – la recherche
Diplomatie :
Défense
Economie : Action globale- plans ( fédéraux -européens)
Santé :
Police /Justice :
Gendrmerie :
Grandes infracstructure:Transport ( plans généraux – Grandes travaux )
Logement
Solidarité :
Culture :
Environnement
Tâches subsidiarisées et de l'autorité de la région/province
Education nationale : (université – Lycée – Formation professionnelle – Enseignement supérieure -recherche – Primaire – Secondaire)
Economie : applications des lois de rétrocessions -lois des finances provinciales -budgets – plans provinciaux d'actions économiques
Infrastructure /transport:schémas d'aménagement du territoir provincial – transferts des biens d'état (canaux – ports) – transports régionaux
Logement;(politique provinciale (urbanisme et logement)
Solidarité : politique de solidarité (personnes âgées – Handicapés)
Culture et patrimoine:Patrimoine et diffusion culturelle – Tourisme (plan touristique régionaux)
Environnement : spécificité locale
2.1.4 Girondinisme et cohérence de management d’état
L’état d’aujourd’hui n’est plus celui de la Révolution, ni celui des troisièmes et quatrièmes républiques. Le management à évolué et doit encore évolué pour cause d’adaptation au monde.
Nous intégrons l’espace européen, l’hexagone éclate dans tous les domaines. Il faut donc mettre en place une nouvelle manière de gérer nos nouvelles donnes.
Le management politique de l’état doit être amendé, la bipolarité Gauche / Droite doit s’effacer devant les nouveaux objectifs d’état et une nouvelle façon de penser la compétence.
Le binôme décisionnel Politique / technique doit évoluer dans un management décisionnel et d’exécution à l’image du management de grands projets.
La décision doit ressortir d’un brainstorming politico – technocratique ; le politico – technique de nos provinces suit le même schéma de gouvernance.
Ce sont des hommes qui gouvernent d’autres hommes.
Ce management répond à des impératifs de progrès permanent de l’état Français.
L’amélioration des conditions de vie, la compétitivité économique, le social, la culture deviennent des « produits d’état fédéral »
L’axe majeur de la méthodologie employée est l’amélioration permanente des programmes d’actions de l’état
Cela suppose :
Une conviction profonde dans le rôle de chacun.
Une mobilisation permanente des acteurs au service du citoyen.
Une coopération en phase et coordonnée des intervenants.
Une mise en réseau des données
Une mise en œuvre sur du long terme.
Une analyse permanente des adéquations des processus administratifs, économiques, sociaux, culturels.
L’ensemble de ce nouveau management est cadré par des politiques à long terme et objectifs de résultats en véritable « feuille de route » provinciale et d’état.
La structure fonctionne dans une « spirale de qualité d’état ».
Lorsque j'écris cela ,la Bretagne est dans le processus!
Je dis aussi
Notre militantisme est donc dans nos convictions, c’est-à-dire au niveau des cohérences d’unité, d’homogénéité, d’équilibre et de visibilité de la verticalité :
La commune dans sa consolidation.
Le Pays dans sa véritable émergence.
La Province dans sa réactualisation.
L’Etat dans sa subsidiarité.
L’économie en vecteur de pénétration compétitif de l’espace mondial.
Autre concuson
»Seule la « Province » telle que nous l’entendons est l’outil européen de la France, ce n’est pas à l’Europe de s’adapter à la France, mais à la France de s’adapter à ce vaste chantier de mutation.
Une France adaptée à l’Europe permet l’ouverture de la province au monde."
Je termine ces rappels
2.4 PRIVILEGIER
L’individu en tant que personne.
Une société a les droits qu’elle se donne et les devoirs qu’elle s’oblige pour un vécu supportable dans la réalité des choses.
Ceci est d’une grande responsabilité qui demande une maturité « d’intelligence collective » et de juste milieu car l’individu est au centre de ce qu’il crée.
À un type de société correspondent des besoins et l’attente d’une satisfaction d’aspirations, le rôle de la structure est de pourvoir à ces besoins, au bien être collectif et particulier, au progrès des développements économiques, culturels et sociaux.
Une société est une évolution permanente, une convulsion de vie secouée cycliquement par de grandes aspirations reliées à l’esprit de conservation par des lois de société, de plus en plus étoffées, elle doit donc survivre et combattre pour son meilleur devenir et sa meilleure cohésion sociale.
Les leviers d’autorité et de décision ont pour objectif majeur d’accompagner ces élans et de guider la Société vers un meilleur « état de société » en privilégiant l’individu en tant que personne responsable.
Il faut recréer une ambition collective.
Ce que nous proposons est une de ces solutions qui permet de retrouver le fondement même du rôle des structures et de leur accompagnement.
Voilà ,cher ami ,où s'intercale ma réflexion bretonne!
Je suis donc ,un aigri et un gamin de 73 ans
A+
J'aime bien le diction chinois qui dit «quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt» ==> combien y-a-t-il de bons petits soldats élus en Bretagne ???
« 2.6.7 Province et Identité Culturelle
On ne peut pas parler de Provincialisation sans intégrer l’essence même de ce qui différencie une province d’une région.
La France a instauré des régions administratives par peur du mot province et a minimisé l’appartenance à une culture, la recherche des racines, l’émergence des nationalismes, des régionalismes et autres désirs de vivre dans un lieu librement choisi.
Cela nous rappelle que l’aspect culturel est aussi important que l’aspect économique dans la nouvelle réflexion provinciale et d’état.
Dans la « Provincialisation » apparaissent les problèmes des divers mouvements formants l’ossature des revendications les plus fortes.
Le plan global de « provincialisation » doit intégrer cet aspect, il y va de la solidité du nouveau concept de « Province Française Européenne » excluant toute velléité d’utopisme.
Bien que l’identité culturelle et son expression par le biais d’une langue soient les critères fondamentaux de l’équilibre d’un individu dans la découverte de ses racines ou dans le fait de vivre harmonieusement dans son pays d’origine ou d’adoption, cela n’est pas suffisant pour exprimer « l’état d’être ».
Exemple
On se sent bien en Bretagne pour de nombreuses raisons :
On est Breton d’origine et Bretonnant, autonomiste ou régionaliste.
On est Breton d’origine, non Bretonnant, non autonomiste ou non régionaliste.
On n’est pas breton mais on vit en Bretagne parce que l’on y est bien.
On vit là parce que nous sommes en « équilibre de vie » et que nous sentons l’avenir de nos enfants sécurisé par la dynamique générale de la Province.
On est « Provincial » parce que c’est « un état d’être » passionnant, où la vie a encore un sens.
On est donc provincial de racine ou d’adoption, de coeur ou de raison.
On est donc Breton,ici ,»chez nous«
C’est un libre choix.
Il en va de même pour les autres provinces, ceci est
l'évidence d’une dynamique de progrès et de devenir.
On est provincial et non régional.
Ce brassage de racines, d’aspirations, de satisfactions et de désirs à construire sa vie est fondamental et donne toute la puissance des aspirations qui font l’identité première des provinces.
L’être humain recherche toujours une sécurité d’équilibre dans une sphère de passé, de présent et d’avenir.»
Voilà un peu de mes convictions!
Ceci est l’ « état d’être d’un fait » qu’il soit breton, occitan, basque, picard, bourguignon, etc.
Cela permet de comprendre que l’on peut être « Provincial» sans être né et explique les préférences d ’équilibre de vie que choisit un individu et la fidélité à ce nouvel enracinement de culture, bien sûre la référence aux racines est évidente pour la plupart, mais dans la modernité actuelle, cette attitude peut être dépassée par fait « d’ouverture », car nous devons intégrer les nouveaux désirs des individus qui trouvent leur équilibre dans la province choisie et dans ce cas , il y a adoption et intégration librement consenties de tout une globalité de développement.
L’étude des diverses réflexions régionalistes, nationalistes, autonomistes sinon indépendantistes nous montrent une constante d’aspiration et une définition commune du concept « Nation » en somme de communautés de culture au lieu d’être l’émanation d’une volonté générale.
Communauté de culture acquise, originelle ou adoptée librement,
Communauté enrichissante d’humanité et d’ouverture.
Communauté ayant un sens de vie commun, fait de nouvelles plénitudes.
Communauté demandant la reconnaissance de la diversité.
2.6.8 Province - Citoyenneté et Patrimoine
Nous maintenons que la Province est un concept d’équilibre de la personne et que cette tranquillité
de référence identitaire et de culture est la naissance de toutes les ambitions de progrès individuelles et collectifs modernes.
Quelques définitions
Patrimoine
Le petit « Larousse »
« Bien, héritage commun d’une collectivité, d’un groupe humain ».
C’est aussi la valeur générale de « ce qui est transmis à une collectivité par les ancêtres, ou par les générations précédentes ». De limité au patrimoine national la notion s’est étendue (biologie, économie, etc).
Actuellement c’est l’ensemble des biens matériels et immatériels hérités par une communauté.
La référence au terme immatériel permet d’inclure dans le Patrimoine les notions de citoyenneté, de culture, de diversité d’appartenance à un concept de communauté dont celle de « Provincialité ».
Patrimoine et citoyenneté sont intimement liés en termes de reconnaissance, de racine, d’évolution et de qualité des legs que nous avons eu et que nous ferons.
Cette adéquation est l’élément majeur du « fait d’être ».
Citoyenneté.
La citoyenneté (nous citons quelques définitions retenues au hasard).
1 - La citoyenneté est un lien d’allégeance qui rattache le citoyen à un Etat. Elle inclue des droits et des devoirs.
2 - En France, la Citoyenneté est une catégorie juridico- politique qui confère des droits et des obligations aux individus.
Mais la définition officielle s’élargit de plus en plus et se complète depuis les années 1970, d’importants débats remettent en cause la définition originelle.
L’apparition des demandes multiples de reconnaissance culturelle, des diversités provinciales, de l’intégration à l’Europe, oblige à un nouveau concept moderne.
A tel point que,
M. T.H Marshall (citizenship and Social Class) propose une extension progressive de la définition de la citoyenneté :
Du droit civil, l’élargissement s’effectue sur les droits politiques, puis sur les droits sociaux et enfin sur une réflexion de prise en compte des droits culturels.
D’où un développement puissant des notions de droits et de Devoirs tant provinciaux que nationaux.
Cette dernière approche d’une reconnaissance culturelle est fondamentale car elle va permettre de mettre en évidence les diversités provinciales et particularisme des « nations premières » formant l’unité de la France Républicaine en battant en brèche la définition restrictive issue de la Révolution.
Cette évolution implique aussi, en parallèle, une nouvelle dimension du concept « Patrimoine » qui peut être défini comme une sphère de mémoire, de matérialité mais surtout d’immatérialité.
Le patrimoine devient ainsi une totalité infinie d’imprégnations historiques que nous lègue notre passé.
Il y a donc plusieurs couches d’imprégnation et de legs, selon que l’on se place au niveau des origines, de la vie ou de la « cité » (Paroisse- Commune - Pays - Département - Province - Nations élémentaires ou collectives - Etat).
Dans ces contextes, il faut donc parler de Patrimoine et de Citoyenneté provinciale inaliénable
Cette évidence complète et enrichit une nouvelle définition de « l’état d’être Français* » et de Nation Française où nos Provinces appartiennent à et font la République.
*(Je rajoute d'identité bretonne)
Certains ont dit que la citoyenneté est la conscience d’appartenir à la république et que le Patrimoine rappelle, symbolise, organise la citoyenneté (M. Robert Badinter) soit, mais le fait d’immatérialité doit faire admette à l’Etat républicain, l’existence d’une citoyenneté issue de nos racines respectives et que la citoyenneté Française n’est que la somme des éléments qui la composent.
La Révolution a inventé et construit une citoyenneté et une identité républicaine sur de nobles principes et vertus nécessaire à l’unité vitale et à la force d’un nouvel état qui se mettait en place dans l’adversité de l’époque.
Mais, cette citoyenneté d’aujourd’hui n’est plus celle de 1789, elle n’est pas non plus celle d’un Gambetta, d’un Balzac, d’un Victor Hugo, d’un Michelet niant les Provincialités, elle est moderne et « Marshallienne », car elle est la plus apte à la reconnaissance des diversités provinciales et à la réflexion d’un fédéralisme de Provinces et surtout d’intégration culturel à l’Europe.
Il n’y aura pas d’unicité, d’uniformité, de moule commun dans ce troisième millénaire, l’immense travail de la République impersonnelle a atteint ses limites restrictives.
(Je rajoute ,nous retrouverons notre personalité)
L’unité va se retrouver sur une autre forme de pensée plus ouverte
Il y a les « Provinces diversifiées » rassemblées en un patrimoine qui a fait et fera encore la France où on ne devra jamais oublier le principe d’appartenance « catalyseur d’une mémoire collective ».
Le Provincial est copropriétaire de son espace culturel « élément immatériel de sa citoyenneté donc de son patrimoine ».
La province représente le patrimoine présent, vivant et d’avenir de nos racines, sans province il n’y aurait pas eu de culture ni de patrimoine « Français ». Il n’y aurait pas eu de France.
«Le Breton moderne prend toute sa puissance dans ce type de réflexion!»
Je vous remercie de confirmer la vision que j'ai de vous : «Une personne qui s'octroie de droits d'une pensée supérieure à ceux qu'ils appellent les C..., autrement dit, tous les autres...!»
J'espère ne jamais finir aigri comme vous!
Aigri et bourré de théorie, mais avec un beau zéro pour le résultat pratique!
A l'Article :«Les Bretons sont-ils des lapins crétins?»
Votre réponse hautement intellecturelle : «Oui,des lapins de Panurge!»
Tristesse!
Je vous salue Monsieur!
Excellente formule . Je la retiens .
Amicalement
Oui ,une seule façon ,commencer par raisonner ,fonctions régalienes et fonctions de subsidiarité et vous allez peu à peu glisser dans les concepts de fédéralisme (qui peu mieux que soi même se gérer? t