L'agriculture intensive et destructrice a-t-elle un avenir ?

Chronique publié le 27/10/17 10:50 dans Politique par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin

En trois minutes, Nicole Ferroni résume toute la politique agricole, ou comment le leader devient la «laideur»...

Chiffres à l'appui, humour en prime, la journaliste chroniqueuse humoriste de France Inter dresse un tableau accablant de l'agriculture française : un suicide tous les deux jours (le département des Côtes d'Armor dans le peloton de tête), des retraites de 354 euros par mois, et une dangerosité toujours croissante du travail et des produits consommés tous les jours comme les céréales, le beurre, le miel...

Alors ? Continuer à foncer dans le mur au profit de quelques boursicoteurs ? La Bretagne a été capable de redresser son agriculture dans des circonstances bien plus difficiles qu'aujourd'hui, après la guerre. Mais cette économie liée à la guerre (les premiers produits chimiques étaient du DTT et autres défoliants, gaz divers...) doit maintenant changer de cap.

Partout dans le monde, les scientifiques et les agriculteurs tirent la sonnette d'alarme, on ne peut pas continuer comme ça. Une fois de plus, ce sera à la société civile de changer la donne, en changeant le contenu de son caddie, en informant, en allant contre les média officiels qui oublient de dire ce qu'il y a de dangereux dans les produits que nous consommons et que nous inhalons, du diesel au radon, en passant par toutes les nuisances liées aux pesticides et à toute la chimie utilisée quotidiennement. Les Bretons seront-ils, comme par le passé, des novateurs et des pionniers ?


Vos commentaires :
Emilie Le Berre
Vendredi 15 novembre 2024
L'agriculture intensive, corollaire du système thermo-industriel, suit le même chemin : l'impasse.

Anti-spam : Combien font 1 multiplié par 5 ?