La Loi Littoral a été votée par le parlement français à l’unanimité le 3 janvier 1986. Elle fait suite à des tentatives de maîtrise de l’urbanisation littorale votées antérieurement mais qui n’avaient pas la capacité de s’opposer aux documents d’urbanisme. Selon des sondages récents (sondage IFOP 2014 paru dans Sud-Ouest dimanche) environ 90 % des Français sont favorables au maintien de la loi littoral telle qu’elle est.
Cette loi a ainsi apporté un frein aux grands projets immobiliers ou portuaires. Elle représente aujourd’hui l’intérêt de protéger les côtes d’une urbanisation mal maîtrisée. Elle a fixé des principes fondamentaux : la sauvegarde des espaces naturels, le refus du mitage du territoire, ou encore l'utilisation économe de l'espace. La loi s’applique aux communes riveraines des mers, des océans, des estuaires, des deltas, des étangs salés et des plans d’eau de plus de 1000 ha. L’extension de l’urbanisation peut se faire de manières différentes selon les zones du littoral :
La nouvelle loi proposée par le PS concernant l’adaptation des territoires littoraux au changement climatique a été amendée par le sénat le 11 janvier 2017 :
Le premier amendement autorise dorénavant les constructions dans les dents creuses des villages et hameaux.
Le second amendement donne la possibilité d’installer des activités nouvelles dans les zones proches du rivage «et autorise» l’extension de l’urbanisation en dehors des bourgs et villages existants.
Une pétition en ligne contre l’introduction de ces amendements a recueilli plus de 150.000 signatures en quelques jours.
Malgré cette pétition l’Assemblée nationale a validé l’introduction du premier amendement le 31 janvier 2017.
Parce qu'elle entend défendre et protéger un littoral breton trop souvent défiguré, l'AFB-EKB s'opposera, avec les organismes sensibilisés sur cette question, aux municipalités qui remettraient en cause cette Loi du littoral.
Le bureau
■