... ne se fera jamais. Et cela, en raison de son seul nom.
Explication.
Nous apprenons cette semaine que le premier Ministre de la France annonce officiellement la construction du très contesté aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Et que sa ministre de l'Ecologie précise dans le même temps « qu'il sera écologique ». Quel aplomb ! Quel cynisme ! Quelle inconscience ! Qu'est-ce qu'un « aéroport écologique » ? Kérosène, béton et plastique...
A l'heure d'un réchauffement climatique dramatique (dont nous mesurons de jour en jour les effets) et d'une pollution atmosphérique sans précédent, ce projet d'aéroport monstrueux apparaît plus que jamais déplacé. D'autant plus que la France ne montre pas ainsi l'exemple, elle qui est censée organiser un sommet international sur le climat en cette fin d'année 2015.
N'oublions pas non plus que cet aéroport s'inscrit dans le cadre du projet monumental nord-américain d'une zone européenne de libre-échange sans limites (TAFTA, « Traité transatlantique »). Un projet dont la population ne sait strictement rien, puisque le président français, s'alignant sur les autorités américaines, a décrété « qu'il fallait aller très vite sur le sujet ». Population qui, dans le même temps, s'est mobilisée pendant des années contre l'aéroport. Et cela (justement) au nom de l'écologie, de la Bretagne ou du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.
« Les landes » en question sont bretonnes : terre sauvage, libre et «habitée». Quant à « Notre-Dame », il s'agit bien de la Bretagne. Agressée une fois de plus par des intérêts venant d'ailleurs. Nous observerons donc ce rapport de force entre puissances matérielles et puissances symboliques, ou spirituelles. Ainsi que le chantait à dessein il y a trois jours à Carhaix (devant 60 000 personnes) le groupe Muse (originaire de Cornouaille britannique) dans « Uprising » (« le soulèvement »). Titre de leur bien-nommé album «The Resistance» (2009) :
They will not force us (ils ne nous forceront pas)
They will stop degrading us (ils arrêteront de nous dégrader)
They will not control us (ils ne nous contrôleront pas)
La Bretagne est «Résistance».
Bevet Breizh.
Simon Alain
■ Le conflit risque encore de durer, voire dégénérer, il est peut être nécessaire de reposer la question des complémentarités des infrastructures de transport et de l'aménagement du territoire. Nous y trouverions peut être une solution pour en sortir.
Dans les arguments développés par les opposants au projet de NDDL, cette problèmatique d'aménagement du territoire semble trés secondaire au regard des conséquences écologiques (écosystèmes, espace rural à sauvegarder ). Sans mésestimer, bien au contraire cet aspect des choses, il reste cependant à s'interroger sur la pertinence d'un aéroport international dans le grand Ouest.
Il est utile auparavant d'écarter du débat sur Notre Dame des Landes la question ou non du développement du transport aérien, même si certains persistent à avancer l'idée qu'il n'est pas «écologiquement responsable». Cependant la réalité veut que ce transport se développe continuement, non seulement au niveau mondial mais aussi en France. Pour en avoir confirmation, voici un article de «La Tribune»; Le gestionnaire des aéroports parisiens a accueilli 92,7 millions de voyageurs en 2014 dans les aéroports de Roissy et d'Orly, en hausse de 2,6% par rapport à 2013. Sans la grève la croissance aurait été de 3,6%« Voir le site .
Par ailleurs, il est évident pour tout le monde que l'industrie aéronautique est un des fleurons de l'économie française et que chaque vente d'appareils continue à faire grandir, avec raison ou pas, notre fierté nationale, à défaut d'emplois.
Je rappelle donc que le développement à l'international d'un aéroport pour le Grand Ouest, a été relancé lorsqu'il a été question de la création d'un 5 éme aéroport dans la région parisienne dans les années 1970-80 et qu'une des alternatives était donc le renforcement des plateformes régionales. Si ce cinquième aéroport parisien n'a pas été construit, il n'en demeure pas moins que le trafic sur Paris augmente et que les aéroports parisiens s'agrandissent, puisque le développement des aéroports régionaux est dépendant d'un passage quasi obligé par Paris. Considérant, la réalisation concomitante des lignes TGVs capitales régionales-Paris, l'engorgement de Roissy-Orly, va se poursuivre en raison du non service rendu à l'international par les grands aéroports régionaux. C'est donc aussi une question environnementale et écologique pour la région parisienne. De fait, nous persévérons dans la construction en étoile vers Paris des réseaux de notre territoire national, sans laisser à nos territoires périphériques la capacité de s'en extraire, et la chance d'en faire bénéficier leurs économies.
Au vu de ces considérations, la réalisation d'un aéroport international pour le Grand Ouest, au regard de la population et de l'économie concernées, semble tout à fait justifiée. C'était d'ailleurs la conclusion du schéma de l'aire métropolitaine de Nantes fait dans les années 70; »L'ouverture sur l'Atlantique des régions de l'Ouest doit avoir pour conséquence une politique aéroportuaire comportant la création d'un grand aéroport international leur permettant des communications plus faciles. L'engorgement de l'espace aérien et les nuisances autour de paris ainsi que la nécessité de prévoir un grand aérodrome de fret proche de la mer, justifient ainsi l'implantation d'un équipement de cette importance.«
Alors en définitive, c'est »Notre Dame des Landes« qui a été retenu. Mais il y avait un autre site qui avait été étudié et mis en concurrence; celui de »Guéméné Penfao«, proche de Redon et quasiment à la même distance de Rennes et Nantes..
le site de Guéméné Penfao.
En relisant l'étude comparative qui avait été réalisée en 1971, on s'aperçoit que
· - »pour les commodités d'implantation, pour les études de sols et d'hydrologie, pour les problèmes de circulation aérienne, les sites se valent",
· - le site de Guéméné ne présente aucune impossibilité technique (hormis la présence d'une ligne à haute tension à déplacer),
· - que pour la répercussion sur le trafic international le choix du site n'offre aucune influence.
· - que le choix de Guéméné ne se justifie seulement dans le cas d'un aérodrome international.
Cependant pour la génération de trafic, le résultat est trés en faveur de Notre Dame des Landes.
C'est donc bien le trafic intérieur, Paris et villes de province, ( l'étude ne s'en cache pas d'ailleurs) et la proximité d'une grande agglomération comme Nantes qui ont justifié ce choix de NDDL. Or aujourd'hui tout a changé. Nantes et Rennes ont leur ligne TGV qui les place à 1 heure de Paris.. il est question d'une ligne TGV Rennes-Nantes qui peut passer à proximité de Redon et donc de Guéméné-Penfao qui par ailleurs est situé à proximité de la voie express, Rennes-Vannes.
Ainsi donc, si la question est l'ouverture au ciel international des régions Ouest et de la Bretagne en particulier, le meilleur site est certainement Guéméné-Penfao, placé sur les voies express Rennes-Vannes, carrefour ferroviaire à Redon , prévu dans le scénario TGV Rennes Nantes.
Nous ne savons pas comment va évoluer la situation sur Notre Dame des Landes, mais le blocage semble assez sévère, amplifié d'ailleurs par des considérations parasites, ni écologiques ni relatives à l'intérêt régional. C'est la raison pour laquelle il est temps de proposer une alternative si rien ne s'arrange. C'est la motivation de ce billet.
Néanmoins, l'éventualité proposée ici, est une solution qui devrait s'insérer dans une véritable politique régionale aéroportuaire concertée au regard de ses nombreux aéroports bretons qui vivent d'expédients, et d'une réflexion approfondie des complémentarités des moyens de transports. Il devient aujourd'hui calamiteux de continuer d'ignorer la question des complémentarités des moyens de transports, malgré les bons discours.
Comme s'il fallait vraiment que les Bretons comprennent combien Nantes « est loin de Rennes » et combien « c'est la campagne totale entre les deux ». La ville de Redon est devenue un Enfer, tant au niveau du train que de la voiture. Il faut y passer pour se rendre compte du chantier. Et pour cause : on y prévoit bientôt les autoroutes pour servir le futur aéroport...
Simon Alain.
Si on construit NDDL, est-ce que cela incitera nos élus à travailler avec UBISOFT pour créer en Bretagne un pole de compétence numérique et faire du numérique un pilier de l'économie bretonne façon Silicon Valley chez les chapeaux ronds, comme le proposait et se désespérait M. Guillemot à Nantes!
Je dis cela parce que dans la Silicon Valley, la population a refusé pour des raisons d'écologie de construire un nouvel aéroport. Malgré l'attitude bretonne des locaux, quand Bill Gates ou feu Steve Jobs s'exprimaient pour développer l'industrie du numérique et créer des emplois avec de gros salaires, ils arrivaient néanmoins à avoir l'oreille des politiciens!
Autre question :
Si NDDL est construite, est-ce que les politiciens bretons considéreront la Bretagne comme un pays aéronautique?
Je dis cela, car la Bretagne construit tous les cockpits des Airbus, y compris ceux de l'A-380, et qu'il n'y a pas une seule école d'ingénieur en aéronautique en Bretagne! Et que de plus, je n'ai pas le souvenir que les élues bretons s'étaient battus pour que l'assemblage de l'A-380 se fasse à Saint-Nazaire, alors que ce site était jugé comme le plus propice par Airbus Industrie!
Si NDDL est construit, comme on sera devenu moderne, est-ce qu'on aura le droit d'aller du Nord au sud Bretagne en prenant le fameux TRISKEL (les voies expresses en construction depuis 50 ans!)?
Désolé pour ces questions, mais c'est juste pour comprendre le processus qui permettra à la civilisation d'arriver en Bretagne grâce à cet aéroport!
On rabâche la propagande française, l'effet 14 juillet avec son Tan-arvest certainement!
Et le drapeau rouge: à mort les entreprises!
Là, pour sûr, on peut dire qu'on est attardé d'au-moins 5000 ans, vu que les pyramides furent construite par des entreprises (ben oui, c'était pas des esclaves)!
Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas de cette manière que l'Irlande est devenu l'un des pays les plus riches d'Europe!
Je suis opposant à NDDL, tout simplement car quand t-on dispose d'un aéroport pouvant largement accroitre sa capacité, on n'en construit pas un autre à coté.
Les pecnos de la Silicon Valley (ceux qui réalisent les jeux d'UBISOFT qu'on veut pas les faire en Bretagne car les salaires sont trop élevés) ont réussi à le comprendre.
Maintenant, si on nous promet des flottes d'avions américains atterrissant en Bretagne pour servir de pont en Europe pour Burger King.... je serai toujours apposant à NDDL, mais je militerai IMMEDIATEMENT pour moderniser Nantes-Atlantique ou Brest-Bretagne!
En Bretagne on en crève de ce discours gôôcho à la sauce pecno-jacobine qui donne à certains l'impression d'être des Bretons.
C'est pas avec ce genre de fanatisme que les Bretons étaient en Amérique 60 ans avant Christophe Colomb!
Si on n'aime pas Burger King et les Américains, je suis sûr que les Américains eux seraient très content de manger des galettes saucisses bretonnes pour peu qu'en Bretagne ont sache encore traverser l'Atlantique (comme faisait nos anciens au 15ème siècle) pour aller les leur vendre!
UBISOFT est un bon exemple. La question est la suivante : mettez vous des emplois autour de NDDL si cet aéroport est construit ?
Ensuite, il faut arrêter d'imaginer que des auditeurs auraient des capacités d'analyse supérieures. Les rapports vont toujours dans le sens de celui qui les paie.
Une Silicon Valley en Bretagne avec la fiscalité française, les politiques en ont souvent parlé ... Certaines multinationales peuvent encore amener quelques stars payées avec un complément offshore mais ça ne peut pas être trop voyant.
Burger King comme Eurodisney. Là ça marche avec un modèle basé sur les royalties et des franchisés.
NDDL : je vois plutôt Ryanair, Aer Lingus pour faire des séjours discount au soleil. Peut-être aussi une liaison avec Cork, Dublin pour les diplomés ... français et un cluster technologique breton en Irelande.
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Accessoirement, je crois que la région Bretagne serait dans tout les cas bien avisée de laisser 100% des coûts pour les Pays de Loire.
On peut douter du fait que cet aéroport ne serve «que le tourisme» et «quelques PME» : compagnies low-cost pour destinations du sud, ou l'Irlande de temps en temps ? Cela vaut-il vraiment la peine de construire un aéroport de plus grande taille pour ces raisons ?
Car tel est bien l'enjeu : il faut un GROS aéroport pour le GRAND Ouest. Et c'est justement ce qui pose problème. Où il apparaît clairement que les autorités françaises n'ont pas toute la main sur ce projet...
Et que dire de cette manie parisienne de toujours construire dans l'Ouest à côté de sites naturels ??? Comme le parc de Brière : juste à côté du site de Notre-Dame-des-Landes ! Sans être écologiste militant, il est assez aisé d'imaginer combien ce GROS aéroport sera extrêmement fréquenté, et que donc (ce n'est pas une hypothèse), il risque EVIDEMMENT de dévaster la faune et la flore à côté.
Nous sommes face à un nouveau Plogoff, et de taille.
Construire une centrale nucléaire à la pointe du Raz en 1978 : il fallait être complètement cinglé, ou avoir la volonté affichée de détruire. Et c'était le cas : si la centrale pouvait défigurer le paysage local, tant mieux. Si on pouvait se débarrasser de ces Bretons une bonne fois pour toutes, tant mieux... «La pointe occidentale de l'Europe» devait être française, pas bretonne...
Qu'on le veuille ou non : Notre-Dame-des-Landes cristallise tous les problèmes accumulés avec le temps : c'est LE problème franco-breton du 21e siècle (qui dépasse largement la Bretagne, puisque l'enjeu, mine de rien, est planétaire). Répétons-le : ce sera un GROS aéroport. Et c'est bien pour cela qu'il prend autant de temps et que les autorités marchent autant sur des ½ufs... (jusqu'à décréter sa construction en plein mois de juillet, à l'heure où les consciences sont en vacances...). Si ce GROS aéroport pouvait étouffer la Bretagne, ou la faire disparaître, ce serait encore mieux...
C'est hélas une triste leçon de l'histoire humaine qu'il faille toujours se battre et se mobiliser pour contrer la folie, alors que celle-ci devrait normalement s'auto-détruire d'elle-même (ainsi en a-t-il été de Plogoff, puisque le projet a été abandonné trois ans après, en 1981, lors de l'élection socialiste). Hélas, si la population bretonne ne s'était pas mobilisée, nous aurions aujourd'hui une centrale nucléaire des années 70 à la Pointe du Raz. Avec le recul, on peut se demander si cela était vraiment sérieux, ou s'ils ne voulaient plus plutôt «que faire peur» ; et la triste réalité était que c'était très sérieux : se débarrasser des Bretons (quand on voit les résultats d'une explosion nucléaire comme au Japon en mars 2011 sur laquelle, évidemment, les médias ne communiquent plus...).
Nous savons que «l'Agence Bretagne Presse» est consultée plusieurs fois par jour par TOUTES les rédactions parisiennes. Et cela, de manière continue depuis le mouvement des Bonnets Rouges né lors de l'automne 2013. Qu'ils lisent, et qu'ils réfléchissent.
Car hélas les problèmes matériels les plus insolubles trouvent souvent leur explication, voire leur solution, sur le plan de la réflexion (dont souffre tant du manque la crispation franco-bretonne...). Il est plus que temps que l'élite française fasse vraiment ½uvre de réflexion, car nous serons au rendez-vous. Comme à Plogoff. En 1978, en 1979 et en 1980. Simon Alain
Cf. Gérard Borvon, Plogoff, Un combat pour demain, Editions Cloître, 2004.
Alors, en gros, je ne vois pas ce que les EU viennent faire dans NDDL, mais l'anti-anti-américanisme vaut bien d'être dénoncé.
Oui, il y a fort à parier que NDDL est un futur Ciudad Real. Tout le monde en Bretagne devrait connaître cet exemple, mais silence... «les Monsieurs de Paris savent mieux que nous ce qui est bon pour nous, c'est devenu culturel chez les Bretons!» C'est ce que j'appelle la «plouc attitude»!
Il y a aussi l'aéroport d'Angers tout neuf, plus modeste car il devait accueillir les vols régionaux : le plus gros avion qui s'y pose régulièrement est le DR-400 (avion en bois de 4 personnes) de l'aéroclub.
Pendant ce temps en Bretagne, le fameux TRISKEL destiné à fluidifier les transports entre le sud et le nord de la Bretagne n'avance que de 1 ou 2 km par an... il devrait être terminer dans 50 ans, soit 1 siècle pour construire cette voie expresse! Un exploit humain!
Faire une voie expresse Nord-Sud en Bretagne (hautement politiquement incorrecte), c'est plus compliqué que de faire le canal de Panama!
Et là, silence encore de nos économistes en herbes!
C'est vrai que fluidifier les transports sur un territoire, c'est connu, cela n'apporte rien en économie...!
De plus NDDL ne serait qu'un PETIT aéroport, même pas sûr qu'il soit plus grand que Nantes-Atlantique, en tout cas rien à voir avec Dubaï ou Singapour...
Faut dire qu'un aéroport pour 500 millions, on a aura que pour son argent!
NDDL sera un aéroport de campagne avec 2 énormes pistes dont l'une est déjà prévue d'être fermée (officiellement en réserve pour préparer la croissance...)
Plus on se moque des Bretons, plus ils aiment ça... A croire qu'on a besoin de notre dose...!
Pour UBISOFT, c'est M. GUILLEMOT qui évoquait son souhait de travailler avec la Bretagne pour développer le numérique sur la terre natale d'UBISOFT...!
Son idée, il l'a dit clairement à Nantes, est de faire du numérique l'un des piliers de l'économie bretonne par le biais d'une relation Ecole/technopole/entreprises/volonté politique, sur le modèle de ce qu'UBISOFT le fait avec le gouvernement du QUEBEC! (3000 emplois au Québec, autant qu'en Bretagne!)
Si le Patron d'UBISOFT pense que c'est possible, personnellement, je préfère le croire lui que nos élus bretons!
Mais en Bretagne, personne ne connait les frères GUILLEMOT, et personne ne sait qu'UBISOFT c'est Breton...
La «pecno-attitude» du Breton... Claire Chazal ne nous l'a pas dit!
Cet aéroport, inauguré à grand bruit en 2008, devait en effet porter lui aussi le développement et l'avenir de la région. C'était bien le moins puisqu'il coûta quand même la bagatelle de 450 Millions d'¤uros.
Le seul problème c'est qu'il vit dès le départ plus d'herbes folles pousser sur ses pistes que d'avions y atterrir.
Devant l'échec commercial persistant on le loua à l'occasion pour servir de décors à quelques films. Mais sans les rentrées financières espérées et en tout cas vendues au citoyen, le bel aérodrome devint très vite une charge insupportable pour la communauté, si bien qu'on se résolut à le mettre en vente. Aux enchères...
Les offres ne se bousculèrent pas, c'est le moins qu'on puisse dire.
Pourtant un acheteur sérieux s'est présenté il y a peu. Le problème est qu'il en offre 10 000¤ euros : une misère au regard du coût initial (450M d'¤) et du gouffre représenté par l'entretien depuis des années.
Au fait, qui est ce généreux acquéreur ? Il s'agit tout simplement de l'investisseur chinois «Tzaneen International » qui parle d'y investir 60 à 100 Millions d'¤uros pour en faire la porte d'entrée européenne pour les produits chinois...
Au total, cela restera une malgré tout une formidable affaire pour lui, ainsi que pour l'économie de son pays.
L'achat n'est pas encore réalisé, mais vu le manque de concurrence, il semble néanmoins en bonne voie.
Mais attendez : les affaires juteuses risquent de se poursuivre pour la plus grande joie et le plus grand intérêt financier de nos amis espagnols, puisqu'il existe encore deux autres aéroports déserts en Espagne : celui de la région de Valence et un troisième dont le nom ne me revient pas, tout en étant sûr qu'il ne se nomme pas Notre Dame de Las Landas !)...
Ne me demandez pas ce que disent de la situation désastreuse les décideurs politiques du projet, les entrepreneurs de BTP et autres, les organes de presse et de communication impliqués et les intermédiaires de tout poil : je n'en sais strictement rien !
Même si comme tout un chacun, je me doute bien que, leurs intérêts personnels satisfaits au détriment de ceux de leurs concitoyens, ils ne pavoisent quand même pas à présent et recherchent sans doute toute occasion de se disculper, ce qui est bien le moins quand on a été à l'origine d'une opération aussi catastrophique et ruineuse...
Pour être direct, je dirai qu'on s'en fout de Burger King!
La question qu'on devrait plutôt se poser, c'est pourquoi les Bretons ne vendent pas de Galettes Saucisses aux Américains?
Et contrairement à ce que vous dites, les Américains achèteront des Galettes Saucisses Bretonnes, certes à la condition de ne pas les vendre avec un drapeau Triliv et une inscription «gastronomie française», comme c'est le cas pour de nombreuses crêperies de par le monde!
Les clients ne viennent pas chez ceux qui n'assument pas leur identité!
Et cette question rejoint, celle d'UBISOFT, groupe international breton, inconnu sur sa terre natale et vers lequel aucun élu ne s'adresse pour développer un nouveau pan de l'industrie du futur de Bretagne, à la grande différence de ce que fait le Québec et la Californie!
Car nos Elus le savent, les jeunes diplômés bretons doivent partir construire la grandeur de la République dans la banlieue de Paris, et non rester en Bretagne pour créer des jeux vidéos que les Chinois, Japonais et Américains achèterons!
Cela rejoint aussi ma question sur l'aéronautique, d'une Bretagne pays aéronautique de dimension mondiale, mais sujet TABOU de premier ordre car cela se passe de l'autre coté du mur de la honte!
A Saint-Nazaire, on construit aussi des éléments de structure pour des avions américains!
Mais si demain, la France décide de fermer Saint-Nazaire au profit de sites en France, il n'y aura aucun breton pour s'y opposer!
Si vous avez peur du TAFTA, c'est justement pour la raison qui fait qu'UBISOFT ne profite nullement à son pays d'origine! On reste dans nos boutou-Koats, aidé en cela par nos élus jacobins qui stressent pour conserver leurs privilèges!
C'est pas du TAFTA qu'il faut avoir peur, mais de la «Plouc Attitude politiquement correcte des Bretons qui ne regardent plus qu'en direction de Paris!»
Et pour l'Europe, il ne vous a pas échappé qu'elle se coupe en 2 avec d'un coté les PIGS et de l'autre coté les pays développés!
Sauf que même les PIGS commencent à réagir car les pays développés fatiguent de payer l'addition!
La Grèce fait vraiment des efforts, le Portugal, l'Italie et l'Espagne également, sans même évoquer la Slovaquie et la Pologne!
Et ne vous trompez pas, tous regardent vers l'Allemagne, le Danemark, la Suède et les Pays-Bas...!
Même nos Gallois et Ecossais réclament un référendum national distinct des Anglais, au titre que si ces derniers quittent l'Europe, eux veulent y entrer!
On verra au final si les Anglais partent seuls de leur coté en donnant de fait l'indépendance à l'Ecosse et au Pays de Galles ou s'ils rangent leur verbiage au vestiaire!
Reste en Europe un pays qui pose un problème majeur!
C'est un pays où un ancien Président affirme que la «République peut se passer de la Démocratie» sans que cela ne suscite aucune réaction!
Contrairement à ce que vous dites, l'Europe avance, mais elle a un GROS, un très GROS boulet à gérer pour pouvoir passer à l'étape suivante!
Et la question que tous les Gvt Européens se posent, c'est : Comment gérer ce boulet sans mettre le Bazard!
La réalisation d'un véritable aéroport à vocation internationale dans le «Grand Ouest», outre qu'elle permettrait de désengorger les plateformes parisiennes (pollution sonore et de l'air), limiterait les déplacements aériens intempestifs des provinciaux vers Paris, serait l'opportunité pour remettre de l'ordre dans la surabondance d'aérodromes locaux et pour construire un aménagement du territoire interne responsable, des régions concernées. Le bénéfice écologique n'est pas absent d'un tel projet.
A) Une pléthore d'aéroports régionaux.
Sur les quelque 460 aéroports régionaux que compte l'Union européenne, près d'un tiers se situent en France. Mais bon nombre d'entre eux ne sont pas rentables. Pour les autres pays d'Europe, le maillage territorial, beaucoup moins dense se réduit au strict nécessaire. Voir le site
Un nombre pléthorique d'aéroports aux retombées fiscales et économiques souvent très faibles. Selon Jean-Pierre Sauvage, président du Board of Airlines Represantative, sur les 84 aéroports de France métropolitaine qui exploitent des vols commerciaux, 66 se répartissent seulement 4,3% du trafic français.
Pour compenser ces pertes d'exploitation, l'Etat est obligé de mettre la main au porte-feuille, sans oublier la participation demandée au contribuable. Mais face à des budgets toujours plus serrés, l'Etat et les collectivités locales sont de plus en plus réticents à renflouer les caisses de certains aéroports, dont les coûts sont finalement supportés par les compagnies aériennes opérant en France sans bénéfice pour le transport aérien dans son ensemble«. Et le futur redécoupage des régions ne devrait pas arranger les finances de ces plate-formes en souffrance.
Selon »L'écho touristique« Voir le site ; »les 40 plus petits aéroports ont un trafic moyen de 10.000 passagers par an. Ils ne sont donc pas rentables.«
B)Sur le territoire du Grand Ouest , il y a 16 aéroports dont
1.- 7 qui sont largement au dessous des 5 000 passagers ( Laval, Ancenis, Saumur, la Roche sur Yon, Vannes, Morlaix, Saint Brieuc,)
2.- Angers à 7000., Saint Nazaire à 22 000.
3.- trois qui ont aux environs de 100 000 passagers (Lorient, Quimper, Dinard)
4.- et trois qui dépassent le 1/2 million (Rennes à 500 000, Brest à 1 million, Nantes à 4,2 millions).
Hormis Nantes et Brest, de 2010 à 2014, les petits aéroports subissent une décroissance, peut être légère, mais constante, de leur fréquentation respective. Ils coûteront de ce fait, d'une manière ou d'une autre, de plus en plus cher aux contribuables, aux CCIs, aux voyageurs..» Le contribuable est également mis à contribution. «Malgré certaines exceptions notables, en deçà d'un certain seuil de trafic, aucun des aéroports décentralisés n'équilibre son exploitation sans subvention», rappelle la Cour des comptes dans un rapport de 2008. Au-dessous d'un million de passagers (soit pour 138 des 155 aéroports français), il est en effet presque impossible pour un aéroport d'être rentable. Ainsi, «dans plusieurs cas, les subventions d'exploitation ont représenté chaque année des montants supérieurs à 100 ¤ par passager en moyenne entre 2000 et 2006», précise la Cour«. (même article dans l'écho du tourisme) Certains peuvent être tenter de résister en attirant, rarement gratuitement, mais pour des durées aléatoires, des compagnie »low-cost«, ou en vivant d'expédients tels les charters touristiques.
Il est donc plus que temps qu'une région, comme la Bretagne, ou que le Grand Ouest, s'interroge clairement sur la question de ses infrastructures aéroportuaires et du transport aérien, sans reproduire les erreurs du passé, ou chaque politique de transport était définie indépendamment des autres ( politiques ferroviaire, routière et maritime). Mais comme on dit , on peut ici froisser des intérêts locaux ou particuliers et certains hésitent à prendre le parti d'un vrai »intérêt régional«. Pourtant, si une région ou une inter-région se décidait à réfléchir collectivement à sa desserte aérienne, coordonnée avec les autres moyens de transport de son territoire, peut être qu'il y aurait besoin de moins d'aéroports sur ce même territoire. C'est une évidence écologique.
La question d'un débat sur la réalisation d'un aéroport à vocation internationale pour le Grand Ouest est l'opportunité qu'il fallait pour lancer ce débat et pour préparer les décisions. On peut dire qu'un choix a été fait pour Notre Dame des Landes. Mais outre que la contestation locale sur ce site est forte, et que les pouvoirs publics de la région Bretagne (élus et autres), partenaires pourtant de ce projet de NDDL qui n'est pas sur son propre territoire stricto-sensu,, évitent »courageusement« de trop s'en mêler, la concrétisation de ce projet est encore aléatoire..
Il est vrai que les solutions pour sortir du conflit sur Notre Dame des Landes sont problématiques. Peut être, sera t'il nécessaire de se tourner vers le peuple, et de promouvoir l'idée d'un référendum sur le territoire concerné. (Bretagne et pays de Loire).
C) Un référendum Régional.
Ce serait ainsi l'occasion, d'ouvrir la question aéroportuaire dans la région, de lancer un grand débat public sur l'aménagement du territoire et des transports du Grand Ouest ;
Et il y aurait deux questions.
•1) Etes-vous pour l'installation d'un aéroport à vocation internationale dans le Grand Ouest ?
•2) Si OUI, quel site vous paraît le plus approprié ? (dans l'enquête préliminaire d'un aéroport Grand Ouest, deux sites avaient été étudiés: Notre Dame des Landes et Guéméné Penfao.) . voir ici ; »Notre Dame des Landes ; POUR EN SORTIR" ! ( Voir le site ) .
Une commission indépendante et de confiance serait chargée de synthétiser le dossier du référendum pour situer les enjeux aéronautiques, déterminer et répertorier les qualités et défauts respectifs des deux sites.
voir aussi Voir le site
Pourquoi on ne vendra pas de galettes-saucisses aux Américains ? Ce n'est pas impossible mais il n'y a rien de facile.
Mais les USA, c'est la plus grosse force de frappe commerciale au monde, doublé d'un véritable protectionnisme.
Alors oui, un entrepreneur breton peut aller ouvrir une chaîne de galettes-saucisses aux USA. Mais ça ne sera pas avec des saucisses produits à partir de porc breton. Même avec le TAFTA, on a déjà du mal dans une mondialisation préservée par l'UE, ouvrons les vannes et l'agro bretonne se retrouvera comme l'agro NZ d'il y a 40 ans sans les mêmes perspectives d'avenir radieux après un douloureux dégraissage.
A partir de là, tant mieux pour l'entrepreneur breton mais la Bretagne n'y gagnera rien.
L'UE aurait dû se construire en appliquant au moins les mêmes barrières commerciales que les US. Mais non, chacun dans son coin pense qu'il est assez malin pour s'en tirer face à l'ogre américain.
Il n'y a pas pire que l'Américain niveau business. Même le Chinois est beaucoup plus pragmatique (c'est d'abord par sa capacité à travailler qu'il tire l'avantage ou dans la vision à long terme).
Que l'UE n'est jamais été capable de voir dans l'affaiblissement économique américain une opportunité est révélateur de sa soumission.
La France est effectivement le plus gros boulet de l'UE mais l'UE n'avance de toute façon plus. Et ce n'est pas que de la faute de la France. La faute de la majorité des pays de l'UE. Mais le lobby de la maison blanche regarde toujours tout, ou écoute, avec un intérêt certain tout ce qui peut vider l'UE de sa substance.
Par exemple, élargir aux pays de l'est pendant que ceux-ci ouvrait leurs territoires à l'OTAN, et donc aux US, ça ne peut se concilier avec la construction d'uen structure supranationale indépendante.
Ou alors maintenant que ça grippe, les US ne font plus des déclarations régulières sur leur soutien à l'adhésion turque.
@Bernard Uguen
D'opportunité il n'y aura pas ! De remise en cause de la politique française d'aéronautique non plus par cet aéroport !
NDDL n'a jamais été un aéroport.
NDDL est le moyen de développer la construction immobilière dans le sud de l'agglomération.
C'est son seul but.
Le transport aérien ? Bah, on verra ça plus tard, quand ça sera trop tard, comme d'hab.
Mais je me répète, parce que c'est essentiel: NDDL n'a été réactivé que dans le seul but de libérer des terrains constructibles dans le sud de Nantes. Uniquement. La question aéronautique est totalement secondaire.
Aujourd'hui, NDDL est de toute façon une question politique.
Si vous espérez que les promoteurs d'un aéroport qui pensent d'abord politique et immobilier avant trafic aérien puissent estimer qu'il y a une opportunité à saisir qui serait effectivement sage, revoir cette gabegie, unique au monde, de l'aéronautique hexagonale, vous êtes bien optimistes.
Ne sous-estimez jamais l'autisme et la médiocrité des élus de Province.
Intéressante aussi la question des aéroports abandonnés en Espagne... Entre ce qui était prévu au départ, ce qui a été fait en réalité et ce qui ne le sera jamais...
Très intéressante également l'idée que le projet de NDDL date des années 1950... et que le Général De Gaulle ait sans doute été le premier à s'y opposer... C'est donc que l'on ne parlait pas « que de Nantes et de la Bretagne », et donc effectivement pas « que d'un aéroport », mais bien d'une « zone de développement », qui soit « européenne » et « à l'enjeu commercial non négligeable »...
Et, en fin de compte, si on ne parlait justement là «que de Nantes et de la Bretagne» ? Car de la population qui habite cet espace ou ce territoire convoité, il n'est jamais question ! Elle est pourtant la première concernée...
Et, en effet, si la Bretagne a besoin d'un aéroport, Lann-Bihoué ferait tout à fait l'affaire. Non seulement, il existe déjà ! Mais en plus, il est breton...
Vinci gère les autoroutes (rente absolue), des parkings...la tentation est grande de privatiser les voies express, et peut-être demain... les plages ? Biens publics, bénéfices privés, le mélange des genres aboutit toujours aux déficits publics et à l'enrichissement privé.
Cet Aéroport n'apporte rien de plus que l'actuel, surtout au vu des coûts, avec en plus l'inconvénient de s'excentrer de Nantes. L'idée est uniquement de créer un no man's land indigeste loin du centre-ville de Nantes, dans une zone tampon entre Nantes et B4, et de privatiser ce qui existe déjà. Il n'apportera rien au citoyen lambda.
Sinon, je note qu'un défenseur de la viticulture locale du Sud-Loire se félicite de ce nouvel aéroport, on ne sait pas trop pourquoi, mais à n'en pas douter le déplacement aéroportuaire en Nord-Loire n'y est pas étranger...chacun voit midi à sa porte mais par contre il ne faut pas manquer d'audace quand les mêmes personnes viennent ensuite poster des tribunes sur les dangers du «not in my garden» d'opposants à certains projets dont les opposants à NDDL...si il y a bien une profession spécialiste du «not in my garden» et qui en général ne se préoccupe jamais de l'intérêt général (pollution, blocages de projets urbanistiques), c'est bien le monde agricole. Que ce soit autour de Nantes ou de Paris.
Nous sommes d'accord, à l'épaisseur du trait prêt.
L'Union Européenne a actuellement un gros problème, qui d'ailleurs est le même que nous avons en Bretagne, elle n'a pas le courage de voir son développement de manière indépendante et se complet dans une soumission pitoyable.
Mais, c'est aussi le prix de l'immobilisme que les Etats-Nations n'hésitent pas à faire payer aux populations afin de maintenir leur système oligarchique. Et là bien entendu, la France est en tête du problème.
De ma perception, je pense que l'Allemagne a elle aussi son problème personnel : Elle devient malgré elle le pays leader de la construction Européenne et ce leadership lui fait peur, tout comme les évolutions de frontières (Indépendance Ecossaise et Catalane) ou retour de la Crimée en Russie. Ce leadership et ces évolutions de frontières sonnent pour elle comme une boîte de pandore car elle fait l'amalgame avec son passé récent et ses territoires perdus de Prusse qui sont aujourd'hui en Pologne.
Mais les choses vont changer, l'Europe va devoir bouger! L'Allemagne va devoir accepter que les frontières internes puissent changer, les Européens vont devoir introduire une démocratie parlementaire au niveau fédéral pour mettre fin aux oligarchies des Etats-Nations, et la France va devoir abandonner son idéologie totalitariste.
Nous ne sommes que dans le calme avant la tempête! Un faux calme, car dans l'instant l'oligarchie grec n'a pas dit son dernier mot et à terme l'oligarchie française se battra jusqu'à bout pour maintenir son système!
Donc, OUI, face à cette Europe qui doit régler ses problèmes internes, les US peuvent être perçu comme des prédateurs!
Mais aucun mystère à cela, ils sont honnêtes et n'ont jamais caché la copie : Les US ont toujours affirmé vouloir jouer avec leurs règles à eux!
La faute nous incombe si ne sommes pas prêt pour négocier à égalité, et nous sommes doublement fautif car le monde ne s'arrête pas de tourner pour attendre les Européens!
@Bernard Uguen
Je partage pleinement la réponse synthétique d' An Floc'h!
«NDDL n'a jamais été un aéroport».
«NDDL est le moyen de développer la construction immobilière dans le sud de l'agglomération».
«C'est son seul but».
«Le transport aérien ? Bah, on verra ça plus tard.... »
Je rajouterai que ceci : Je vous invite à ouvrir un livre de géographie!
Visiblement vous ne connaissez pas, mais vous verrez ce genre de livres est intéressant : Vous y découvrirez un territoire qui s'appelle la Bretagne, des régions de l'ouest de la France qui s'appellent la Mayenne, la Vendée...
Bien sûr, vous serez un peu déçu, vous ne trouverez pas de «Grand-Ouest».... normal, cela n'existe pas!
Nantes-Atlantique a le mérite de limiter les déplacements automobiles, et a du potentiel.
Sont sur la liste de vente d'aéroports d'ici la fin de l'année ceux de Lyon et de Nice :
Et ben, c'est extrêmement maladroit surtout quand le projet de civilisation d'un pays voisin souhaite par cette appellation mettre une conclusion au plus ancien pays d'Europe!
L'aéroport de Bale en Suisse n'est pas classé comme l'Aéroport du Grand Est Républicain, bien que l'Alsace fasse parti de sa zone de Merchandising. Les Suisses n'apprécieraient pas la subtilité de l'énoncé, les Bretons pas plus!