Kingsolver la locavore : et si on profitait de l'été pour faire comme elle ?

Chronique publié le 26/07/11 1:42 dans Environnement par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin
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Le mouvement locavore se répand aux États-Unis. Et petit à petit, ici aussi.

En quoi cela consiste-t-il ? A préférer les aliments produits dans un rayon de 15 kilomètres autour de son domicile, à cuisiner davantage des matières «premières» comme les fruits, les légumes, les oeufs, la farine ... A cultiver son jardin aussi.

Dans le livre «Un jardin dans les Appalaches» Barbara Kingsolver a, pendant un an, mis cette nouvelle orientation alimentaire en pratique, les seuls produits «exotiques» utilisés étant le café pour le père, le thé pour la mère et le chocolat pour la fille.

L'hiver étant la période la plus difficile (il faut faire beaucoup de conserves), pourquoi ne pas essayer de mettre en pratique ce type d'approvisionnement, un acte complètement écologique ?

Nous pouvons difficilement choisir de ne pas manger du tout, mais nous devons choisir comment nous mangeons, et nos choix peuvent avoir des conséquences étonnantes. Réfléchissez à la chose suivante : en moyenne, un produit alimentaire servi à un consommateur américain a parcouru deux mille kilomètres pour arriver jusqu'à lui. Si l'individu moyen mange à peu près dix produits par jour (et la plupart d'entre nous en mangent plus), en l'espace d'une année, sa nourriture aura parcouru presque huit millions de kilomètres sur la terre, sur la mer et dans les airs. Représentez-vous un camion chargé de pommes, d'oranges et de laitues iceberg qui ferait dix fois par an l'aller-retour de la Terre à la Lune rien que pour vous. Multipliez par le nombre d'Américains qui aiment manger - représentez-vous cette flotte de 2.852 millions de camions en route pour la Lune - et osez me dire que ce n'est pas le moment de revoir le scénario !

Barbara Kingsolver, Small Wonder, 2002.


Vos commentaires :
Renée Mazé
Dimanche 22 décembre 2024
Il y a sûrement du bon dans ce qu'écrit cette auteure.
Ne pas habiter en appartement, avoir un jardin...

Les conserves, oui, pour l'hiver...
Une année de ma grande période écolo-végétarienne, je suis allée avec mes enfants cueillir 10 kg, de haricots beurre dans un grand potager bio à plus de 15 km avec un passage de bac... Une journée sans plage pour eux.

Ensuite, enfants à la plage avec amis, et à double tour chez moi, j'ai passé deux après-midis à l'épluchage et au blanchiment à l'eau bouillante, par 500 g., suivi du refroidissement brusque dans eau très froide... la seule manière d'avoir du surgelé de bonne qualité, avais-je lu. Autant dire que j'ai transpiré en vase clos par un temps superbe. Je n'ai pas fait le bilan «énergie» ! C'était il y a plus de 30 ans, depuis on ne m'y a pas reprise...


Claude Guillemain
Dimanche 22 décembre 2024
Appel à toutes et à tous… pour cultiver des légumes

Qui sommes-nous ?

Nous sommes des personnes qui veulent retrouver le contrôle de la production alimentaire. Des “nouveaux paysans”, des sans-terre, et peut-être des paysans en devenir.

Nous appelons « paysan » quelqu’un qui produit de la nourriture à petite échelle, pour sa famille ou pour la communauté, et qui éventuellement en vend une partie. Nous incluons également les travailleuses et travailleurs agricoles. Notre but est d’encourager les gens à rester ou à retourner en milieu rural. Nous voulons promouvoir la souveraineté alimentaire (cette expression est l’objet de débat dans notre réseau) et l’agriculture paysanne - particulièrement auprès des jeunes et des citadins -, ainsi que des modes de vie alternatifs.

Nous sommes déterminés à créer des alternatives au capitalisme au travers d’initiatives et de modes de production coopératifs, collectifs, autonomes, répondant à nos besoins et à petite échelle. Nous voulons mettre nos idées en pratique et mener notre action localement.

Pour atteindre nos objectifs, nous voulons mettre en place des actions et des groupes locaux, mais aussi collaborer avec les initiatives existantes. C’est la raison pour laquelle nous proposons un jardin collectif, à Tregastell (22730), gratuit, pour ceux qui choisiront d'être des acteurs qui luttent contre le modèle actuel de production alimentaire et non des consommateurs passifs.

Nous voulons mettre en avant les thèmes de l’accès à la terre, de l’agriculture collective et du droit aux semences.

Nous espérons renforcer notre impact en collaborant avec des personnes et associations qui agissent sur d’autres thèmes mais partagent la même vision sociale.

Pour BREIZH 2004
Le Président

Claude GUILLEMAIN

44, rue Léon Durocher

22730 TREGASTEL

breizh.2004@ gmail.com

Voir le site 2004.org


Fondé en 2004, BREIZH 2004 a pour mission de soutenir et de diffuser des recherches et des textes d’opinion sur des sujets touchant le développement de la Bretagne en Europe. Lieu d’échanges, de concertation et de débats entre les groupes et les individus qui réfléchissent et agissent pour bâtir la Bretagne, BREIZH 2004 se situe au carrefour de l’observation et de l’action. Il a pour but de susciter la réflexion sur les enjeux d’actualité qui concernent la Bretagne et l’Europe. BREIZH 2004 défend le concept de fédéralisme intégral, de fédéralisme fiscal et de localisme dans le cadre des institutions et dans le cadre de la société.


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