Des rassemblements ont été organisés à Paris et à Menton.
Nous Bretons, nous devons aussi dire notre désapprobation d'une telle décision au moment où la Justice est en train de se retourner avec d'autres procédures en cours visant la Société Générale qui pourraient révéler la vérité sauf obstruction comme précédemment : exemple 2 témoins ont pu s'exprimer mais ils ont subi des pressions et perdu leur emploi dans une filiale de la Banque pendant que d'autres plus roublards se faisaient acheter, licenciés avec 7 ans de salaire pour leur silence (remarque de la juge Fillipini à l'audience «c'est quand même bien payé !»)
Nous avons assisté, depuis le début, à des procès entièrement à charge et toutes les demandes de vérification de la défense ont été rejetées ou ignorées. C'est devenu une affaire d'État car si la lumière était faite la concernant ne serait-ce que les conditions de débouclage, la place financière de Paris risquerait gros, ce qui amène le président qui, candidat, critiquait le «cadeau» de 1,7 milliard donné à la banque, à s'abriter maintenant dernière sa justice, et Michel Sapin, au lieu de les réclamer à la Banque, traite Jérôme Kerviel d'escroc, et s'abrite derrière le secret fiscal ; aucun mot, aucune action n'est trop fort pour sauver la Finance.
Nous avons connu ces dysfonctionnements de la justice avec le Bugaled Breizh où nous avons participé en masse, ça fait 2 fois coup sur coup que ça nous arrive, il est temps de dénoncer ces injustices qui laissent des traces indélébiles !
Le Comité de soutien demande donc à la population de se rassemmbler devant la Société générale, place Gambetta à Pont-l'Abbé samedi 24 mai à 11 h.
Au moment où Jérôme est emprisonné, lui et sa famille très éprouvée ont besoin de notre soutien.
■Des conflits de ce genre se révèlent tous les jours, tel manager peut considérer à tout instant qu'un des rouages de l'entreprise a dysfonctionné et prendre un mesure juste ou injuste à l'encontre de l'un ou de plusieurs salariés.
Le Directeur la Société Générale peut considérer que Jérôme Kerviel est coupable d'une faute professionnelle et demander légitimement son licenciement. C'est ce qui s'est passé donc l'affaire aurait dû s'arrêter là pour JK mais le conseil d'administration de la banque aurait dû tout aussi légitimement considérer que la responsabilité appartient au niveau supérieur du management.
Avouer que JK fut en situation quasi habituelle de prendre des positions ultra-risquées sans que personne ne s'en aperçoive prouve une défaillance du dispositif et qu'il y a bien eu insuffisance dans la système.
Des positions risquées cela a lieu tout le temps ne serais ce que dans des choix stratégiques. Combien de PdG on mené des entreprises industrielles à la catastrophe pour cause de mauvais choix industriels mais aucun de ceux n'ont été pour autant condamnés à la prison. Il suffit de prendre tous ces groupes comme Alstom, Areva, PSA, Alcatel en d'autre temps dirigé par un certain Serge Tchuruk qui avait inventé le concept catastrophique d'entreprises sans usines, etc …
Aucun n'a été condamné à la prison et c'est normal tant que ça relève du privé. Même le sulfureux JM Messier s'il a bien été condamné à trois dans e prison c'était avec sursis.
Alors pourquoi Kerviel dans une affaire privée ? L'importance des sommes mises en jeu ne devrait rien a voir avec la peine! Et à propos de jeu, cet établissement bancaire comme toutes les autres banques d'affaires avait choisi de jouer des parties dangereuses en employant des traders pour le rôle. Si elles ne veulent pas être victimes de positions risquées de l'un d'eux, elles doivent faire autre chose. ça relève de leur choix à titre privé, elles n'ont pas à demander ensuite à la justice publique de juger un salarié quand le résultat n'est pas conforme à leur attente.