Jupiter s'est débridé… Et maintenant ? On attend quoi ?

Communiqué de presse publié le 20/04/18 18:37 dans Territoire par Angèle Jacq pour Angèle Jacq

Le dieu – président de la république française néanmoins élu – est descendu quelques instants de son olympe, et a daigné débattre avec deux ténors de la presse – jean-jacques Bourdin et Edwy Plenel - des problèmes qui lui semblent ceux du moment pour le peuple qu'il représente. Les droits des Hautes Sphères largement explorées, cet entretien parfois très ferme, a surtout traité des problèmes d'État et assez peu de ceux du peuple qui l'habite.

Alors maintenant, au-delà de la performance d'un entretien d'une longueur imprévue, qu'en restera-t-il ? Au sens d'un apport démocratique, où à terme les gens de Bretagne par exemple, y trouverait leur part de démocratie et de possibles aménagements dans la gestion de leur territoire tel qu'ils aimeraient pouvoir le faire sans toujours passer sous les fourches caudines de Paris qui décide pour un ensemble aux multiples facettes. Avec lequel, ils vivent d'énormes différences… et qui ont déjà provoqué combien de soulèvements justifiés ?

À croire que ces Hautes Sphères Parisiennes ont à ses yeux plus d'importance que la vivante réalité de ceux qui font le quotidien et constituent le Pays ?

Nous avons en vain attendu qu'il parle vraiment de territoire et des gens qui l'habitent, d'une façon autre que s'il évoquait un accessoire nécessaire – lors des élections – mais ensuite vite oublié.

Il avait lors de sa campagne parlé de réforme de l'État : on l'attend sur le sujet, juste évoqué et vite repoussé…

Paris, Paris et son fonctionnement de dévoreur de cultures, autres que les siennes, et de non-respect des régions si riches de leur histoire : interdite d'enseignement !!!

On a senti le mépris de quelqu'un qui impose sa suffisance après avoir promis d'entrer dans le vif du sujet d'un État riche de ses capacités à se faire entendre et à proposer.

Cet entretien ? Juste l'inverse de ce que promettait la campagne des élections : Je suis élu, maintenant, je décide.

Ou la démocratie piétinée.


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