Ce matin mardi 7 juin, les Prud'hommes de Paris ont condamné la Société générale pour le licenciement jugé abusif : «sans cause réelle et sérieuse» de Jérôme Kerviel. La banque a été condamnée à lui verser plus de 450 000 euros pour le préjudice subi.
Personne ne croit la Société Générale quand elle affirme que le trader Jérôme Kerviel prenait des options pour 60 milliards d'euros sans qu'elle le sache alors qu'elle-même est avertie et vous avertit si vous êtes à découvert d'un seul euro.
Personne sauf la justice française qui n'a jamais vraiment enquêté et perquisitionné sérieusement la SG. L'affaire Kerviel est la preuve irréfutable de la non-séparation des pouvoirs en France. Et pour cause, la SG comme d'autres banques et le Qatar, financent le repaiement des intérêts sur la dette de la France --sans parler d'assurer les salaires de tous les fonctionnaires de l'État. Les banques se retirent, la France s'écroule.
Les Prud'hommes dont la grille des indemnités est remise en cause par la loi El Khomry, du moins dans sa première mouture, ne dépendent pas du ministère de la Justice. Leur indépendance nous donne une idée de ce que la justice pourrait être en France si les juges étaient élus comme dans les pays anglo-saxons où presque tous les juges sont des anciens avocats ayant bénéficié d'une longue vie au service du droit avant de devenir juges.
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