Malgré la crise, le secteur des technologies de la télécommunication, de l'informatique et de la communication (TIC) est en hause en Bretagne pour 2012.
L'agence régionale pour la promotion des usages des TIC, la MEITO, rapporte qu'il y a 46 000 emplois, en hausse de 4,6% en 2012, sur la Bretagne administrative. En ajoutant les 26 000 emplois TIC en Loire-Atlantique (chiffre 2011), on arrive à 72 000 emplois TIC en Bretagne. Toutefois, un ralentissement au dernier trimestre de 2012 pourrait être l'indice d'une plus faible croissance TIC en Bretagne en 2013. C'est aussi à la fin de 2012 qu'Alcatel-Lucent a licencié à Orvault, Lannion et Rennes. A noter que Rennes avec 36 000 emplois TIC dont 58% d'ingénieurs dépasse Nantes qui est aussi une capitale TIC comme Lyon et Grenoble.
Cependant, l'industrie qui gravite autour de l'Internet et du développement web continue à bien se porter. L'Internet ne suit pas les mêmes cycles que l'économie en général. La seule crise qu'ait connue l'Internet, c'est la crise dite de «la bulle Internet» qui a sévi entre 1999 et 2001. S'y est ajouté, en 2012, le fiasco du à la surestimation de la valeur boursière du réseau social Facebook qui a failli entraîner une seconde bulle, mais elle s'est limitée aux réseaux sociaux un peu trop mis en avant. Le web reste et restera le moteur de l'économie numérique. Aujourd'hui en Bretagne comme ailleurs, les ingénieurs et les développeurs web sont fortement demandés et l'infographie numérique est à peine touchée.
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