Un incendie dans la Cité Radieuse de Marseille a fait la Une de l'actualité. Mais l'on semble oublier qu'il y a aussi une Cité Radieuse à Rezé près Nantes.
L'incendie dans ce que les marseillais appellent « la maison du fada (du fou), le premier depuis 2004, s'est propagé à cause de failles flagrantes dans le système de protection anti-incendie. Les gaz inflammables se sont propagés d'étage en étages dans plusieurs appartements à partir d'un feu relativement peu important dans un duplex – rappellons que les Cités Radieuses sont constituées de duplex enboités l'un dans l'autre et desservis par des coursives centrales – maintenant ainsi le feu dans l'immeuble pendant l'après-midi et la soirée du jeudi 9 février. Les 334 appartements ont été inspectés avec des caméras thermiques pour déceler tout risque de feu couvant. Cette propagation a été causée par la grande quantité de bois dans les cloisons, et la présence de gaines de circulation d'air non étanches.
Or, les Cités Radieuses de Marseile et de Rezé sont construites sur le même modèle, et avec très grande similitude en ce qui concerne les aménagements techniques. De plus, l'état de Monument Historique des deux bâtiments rend très difficile la moindre modification même dans des parties non-visibles, dans le souci de conserver le plus possible l'authenticité du bâti et sa spécificité : les Cités Radieuses, villes dans la ville sont des manifestes de l'architecture moderne.
Donc, on peut très fortement présumer que la Cité Radieuse de Rezé – récemment rénovée, certes, mais comme celle de Marseille – connaît des failles semblables dans sa protection anti-incendie. Tout comme celles de Berlin, Briey et Firminy ?
■Le présente de nombreux avantages (légèreté, écologie, comportement au feu,…). Oui , notamment du point de vue de la sécurité incendie, le bois mérite d’être considéré.
Que l’on se souvienne de l’incendie du CES Pailleron (à Paris dans le XIX° arrondissement), survenu le 6 février 1973, et qui fit, en plus des morts, un énorme scandale politico-médiatique. La structure métallique s’était effondrée très rapidement, ce qui n’aurait pas été le cas d’une structure bois.
Pour plus de renseignement, voir le monde professionnel.
Par exemple l’Ecole Supérieure du Bois, à Nantes…en Bretagne, evel-just !