ICB, éco-taxe, Nantes, travail le dimanche

Communiqué de presse publié le 1/12/08 15:24 dans Politique par Gwenael Kaodan pour Gwenael Kaodan
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L'Alliance Fédéraliste Bretonne – Emglev Kevredel Breizh s'est réunie à Guéméné-sur-Scorff le 29 novembre (Mor-bihan).

À l'issue de cette journée de travail elle a pris position sur les points suivants :

— le devenir de l'Institut Culturel de Bretagne ;

— le travail le dimanche ;

— le projet d'éco-taxe sur les 4 voies bretonnes ;

— le discours de Nicolas Sarkozy devant l'assemblée des maires de France.

Sur le premier point, consciente que cette structure (ICB) a été affaiblie sous la présidence de Josselin de Rohan, elle suit avec attention les projets de restructuration la concernant. Sans faire de procès d'intention à l'actuelle présidence de la région, nous considérons que la priorité, pour préserver l'avenir de cette institution, consiste à garantir une indépendance complète de gestion et d'élaboration de projets pour l'ICB.

Sur le deuxième point, notre formation est hostile à une loi ouvrant la porte au travail le dimanche. Nous nous référons à la bonne tradition bretonne : “Labour zul, labour nul.”

Éco-taxe sur les 4 voies bretonnes. Nous nous insurgeons contre cette décision prise au niveau parisien. Quid d'une éco-taxe sur le réseau périphérique parisien et francilien ? Y aurait-il volonté de pénaliser la Bretagne ?

Discours du président Sarkozy devant l'assemblée des maires de France. L'AFB EKB note avec intérêt que le Président entend faire bouger les lignes sur deux aspects essentiels du fonctionnement de l'État en France.
Première interrogation sur l'empilement inutile et coûteux des multiples structures administratives en temps de crise.
Seconde interrogation sur la non pertinence de certaines limites régionales actuelles. Et de prendre en exemple le cas de l'Alsace, de la Normandie et de la Bretagne.

Pour ce qui concerne cette dernière, notre mouvement a élaboré un document sur les deux facettes du problème, citées plus haut. Il se présente sous la forme de «Dix propositions pour une nouvelle gouvernance bretonne.» C'est ce document que nous adressons à la commission présidée par Monsieur Balladur et au secrétariat de l'Élysée.

Le Pésident, J-L Le Mée.


Vos commentaires :
Michel Covet
Vendredi 22 novembre 2024
«Si la réglementation n'évolue pas, vous allez avoir des dizaines de milliers de salariés qui vont y perdre», a lancé M. Bertrand, selon lequel «il y a des enseignes qui vont fermer et des étudiants (...) qui vont perdre leur boulot».

C'est ça qu'il appelle créer des emplois. Je pensais qu'un étudiant (en dehors des vacances) était fait pour étudier. Faut-il payer des chômeurs à rester chez eux, et obliger les étudiants (ceux qui étudient) à travailler pour payer leurs études. Le travail des étudiants, c'est des impôts et des charges sociales en moins (trou de la sécurité sociale).

Le dimanche est devenu, notamment dans le commerce, le terrain d'une concurrence de plus en plus vive pour la conquête des parts de marché. Or cette journée est un enjeu important de la société de demain. Le repos pris en commun et la trêve de l'économie sont, non le signe du refus d'évoluer dans une société en crise, mais la reconnaissance de la primauté de la personne humaine. Comme les jours fériés, la spécificité du dimanche, jour chômé en commun, répond, en effet, à des exigences profondes de la vie familiale, culturelle, associative et spirituelle. L'activité dominicale se justifie seulement quand il s'agit de services aux personnes ne pouvant être différés.

Le libéralisme mal compris, c'est le retour à l'esclavage pourtant aboli en France le 27 avril 1848.

Il est facile de promettre le doublement des salaires le dimanche et un jour de repos supplémentaire (donc payé pour ceux qui travaillent à temps partiel) sans augmenter les prix. Comprenne qui pourra.


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