Ces derniers jours, les média nous abreuvent d'informations sur L'Hermione et La Fayette [[Gilbert du Motier de La Fayette]]. Et il faut bien dire que la reconstruction à l'identique de L'Hermione, [[Hermione (2014)]] est une magnifique aventure, un projet qui fut fédérateur de nombreuses énergies et d'une cohérence historique et culturelle évidente.
Ça me rappelle une discussion avec Jean-Yves Le Drian, alors maire de Lorient, au tout début des années 1990, qui souhaitait lancer le projet de reconstruction d'un navire de la Compagnie des Indes : ça aurait été en effet une initiative positive pour le pays de Lorient, initiative qui malheureusement n'en est restée qu'au stade de projet. Dommage, occasion manquée (à dire vrai, on a un peu l'impression de les collectionner à Lorient...).
Bref, nous voilà à applaudir le départ de L'Hermione et sommés de bien comprendre l'apport historique de La Fayette à l'indépendance des États-Unis d'Amérique. Et il est vrai que le royaume de France a aidé de façon importante les insurgés américains, non pas comme on nous le serine en permanence au nom de la Liberté, mais tout simplement pour «embêter» la «perfide Albion» qui venait de gagner la guerre de 7 ans et de mettre la main sur la «Nouvelle France» canadienne.
Comme la France aiderait un peu plus tard les insurgés irlandais ou l'Angleterre les chouans de Cadoudal. Les grands principes sont bien loin et la vieille maxime «les ennemis de mes ennemis sont mes amis» bien plus adéquate pour décrire ces épisodes historiques.
Bref (bis repetita), L'Hermione, La Fayette, l'indépendance américaine, tout ça m'amène à revenir sur le personnage du Colonel Armand, comme on le connaît aux USA, La Rouërie comme on le connait en Bretagne, ou [[Armand Tuffin de La Rouërie]]. Un personnage flamboyant qui eut, pour son malheur, l'attention de s'occuper de l'avenir de ses hommes, et qui fut jeté aux oubliettes de l'histoire par la pensée franco-jacobine dominante ayant fait l'erreur «impardonnable» de s'opposer aux dérives dictatoriales de la révolution française.
Il n'est pas dans mon intention de revenir ici sur la vie bien remplie de La Rouërie, plusieurs biographies l'ont fait, mais de souligner le côté extraordinaire du personnage, de son importance historique et de l'oubli dans lequel il est maintenu par l'histoire officielle française.
Pour résumer, voilà un homme issu de la noblesse bretonne qui fait une petite carrière militaire, adhère à la franc-maçonnerie, admire la révolution américaine, part à ses frais en Amérique au début de l'année 1777, manque de se noyer en y arrivant sous le feu des navires anglais, et devient officier de l'armée insurgée en créant ce que les Américains connaissent sous le nom de «légion Armand», un corps de «chasseurs libres et indépendants» fort de 500 hommes, sorte de brigade légère, et après moult combats, pour finir, à la demande de George Washington, général de l'armée américaine en 1783.
Arrivé en Amérique avant La Fayette, il fut l'un des derniers à revenir en France, souhaitant s'occuper des hommes de sa légion dissoute après la fin de la guerre d'indépendance. Ne pouvant rester au sein de l'armée américaine malgré son souhait, La Rouërie revient en Bretagne, avec de nombreuses dettes dues aux emprunts qu'il avait faits pour s'occuper de ses hommes ; étant rentré l'un des derniers, il ne profita d'aucune retombée «médiatique» à l'inverse de La Fayette et ne put même pas obtenir le commandement d'un régiment, les différents postes ayant déjà été répartis parmi les vétérans de la guerre d'Amérique.
En 1788, La Rouërie sort de sa semi-retraite pour prendre part au bras de fer entre le Parlement de Bretagne et Versailles, le Parlement de Bretagne refusant d'approuver les édits royaux limitant ses pouvoirs. La Rouërie fera partie de la délégation de douze nobles bretons envoyés à Versailles pour plaider la cause du Parlement. Ils ne seront jamais reçus et au lieu de ça, le 14 juillet 1788, la délégation est enfermée à la Bastille... Ils seront libérés fin août suite à la chute du ministère Brienne.
Le retour de la délégation en Bretagne est triomphal et notamment pour La Rouërie à Fougères. Sa réputation grandit à travers toute la Bretagne. En 1789, La Rouërie souhaite devenir député aux États Généraux malgré la décision du corps de la noblesse bretonne de boycotter cette assemblée.
La Rouërie tente de raisonner ses pairs sans succès ; il tentera aussi de réconcilier les étudiants de Rennes qui sont un peu le bras armé de la bourgeoisie et du Tiers État. Là encore échec de La Rouërie malgré son aura parmi les jeunes étudiants.
Ces deux échecs vont l'empêcher de participer aux débats des États Généraux à son très grand regret.
La Rouërie est un libéral inspiré par les évolutions politiques britanniques et américaines. C'est la suppression du Parlement de Bretagne et des institutions bretonnes le 4 août qui lui fait penser que le pire est à venir. Pour La Rouërie, ce sont les Parlements provinciaux qui devraient être renforcés pour contrebalancer le pouvoir de Paris et leur suppression pour mettre en place une seule assemblée à Paris lui semble conduire directement au despotisme.
Voici un extrait d'un de ses courriers envoyés à [[George Washington]] en 1789 : « Nos affaires dans cette partie du monde ne vont pas comme les gens honnêtes et impartiaux le voudraient. Votre Excellence doit s'attendre avant longtemps à de très affligeantes nouvelles de ce côté-ci. Je crains deux grands maux pour ce pays : l'anarchie et le despotisme. […] Chaque esprit ici se prétend un génie et se croit être un législateur. Des hommes d'esprit, nous en avons. Des hommes de savoir, des virtuoses des arts et des sciences, nous en avons. Mais des hommes remarquables par la profondeur de leurs vues et leur dévotion au bien public, ceux-là, nous n'en avons pas. La Noblesse se cramponne à ses droits de naissance. Quant au Clergé, il se battrait s'il avait plus de courage et moins d'enfants naturels. […] Mon cher Général, ce n'est pas ainsi que vous et votre pays avez conquis la liberté ».
Que voilà des propos d'une grande modernité, non ? Après avoir hésité à repartir aux États-Unis, La Rouërie reste finalement en Bretagne et développe l'idée d'une «Association Bretonne» dont le but est de redonner à la Bretagne ses institutions et son autonomie dans le cadre d'une monarchie maintenue et rénovée. Il va désormais s'employer à organiser cette Association Bretonne à travers toute la Bretagne. Face à la radicalisation du pouvoir parisien, La Rouërie pense qu'il est temps d'organiser un soulèvement armé en Bretagne. Ce soulèvement, La Rouërie ne le verra pas : pourchassé par les révolutionnaires, La Rouërie décédera d'une pneumonie le 31 janvier 1793 à La Guyomarais (Saint-Denoual). Les révolutionnaires déterreront son corps et le décapiteront...
L'Association bretonne cesse ses activités et le soulèvement du 10 mars 1793 n'aura pas lieu. En revanche, c'est la chouannerie qui prendra le relais sans toutefois reprendre à son compte les buts explicites de La Rouërie, notamment sur l'autonomie de la Bretagne. En 1988, en tant que directeur-adjoint de l'Institut Culturel de Bretagne, je travaillais avec le professeur Roger Dupuy à la réalisation d'une exposition sur la révolution française en Bretagne (dont une centaine d'exemplaires fut achetée par des communes des cinq départements bretons pour le bicentenaire de 1789). Après avoir longuement discuté et argumenté avec Roger Dupuy, j'obtenais que La Rouërie y figurât.
C'est à cette occasion que je me suis rendu compte de l'ostracisme qui frappait la figure de La Rouërie, remisé aux poubelles de l'histoire par la pensée historique dominante à sens unique.
Ce qui n'était pas le cas de Roger Dupuy, bien heureusement. En 1993 était inaugurée à Fougères, une statue de La Rouërie réalisée par Jean Fréour grâce au soutien américain de la Fondation Florence Gould. Le discours à cette occasion du député-maire PS Jacques Faucheux fut remarquable. La Rouërie fut un personnage extraordinaire dont la vie fut un véritable roman et dont les idées sur la répartition des pouvoirs finalement restent d'une grande actualité.
■Parler d' «oubli» à son égard est un peu trop «diplomatique».
Il s'agit d'un oubli volontaire et fortement motivé par l'idéologie républicaine française.
«C'est la suppression du Parlement de Bretagne et des institutions bretonnes le 4 août qui lui fait penser que le pire est à venir. Pour La Rouërie, ce sont les Parlements provinciaux qui devraient être renforcés pour contrebalancer le pouvoir de Paris et leur suppression pour mettre en place une seule assemblée à Paris lui semble conduire directement au despotisme.»
Que dire de plus ? Nous en sommes toujours là !
«Nous observons, de plus, que c'est surtout la province de Bretagne qui peut plus que toute autre encore se plaindre qu'ont ait violé envers elle ce principe de la Déclarations des droits que nulle loi ne peut être regardée comme telle, si elle n'est l'expression de la volonté générale, puisqu'elle n'a été convoquée ni représentée régulièrement aux états généraux de 1789, et puisqu'elle n'en a pas moins perdu son antique Constitution et ses droits, franchises et libertés, contre le v½u formel de ses trois ordres, et même les dispositions précises de la grande majorité des cahiers des assemblées des sénéchaussées, formées pour éluder et suppléer alors la convocation constitutionnelle du tiers comme ordre politique et indivisible… »
Voir le site ërie#Voyage_aupr.C3.A8s_du_comte_d.27Artois
»Et vous Bretons, mes chers amis, je veux vous aider à recouvrer vous-mêmes les anciennes franchises, et les anciens droits qui étaient à la fois, le rempart le plus solide de votre liberté politique et religieuse, comme le plus sûr garant de votre paix intérieure et de la prospérité qu'elle produit. »
«Celui-ci mène Lalligand et quelques soldats devant la tombe. Le corps du marquis de La Rouërie est exhumé, Lalligand le fait décapiter»
Décapiter !
Il y a un point que je trouve personnellement majeure et que sauf erreur vous avez oubliez de citer, c'est le texte qui apparait sur la stèle de la Rouerie :
Je le cite en Anglais, car il est bien plus clair ainsi:
«Armand Tuffin, Marquis de la Rouerie, Hero of the America War of Independance, Defender of the Liberties of the People of Brittany and Founder of the Breton Association, Born the 13th of April 1751 at Fougères, Died tragically the 30th of January 1793 at la Guyonnais»
Signée : «Don de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique»
Cela nous apprend, que les Etats-Unis d'Amérique reconnaissent, certes de manière diplomatique, que les Libertés du Peuple de Bretagne (Libertés, mot ancien pour définir : les Institutions, donc l'Etat) ont été bafouées.
Donc, implicitement, ils reconnaissent la réalité de la destruction du droit des Bretons à disposer d'eux-mêmes!
C'est loin, très loin d'être rien....
Combien de Bretons savent cela?
0,001% et encore!
Ce texte est écrit en 3 langues : Français, Anglais et Breton...
Par bonheur Républicain, la photo de cette stèle qui apparaissait sur Wikipédia a maintenant disparue (de Wikipédia)!
Un hasard, sans aucun doute!
Et de quand date cette stèle ?
Là comme ça, je ne sais pas, mais ça devrait se trouver sur internet.
Sans retirer le mérite légitime de Louis XVI sur ce dossier, il est vraisemblable que les Bretons devraient regarder l'Indépendance de l'Amérique, fait majeur pour l'occident, avec leurs yeux et non ceux de Paris!
Comme il n'est pas évident pour tous, semble-t-il, que la Bretagne est une NATION, je signale ces propos récents de Paul Molac, héritier à sa façon de La Rouërie :
« Les luttes du peuple kabyle et du peuple breton, nations sans Etat, pour la reconnaissance de leur culture et de leur droit à des institutions politiques représentatives sont intimement liées. Il y a moins de cent ans naissait le drapeau breton tel que nous le connaissons aujourd'hui. Celui-ci est désormais reconnu à travers le monde. Il est un gage de fierté pour les habitants de notre pays, toujours prompts à le faire flotter à chaque évènement marquant. Il s'agit d'un symbole, non pas de repli sur soi, mais d'ouverture et de solidarité, suscitant l'intérêt et l'invitation au dialogue. Après avoir été un symbole séditieux, il est aujourd'hui très largement plébiscité : Les bâtiments officiels de nombreuses collectivités de Bretagne l'arborent désormais à leurs frontons. Sans nul doute, le drapeau breton a participé au renouveau culturel mais également à l'émergence d'une conscience de peuple de la part des Bretons, il est désormais indissociable de toutes les luttes politiques. Je souhaite donc que ce nouveau drapeau kabyle puisse connaître le même rôle pour son peuple que pour le drapeau breton et j'espère les voir le plus souvent possible réunis lors de luttes communes pour la reconnaissance des nations sans état. »
Je ne peux qu'applaudir la lucidité de Paul Molac, qui est loin d'être celle du mouvement breton dans son ensemble
«Conscience de peuple», c'est ce qui doit être renforcé chez nous, Bretons. Le drapeau, comme dit par Paul Molac, est important, et même essentiel, mais plus essentiel et plus profond est la conaissance de l'histoire, de l'histoire en général, et de notre histoire en particulier, et si un personnage comme Anne de Bretagne est universellement connu (au moins en Bretagne), La Rouërie doit devenir au moins presque aussi connu qu'elle.
Quand les Bretons connaîtront leur histoire et l'importance d'un personage comme La Rouërie, nous aurons fait un grand pas en avant.
Des initiatives diverses et interéssantes sont faites, mais en dehors du système scolaire, où l'histoire de Bretagne fait l'objet d'un ostracisme quasi-total, à la grande honte des ostraciseurs et de ceux qui laissent faire.
«si un personnage comme Anne de Bretagne est universellement connu (au moins en Bretagne), La Rouërie doit devenir au moins presque aussi connu qu'elle.»
Oh que OUI!!!
Et il n'est pas la seule personne de notre histoire qui le mérite, mais La ROUËRIE, si les Bretons font l'effort de se souvenir de lui, nous ouvre les portes de la Maison Blanche et du Congrès américain!
Et comme auditoire pour affirmer le retour de nos Libertés, c'est pas si mal!!!
Mais ça va être dur, car les Français nous exposeront leur Lafayette et ils ont maintenant un magnifique navire pour faire parler de lui!
«Mais la ROUËRIE ce n'est pas que l'Amérique», «c'est aussi l'Association Bretonne et le début de la contre-Révolution face au viol de la souveraineté du peuple!»
(Un sujet toujours d'actualité!)
J'espère que JYLT a déjà l'idée continuer le travail qu'il a fait avec le Bro Gozh, pour faire renaître le souvenir de la ROUËRIE.
«Mais ça va être dur, car les Français nous exposeront leur Lafayette et ils ont maintenant un magnifique navire pour faire parler de lui!»
Il me semble pourtant que Lafayette est né d'une mère Bretonne (Marie Louise Jolie de La Rivière) de Saint-Brieuc...
Pour le reste, 100% d'accord avec vous...
Si la longue existence du premier fut riche en épreuves et péripéties de tout genre, celle du second, tout aussi aventureuse, fut plus courte de presque moitié et du coup, le sort ne lui laissa pas le temps de répondre aux invitations et aux acclamations américaines, tandis que son combat pour le respect des libertés bretonnes lui interdisait les hommages d'une République jacobine finalement victorieuse.
Rentré en France avec le grade de Général, certes sans son loup apprivoisé mais chevauchant encore volontiers avec un singe en croupe, le Traité de Paris signé en 1783 par les représentants des Treize Etats de l'Union qui constituaient d'emblée une République Fédérale, l'ex Colonel Armand songea à se marier, notamment pour renflouer ses finances mises à mal par l'entretien de sa troupe américaine. Ce qui fut fait en 1785, mais Washington, invité, ne put s'absenter pour un si long voyage...
En plus des provinces intégrées, la couronne royale de France et de Navarre réunissait, elle, 13 provinces à Etat (autonomes) dont la Bretagne. Cette dernière, «Nation réputée étrangère» ne dépendant que du Roi, comme le Canada il y a peu encore vis-à-vis du trône britannique.
Est-ce l'influence de l'exemple américain ? En tout cas dans son Edit de Juin 1787, Louis XVI prévoyait d'établir dans toutes les provinces de son royaume où il n'y avait point d'Etats provinciaux, une ou plusieurs assemblées provinciales, dont la configuration avait déjà été expérimentée dans les «Généralités» de Hte Guyenne et du Berry. Sans qu'il soit bien sûr question d'abolir les privilèges (qui tomberont deux ans plus tard), on se dirigeait malgré tout ainsi vers une structure étatique de type fédéral.
L'Ancien Régime se voulait «fédéral» ? Afin de garder les choses en main coûte que coûte passée l'Abolition des Privilèges, la Révolution se fera, elle, Jacobine !
Or, comme on sait : «le fédéralisme parle breton». Pas de bol. On partait pour deux siècles de complications.
Pourtant les Américains de Washington étaient au nombre de 3 Millions (=B4 d'aujourd'hui) et leur modèle tient toujours la route alors qu'ils sont autour de 330 Millions de nos jours : plus de 100 fois plus !
La France de l'époque était à un peu plus de 20/25 Millions, chiffre multiplié seulement par trois en 2015. Et son modèle jacobin, à la fois centralisé et normalisateur, montre des signes d'inadéquation de plus en plus en plus handicapants. A l'inverse du Babygros, le modèle a décidément bien du mal à grandir avec l'enfant...
«DE Lafayette»
En français, la particule est élidée devant les noms de plus d'un syllabe qui ne sont pas précédé du prénom ou du titre. On écrit «le marquis de Lafayette» mais le et bien «Lafayette».
«les Bretons ne sont pas des royalistes»
Pour venir d'une famille de tradition politique «blanche» -où chouan comme on dit aussi-, je sais que c'était faux pour beaucoup de nos ancêtres. Il faudrait que vous regardiez les Bretons tels qu'ils sont et non tels que de Rennes vous les rêvez.
Personnellement, ce qui «m'amuse» (mais me fait rire jaune) dans vos derniers commentaire, et de voir à quel point les esprit bretons ont été perverti par l'esprit français.
Regardons les choses objectivement:
1) Combien de pays européens sont encore sous régime monarchique et non républicain?
2) parmi ceux-ci, combien sont classé comme véritable démocratie? alors que la france elle même est classé comme démocratie imparfaite et classée comme ayant un niveau de vie loin derrière des monarchies???
3) contrairement à une république, le roi est un symbole représentant sont pays. Peux t on dire autant avec un président dont la cote de popularité atteint 33% et est voté par la moitié de la population?
4) une monarchie n'est pas forcément héréditaire. Il existe aussi de part le monde des monarchies électives...
Mon but n'est pas de faire la promotion du système monarchique. Mais bel et bien de démontrer à quel point la pensée Bretonne à été infectée par la pensée révolutionnaire française..
La Bretagne à toujours été politiquement en avance sur la france. Quand cette dernière avait des serfs, la Bretagne les avaient abolis... Quand cette dernière était sous un régime monarchie absolu, les ducs de Bretagne devaient rendre compte à la justice et dépendaient du parlement....
Nous pouvons très bien de nouveau être en avance... par exemple? un système monarchique électif, ou le rôle du monarque n'est que représentatif et n'ayant aucun pouvoir si ce n'est d'avoir comme rôle d'être le ministre de l'extérieur... en tant que tel son salaire serait alors celui d'un ministre, et sa famille n'ayant aucun droit étatique....
De toute façon, monarchie, république, démocratie, dictature, quelque soit le régime, cela sera aux Bretons de choisir...
Mais avant tout, nous devons nous affranchir d'une pensée formatée par une république française....
Pôtr ar skluj,
Les Bretons ne sont pas des royalistes.
Alwenn l'avait très bien dit et c'est un fait.«je sais que c'était faux pour beaucoup de nos ancêtres».
Donc,oui mais pas tous.Vous constaterez en outre que nos ancêtres ne vivent pas dans le présent.
«on se demande bien ce qu'il a accompli»..C'est bien vous qui demandiez ce qu'il a accompli.J'ai juste répondu ne vous en déplaise.Ce n'est pas moi qui fait l'histoire ni meme les archives:
"(..)La Noblesse se cramponne à ses droits de naissance. Quant au Clergé, il se battrait s'il avait plus de courage et moins d'enfants naturels. […] Mon cher Général, ce n'est pas ainsi que vous et votre pays avez conquis la liberté. »
Je me demande si vous avez seulement lu cet article.
Il est excellent.Très instructif.
Bien cordialement.
En fait pour la Bretagne , il faudrait une reorientation a 180 degs . Comme leaders autonomistes Bretons .. ou plus , il nous des Businessemen ... je verrai bien BOLLORE ou PIGNAULT ..... des «petits»politiques, des historiens , des intellectuels ....... il y en a plein les cours en Bretagne . C'est pour cela que l'on ne bouge pas .