Les rédacteurs et collaborateurs de l'Agence Bretagne Presse adressent à tous ceux qui les suivent des voeux de prospérité et de progrès personnel au cours de l'année 2015.
Nos lecteurs remarqueront dans le titre l'apparition du poitevin puisqu'il a été établi qu'on parle le maraîchin dans la partie bretonne du marais breton-vendéen.
Nous sommes fiers d'avoir entamé la onzième année de présence d'un média généraliste au service de la Bretagne intégrale des cinq départements et de ses 4 700 000 habitants sans oublier les milliers de Bretons expatriés qui nous lisent. L'ABP peut même se caractériser par sa longévité et sa capacité de renouvellement.
L'ABP est exceptionnelle à plusieurs égards notamment par son fonctionnement technique qui comprend un «rédacteur en chef virtuel», unique en son genre, et un agrégateur de communiqués émis par la société civile bretonne.
L'ABP est, également, exceptionnelle par la variété des informations, des points de vue, et des thèmes qui sont d'une très grande diversité, y compris dans les commentaires qui contribuent, de plus en plus, à la création d'une communauté ABP.
Nous continuons aussi à développer le concept de copyleft pour la presse (licence Creative Commons autorisant la reproduction avec mention de la source et sans modification). En 2014, il a été étendu à la vidéo.
2015 verra le lancement d' abp.bzh qui remplacera agencebretagne presse.com. Le lancement du site, un ABP complètement relooké, est prévu pour la mi-janvier. L'hébergement est aussi en train d'être rapatrié de Dallas au Texas vers la vieille Europe. Le site sera hébergé en Allemagne avec une sécurité accrue. L'attaque vicieuse (déni de service par bombardement de millions de requêtes sur le site) venant de la Chine en septembre dernier, faisant suite à un article critiquant la politique de Beijing vis-à-vis du Xinjiang et du Tibet (voir notre article), nous a convaincu de chercher un hébergeur plus sécurisé avec un contrôle du pare-feu et qui permettra aussi d'y installer des logiciels rendant le téléchargement et le processing de vos vidéos plus facile.
Même si la consultation des archives sera bientôt réservée aux inscrits, nous continuerons de fournir une information gratuite et de qualité pour chacune et pour chacun, quelle que soit sa vision de la Bretagne. Nous continuerons à accueillir les communiqués et les commentaires des passionnés et des militants, pourvu qu'ils respectent les autres, les lois en vigueur et la terre de nos ancêtres.
Philippe Argouarch
■Le langage du pays de Retz est typique, d'une forte originalité, c'est le langage paydret, du nom de l'habitant ( sud 44 ).
Sur ce langage qui s'entend de l'Océan au lac de Grand Lieu, il y a, par exemple, le livre d'Eloi Guitteny rééd. Siloë en 2000.
Les paydrets vous disent :
Bonn'Annaill' Bonn' Santaill'
Je vous remercie pour votre attention et vous souhaite un développement croissant pour abp.bzh
bevet ABP, bevet Breizh!
Bloavez mat deoc'h tout evit 2015
Remerciements à l'Agence Bretagne Presse pour son dévouement à une information honnête et donc affranchie des clivages politiques ou moraux.
Celui-ci demeure - on le sait - submergé par une presse certes non sans mérites ni qualités, mais subventionnée. Et donc, quelque part subordonnée à l'Etat Providence, lequel reste dans notre cas un Etat Jacobin, réticent de mille manières à l'expression de la «diversité régionale» du pays, en qui il voit, non des énergies et des complémentarités, mais des subversions et des concurrences.
Surtout la Bretagne, la plus propre en effet à reconstituer sous une forme ou une autre, l'entité viable par elle-même qu'elle a longtemps connue dans l'Histoire et qu'elle n'a pas encore oubliée.
Petit Poucet ? Oui. C'est toujours le cas quand on est au départ de quelque chose, même après onze ans. La Résistance française de la dernière guerre n'a compté au total que 2% de la population. Or, sans rejeter l'enfant avec l'eau du bain, il s'agit bien ici également de résistance à des dénis de droits démocratiques fondamentaux : territoire, langue, pouvoir décisionnel.
Ceci dit, sur fond technique de passage progressif du papier au numérique et du lancement de ABP.BZH, votre impact a déjà toutes les chances d'augmenter.
Sans oublier que sous l'éclairage cru de certains faits scandaleux - comme l'épisode récent de nos députés-godillots contrevenant aux intérêts de leurs électeurs - la notion démocratique clé de représentativité civique risque enfin d'être peu ou prou re-visitée.
On évoluera alors, souhaitons-le, vers une information moins bécassinesque ou si l'on veut plus mature - plus citoyenne dirons certains - qui devrait en toute logique rencontrer plus largement votre site. C'est important, car beaucoup de choses se joueront chez nous à travers une reprise en charge de l'information.
Bloavezh mad !
De toute manière, on peut s'interroger sur la présence pléthorique de ces parlers d'oïl qui n'ont rien de spécifiquement breton et qui ne dispose pas de tradition littéraire. Ne vaudrait-il pas mieux faire honneur au vannetais qui nous a donné deux poètes nationaux : Kalloc'h et Herrio ?
À tous :
Bloavez mad / Bléad mad / Bonne année
«Le patois du Pays de Retz est du poitevin francisé par l'influence nantaise.» Curieuse remarque ! Le poitevin c'est de l'occitan francisé par de l'influence française.
«M. Argouarch justifiait la présence du poitevin par le patois maréchin qui, au contraire de celui du Pays de Retz, est l'un des parlers poitevins les plus purs.»
Le parler maraîchin a surtout la particularité d'être tout prés du pays de Retz et très éloigné du Haut-Poitou. Contrairement à ce que vous affirmez d'ailleurs, il a beaucoup de singularités par rapport aux autres patois du Poitou. N'oublions jamais que les terme «parlers angevins», «poitevins», «berrichons» etc ne sont utilisés qu'en référence à une localisation historique, pas par pure logique linguistique.
Le poitevin-saintongeais est en effet issu de la francisation, au Moyen-Âge, d'une langue autrefois proche de celle du Limousin. Cependant, certaine partie du domaine on subit des francisations ultérieurs, comme le pronom «je» en Pays de Retz et en Saintonge au lieu de l'ancien «y».
Pour ma part, je trouve qu'avec le poitevin-saintongeais une assez bonne adéquation entre les dialectes actuels et les anciennes provinces héritées de tributs gauloise. Le gallo est au contraire le patois du Maine imposé dans des territoires autrefois bretonnants et dépassent donc les vieilles frontières ethniques.