Elle est frêle et menue comme une fée et d'ailleurs ses bras s'agitent souvent comme pour s'envoler... Portant des tailleurs et des robes déssinés par Pascal Jaouen, cette chanteuse bretonne brittophone semble sortie tout droit des contes et légendes de Breizh Izel ou plutôt, de cette matrice Bretagne (le titre de son dernier album Mammenn veut dire matrice en breton). Beauté, énergie, talents, Gwennyn a attiré la foule hier aux fêtes de Cornouaille sous le chapiteau de l'espace évêché. Avec des chansons sur des thèmes actuels mais signifiés avec poésie et sincérité, Gwennyn est une fleur de la nouvelle chanson bretonne. Elle veut, selon ses mots, redonner l'espoir d'un monde nouveau et juste «que nous sommes capables de créer si nous avons confiance en nous, et croyons en notre avenir».
Philippe Argouarch
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