Le général britannique Sir Richard Barrons a confié au journal The Sun, le 7 août, qu'il est probable qu'au printemps 2023, après une offensive ukrainienne qui aboutirait à une expulsion de l'armée russe de certains territoires conquis en 2022, Poutine utiliserait un ou plusieurs missiles nucléaires tactiques.
Ces missiles tactiques d'une portée de 500 kms ont un pouvoir de destruction limité mais permettent de détruire une concentration de troupes et de matériel ennemis. Ces bombes nucléaires font moins de 10 Kt (kilo ou 1000 tonnes équivalent de TNT). 15 Kt représente la charge qui a détruit Hiroshima. Elles font partie de la doctrine de défense de l'armée russe.
Bien sûr, Rennes ou Nantes sont à 3000 km du front en Ukraine mais ce qui peut nous affecter, c'est le nuage radioactif. Celui de l'accident de Tchernobyl est allé jusqu'en Corse - et les Russes s'assureront que les vents seront tournés vers l'Ouest. Il n'est pas question pour eux de voir un nuage radioactif se diriger vers Moscou ! Ne pas oublier non plus que la centrale nucléaire de Zaporijia occupée par l'armée russe peut être l'objet d'un accident nucléaire grave, voire un melt-down.
Il est probable que ces frappes nucléaires locales de l'armée russe n'entraîneront pas une réponse nucléaire des États-Unis et la fin du monde, d'autant plus que l'Ukraine ne fait pas partie de l'OTAN (merci Merkel et merci Sarkozy ). Mais les radiations ionisantes colportées par les poussières du nuage radioactif peuvent très bien atteindre la France.
Ceci étant dit, ces petites charges nucléaires dégagent de très faibles quantités de particules radioactives car, contrairement à un accident de centrale, tout ou presque tout serait brûlé lors de l'explosion. L'accident de Tchenobyl, l'explosion du core donc, aurait émis bien plus de substances dangereuses que la bombe d' Hiroshima.
Même si une guerre nucléaire est peu probable en Europe, elle est dans le domaine du possible. Il ne s'agit pas ici d'attiser la peur mais seulement d'envisager le pire, d'en discuter librement comme d'une possibilité. Ceux qui connaissent l'histoire savent que le pire arrive souvent.
Il est évident que la première frappe de l'armée russe sera, non pas une grande ville comme Paris, mais la base des Sous-marins Nucléaires Lanceurs d'Engins (SNLE) de l'Ile Longue et en annexe l'usine d'assemblage des missiles juste à Guenvenez. Il s'agit pour les Russes d'éliminer d'emblée les capacités de riposte dans la mesure ou le ou les unités en mer sont localisées et détruites en même temps. Cette cible est d'autant plus un premier choix que normalement, trois des quatre SNLE, sont au repos ou en maintenance, dans leur alcôve à l'Ile longue.
Une bombe de 10 Kt est largement suffisante pour endommager sérieusement les 300 000 m3 de béton des alcôves et PC de l'Ile Longue. Bien comprendre quand même que le bêton résistera bien mieux que les maisons en bois et en papier d'Hiroshima. Si le missile balistique russe doit aussi détruire l'usine d'assemblage de missiles nucléaires à Guenvenez, au coeur de la presqu'île de Crozon, il faut beaucoup plus.
Selon la carte américaine interactive des dégâts causés par une frappe nucléaire sur un endroit et une charge que l'on peut choisir, il faudrait de 200 à 300 Kt pour détruire les deux sites en même temps. Les dégâts seraient considérables et atteindraient Brest sans même parler d'explosions nucléaires des têtes de missiles stockées à Guenvenez. Il est plus probable que deux charges de 10kt maximum soient utilisées, l'une sur l'Ile Longue et une autre sur le site de Guenvenez. Toujours est-il que, avec les vents d'ouest dominants, une ou deux frappes sur la presqu'île de Crozon auraient des conséquences graves sur tout le reste de la Bretagne et au-delà.
La première menace en cas d'explosion nucléaire à proximité est l'iode 135, le premier jour. Dans les jours suivant l'explosion, la radiotoxicité est dominée par l'iode 131, d'une durée de 8 jours. L'iode radioactif des retombées peut être ingéré et se fixer sur la thyroïde, où il peut entraîner le cancer, surtout chez les enfants. Pour se protéger de ces [[isotopes]], il est important de saturer sa thyroïde avec de l’iode non-radioactif, pour qu’elle ne laisse pas passer l’iode radioactif qui se trouverait dans l’air, l’eau ou la nourriture.
Selon wikipédia, dans une deuxième période, la contamination dominante est le strontium 90 de période de 28,8 ans, celle du césium 134 de demi-vie 2,06 ans, et celle du césium 137, de période 30,2 ans. Le strontium 90 est l'un des éléments les plus dangereux des retombées d'explosions atomiques. Il se fixe dans les os et remplace le calcium avec toutes les conséquences que l'on peut imaginer dont le cancer des os.
Vous pouvez vous procurer des pastilles d'iode de 50mg chez votre pharmacien. Sauf que, en France, il n’y a que si vous habitez à proximité d’une centrale nucléaire que vous pouvez obtenir de l’iode chez votre pharmacien.
Vous pouvez par contre aller ramasser des algues brunes et les faire sécher. L'algue qui a le plus d'iode est la laminaria digitata (le kombu breton) soit 4860 µg par gramme séché, mais aussi la laminaria saccharina (le kombu royal). Oui, 10g de kombu breton ont autant d'iode qu'une pastille de la pharmacie.
Attention, l'iode s'évapore quand vous faites bouillir les algues brunes pour les attendrir ! Il serait plutôt préférable de se munir de l'Himanthalia elongata (le haricot de mer qui est partout sur le littoral breton) ou l'algue rouge palmaria palmata (la dulse). Les deux peuvent se manger fraîches ou juste réhydratées, et conservent donc leur teneur en iode.
A noter que selon le spécialiste des algues Yves Le Borgne, les médecins japonais ont utilisé la molécule laminarine, extraite des laminaires, pour traiter après coup les irradiés d'Hiroshima
Selon un proverbe des Indiens d'Amazonie, «pour toute maladie, il y a une plante tout près qui peut la guérir». Contre les radiations, en Bretagne il y aura les algues. Si contre les radiations ionisantes des isotopes de l'iode, on pourra compter sur les algues, on ne semble pas trop savoir comment lutter contre le strontium 90. A noter qu'entre 1945 et 1980, les explosions nucléaires atmosphériques ont répandu une quantité relativement importante de Strontium 90 dans l'atmosphère.
Pour info, depuis 1945, il y a eu plus de 5000 tests de bombes nucléaires sur la terre et nous sommes toujours là !
■Je ne comprends pas vous commencez par une Bretagne indépendante ou autonome, et vous terminez par la France et son armée qui doit rester à l'Ile-Longue ?
Vous croyez que la concession sur 30 ans du port de Sébastopol à la Russie a apporté quelque chose de positif à l'Ukraine ? On voit le résultat aujourd'hui. La Crimée est la une base clé de l'armée russe et la quasi totalité du sud de l'Ukraine a déjà été annexé. Il ne reste plus qu'Odessa à la jonction entre Kherson et la Transniestrie. Sans doute pour un autre printemps.
Que vous ne voyez pas Jack Leguen, où Paris aurait pu la foutre cette base sous marine, à l’entrée de la Seine par exemple ou dans le Bassin d’Arcachon, qu’importe on s’en tape maintenant. Elle est bien ici à quarante kilomètre de chez moi! Cela étant il n’est pas discutable, qu'en cas de tir nucléaire sur l’Ile Longue, et suivant la puissance de la « prune », amplifiée sans doute par un joli coup au but, la Bretagne et une grande partie du peuple breton le payeront très cher dans l’instant!
Et beaucoup n’auront plus à s’inquiéter, ou peu de temps pour les évaluations de zinc (comptoirs) des plans plans des grands stratèges français ! Les autres, rescapés de la première seconde, pourront se poser pour un temps encore comment ils se feront soigner !
J'ai effleuré cette question des précautions « éventuelles » et de l’information de la population il y a des semaines, aucun Breton ou pas, résident en BRETAGNE ou pas, mais aucun n'a relevé mes interrogations concernant l'information, par l'état, et/ou l'armée, ni des questions sur les «précautions» prises ou à prendre dans la situation qui se développe mondialement! Si seulement elles ont été une minute envisagées, par ce fameux pays des « droits de l’Homme »
Où sont les abris anti-atomiques et par où et quand les rejoindre Et pour qui ?
Je pense bien entendu que nous n’avons pas ça chez nous, hein ? Ça aurait dû se savoir s’ils avaient existé, , mais comme le mortel devient très commun aujourd’hui, pourquoi les aurait-on prévus pour le bas Breton au moins !
Quant à l’ Union Européenne dont un des argument « abrutissant et surtout désarmant » a été, est, : Elle nous a apporté la PAIX ! Eh bien l’on peu maintenant évacuer cette niaiserie ; et attendre comme dans ce désert des Tartare ou un Godot (Pour les clichés littéraires), un sursaut salutaire de cette structure dont la coalescence des divers états devait être (en théorie mensongère ou utopique) une Fondation solide, il faudra se faire une raison, surtout pour ceux qui y croyait ou voulaient y croire, que les décennies qui se sont écoulées depuis le traité de Rome, n’en on fait qu’un vaste entrepôt mal gardé et pas du tout surveillé que l’on peu piller, investir, envahir sans aucun respect, où l’on peut encore décapiter au couteau, de plus en plus, comme aux temps barbares .
Notre situation actuelle dans ce monde qui se dessine, où tout semble devoir et pouvoir arriver est absolument incroyable ! Le constat sur l’Europe, non qui s’est « forgée », mais bricolée en structures déséquilibrée par des manchots et des cul de jatte émasculés, et au gré des intérêts particuliers, et de minorités utilisant et manipulant les pouvoirs qu’ON leur laissés à des privilégiées oisifs est consternant, politiquement, militairement, démographiquement !
Le réveils est, et sera dur pour les peuples ; et évidemment comme d’hab leurs prédateurs s’enfuiront pour une Amérique quelconque, mais la Terre n’en offre plus beaucoup…
Bref ! Le Peuple Breton est nu ! Mais contrairement au ROI, on le lui flanque à la gueule !
Eh oui, Per Manac'h, a du ganeaoc'h!
et «Bretagne réserve indienne» ... Très parlantes ...