Groupama 3 en passe de battre le record du Trophée Jules Verne de Bruno Peyron en 2005

publié le 19/03/10 16:11 dans Sport par Vincent Borde pour Vincent Borde
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Quelques heures avant le cap Horn. Photo de l'équipage parmi plus de 200 sur http://www.cammas-groupama.com . © Team Groupama
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Photo du site http://www.cammas-groupama.com © Team Groupama. (Plus de 200 photos prises par l'équipage).
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Le trimaran géant à Brest le 28 octobre 2009. devant "la Boudeuse".

Le trimaran géant Groupama 3 – skipper Franck Cammas, équipage de 9 hommes plus un à terre – est attendu ce samedi sur la ligne d'arrivée du trophée Jules Verne, «entre le cap Lizard et Ouessant», après 48 jours de mer.

Dans le flux perturbé qui traverse l'Atlantique de part en part, Groupama 3 continue sa rapide progression vers le but et augmente sensiblement son avance sur le temps de référence. L'arrivée devant le phare de Créac'h est toujours programmée pour samedi, mais la fourchette reste ouverte du matin au soir car la dépression risque de ralentir le trimaran géant.


Trophée Jules Verne : le record à battre

Détenu depuis 2005 par Bruno Peyron sur Orange 2 en 50 jours 16 heures 20 minutes à 17,89 noeuds de moyenne. Étaient à bord : Lionel Lemonchois, Ronan Le Goff et Jacques Caraës.


L'équipage du Groupama 3

(voir le site) Dix hommes dévoués à leurs passions : la mer, la navigation, la compétition. Ces dix hommes de talent forment un groupe aux parties bien liées : cette cohésion est l'un des éléments indispensables à la réussite de l'aventure planétaire qui les attend. Autour de Franck, neuf autres mousquetaires des temps modernes : Fred, Steve, Thomas, Lionel, Loïc, Ronan, Bruno, Jacques et Stan : un pour tous, tous pour un afin de porter haut les couleurs de leur fidèle partenaire !

La force de l'équipage embarqué cet hiver à bord du maxi trimaran est l'addition de l'expérience et de la compétence de chacun des marins qui le composent.

• Franck Cammas, skipper, chef de quart, barreur (voir le site)
• Fred Le Peutrec, chef de quart, barreur, boat manager ;
• Stève Ravussin, chef de quart, barreur ;
• Lionel Lemonchois, barreur ;
• Thomas Coville, barreur ; (voir notre article)
• Loic Le Mignon, barreur ;
• Ronan Le Goff, équipier d'avant ;
• Bruno Jeanjean, équipier d'avant ;
• Jacques Caraës, équipier d'avant ;
• Stan Honey, navigateur.

• À terre : Sylvain Mondon, routeur (Météo France)


L'organisation à bord de Groupama 3

• Quart n° 1 : Franck Cammas / Loïc Le Mignon / Jacques Caraës ;
• Quart n° 2 : Steve Ravussin / Thomas Coville / Bruno Jeanjean ;
• Quart n° 3 : Fred Le Peutrec / Lionel Lemonchois / Ronan Le Goff ;
• Navigateur hors quart : Stan Honey monte sur le pont pendant les manoeuvres.

• Un quart sur le pont, un quart en stand-by prêt à manoeuvrer, un quart de repos total ;
• Chaque quart dure trois heures sauf entre 12 et 18 heures TU où ils ne durent que 2 heures.

(voir le site) pour plus d'infos et plus de photos.

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Communiqué du 19 mars 2010 à 15 h 08

« Sens Ouessant »

La trajectoire de Groupama 3 semble désormais plus rectiligne que ces derniers jours et normalement, Franck Cammas et ses hommes n'auront plus d'empannages à effectuer, mais en revanche, ils devront en permanence adapter la voilure car le vent de secteur Nord s'annonce très instable.

C'est donc la dernière ligne droite (ou presque) que le trimaran géant négocie depuis ce vendredi matin : le vent a en effet basculé du Sud-Ouest au Nord à Nord-Ouest en faiblissant. En effet, en approchant du centre dépressionnaire qui se déplace vers l'Europe, le vent est temporairement tombé à une dizaine de noeuds mais ce ralentissement s'avère temporaire. Il faudra toutefois compter encore une bonne journée de mer avant que Groupama 3 n'atterrisse sur Ouessant.

« Les vents de Nord sont plutôt faibles en ce moment, mais nous sommes en avant d'un front qui doit nous apporter plus de brise. Nous serons bien sur la route directe, mais au près débridé pendant la plus grande partie du trajet qui nous reste à faire. Espérons que ce soit plutôt du vent de travers que du près serré car nous irons plus vite ! On ferait trente noeuds au lieu de quinze à dix-sept noeuds... La houle est encore de Sud-Ouest et c'est surtout l'état de la mer qui va réguler notre vitesse, surtout si nous sommes au près. La dépression va plus vite que nous : elle nous donne du vent de Nord jusqu'à l'arrivée puisqu'elle se décale vers la Bretagne, même si elle a tendance à se dégrader avec pas mal de grains. » indiquait Franck Cammas lors de la vacation radio de 12 h 30 avec le PC Course de Groupama, installé dès jeudi soir à Brest.

Les vitesses sur l'eau sont donc assez variables et il est donc difficile de prévoir le moment où le trimaran géant en finira avec ce tour du monde qui devrait de toute façon se terminer en moins de 49 jours. Reste que ces derniers milles sont toujours un moment d'impatience pour l'équipage qui cumule un mois et demi de mer. Il faut donc prendre à la lettre la devise de l'île sentinelle qui marque l'extrémité de la Bretagne. « Qui voit Ouessant voit son sens... »

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