Le Conseil général de Loire-Atlantique soutient le combat des producteurs laitiers pour une régulation publique plus forte.
Depuis plusieurs mois, les producteurs de lait ne cessent de voir leur situation se dégrader de manière catastrophique. La crise laitière résulte de la remise en cause de la régulation des cours des produits laitiers et la fin annoncée des quotas laitiers. Les mesures adoptées jusqu'à présent par le gouvernement n'ont pas permis d'enrayer la chute du prix du lait et n'ont pas répondu aux inquiétudes légitimes des producteurs.
Aujourd'hui, ceux-ci sont contraints d'opter pour des actions radicales pour, enfin, se faire entendre par le gouvernement et la Commission européenne. Il n'est en effet pas acceptable que le lait ne soit pas payé à sa juste valeur. C'est pourquoi le Conseil général soutient la revendication d'une juste rémunération pour le lait, non soumise aux aléas d'un marché où, sans garde fou, la volatilité des cours est inévitable.
Comme le Conseil général l'a exprimé lors du vœu voté à l'unanimité lors de sa session du 23 juin 2009, « la pure logique de marché ne peut pas s'appliquer à une telle activité indispensable à l'équilibre des territoires ».
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