Grève du 6 février – La mobilisation en Bretagne

Communiqué de presse publié le 3/02/18 9:42 dans par pour

« (voir le site) align=«left»>Le Ministre a beau vouloir avancer très vite son projet pour passer en force, partout la mobilisation s'organise et le mouvement s'amplifie. Les annonces provocatrices sur l'avenir de la fonction publique renforcent encore la colère et l'inquiétude des personnels face à ces attaques tous azimuts !

Vous trouverez ici le tract du SNES à diffuser et toutes les informations sur les mobilisations en Bretagne.

Côtes d'Armor

– Saint-Brieuc 11h Parc des promenades

Finistère

– Quimper 11h Place de la résistance

– Brest 11h Place de la liberté

Ille-et-Vilaine

Morbihan

– Lorient 10h : parcours UBS (Paquebot) Rue Jean Zay-Rue de Kerjulaude- Boulevard Léon Blum-Rue Jean Le Coutaller- Avenue A. France-Avenue de FAouedic- Quai Charles de Rohan- Sous -préfecture

Une motion sera déposée à M. Le Sous-préfet qui a déjà reçu l'intersyndicale le 1er février lors de la première journée d'action.

– Vannes 10h30 : parcours La Rabine- Rue A. Le Pontois- Rue F. Decker- Préfecture- Rue Lt Colonel Maury- Rue Desgrées- Rue Saint-Symphorien- Inspection académique.

L'intersyndicale a demandé une audience à La directrice académique des services de l'Education Nationale.

Communiqué du SNES-FSU Bretagne

Réforme du Lycée, du Bac et de l'accès à l'enseignement supérieur

FACE A UN PROJET DANGEREUX TOU-TE-S EN GREVE LE 6 FEVRIER

Le ministre Blanquer présentera son projet de réforme au conseil des ministres le 14 février, trois semaines après la publication du rapport Mathiot.

Le lycée proposé :

– Fragilise les horaires disciplinaires et signe la disparition des filières technologiques ;

– Prépare une annualisation des services des enseignant-es et la fin d'emploi du temps hebdomadaire ;

– Contribue à hauteur de dizaines de milliers de postes à la diminution du nombre de fonctionnaires promise par M Macron ;

– Renforce la flexibilité et la modularité et, sous couvert d'autonomie, institutionnalise la concurrence entre établissements et entre disciplines dans les établissements ;

– Détruit la notion de classe et n'apporte aucune réponse pour gérer l'hétérogénéité. Aucun dédoublement n'est garanti ;

– Renforce les déterminismes sociaux. Il met en difficultés les élèves les moins autonomes en introduisant une semestrialisation à horaires variables, couplée à un choix précoce de disciplines. Seuls les élèves avertis seront armés pour choisir les parcours les plus favorables.

Ce projet enfin enlève tout caractère national au baccalauréat. Il exclut nombre de disciplines des épreuves terminales pour une évaluation en contrôle continu renforcé, et donne libre cours à des pressions au local encore plus fortes. Associé au projet de loi Orientation et Réussite des Étudiants sur la restriction d'accès à l'Université, il cesse d'en être la porte d'entrée.

Nos organisations, dans la suite des mobilisations interfédérales contre ParcourSup des 12 décembre et 1er février réaffirment la nécessité de travailler tout au long du parcours au lycée à une orientation choisie, construite, accompagnée et évolutive avec les moyens humains et financiers nécessaires ; le maintien du baccalauréat comme diplôme national et 1er grade universitaire, garantissant l'accès de tous les bacheliers sur tout le territoire aux filières post bac et aux établissements de leur choix ; l'exigence d'ouverture massive de places supplémentaires en 1er cycle post bac et le refus de toute sélection à l'entrée à l'université ; le refus de l'instauration de blocs de compétences en lieu et place des diplômes et des qualifications ; l'abandon du projet de loi sur 1er cycle post bac et du plan « étudiants » qui l'accompagne, condition pour permettre une réforme ambitieuse qui garantisse le libre accès de chacun au supérieur.


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