«Pour l'amour de Dieu, pour grand-père Magi ! Ce n'est pas démocratique et l'article 155 non plus. Depuis quand a-t-on vu un truc aussi brutal que de réprimer les libertés ?», a twitté Giovanna Valls répondant à un message de son frère, le député français et ancien Premier ministre qui venait de twitter «soutenir la réponse de l'Etat démocratique espagnol».
Manuel Valls est le fils de Xavier Valls, un artiste peintre catalan (1923-2006) et de Luisangela Galfetti, originaire du Tessin en Suisse. Il est né en 1962 à Barcelone mais devient citoyen français en 1982 à l'âge de 20 ans. A part le club de foot, le Barçà, la Catalogne est le dernier de ses soucis puisque sa nation est aujourd'hui la république française avec une conception de l'Etat des plus jacobines qui soit. Il y a des exilés basques ou catalans ou même bretons en France ou en Amérique qui gardent un attachement farouche à leur pays d'origine mais ce n'est certainement pas le cas de Manuel Valls. Il semble avoir tout renié conformément aux valeurs fondamentales de cette république dont il est devenu le chantre : renier ses origines, son identité, sa culture, ses différences, au nom d'une égalité citoyenne anonyme et uniforme.
Le grand-père auquel fait référence la sœur de Manuel Valls était autrefois rédacteur en chef d'un grand journal catalan, catalaniste et catholique El Matí de 1929-1936. Un cousin de son père, Manuel Valls i Gorina, a composé l’hymne du FC Barcelone. A noter que Giovanna Valls a publié en 2015, une autobiographie basée sur son journal écrit en catalan «Accrochée à la vie. Journal d’une renaissance».
Quand on pense que Manuel Valls vient d'être nommé président de la commission parlementaire qui va gérer le referendum sur l'indépendance qui aura lieu en Nouvelle Calédonie en 2018 on a le droit d'avoir peur.
■Donc, Emmanuel Valls de par ses origines est, ou devrait être, particulièrement sensibilisé à la diversité des langues et à leur juxtaposition, voire à leur relations de voisinage, à leur côtoiement, sur un même territoire. En effet, Espagnol, Catalan, Italien (le Romanche n'est pas loin), plus le Français (et sans doute l'Anglais?, incontournable dans une carrière un tant soit peu ouverte aux contacts, dans le monde d'aujourd'hui), l'ex-premier ministre Valls dispose, si l'on comprend bien, de véritables atouts pour comprendre la problématique et l'impact des langues dans nos cultures d'aujourd'hui et de demain.
Comment se fait-il que cela ne génère chez lui aucune réflexion sur le terrain social et politique? Manuel Valls, s'il veut s'en donner la peine, aurait sans doute bien des services à rendre au pays qu'il s'est choisi par adoption. Un choix dont le grand public ignore la ou les raison(s). En tout cas il s'agit d'un luxe qui ne l'autorise en aucun cas à poursuivre dans la voie d'un jacobinisme éhonté, inadapté, et même irresponsable sur le plan linguistique.
L'avenir passera par la multiplicité des langues. Et le breton fait partie des langues qui ont un avenir, quelle que soit sa diffusion future, même restreinte.
Quelle personnalité (homme ou femme) attentive et/ou impliquée dans le devenir de nos sociétés ne verrait pas celà. Autrement, nous crèverons tous sous le tapis numérisé des dollars, des euros, et demain des yuans. Mais non, il faut aussi parler, et écouter, selon les fleuves et ruisselets de l'Histoire, c'est indispensable. C'est celà aussi être libre.
Amañ edo ar Brezhoneg, amañ emañ c'hoaz, amañ e vo ivez. A-dra-sur.
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Ils n’ont pour seul intérêt que leur réussite personnelle et utilisent tous les moyens possibles pour cela et qui sans hésitation passe par l’alignement total sur le mode de conception politique de l’état français.
La politique…française, le syndicalisme…français, le social …français, le fonctionnariat…français, le show-biz… etc, sont les domaines affectionnés par certaines classes de migrants qui bien entendu se font naturaliser pour y accéder… Naturalisation pas nécessaire pour le show-biz…Ni le travail social, hospitalier…
D’autres classes de migrants se retrouvent sur des chantiers, sous-payés par des sociétés aux patrons parfois espagnols, portugais ou turcs !
D'autres choisissent la délinquance dans toutes ses dimensions, les marchés de la drogue, et toutes les exactions qui vont avec !...
Á laquelle de ces classes appartient Valls ? Á quel âge s’est-il fait naturaliser ? N’était-il pas déjà politisé au Ps ?
Son parcours jusqu’au poste de premier ministre de la France (dont il se vantait en Catalogne), même si ethno-culturellement profondément Catalan, ses intérêts, ses choix de vie et politiques en France ne lui permettaient pas stratégiquement de faire et de dire le contraire de son option vis-à-vis de la Catalogne. Sa sœur, comme beaucoup de Français et de Catalans n’ont pas compris cela ? Même des Bretons…
Dans les forces françaises, la «légion étrangère» est un des meilleurs éléments dans la défense de la France-Paris…
La légion étrangère du jacobinisme de migrants elle, est bien ignorante et se fiche bien de ce que sont et ont été, les nations de France. Et Valls nous le manifeste bien ! Non ?
Nous ne représentons aucun intérêt pour eux, donc ce que nous sommes. Ce que nous revendiquons leur est plus ou moins inconnu, pas intéressant pour leurs intérêts en dehors de l'électoralisme…En conséquence les faire voter dans un quelconque référendum sur la Bretagne par exemple dans quel but? Cela relève de quelle déficience ? De quelle naïveté ? De quels conditionnements ?...
Valls n'a pas été et n’est pas un ami de la Bretagne et des Bretons peut-être pour ses paysages et ses fruits de la mer! C'est donc inévitablement dommage pour la Catalogne et pour sa sœur…Et son grand-père !