Gilles Servat : la France n'est pas éternelle

Interview publié le 17/01/13 1:40 dans Cultures par Fanny Chauffin pour Fanny Chauffin
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Le vent tourne, et Gilles l'a senti virer à Notre-Dame des Landes.

Venu chanter avec Melaine Favennec, Mikael et Jisket Kerne, Brigitte, Philippe, Maryse ... Gilles a parlé du choc qu'il avait reçu à Notre-Dame des Landes la semaine dernière : des jeunes motivés, un Plogoff bis, une détermination qui rendra l'aéroport impossible, un vent de révolte qui en annonce d'autres.

Et après avoir chanté «na gousk ket» (une berceuse qui appelle au réveil : «ne dors pas») et dit un très beau texte sur le renard enragé (al louarn kounnaret), il a terminé par beau chant de liberté, celui des ouvrières de Fougères.

Gilles est reparti sur les routes de la révolte et de l'insoumission, pour ses 68 ans. Un écho à mai 68 ?


Vos commentaires :
Jo Pevedic
Vendredi 15 novembre 2024
Remise en cause et révolte, j'espère aussi. Mais est-ce que les fanges réactionnaire (lire les certaines réactions sur ABP), mystique ou celtomane, voire néo-libérale (Agribiz—Locarn—JP Le Mat) du mouvement breton, permettraient une Bretagne libre, mais différente de ce que nous vivons aujourd'hui ? Les pieds dans les algues vertes, le nez dans le pet de cochon ? A l'ombre des résidences secondaires de Bénodet, du Golfe du Morbihan, de Pornic ? Dans les lotissements standardisés en grande périphérie de Rennes et Nantes ?
Libre et autonome, c'est vrai que c'est beau, ça donne envie, mais pour quoi faire ? On en débat à Quimperlé. Tous à Taol Kurun. Merci Fanny !

Breizh dieub
Vendredi 15 novembre 2024
Mes respects Mr Servat

Pierre CAMARET
Vendredi 15 novembre 2024
SERVAT a ete pour moi un repere ........ annee 1970/80 .. La Blanche Hermine , et puis tout s'ést degonfle .Que s'est il passe ????

SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
Mais est-ce que les fanges réactionnaire (lire les certaines réactions sur ABP), mystique ou celtomane, voire néo-libérale (Agribiz—Locarn—JP Le Mat) du mouvement breton,

Jo Pevedic Pourriez vous donnez plus de précisions à ce sujet???

En ce qui concerne le productivisme agricole la Bretagne n'en pas le monopole loin s'en faut si celui ci est déplorable il ne fait que répondre au phénomène de concentration urbaine et commerciale ,l'agriculture ne fait que suivre l'évolution de la société, sans vouloir avoir une vue idyllique du passé ,il y a un moment ou le dit progrès pose plus de problèmes qu'il n'en résout mais comment arrêter cette machine infernale qui ne peut conduire qu'à l'impasse dans tous les domaines ??? Vu la réalité de la nature humaine notre civilisation est mortelle comme les autres auparavant
Je trouve que en ce qui concerne Le Mat vous exagérez voilà quelqu'un qui a osez sortir des sentiers battus et remettre en cause ses certitudes , certitudes qui ne résistent pas à l'évolution de plus en plus rapides du monde dans lequel nous vivons ce qui était vrai hier ne l'est plus forcément aujourd'hui et le sera encore moins demain


Lin von Kaenel-Dégland
Vendredi 15 novembre 2024
Egalement tous nos plus sincères respects à vous ou à toi Monsieur Gilles Servat.

Lin von Kaenel-Dégland
Vendredi 15 novembre 2024
Egalement tous nos plus sincères respects à vous ou à toi Monsieur Gilles Servat.

SPERED DIEUB
Vendredi 15 novembre 2024
mon commentaire a t-il été oublié ?????

eugène Le Tollec
Vendredi 15 novembre 2024
SPERED DIEUB
Effectivement ce qui a été vrai à une époque n'est plus vrai aujourd'hui
Le passé n'est là qu'en élément d'un patrimoine matériel et immatériel.
Nous devons en faire référence ,de temps en temps ,pour étayer une théorie,mais nous ne pouvons pas vivre que du passé,le jour d'aujourd'hui est déjà du passé et nous y construisons notre devenir.
Notre sort vaut mieux que des retours sans cesse aux gloires d'autrefois,notre futur «passé» est devant,sur du court et du long terme.
Tel un phénix nous devons renaître!
Que la Bretagne (jeunesse )se mette au travail de ses devenirs!

Léo Pourlet
Vendredi 15 novembre 2024
Le vent ne doit pas se rendormir, certes, mais sommes-nous assez nombreux pour sauver quelque chose qui nous appartient mais que beaucoup ont oublié ? Quand on voit le nombre d'individus, d'ici ou d'ailleurs, qui en sont rendus à parler de «région Bretagne» et qui considèrent le breton comme une «lubie folklorique», il y a de quoi frémir. J'en reviens toujours au même thème, mais nous ne nageons pas tous dans la même direction et les dissonances actuelles ne nous aident pas à être crédible.

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